day at the fun fair. (reyes & wyatt)

Oh tu sais parfaitement ce que ça fait de grandir. Quand on est tout petit, on admire ses parents. Papa est un super héros et maman est un modèle à suivre. Et finalement, en grandissant, on se rend compte que les personnes qui nous ont élevé ne sont pas si parfaites. Et c'est ainsi qu'on en vient à entrer en guerre avec eux. Tu sais que tes filles auront beaucoup à te reprocher. Surement le fait d'avoir eu des enfants aussi jeune. Peut-être le fait que tu sois trop rigide. Allez savoir ce qu'elles inventeront. Mais, après de passer par là, tu sais que Reyes y aura le droit. Quand il avoue que tu seras aux premières loges pour admirer le spectacle, tu fronces le nez et tu ajoutes : Enfin, au vu du caractère des filles et celui d'Emma... Je risque d'avoir plus de fil à retordre ! Si elle peut rester aussi petite et mignonne, ça serait vraiment parfait. Enfin quoiqu'il arrive, tu serais autant présente pour tes filles que pour Emma lorsqu'elle aura besoin de toi. Tu sais que les soeurs de Reyes ont tendance à la porter aux cieux elles aussi. Tu sais qu'elles seront toutes présentes pour elle lorsqu'elle aura besoin d'une oreille attentive ou de conseils féminins. Enfin si elle vient te trouver, tu te montreras disponible aussi, c'est certain. C'est tout à fait normal ! La question ne se pose même pas d'ailleurs. Reyes s'éloigne de vous pour aller chercher les tickets. Tu vois bien qu'Emma est perturbée que son papa s'éloigne. Tu sais qu'elle préfère l'avoir près d'elle, dans son champ de vision. Alors, pour la rassurer et lui faire penser à autre chose, comme il y a un peu d'attente, tu lui proposes de s'installer sur le banc pour prendre Ella dans ses bras. Tu la regardes faire, trop touchée et fière aussi du tableau qu'elles ont à vous offrir. tu prends Tessa et sors ton portable de ta poche alors que Reyes revient. Ok alors là, vous êtes vraiment trop mignons ! Il me faut une photo ! Tu t'abaisses, portant Tessa à un bras pour pouvoir cadrer un minimum la photo et immortaliser ce moment. Ok Emma, il te faut une petite soeur ! Tu rigoles à cette remarque, venant embrasser le sommet de son crâne avant d'ébouriffer les cheveux de ton meilleur ami. Je suis sûre que tu t'occuperas troooop bien de tes cousines ! Elles t'aiment déjà super fort, t'as vu ?! Ouais, elles te rendent faibles. Tu pourrais presque verser ta petite larme. @Reyes Rothschild

L'absence d'une figure maternelle est un manque que Emma dissimule assez aisément à son entourage mais en tant que père, tu sais aussi toute la dureté de ce sentiment. Carla a donné la vie alors qu'elle pensait aucunement pouvoir le faire, votre fille est alors apparue comme la lumière d'un espoir à devenir. L'idée peut être d'une vie à trois où elle pourrait la voir grandir, s'épanouir. Un rêve qui ne se réalisera pas mais que tu t'es juré d'honorer pour elle. Bien évidement, tu sais que tu peux compter sans réserver sur ta famille, tes amis, mais tu sais que rien ne changera la place vacante de sa mère. Emma a déjà des difficulté à l'école, ne serait-ce que par son mutisme qui prend de plus en plus de place quand bien même de grands progrès sont fait. Un sourire tout paternel et protecteur étend tes lippes alors que tu l'observes interagir avec les jumelles de Colombe. Tu sais combien son instinct de prendre soin d'autrui est une qualité hérité de Carla, cette dernière – où qu'elle soit – serait fière de votre petite blondinette. La deuxième exclamation de la Perol t'arrache de tes pensées lorsqu'elle fait référence à l'idée qu'il faudrait une petite sœur à ta gamine. « Quoi ?! ». Bien évidement ta meilleure amie s'enhardit de rigoler mais quand bien même tu esquisses un rictus, une partie de toi est loin de plaisantin. Emma en profite pour hocher la tête lorsque Colombe lui dit qu'elle s'occupera sans aucun doute super bien de ses cousines. Et tu sais déjà que la fillette prend déjà son rôle très à cœur à n'en point douter.  « Bon alors, si on allait ce faire ce petit tour de manège les filles ?! ». Dis-tu à ces demoiselles tout en considérant ta comparse d'un clin d’œil. Tu t'accroupis  à la hauteur de Emma pour qu'elle te confie Ella afin de monter à bord du carrousel lorsque le tour prochain viendra. « Tu sais Colombe, je ne crois pas qu'il y aura d'autres enfants après Emma. ». Une parole murmuré uniquement à l'attention de ta camarade. Un murmure énoncé qui déclare une vérité que tu as toujours réfuté énoncé à voix haute : celle que perdre la femme que tu as aimé, la maman de ta fille à fait croître une hantise,  celle de tout perdre à nouveau.

Ton petit coeur de maman en prend un coup quand tu vois Emma en compagnie des jumelles. Déjà, elles sont hyper excessives quand elle pose le regard sur elles. Quand elle tient Ella dans ses bras, tu verses ta petite larme tandis que ta fille rit aux éclats ou tente de lui attraper les cheveux. Tu t'imagines plus tard, quand les filles pourront s'occuper d'un petit frère ou d'une petite soeur... Tu espères pas de nouveau une paire de jumeaux voire pire, des triplés. Tu sais que c'est fort possible avec les gênes de Nico et ça te fait flipper bien que tu tentes d'y faire abstraction. En attendant, tu observes Emma faire, tu prends une photo et tu parles d'un potentiel futur pour la jolie demoiselle ainsi que son papa. Mais si Reyes est bien décidé à rester célibataire pour le moment, toujours touché par la perte de son ex petite-amie, de la mère de sa fille, de la femme de sa vie, tu ne savais pas qu'il refuserait d'avoir d'autres enfants. Tu m'as bien comprise... Que tu rajoutes, esquives un petit sourire avant de lui faire clin d'oeil. Mais assez rigolé, il est temps de passer aux choses sérieuses. Premier manège pour les filles et tu appréhendes un peu leur réaction. Reyes s'occuper d'Ella et Emma alors que tu ranges la poussette dans un coin pour qu'elle ne gêne ni les autres enfants, ni les parents assis sur le côté pour voir leurs grands enfants faire un tour de carrousel en solo. En attendant, vous prenez place et Reyes te glisse quelques mots suite auxquels tu poses ta main sur son épaule, comme pour le réconforter ou lui montrer que tu comprends ce qu'il peut dire. T'es pas obligé d'en avoir tout de suite. Mais, t'es pas non plus obligé d'être fermé à cette idée Reyes. Tu ne peux pas vivre dans la peur et dans le passé. Je peux pas imaginé ce que t'as ressenti, ce que tu ressens encore aujourd'hui mais, tu mérites d'être heureux et je peux pas que tu te freines ok ? Je veux pas que tu penses que tu mérites tout ça... Il n'est pas maudit. Il mérite d'être heureux. Il mérite d'être avec une demoiselle qui le place au dessus de tout, qui prend soin d'Emma, qui l'épaule et avec qui il se voit vieillir. Ca prendra le temps que ça prendra ! @Reyes Rothschild

Être parent, était loin d'être au goût du jour à l'époque. Il faut dire que la maladie de Carla l'empêchait clairement de donner la vie. Un regret avec lequel ta petite amie avait appris à raisonner afin de mieux appréhender l'existence qui lui était offert. Sa nature s'exprimait ainsi, toujours le sourire, toujours l'espoir que le lendemain serait bien meilleur que la veille. Jusqu'à ce que la naissance de votre gamine ne vienne tout chambouler, pour le meilleur bien évidement. Le risque zéro n'existe aucunement dans la maladie qui rongeait Carla depuis l'enfance, pour autant elle nourrissait une espérance totale jour après jour. Alors non, être parent n'était pas au goût du jour à l'époque mais il l'est devenu et la présence d'Emma révèle au quotidien combien ce rôle t'es inné, naturel. Tu as été pendant plusieurs années, l’aînée d'une grande fratrie dont trois triplets, et ce jusqu'à ce que Genesis ne deviennent officiellement l'un des vôtres. Alors que vous prenez place sur le manège, tu écoutes avec attention la tirade de ta meilleure amie. Un discours qui avait été énoncé à plusieurs reprises ces dernières semaines, tant par ta famille que par tes amis proches. Néanmoins, comme Colombe vient de le dire tu n'est pas prêt à cela. Même après trois années, la sensation que le cœur s'est figé demeure comme s'il était devenu pierre, le monde continuant sa course contre la montre du temps. « Tu devrais rejoindre le club de mes frangines, elles seraient heureuse de t'avoir dans leurs rangs. ». Dis-tu tout en secouant la tête, un rictus éphémère se dissipant tout aussi vite. « Et pourtant, c'est peut être la meilleure solution pour ne plus souffrir Colombe. ». Une assertion dont la teinte véridique se pare d'un voile de calme cartésien, une réalité. Les yeux de ta fille se pose un peu plus sur la deuxième jumelle, Tessa, ce qui t'arrache un énième sourire paternel. « Mais ne t'inquiète pas, ce que tu me dis me reste à l'esprit. ». Une promesse à laquelle tu peux tenir, à laquelle tu peux réfléchir. « Et toi ? Tu penses déjà à remettre le couvert pour avoir d'autres gamins ? ». Après tout, deux jumelles c'est déjà pas mal de travail.
@Colombe Perol

Il y a quelques années, tu détestais les enfants. Petite princesse avait besoin de toute l'attention de la foule pour se sentir bien et surtout, importante. On te collait un bébé dans les pattes et tu perdais tous tes moyens. Si tu excellais dans pas mal de domaines, on ne peut pas dire que s'occuper d'un bébé faisait partie de tes super pouvoirs, bien au contraire. Tu ne savais pas en tenir un dans les bras, tu ne supportais pas les cris, le vomi, les couches et encore moins les insomnies. Ensuite, Khaled est entré dans ta vie et t'as pas vraiment eu le choix. Il fallait non seulement que tu t'occupes de ton couple mais aussi que tu acceptes le fait qu'il avait un fils. Le courant est plutôt bien passé. Il a réussi à te réconcilier avec les enfants. Ensuite, c'est Louve qui est tombée enceinte. T'aurais pas forcément à l'aise avec ta nièce au début. Tu ne savais pas vraiment t'y prendre et tu as finalement appris en regardant ta soeur faire. Quand les filles sont nées, bien qu'elles n'étaient pas prévues au programme, ce fut comme une évidence. A croire que c'était inscrit dans tes gênes seulement, c'était une partie du code qui était bien caché. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, tu ne regrettes rien. Vous vous installez dans le manège et tu en viens à expliquer à Reyes que s'il n'est pas prêt aujourd'hui, cela ne veut pas dire qu'il faut totalement perdre espoir. Chacun avance à son rythme. Peut-être qu'un jour, il rencontra la personne idéale avec laquelle il souhaitera de nouveau faire sa vie. Je les soutiendrais toujours sur ce point parce que tu mérites tout ce qu'il y a de meilleur dans la vie. T'es l'une des personnes les plus parfaites que je connaisse et je ne dis pas ça parce que t'es mon meilleur ami Reyes. C'est bel et bien la vérité. T'en connais peu des gars comme lui et t'as de la chance d'en avoir un pour futur mari donc ça prouve bien que tout espoir n'est pas perdu. Tu sais qu'un jour, Reyes rendra autant heureux une femme que Nicolas avec toi. La souffrance fait partie de la vie chaton. On aime, on souffre et quand on a plus tout ça, la vie s'arrête. C'est peut-être le but ultime après tout. Le tout, c'est de savoir si on finira nos jours dans une phase heureuse ou malheureuse. Il te parle ensuite de ton propre cas et tu esquives un sourire en regardant tes filles. Pas maintenant et je dois dire que le fait d'avoir eu des jumelles et le fait que Nico est un triplet, ça me fait un peu peur... Mais je sais aussi que même s'il aime les filles comme les siennes, il veut un bébé et je crois que c'est aussi ce que je veux. Bien que les papiers de l'adoption soient fait et que la procédure est en cours, tu sais que tu ne veux pas t'arrêter là. Tu veux le rendre encore plus heureux et tu sais qu'il n'y a pas plus beau cadeau que de lui offrir un bébé. Et puis, j'aimerais bien un petit garçon. Y a trop de filles dans cette famille ! Entre Louve, Fauve, Rose, la fille de Reyes, celle de Wyatt... Où sont les mecs bordel ? @Reyes Rothschild

Une fois confortablement installé dans le carrousel dont la musique semble attiser la curiosité des jumelles, tu écoutes attentivement les paroles profondément sincères de leur maman. Colombe est devenue maman sans s'y attendre et pourtant la voir aujourd'hui est une fierté et un courage dont elle peut être fière. Épaulé par la présence de son petit ami, tu sais déjà que l'avenir leur promet de belles surprises. C'est pourquoi quand bien même tu entends le discours de la jeune Perol, tu ne peux t’empêcher instinctivement de faire barrage. Jusqu'à Carla, jamais tu n'avais songé à tomber amoureux, ou à fonder une famille. Vous étiez jeunes tous les deux et pourtant vous aviez déjà conscience que l'existence est une aventure capricieuse, incertaine mais aussi une denrée rare. Carla a ouvert des portes que tu ne pensais aucunement pousser et sans elle jamais tu ne l'aurais – où du moins de la manière dont cela s'est déroulé. « C'est gentil, emplit d'objectivité tout ce que tu me dis là mais pour être franc avec toi, une grande partie de moi n'est pas encore prêt à le faire. ». La véracité de tes dires sur ce sujet là, ne franchissent presque jamais tes lippes. Tu donnes le change pour tes proches, afin de ne pas trop les inquiéter, ils ont chacun leurs soucis et leurs vies respectives à vivre. Pour autant avec Colombe cela coule de source. Après tout, elle n'était pas ta meilleure amie pour rien. « Je ne fais qu'entendre cela depuis mon retour de Paris. ». Dis-tu tout en esquissant un sourire moqueur, un brin amer. Tes frangines ne cessaient de te pousser à sortir, de même que tes camardes de la gent masculine. Tous étant en couple que cela soit Abelard ou encore Roméo. Tu en profites alors pour dépeindre ton coté taquin en interrogeant la jeune femme s'il était capable de remettre le couvert après avoir donné naissance aux adorables jumelles. Deux fillettes qui galvanisent toute l'attention de Emma. Sa réponse ne te surprend guère surtout que les deux poupées sont encore des bébés et le fait que Nico puisse favoriser une grossesse multiple peut faire éveiller des craintes. Le petite ami de Colombe était présent pour elle depuis le tout début, un comportement exemplaire qui aspirer confiance et respect. Il était attentif et paternel avec les filles, les aimant comme ses propres gamines. Il n'y avait pas photo, pour autant tu comprenais leur point de vue à tous les deux. Tu caresses doucement la joue de Ella qui le portrait craché de sa mère, le regard de ta puce croisant le tien pour un sourire complice. « Nico est un veinard, et je suis content que vous puissiez compter l'un sur l'autre vraiment. Et si jamais vous avez un petit bonhomme, il risque de faire des ravages. ». lui dis-tu tout en gratifiant ton amie d'un clin d'oeil. Tu comprenais que la jeune femme désirait un petit mec, les femmes étant particulièrement majoritaire dans la famille.
@Colombe Perol

Tu ne peux t'empêcher de voir le bon côté des choses. Tu as toujours été une femme forte, indépendante, qui se débrouille avec ce qu'elle a mais qui arrive toujours à ses fins. Tu as totalement perdu pieds lorsque tu as appris que tu étais en train de faire un déni de grossesse et que tu ne pouvais plus avorter. On t'a annoncé que tu allais avoir deux bébés dans les bras quelques mois plus tard et ce, en apprenant que Khaled était parti sans même connaître cette nouvelle. Tu l'as harcelé comme jamais mais rien à faire, monsieur s'était volatilisé et tu as du affronté le début du cauchemar seule jusqu'à ce que Nico entre dans ta vie comme par magie. Enfin, il l'était déjà depuis des années mais jamais tu n'avais envisagé un futur avec lui. Comme quoi tout était possible et tu voulais que Reyes garde espoir lui aussi. Consciente qu'il n'avait pas la tête à ça mais l'amour, quand ça vous tombe dessus, ça ne prévient pas et tu croises les doigts pour qu'il arrive très vite chez le jeune homme. Tant pis, prends le temps qu'il te faut. Mais garde en tête qu'avec le temps, tout ira mieux. Et s'il ne le fait pas pour lui, t'es certaine qu'il devrait le faire pour Emma. Parce qu'elle est encore petite et même si tu n'as jamais abordé le sujet avec elle, tu sais qu'elle veut le bonheur de son père. Si un jour, elle voit qu'une jeune fille est capable de lui redonner le sourire alors, t'es persuadée qu'elle l'acceptera et qu'ensemble, ils formeront une belle famille. Ce n'est pas parce que les choses se déroulent ainsi que Emma ou même Reyes doivent oublier Carla, loin de là ! Tu rigoles quand il dit qu'il ne fait qu'entendre la même chose depuis son retour. Tu grimaces, comme pour t'excuser de cette maladresse, de cette insistance. Ok, très bien, j'arrête ! A la place, tu admires les filles. Emma, des étoiles plein les yeux et les jumelles, captivées par la musique, ne sachant plus où donner de l'oeil. T'es fière de voir qu'aucune d'elles ne s'est mise à pleurer. C'est plus toi qui as envie de pleurer lorsque tu le vois faire avec Ella et sous le regard brillant d'Emma. Tu lui expliques que oui, t'aimerais bien un autre enfant parce que c'est également ce que veut Nico et que tu lui dois bien ça. Tu lui expliques que tu préférerais un garçon si possible mais tout ça, il va falloir atteindre et réfléchir parce que les risques d'avoir plusieurs bébés à la fois sont présents et que les filles sont encore petites. Avant de parler d'un nouveau bébé il faut qu'on se marie, qu'on termine nos études, qu'on achète une maison beaucoup plus grande et... Nico veut pas de chien... Du coup, je suis en train de me demander si j'ai choisi le bon mec. Tu soupires, faisant semblant d'être déçue, rigolant par la suite à tes conneries. @Reyes Rothschild

Lorsque la Faucheuse a sévit sur l'existence de l'être aimé, il t'était impossible de mentionner son appellation sans émettre une aura de colère. L'ire a été mis à rude épreuve, toi le grand calme et raisonnable de la fratrie des Rothschild. Certains décrivent les phases du deuil en plusieurs facettes qui s'adaptent selon chaque être, pour toi, c'était le condensé d'un tout qui a œuvré en déchirure pour ne jamais se refermer – si ce n'est avec le temps. Ce dernier a permis d'apaiser certains songes, certaines évidences également mais la douleur demeure toujours, surtout lorsque survient la période des fêtes de fin d'année, le premier mois d'une nouvelle année. Quoi qu'il en soit, même si parler de Carla est d'une certaine facilité avec votre petit fille, il l'est beaucoup plus lorsqu'il s'agit de tes proches. C'est pourquoi l'amour est une aventure que tu repousses au dernier plan de ton existence, car l'épreuve subit il y a trois années désormais ne te permet plus d'être aussi audacieux aussi bien dans le terme que dans le vécu. Tu sais que pour ta famille comme pour tes amis, c'est dur à comprendre et tu ne leur demandes aucunement de le faire, mais juste de laisser le temps peindre la trajectoire qui est la tienne. Colombe a toujours la touche de douceur pour te rappeler à l'ordre que le bonheur est à porté de main. Et si l'espoir transpire dans ses mots, une grande part de ton être n'y croit plus réellement. Tu l'entrevois dans les prunelles de ta gamine et c'est amplement suffisant. A trop demander à la vie, elle nous enlève tout ou presque. L'attention se pose telle un papillon sur le trio de petites têtes blondes qui semble émerveiller d'un rien, une insouciance qui pétille et qu'il vous faut en tant que parents protéger. Rapidement le sujet dérive vers des envies d'avenir, un futur où a son tour le petit ami de la jeune Perol se verrait être le papa biologique d'un autre enfant. Un petit garçon qui ressemblerait à l'amour partagé et profond de ses parents. L'imagé est facile à imaginé, pur et d'une certaine beauté car si ta meilleure amie avait des doutes au début de sa grossesse, elle est devenue une maman des plus formidables. Des paroles que tu lui avais dit à l'époque et que tu maintiens toujours. « C'est vrai que vous êtes fiancés, j'avais presque oublié. Ne m'en veux pas c'est juste que vous êtes tellement en symbiose que le mariage n'est qu'un détail. ». C'est vrai, leur union te rappelle sans le vouloir au bon souvenir tendre de Carla. Vous deviez vous mariés également mais elle prétendait que c'était inutile car vous étiez si complices, fou l'un de l'autre qu'autrui vous pensiez mariés. « La bonne nouvelle c'est qu'au moins tu as le sens des priorités, je suis fière de toi Coco. ». Dis-tu tout en esquissant un sourire mi moqueur mi amusé mais cela n'empêche aucunement de valider la franchise de la dernière partie de ta phrase. « Attends, tu résumes ton choix de mec au fait qu'il veuille un chien ou non ? ». Tu rebondis dessus pour la taquiner un petit peu plus mais rien de bien méchant comme toujours.
@Colombe Perol

Ce qu'a vécu Reyes, tu ne le souhaites à personne pas même à ton pire ennemi. C'est surement la personne qui mérite le moins un tel événement et pourtant, il doit aujourd'hui vivre avec. T'es heureuse de savoir qu'il arrive à parler de Carla à sa fille. C'est important qu'elle sache que sa maman l'aimait, qu'elle aurait tout donné pour elle. T'es fière du parcours qu'il a accompli lui et même la petite d'ailleurs. Il n'a jamais rien montré lorsque Emma était dans les parages. Tu sais qu'elle doit par moments le ressentir parce qu'elle n'est pas dupe, parce que c'est une petite fille intelligente et que papa, il ne peut pas garder la tête haute à longueur de journée. Parfois, même toi tu le regardes, qu'il est triste dans le fond et qu'il ne sera jamais entièrement comblé car l'être tant aimé est parti. Tu n'arrives pas à te projeter. L'effet miroir ne fonctionne pas. Tu ne peux tout simplement pas imaginer ta vie sans Nico. S'il devait partir un jour, même pour les filles, t'es pas certaine de tenir. Elles sont ta priorité mais Nicolas est ton pilier. Comme son futur semble incertain, tu finis par parler du tien. Un potentiel nouvel enfant, une maison après les études, avec un grand jardin pour que les filles puissent jouer et s'épanouir. Avec un espace barbecue pour les adultes parce que Nico y tient vraiment et que tu l'imagines bien toi aussi. Oh tu sais parfois, moi aussi j'oublie. Mais, je crois que c'est volontaire parce que j'ai peur de ne pas réussir à tout faire dans les temps... Parce qu'il faut que tout soit parfait parce que Nicolas est Prince et que le mariage est non seulement important pour vous mais également pour sa famille et tout le Luxembourg. Tu essayes de détendre l'atmosphère en parlant du fait que ton cher fiancé ne veut pas de chien donc, que tu n'as peut-être pas choisi le bon. Tu affiches une petite moue avant d'esquiver un sourire et forcément, Reyes se moque gentiment de toi. Bah quoi ? J'aurais bien aimé un chien moi. Mais bon, tant pis, tu feras sans. Le manège ralentit et tu reportes ton attention sur les filles. Tout le monde redescend petit à petit sur terre. Emma, je compte sur toi pour choisir le prochain manège ! Tu lui adresses un clin d'oeil, impatiente de savoir ce qui l'intéresse vraiment. @Reyes Rothschild

L'engagement. Un terme que tu avais jusque là banni de ton vocabulaire, d'autant plus lors de ton arrivé en première année de supérieur à Boston. A l'époque, tu étais parti en compagnie de Genesis pour vivre pleinement cette expérience unique dans une vie. Du moins, jusqu'à ce que cette dernière ne viennent à te faire croiser la route de Carla. A cet instant là, l'engagement ne s'est jamais révélé aussi véridique et puissant à la fois. Le mariage est une institution en laquelle la maman de ta gamine a toujours cru mais avec sa maladie, elle savait que tout cela était une utopie éphémère. Un moyen d'oublier peut être, ce qui te fait rebondir sur les paroles de ta meilleure amie. « Tu sais ma belle, je crois que tu te sous-estime déjà à l'époque où tu attendais les jumelles. Ne doute nullement de toi, et Nico sera là pour te le rappeler sans aucun doute. ». Lui dis tout en lui donnant un léger coup d'épaule amical avant de la considérer d'un sourire complice. Le rire n'est guère réprimé lorsqu'elle te dit qu'elle a sans doute choisi le mauvais compagnon car ce dernier ne veut guère de chien. « Ah je vois, au pire passe à la maison tu verras que Wolf sera ravi d'avoir de la présence féminine rien que pour lui. ». Avoir un animal est une responsabilité qu'il ne faut guère prendre à la légère. Tu n'étais pas spécialement favorable a avoir un chien à la maison mais votre rencontre avec ce petit beagle en pleine période hivernale t'a fait changer d'avis. Et puis le sourire et les étoiles dans les yeux de ta puce en valait  bien la peine et puis finalement tout se passe plutôt bien à la maison. Le carrousel ralenti sa course au rythme d'un musique foraine des années 1930 sans aucun doute. Bientôt, vous retrouvez de nouveau la terre ferme où la foule reste dense tout en étant fluide. Colombe propose alors a Emma de choisir le prochain manège et son attention se porte à l'ensemble des alentours. Elle vient chercher ta main tout en montrant du doigts les toboggan glissants que vous faites souvent ensemble. Elle signe avec ses petites mains. « Mais Ella et Tessa ne pourront pas venir … ». Tu t'abaisses a sa hauteur caressant tendrement sa joue. « Je suis certaine que tata sera heureuse de les faire avec toi et moi et les jumelles on vous regardera, mh ? ».
@Colombe Perol