FLASHFOWARD - Retour du SB - Goodbye

' Tu es tout glacé ... ' . Coco ne disait jamais que tu es glacé. Jamais, pourtant c'est vrai. Tu es froid comme un mort. Comme un cadavre. Tu es un peu un cadavre, sans coeur qui bat, sans rien. Tu pourrais être mort sans elle. Tu es vide de sentiments. Plus rien ne te touche. Tu regardes cette petite chose entre tes bras, bientôt elle aussi ne dégagera plus de chaleur. Tu espères qu'elle trouvera enfin la paix auprès d'Alex. Il est mort lui aussi... Peut-être que lors de l'accident une partie de ton vivant est morte elle aussi. Près de ton coeur est gravé l'impacte de la mort. Une rectangle, fait pas le défibrillateur. Elle, elle n'aura qu'une marque violette autour du cou. Encore une vie si courte part en lambeau par ta faute. Ou peut-être grâce à toi. Tu ne sais plus vraiment ce qu'un homme normal ressentirai dans un pareil moment. Tu ne sais plus rien, tu ne vis plus. Tu marches sur le même chemin que les autres, mais différemment. Quelque chose c'est fracturé en toi, bousillant toutes tes chances d'être un homme normal. Elle a tout bousillé en te brisant le coeur. Tu n'as plus de coeur, plus rien. Tu es comme la faucheuse, tu attends qu'ils meurent tous. ' Oui. '. Doucement, tu viens poser tes lèvres sur les siennes. Tu aimerais tellement que cela soient celles de Coco mais non. Tu sais le prénom de cette fille au fait ? Tu ne sais pas. Peut-être même pas en fait. Tu te redresses allant te poser près de la corde. Le baiser n'a duré qu'un millième de seconde. Le baiser de la mort un peu.. Un baiser glacé et dure comme le marbre. ' Oui .. j'aimerais si ça ne te dérange pas que .. tu me tiennes la main. '. Elle a un sourire si doux, si enfantin. Je lui tendis la main, prenant doucement sa main dans la mienne. Un passeur, un passeur de la vie à la mort. C'est si poétique une telle pensée. ' Tu n'oublieras pas de donner mes lettres aux gens que j'aime ? J'aimerais leur demander pardon pour ce que je suis en train de faire .. ' Tu prends les lettres, les mettant dans ta veste. Tu n'oublieras pas de le faire... Elle n'a juste pas préciser quand. " Je le ferais, ne tant fait pas. Tu peux partir tranquille. " . Tu l'as regarde se passer la corde... Sa mort est tellement proche, une joue animal de voir à quel point elle souffre plus que toi éclate à l'intérieur. Cependant tu ne laisses rien paraître. Rien. Tu regardes la chaise basculé.. si lentement. Un de ses escarpins tombe, ais tu ne bouges pas tu gardes sa main serré dans la tienne. Pour rien au monde tu ne la lâcherais. Rien. Elle te regarde dans les yeux alors qu'elle rougit... qu'elle rougit avant de mourir.... Et là, dans le silence de la chambre... Ton rire éclata franchement. Un rire de joie si horrible qu'il aurait pu faire frémir un cadavre.

In the end

Apple, Noah & Solweig
C’est le retour de Spring Break et tout allait à merveille pour moi. Après la rupture avec Andy j’ai plongée dans une dépression qui m’a mené à l’anorexie… Ou du moins, presque. Pour être diagnostiqué Anorexique, notre IMC doit être de 17,5 et le mien devait faire au moins 18-19. J’avais effectivement perdu beaucoup de poids et dormait à peine… On peut dire que ma vie sans Andy, ne tourne vraiment pas rond. J’ai songée plusieurs fois au suicide durant, chose que je regrette maintenant qu’il est revenu. J’étais contente d’avoir Coraleen dans ma vie… à chaque fois que j’y songeais je m’en empêchais pour elle. Je ne voulais pas que ma fille vive sans sa mère… Autrement, peut-être… peut-être bien que je l’aurais fait.

Ce soir je n’arrivais pas à m’endormir… Quelque chose me trottait dans la tête et ça m’empêchait de trouver le sommeil. Je laissais mon petit ami dans le lit et me levai, puis m’habillai… Après avoir tourné en rond dans l’appartement, j’avais enfin trouvé ce qui m’énervait : Solweig. Je défilais notre conversation dans ma tête et j’ai fini par craquer. Je pris donc ma voiture jusqu’à la maison des verts… Un membre de la maison m’a accueilli, m’a dit où se trouvait la chambre de Solweig et j’ai fait tout le reste moi-même.

J’allais la voir pour essayer de la convaincre de revenir chez les bleus, lui dire qu’on serait tous là pour elle si elle avait des problèmes… Lui donner mon support, quoi ! Mais arrivé à sa chambre, j’ai entendu rire… Je cognai à la porte et attendit qu’on m’ouvre.

- Solweig ? Ouvre-moi... C'est Apple. Je sais que t'es là. Je fronçais les sourcils en voyant que personne ne m’ouvrait.

- J'entre, okay ? J’ouvris tranquillement la porte et la première personne que j’ai vue était Noah… Il était dos à moi et tenait la main de Solweig.

- N... ? Je levai les yeux pour regarder mon amie, pendu à la corde… Son corps flottait dans le vide et Noah était à ses côtés. Je figeai sur place, en regardant la scène. Je ne pensais à rien… vraiment rien, jusqu’à ce que je réalise enfin la scène d’horreur auquel j’assistais. Solweig, mon amie ou plutôt ma collègue, s’était enlevée la vie et comme moi Noah venait de la trouver. J’éclatai en sanglot et criais au meurtre.

"Solweig ? Ouvre-moi... C'est Apple. Je sais que t'es là. ". Grand silence dans la chambre. Apple. Cette garce dépendante d'un crétin, Andy. Tu regardes la porte, ne lâchant pas la main de la morte. Tu dois mentir, encore, toujours. Ton visage s'assombrit, c'est une bien mauvaise chose qu'on te voit ici près du corps... Tu restes silencieux, faisant mine d'être peiné par cette peine. Tu as toujours été bon menteur, cela doit faire parti des gênes que ton père t'a laissé. Avant de te laisser toi. "J'entre, okay ?". Tu te figes, tournant le dos à la porte. Tu deviens aussi froid que le corps, aussi dur, aussi vide. Vide de sens, vide d'idée. Juste empreint d'une pointe de désespoir. Tu connais la mort, tu connais le sentiments qui traverse les proches... Tu sais tout ça. Si bien. Alex doit te cracher dessus à l'heure qu'il est, qu'il crève. Ah merde, déjà fait. "N... ?".Le corps pend lourdement à la corde, tu te tournes légèrement vers Apple, le visage douloureux. Tu sais qu'elle va y croire, elle croit toujours à tes mensonges. Elle a peut-être changer, mais quelque part la Apple naïve que tu as connu demeure. " - Morte. Je viens de la trouver.". Elle vient d'éclater en sanglot. Quel stupide comédie... On nous joue la scène à chaque fois et on sait tous qu'à la fin tous le monde fini par baiser, boire, fumer. Tous reprennent leurs vies d'avant, oubliant le mort. Et bien sûr, pour se donner bonne conscience on va sur sa tombe, parfois, mettre des fleurs fanés. Tu es presque réellement peiné, un si beau corps va pourrir au fond d'une boite sous terre. Tu aurais peut-être dû profiter un peu d'elle... Tu pousses un soupire, le faisant passer pour ta douleur. Noah, tu es un monstre... Tu t'en fiches cependant, tu ne veux que Coco, quelque ce soit ton statut. Tu veux son amour ou tu ne veux rien. Tu finis par t'approcher d'Apple, la prenant dans tes bras. " - Tu crois.. Qu'il faut la détacher ? Je veux pas qu'elle reste comme ça. "

In the end

Apple, Noah & Solweig
Je n’étais pas la fille la plus près de Solweig, à vrai dire on ne se connaissait qu’à peine. Mais ce fut tout de même un choc pour moi de la retrouver suspendu au plafond, dans sa chambre. Je croyais qu’elle était heureuse… ? Du moins de ce que je connaissais d’elle… Morte. Je viens de la trouver. Je criais et pleurait, cette dernière image d’elle était horrible et je ne savais pas comment agir. Je tremblais, de peur et de tristesse lorsque Noah m’a serrer dans ses bras. Je n’avais ni envie de le repousser, ni envie de le frapper avec un plateau de cafeteria… En effet, je me sentais même un peu plus calme…

- Tu crois... Qu'il faut la détacher ? Je ne veux pas qu'elle reste comme ça. J’hochai négativement la tête. N... Non... Je levai les yeux vers Solweig et relâchai Noah en reniflant. Il faut appeler la police... Je reniflais encore et prit mon téléphone, en tremblant toujours pour composer le 911. 911 ? J'appelle pour signaler un suicide... L'adresse c'est 10 rue Cowperthwaite, dans la maison des Mathers de Harvard. après avoir discuté avec la téléphoniste, je raccrochai en regardant Noah. Depuis quand t'es ici... ?

". N... Non... Il faut appeler la police... ". Tu regardes le corps de la jeune femme, pendre lamentablement du plafond. Triste image. Ses cheveux blond encadrant son visage si paisible, presque heureux. Son corps durcit sous le trépas alors que son teint blanchit. Un sourire rapide se dessine à tes lèvres quand tu serres Apple contre toi. L'idée de l'étrangler et de la laisser morte près du corps t'est joyeuse, cependant le doute d'un double meurtre est plus grand qu'un simple suicide. Alors calmement, tu serres son corps au tien. " - Tu as raison, appel les." . Les bleus dû à la corde commence à apparaître. Cette scène macabre dégage la même sensation que la vie maudite d'un poète. Tu relâches doucement Apple, faisant mine d'être accabler par le mal. Ce mal que tu connais si bien, après tout. "911 ? J'appelle pour signaler un suicide... L'adresse c'est 10 rue Cowperthwaite, dans la maison des Mathers de Harvard.". Tu regardes Apple, lui prenant la main comme si tu étais à la recherche d'un moindre réconfort. Nenni, seul l'envie de lui tordre une fois de plus le poignet te pousse à faire un tel geste. La discussion est rapide et elle raccroche. Silence de mort... Ahaha. C'est le cas de le dire. Dans ton esprit, tu es hystérique, près à sortir le champagne, alors que ton visage exprime la plus grande peine du monde. Comme à l'enterrement d'Alex. " Depuis quand t'es ici... ? " " Je viens d'arriver... elle était déjà.. enfin. Elle était déjà pendue " . Tu fais mine de renifler, de retenir tes larmes alors que tu évites soigneusement le cadavre du regard. " J'allais appeler à l'aide "

In the end

Apple, Noah & Solweig
- Tu as raison, appel les. et c’est ce que je fis. Je composai les trois numéros qui me mènerai jusqu’à la téléphoniste, toute calme à l’autre bout du fil. Son calme me rendait calme et heureusement, parce que j’aurais pu pleurer durant tout l’appel… Une fois après avoir raccrochée, Noah me prit la main et je déglutis. Je n’étais pas dans l’état de me battre contre lui, j’avais même plutôt besoin de soutien.

Je lui demandai ensuite depuis quand il était arrivé exactement, en attendant que les policiers arrivent. Je viens d'arriver... elle était déjà... Enfin. Elle était déjà pendue j’hochai la tête, signe que je comprenais ce qu’il me disait. J'allais appeler à l’aide Je me pinçais les lèvres et serrai un peu sa main avant de me glisser dans ses bras de nouveau. Mais mon câlin ne dura pas bien longtemps, quand je réalisais quelque chose. Elle a p't'ête laisser une lettre d'adieu !

Elle a p't'ête laisser une lettre d'adieu !. Elle se dégagea doucement de ton emprise après t'avoir serrer contre elle. Ses lèvres pincées, ses yeux rougies par les larmes et les marques de maquillages en sillons sur ses joues... Un spectacle bien douloureux pour toute personne censée d'esprit, mais pas pour toi. Non, juste une indifférence profonde, une amnésie totale des sensations et sentiments. Coco avait tout éteint d'un coup alors que tu retrouvais l'humanité. Le plaisir, l'envie.... Un espoir positif dans la vie. Mais plus rien. Plus rien du tout, juste le vide, le néant. Apple te regardait avec la mine en deuil, toi, tu en portais le vêtement. " - Avec des explications ". Tu faisais mine de chercher dans la chambre, lui laissant un piètre espoir alors que l'enveloppe pesait lourd dans ton veston. L'idée de chercher quelque chose que tu avais déjà était drôle en soi, mais tu devais conserver la teint terreux de la tristesse. Les coussins renversés, les placards défait... Et bien sur rien. Tu savais. " Tu as trouvé quelque chose ? Elle l'a peut-être.. envoyé avant de.. enfin.. " . Un léger tressautement dans la voix, le rôle parfait. Tu manies si bien ton corps, un parfait contrôle. "..avant d'agir. "