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On est coincé, autant s'expliquer non? (PV)

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Jour 5

Heure : 18h
Lieu : ascenseur de l'hotel
Contexte : Se retrouve coincé dans l'ascenseur avec Mathieu
Participants :Kyra Anderson et H-J. Mathieu de Fézensac





(verlaine) ▽ On est coincé, autant s'expliquer non?


J'avais passé toute l'après-midi avec mon frère à faire du surf, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas ça avec lui. Au moins j'avais pu voir à quel pont il c'était améliorer, alors que moi c'était l'inverse, mais il a su me montrer comment faire et ensuite on c'était bien amuser. Maintenant je pensais qu'à une seule chose, retourner dans ma chambre pour voir comment allait Lucas et surtout pour savoir ce qu'on allait faire ce soir. Je portais toujours mon short que j'avais mis pour faire du surf avec mon haut de bikini et un petit débardeur par-dessus. Je rentrais dans l'ascenseur tranquillement en regardant mon portable pour répondre à mes messages. J'étais avec quelqu'un d'autre, mais je n'avais même pas relevé mon visage jusqu'à ce que l'ascenseur s'arrête d'un coup. Je faisais un petit cri de surprise en m'accrochant au rebord et je relevais mon visage. Alors en plus d'être bloqué, je me retrouvais avec Mathieu, non je n'y croyais pas mes yeux, mais qu'est-ce qu'il faisait ici.

-Toi ici?


(c) AMIANTE

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¤ feat Kyra ¤

La petite aiguille de ma montre était proche du six, en effet, il allait bientôt être dix-huit heures. Je devais encore me doucher avant d'aller manger un petit bout en ville, c'est pourquoi je décidai de quitter la plage. Ca aurait été moi si je voulais, je serais rester içi toute la nuit à profiter du son que les vagues faisaient en venant s'échouer sur la plage et profiter de cette eau d'un bleu azur. Mais je devais rejoindre des amis dans un petit restaurant ce soir, je leur avais promis donc j'avais remballer ma serviette de bain, la prenant sur mon bras, ma paire de claquette aux pieds avec mon maillot de bain en short à fleur et un petit marcel comme haut. Je m'étais vite diriger vers l'hôtel et vers l'ascenseur. Il y avait peu de monde dans le hall, mais au dernier moment juste avant que les portes de celui-ci se referment, une jeune femme entra, elle ne regardait même pas devant elle. trop occupé à utiliser son téléphone portable. D'ailleurs après que l'ascenseur ai parcourut plusieurs centimètres, celui-ci s'arrêta brusquement et les lumières intérieure s'était mise à clignoter une fois. Bloquer, ca m'arrivait toujours dans les moments où j'étais pressé. J'avais même eu l'occasion d'entendre le cri de la jeune femme qui m'avait fait sourire et celle-ci releva la tête... mais ma parole,c 'était bel et bien Kyra. "Tiens ! Sainte-Anderson. Oui, c'est bien moi je suis là.. mais toi ? que fais-tu là ?" lui dis-je d'un ton malicieux tout en la regardant droit dans les yeux en refléchissant combien de temps allais-je rester bloquer dans cet ascenseur.


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(verlaine) ▽ On est coincé, autant s'expliquer non?


S'il y avait bien une chose que je ne supportais, c'était de me retrouver enfermer quelque part et je n'avais pas que ça à faire aujourd'hui, je voulais rejoindre Lucas, voir comment il allait et ce qu'il avait fait de sa journée, surtout que moi j'étais Ko, une journée de surf épuisait, en tout cas j'allais bien dormir ce soir. Mais d'un coup l'ascenseur se bloquait et j'avais tout de suite peur. J'étais surprise en fait. Je relevais ensuite le visage vers l'homme qui était en face de moi. Alors il y avait plusieurs personnes que je ne voulais surtout pas revoir, mon père adoptif bien sur, et lui aussi.

-Ce que je fais là, ça se voit par je fais du tricot.

J'étais roide avec lui, c'était un peu normal, c'était mon premier amour mais ce n'était pas réciproque puisqu'il était partis sans prendre de nouvelles de moi. Je pensais pouvoir lui faire confiance, mais non, je me suis trompé encore une fois. J'allais appuyer sur le bouton d'urgence mais rien à faire.

-Alors à ce que je vois tu te portes bien. En tout cas je suis contente de voir que tu te souviens au moins de mon nom de famille puisque tu te foutais complètement de moi à l'époque.


(c) AMIANTE

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Rester bloqué dans un ascenseur ne me dérangeait pas, c'était plutôt avec la personne qui était à mes côtés qui m'était dérangeant. En effet, celle-ci était froide avec moi et je me devais de faire pareil. Après tout, je n'allais pas être gentil avec une fille qui me parle quasiment en m'agressant et d'une façon pas des plus agréables. Ma journée à la plage m'avait épuisé et je me frottais la tête, essayant d'éviter la conversation avec la jeune femme mais finalement elle avait quand même démarrer et c'était de la façon que j'avais parié. "Tu tricote un petit pull-over pour ton petit chéri miss Anderson ?" lui dis-je avant de laisser échapper un petit rire, j'aimais lancer des piques aux gens qui m'ennuyait et avec qui je n'avais pas de bonne relation. Pourtant, je ne voyais pas pourquoi elle m'en voulait ? peut-être de l'avoir laisser en plan du jour au lendemain et ne lui voir jamais donner de mes nouvelles ? Cela devait être ca mais je n'en étais pas plus sûr, le problème c'est que j'étais bien avec elle mais c'était le hasard qui à fait que l'on devait rompre, on ne peux pas toujours choisir le déroulement des choses. "Nous sommes deux à se foutre l'un de l'autre alors Mademoiselle, j'en suis heureux de savoir que vous me détestez !"
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(verlaine) ▽ On est coincé, autant s'expliquer non?


Je ne voulais pas revoir Mathieu, j'étais tout bêtement tombé amoureuse de lui quand il était venu en vacances et pourtant j'aurais dû me dire qu'il allait repartir un jour ou l'autre. Mais non, j'ai été idiote, j'avais confiance en lui, je me sentais bien dans ces bras, avec lui, on était tranquille, enfin c'était ce que je pensais puisque du jour au lendemain je me suis retrouvé toute seule, il ne m'a donné aucune nouvelle et mon père adoptif en avait bien profité de ce qu'il était sorti avec moi juste pour coucher et rien d'autre ce qui me faisais encore plus mal.

-Oui lui au moins il prend soin de moi et il ne m'abandonne pas du jour au lendemain.

Je n'allais pas le laisser s'en sortir et je n'arrivais pas du tout à rester calme. Bon c'est vrai, j'étais fatigué aussi. Mais il m'énervait surtout que tout comme moi il était froid, bon ce fût normal j'avais commencé. Je croisais mes bras en le regardant contre le mur. Je passais ma main dans mes cheveux en me rapprochant de lui pour le pousser, j'étais vraiment énervé contre lui.

-Je ne me suis jamais foutu de toi. Je t'ai aimez-moi au moins. Et du jour au lendemain tu es partis, tu m'as laissé toute seule. J'avais besoin de toi... Tout est de ta faute.

J'en avais les larmes aux yeux, je me retournais tellement que j'étais énervé. Je reprenais mon souffle. Je me souvenais de tout, il était parti, c'était la fin de notre relation et le début de mon cauchemar.


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J'étais bel et bien content de savoir qu'elle avait un copain, ca me soulageait et puis d'un sens, j'étais heureux pour elle, de la savoir bien. Puisque après notre séparation, ca ne devait pas être la joie non plus et ni être de tout repos. "Je suis content de savoir que tu es heureuse à présent dans ce cas." répondis-je toujours avec un ton des plus arrogant et d'un air froid, oula que les gens comme elle m'exaspére ! J'étais bien pressé d'être débloquer de cette situation pour enfin trouver ma liberté et fuir cette fille. "Moi aussi j'étais bien à tes côtés, je te signale.. mais après mon séjour, j'ai du partir, ce n'est point ma faute si je devais suivre mes parents et tout à été si vite que je n'ai pas eu le temps de reprendre contact avec toi." Elle m'avait poussé et était entrain de s'énerver elle même mais bon, je me devais de rester calme et d'attendrir un peu l'atmosphère car on pourrait bien rester là pendant des heures.
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(verlaine) ▽ On est coincé, autant s'expliquer non?

Heureusement que j'étais venu ici, je pouvais enfin commencer une nouvelle vie, une vie avec Mike que j'avais retrouvé, avec Luca qui prenait soin de moi et en qui j'avais confiance, plus personne ne me fera de mal ici. Et j'espérais vraiment que mon père adoptif ne me retrouverait pas, je me sentais tellement mal quand je pensais à lui. Tellement image me revenait en tête. Je croisais les bras en le regardant.

-Oui maintenant je suis heureuse, mais après ton départ c'était un cauchemar...

Je soupirais, mais comment il pouvait dire que je me foutais de lui alors qu'avant j'étais amoureuse de lui. Et là il essayait de s'excuser comme quoi il avait dû partir vite et ensuite ne plus reprendre contact avec moi. Me souvenir de cette période me faisais tellement mal que j'en avais les larmes aux yeux. Et la fatigue n'arrangeait vraiment rien.

-Tu étais bien avec moi... Non je n'étais qu'une amourette sinon tu aurais pris des nouvelles de moi. Tu savais ce qui m'était arrivé et tu savais que je me sentais mal. Mais une fois rentré, plus rien, tu t'en fichais de moi.

Je soupirais en allant me mettre face au mur pour tout faire pour ne plus penser à ça, mais c'était vraiment dur. Il était au courant pour la mort de ma mère, ma séparation avec mon frère, et le fait que je me sentais mal auprès de ma nouvelle famille accueille. Je fermais les yeux pour me calmer. Je croisais les bras en restant dos à lui.


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Si celle-ci était heureuse à présent, c'était le principal car même en étant rancunier, je ne désirais pas le malheur des gens. Derrière tout ça, j'avais un coeur, d'où mon adhésion du côté des Quincy. Après tout, je la comprenais elle avait été en quelques sortes abandonné de mon côté alors que l'on partageait une belle petite relation...de vacance. "Je ne désire pas parler du passé... pensons au présent, c'est le mieux à faire je pense surtout si tu es bien aux côtés de ton prince charmant." Je me laissais glisser le long de ce mur de couleur argenté qui au contact était légèrement froid. L'ascenseur ne mesurait que trois mètres sur trois mètres à tout cassé et encore, j'étais gentil. Heureusement que l'on était dans un hôtel et que beaucoup de gens utilisent l'ascenseur pour savoir qu'il y a un problème sinon on pourrait rester là des jours entiers. J'espèrais quand à moi, que celui-ci allait recommencer son ascension vers les étages supérieurs assez rapidement. Même si au fond de moi, je me disais qu'on en avait pour quelques heures.


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(verlaine) ▽ On est coincé, autant s'expliquer non?

Oui c'est vrai maintenant j'étais heureuse maintenant que j'avais retrouvé mon frère, après cette épreuve je pensais ne jamais tomber amoureuse. Mais j'avais tort, Lucas était auprès de moi maintenant et j'avais pu lui parler ce qui me faisait beaucoup de bien. Mais maintenant que je me retrouvais en face de Mathieu, je lui en voulais tellement, pour moi c'était l'élément déclencheur de mon cauchemar, et pourtant il n'avait rien fait. Mais j'aurais espéré qu'il reste auprès de moi pour me protéger.

-Ne plus parler du passé, c'est peut-être facile pour toi mais pas pour moi. Il me hante tous les jours et tous les jours j'ai peur que sa recommence... Oui je suis heureuse d'être auprès de lui

Je croisais les bras en allant m'asseoir sur le sol. Je fermais les yeux, mais pourquoi penser au passer hein, je devais arrêter de penser à cet homme qui s'en était pris à moi. Je soupirais en tournant le visage vers Mathieu, il avait bien grandi et changé en tout cas. Mais pour le moment je n'arrivais pas, je lui en voulais, mais pourquoi il ne m'avait pas dit qu'il partait et pourquoi il ne m'a pas tenue au courant ensuite alors que je tenais à lui.

-Je me suis abandonné quand tu es partis...

Je fermais les yeux en me demandant combien de temps j'allais rester ici. Je voulais retourner dans ma chambre. Mais combien de temps j'allais rester ici, je n'en pouvais plus et j'étais toujours en colère contre Mathieu, je devais vraiment me calmer ce qui n'était pas facile.
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En effet, pour moi c'était plus simple de faire une croix sur le passé que pour la jeune fille qui avait souffert. Là dedans, j'y étais pour quelques choses et ca m'ennuyait mais je ne pouvais rien y faire, c'était fait. Bien sûr que j'étais bien avec celle-ci mais l'avenir avait décidé de nous séparé et c'était ainsi. On ne pouvait pas revenir en arrière, sinon beaucoup de personnes le feraient ! Mais je ne voulais vraiment pas reparler de tout ça, d'écouter les malheurs de la jeune fille, pas tout ça ! Pas aujourd'hui, je n'allais pas lui répondre de toute manière puisque cette conversation, je n'en voulais pas.


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