Je suis là maintenant (PV)

Lun 11 Mar 2013 - 13:50

(verlaine) ▽ Je suis là maintenant.

On était samedi, j'étais contente qu'il n'y ayons pas cours, au moins je pouvais en profiter pour sortir un peu. En plus il faisait beau, autant en profiter, avec une amie on avait été faire les magasins et après on passait le reste de la soirée chez elle. On mangeait toutes les deux et ensuite on regardait plusieurs films mais au bout d'un moment je lui disais que j'allais rentrer à l'université pour dormir, il se faisait tard et je n'aimais pas rentrer toute seule aussi tard. Donc autant ne pas perdre de temps. Je finissais par partir tranquillement, j'avais vraiment hâte d'arriver à l'université. En marchant je pensais à Lucas, on c'était vu à la saint-valentine, mais je ne savais pas si ça allait être sérieux entre nous, je verrais bien avec le temps. Je n'avais pas envie de m’enflammer. Et alors que j'étais en train de marcher sans faire attention à ce qu'il se passait autour de moi, je me retrouvais plaqué contre un mur, un homme se collait à moi et tout de suite je me mettais à crier de peur. Je paniquais sur place, je ne supportais pas qu'on me touche comme ça. Je faisais tout pour me défendre, mais il était bien plus fort que moi. Je ne savais pas si on allait venir m'aider, j'avais l'habitude de toute façon, avec mon père adoptif, personne n'était venu alors que j'avais crié de peur . Je continuais de me défendre en faisait tout pour le repousser. Je faisais tout pour attraper mon portable pour appeler mon frère, mais il tombait par terre.

(c) AMIANTE

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 14:36

Tout va bien.

codage par palypsyla sur apple-spring

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Après les cours, j’avais voulu me détendre dans un des bars de la ville. Je traînais avec quelques potes, puis regardant l’heure, je m’étais dit qu’il était temps de partir. Malheureusement, pour moi mes potes ne voulaient pas me laisser partir. Résultat, j’étais resté une heure de plus. Finalement, je réussissais à m’extirper et l’aient laissaient. Les mains dans les poches, je marchais à une allure régulière. Je n’avais pas peur de rentrer en pleine nuit, mais je n’étais pas rassuré pour autant. Il y avait une légère brise, mais pas de vent, donc on pouvait entendre le moindre petit bruit. J’étais en train de me dire que j’avais une synthèse à finir lorsque je fus arrêté net dans mes pensées. Depuis la ruelle où je me trouvais, on pouvait entendre une fille hurler de la ruelle d’à côté. Merde. Elle était en train de se faire agresser ? Sans réfléchir d’avantage, je courais en direction de cette ruelle. Bordel de merde ! Je pouvais voir un homme plaqué sur une jeune femme. J’avais du mal à la voir tellement il se collait à elle. En deux seconde, j’envoyais le mec valsé. Je me retournais vers la fille « Part. » Si jamais il décidait de me péter la tête, je préférais la savoir en sécurité et qu’elle puisse prévenir les flics. Comme je l’avais prédis, il se relevait rapidement, j’esquivais un coup. Il puait l’alcool. Je lui mettais un coup et il enchaînait rapidement avec un coup de poing au dessus de l’arcade. Merde. Je faisais abstraction de la douleur et lui décochais un second coup qui le laissait à terre. La jeune femme n’avait pas bougée. Je décidais de lui prendre la main et je l’entrainais sur l’avenue principale. Je reprenais mon souffle rapidement.

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 14:53

(verlaine) ▽ Je suis là maintenant.

Avant je pouvais sortir et faire ce que je voulais, maintenant j'avais peur de trainer dans la rue toute seule et c'était pire quand il faisait nuit. Il y a quelques jours j'ai appris que mon père adoptif était partis pour me retrouver et maintenant j'avais peur qu'il me retrouve et qu'il recommence à me faire mal. Quand je me suis retrouvé plaqué contre le mur, je pensais que c'était lui, mais non c'était quelqu'un d'autre et il se collait à moi ce qui me faisait encore plus peur. Je commençais à crier de peur en faisant tout pour me défendre et le frapper. Il me tenait les mains au-dessus de ma tête et de l'autre il commençait à le passer sous mon haut. Je criais encore en l'empêchant de m'embrasser. Je sentais les larmes couler sur mon visage. Et d'un coup l'homme était projeté plus loin. Je tremblais de partout alors que l'homme qui venait d'arriver me demandait de partir, mais je n'y arrivais pas, j'étais tétanisé contre le mur. Je n'arrivais plus à bouger. Je regardais la scène sans bouger. Et d'un coup je bougeais grâce à l'homme qui prenait ma main pour m'emmener plus loin. Je le suivais sans comprendre. Je me retrouvais sur l'avenue principale en continuant de tremblait. Je m'éloignais tout de suite de l'homme et je me mettais à courir sans me retourner, je devais partir de là. Je ne l'avais même pas remercié, mais j'avais trop peur. Je courrais jusqu'à m'arrêter un peu plus loin en reprenant mon souffle. J'étais dans un coin en voulant prendre mon portable, mais je me souvenais que je l'avais fait tomber.

(c) AMIANTE

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 15:19

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Tout va bien.

codage par palypsyla sur apple-spring

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La jeune femme était toute tremblante, mais cela ne l’a pas empêché de courir cent mètre plus loin. Je n’allais pas la laisser rentrer toute seule, après ce qui venait de lui arriver. « hé, attends » Je la rattrapais rapidement. Bon sang, quel idiot ! Je pouvais comprendre sa peur, après tout elle venait de se faire agresser. Normal, qu’elle ne veuille pas rester avec un mec. « Je ne vais rien te faire. Laisse-moi juste te ramener chez toi, je veux te retrouver dans les faits divers dans le journal demain. » J’avais sortie ça sans faire prendre conscience de ce que je venais de dire. Elle pouvait encore plus paniquer. « Je sais que je suis un inconnu et que tu te méfie de moi, mais est-ce que tu veux passer aux urgences ? Enfin, il ta fait du mal ? » La jeune femme était tétanisée de peur et je ne savais pas quoi lui dire pour qu’elle est un minimum confiance en moi. Je ne voulais pas lui faire du mal. Je voulais juste l’aider. C’était la première fois que j’avais à faire à ce genre de scène. Pourtant, elle avait vraiment l’air apeurée comme si elle revivait un cauchemar. Ok, je disais n’importe quoi, je ne la connaissais pas, je ne pouvais pas savoir. Elle était terrifiée comme toutes personnes normales qui se font agresser.

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 15:56

(verlaine) ▽ Je suis là maintenant.

Je ne pouvais pas rester à côté d'une personne que je ne connais pas. Bon c'est vrai il est venue m'aider, mais je n'y arrivais pas, à tout moment il pouvait essayer de s'en prendre lui aussi à moi. Je me mettais à courir le plus vite possible, mais je finissais par m'arrêter ne sachant plus quel chemin prendre. Je n'arrivais pas à reprendre mes esprits. Je regardais autour de moi avant d'entendre une voix derrière moi. Je me retournais tout de suite avant de faire un pas en arrière en le regardant toujours autant terrifié. Ce qu'il disait ne me rassuraient pas du tout. Je croisais les bras en continuant de trembler, je finissais enfin par lui dire.

-Qui me dis que tu ne veux pas faire comme lui?

Bah oui, mon père adoptif, un homme en qui j'aurais dû faire confiance m'avait bien violé, donc un inconnu qui bois trop, je ne pouvais plus faire confiance à personne. Je continuais de le regarder, je faisais attention à tous ce qui disait et tous ces gestes.

-Non je veux juste retourner à l'université... Il ne m'a pas fait de mal... Enfin pas physiquement...

Je fermais les yeux en continuant de trembler. Je me souvenais de tous ce que mon père adoptif m'avait fait. Je sentais encore les larmes monter, je n'arrivais pas à retrouver mon calme Je n'en pouvais plus de cette situation, j'avais peur de tout.

(c) AMIANTE

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 16:17

Tout va bien.

codage par palypsyla sur apple-spring

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Comment lui dire que je n’allais rien lui faire ? Elle pourrait encore plus se méfier. « Si je te dis que je ne vais rien faire, tu ne vas pas me croire. Si tu veux savoir je ne suis pas ce genre d’ivrogne ou de taré. » Ce n’était pas mieux. « Si tu veux je peux te laisser ici, mais ce n’est pas très prudent. » Elle disait qu’elle voulait rentrer à l’université. Moi aussi j’y étais ! Ce n’est pas vraiment une coïncidence, la plupart des jeunes qui vivaient ici étaient des étudiants. « Je vais aussi à l’université. Au fait, je m’appelle Wyatt. » Je voulais juste la rassurer, mais je n’étais pas très doué. L’inconnue fermait les yeux, elle tremblait de plus en plus. Je savais que ce n’était pas le froid qui provoquait ça. Lui prêter ma veste ? A quoi bon, elle n’avait pas froid, elle était terrorisée. Elle disait qu’il ne lui avait pas fait de mal physiquement, mais c’était quoi alors. Je prenais le risque de poser la question. « Tu as eu peur c’est normal, mais ce n’était pas la première fois que tu te faisais agresser ? » Plus impolie que moi il n’y avait pas. J’avais retenu mon souffle. « Excuse moi, c’est impolie. »

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 16:36

(verlaine) ▽ Je suis là maintenant.

Comment je pouvais lui faire confiance hein, je ne le connaissais pas, je ne l'avais jamais vu et on était en plein de la rue en pleine nuit ce qui ne me rassurait pas du tout. Je ne pensais qu'à une seule chose, rentrer à l'université pour me reposer et surtout me sentir en sécurité. Je voyais bien qu'il essayait de me prouver qu'il ne me voulait plus rien. Et d'un coup il me disait qu'il pouvait rentrer s'il voulait. Je disais toute de suite:

-non je ne veux pas me retrouver toute seule, s'il te plaît...

Je lui disais que je voulais seulement rentrer à l'université et surtout ne pas aller à l'hôpital, encore et encore des questions et des examens ce que je ne supporte pas. Il finissait par me dire qu'il allait à l'université et il se présentait. Bon il pouvait peut-être m'aider.

-Moi c'est Kyra. Tu veux bien me ramener...

Je finissais par fermer les yeux en tremblant de partout, là j'avais eu de la chance, crier pour montrer que j'avais besoin d'aide et donc on m'avait aidé, mais pourquoi personne n'était venu m'aider pendant toutes ces soirées. Même pas les voisins. J'ouvrais les yeux d'un coup quand il me demandait si ça m'était déjà arrivé. J'avais le souffle couper. Je baissais le visage en soupirant et en disant tout doucement.

-Non ce n'est pas la première fois... Ça a été plus loin même...

Je fermais les yeux. Je voulais rentrer et ne plus penser à ça. Et pourtant en parler serait surement une bonne solution, mais j'étais tellement perdue, à qui en parler hein.

(c) AMIANTE

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 17:02

Tout va bien.

codage par palypsyla sur apple-spring

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Finalement, elle ne voulait pas ce retrouvé. Elle se présentait sous le nom de Kyra. Elle me demandait de la ramener. Je lui souriais. « C’est partie alors, vaut mieux rentrer. » Nous commencions à parler lorsqu’elle répondait à ma question, ce qui m’avait surprit. Ce n’était pas la première fois et elle me disait que c’était aller plus loin. Pas besoin de dessein pour savoir ce qu’elle avait vécu. Je ne savais pas qui était l’ordure qui avait osé abuser d’elle. Bon dieu, c’était injuste d’être traité comme ça. « Je suis désolé. » Mon dieu que j’étais pathétique. Kyra n’avait surement pas envie d’entendre ça. « Tu en as déjà parler à quelqu’un à part moi ? » J’avais lue quelque part, que les personnes victimes de sévices pensaient que c’était de leur faute et se renfermaient sur eux même. Dehors, le climat se faisait de plus en plus froid et ce n’était pas avec une petite veste qu’elle allait se réchauffer. « Tu as froid ? Je peux te prêter ma veste si tu veux. » Je ne voulais pas la draguer. Souvent, les mecs profitaient de cette excuse pour se mettre la fille dans la poche, mais ce n’était pas mon cas. J’étais juste comme ça.

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 17:21

(verlaine) ▽ Je suis là maintenant.

Me retrouver toute seule ici, il en était hors de question, le type qui s'en était pris à moi était juste assommé, il pouvait essayer de revenir à tout moment ce que je ne souhaitais pas du tout. Bon je n'avais pas encore confiance à l'homme en face de moi, mais il m'avait aidé et maintenant il voulait bien me ramener, autant en profiter même si je restais sur mes gardes quand même.

-Merci.

Je commençais à marcher avec lui en espérant arriver le plus vite dans ma chambre. Et en marchant je finissais par lui dire qu'il m'était arrivé bien pire malheureusement. Je baissais les yeux ne voulant pas voir son regard sur moi, je n'avais pas besoin de pitié. Je l'entendais dire qu'il était désolé, je fermais les yeux en continuant de trembler un peu. Et il me demandait si j'en avais parler à quelqu'un d'autre ce qui me faisait encore plus trembler.

-Non jamais... N'en parle pas...

Je ne voulais pas que l'université entière soit au courant, il y avait tellement de réactions différentes ce qui me faisait encore plus mal. Même mon frère n'était pas au courant, personne en fait, ça faisait tellement de mal d'en parler. Je tournais le visage vers lui quand il me proposait sa veste, je commençais à me dire que j'avais bien fait de lui laisser une chance.

-Euh oui je veux bien... Merci...

Il était gentil mais j'avais peur de ce qu'il pourrait penser de moi maintenant qu'il savait qu'on s'en était pris à moi. Je croisais les bras en tournant le visage vers lui.

-C'est arrivé il y a 2 ans par mon père adoptif... Personne n'est venue m'aider... Voilà pourquoi je ne donne pas ma confiance... J'ai peur que ça recommence.

(c) AMIANTE

(Invité)

Lun 11 Mar 2013 - 17:40

Tout va bien.

codage par palypsyla sur apple-spring

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Elle me demandait de ne pas en parler. Sans doute avait-elle peur que cette histoire s’ébruite. « Motus et bouche cousus ! » Ce n’était pas mon genre de répandre les secrets que l’on me confiait. Elle acceptait ma veste. Je la lui tendais, je ne voulais pas prendre l’initiative de la mettre sur ses épaules, alors qu’elle ne me faisait pas vraiment confiance. Puis, elle me révélait que c’était son père adoptif qui lui avait fait subir ses sévices. Quel enfoiré ! J’étais choqué et la femme de l’homme ne l’avait pas aidée ?! Un détail avait retenu mon attention, elle disait que c’tait son père adoptif, donc par conséquent elle avait été adoptée. « Quel enflure ! » Je manquais vraiment de tact. « Excuse moi. Je veux dire, je ne comprends pas comment certaines personnes agissent mal aussi aisément et que d’autre ne vienne pas en aide alors qu’ils sont témoins. » Je venais de lui sortir une tirade et je me rendais compte que j’avais pu la mettre mal à l’aise. «Désolé, j’ai du te mettre mal à l’aise. Ce que je veux dire c’est que ça a du être très dur. » Je marquais une pause, je ne voulais pas qu’elle pense que j’ai pitié d’elle, alors je préférais être franc. « Croit pas que je suis ce genre de personne qui ai pitié des autres lorsqu’ils vivent quelque chose de difficile. Je suis juste attristé de voir à quel point l’égoïsme et la sauvagerie des gens peuvent faire souffrir. Je sais que je me répète, mais je ne dirais rien. » Il fallait quand même mettre un peu d’humour. « et je ne suis pas un fou furieux, je vais te ramener saine et sauve au campus. »

(Invité)

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