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On doit discuter feat Brooke et Lucas

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Jour 1

Heure : 8h00 heure de Cambridge.
Lieu : Dans l'avion
Contexte : Discution entre deux amis
Participants : Brooke et Lucas


Les élèves était partie de bonne heure pour prendre l'avion le jour du départ. Lucas était content d'y aller, cela allait lui changer d'air et le médecin lui avait dit que d'aller là-bas pourrait le reposer. Lucas avait pris avec lui le stricte nécessaire pour le voyage et comptait s'acheter quelque vêtement là-bas. Une fois arrivée à l'avion tout le monde étaient rassemblés. Il prit son ticket auprès de son professeur et découvrit qu'il ne serait pas trop loin de Kyra, mais pas à côté d'elle, cela le gênait un peu. Il était installé près du hublot ce qui ne le déranger absolument pas, la vue était toujours magnifique en avion. Pourvoir voir les nuages étaient apaisant pour Lucas, il faut dire qu'il aimait les regarder et pouvoir les faire bouger. Il entendit quelqu'un râler et qui allait se placer a côtés de lui quand il tourna la t*ete il vit que c'était Brooke, mais qu'est ce qu'elle foutait là. Il était un peu dans de beau draps après le coup qu'il lui avait fait elle ne voudrait sans doute plus lui parler il tenta l'impensable : « Salut Brooke ça va ? » Tout en espérant une réponse de sa part.
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"Comment ça c'est pas possible de changer de place ? Vous vous foutez de moi ?" La grande blonde adresse un regard plus qu'énervé à l'hôtesse de l'air qui tente de la raisonner. Mais essayez de raisonner une fille têtue comme une mule. Autant essayez d'arrêter un avion en plein vol. Elle soupire bruyamment, déjà agacée par la touffe de cheveux blonds qu'elle voyait juste à côté de son siège. C'était un enfer, un véritable enfer. Sérieusement, elle voulait partir en courant, là tout de suite. Mais bon, la Thailande et la plage ... elle n'allait pas se refuser ça pour si peu. Après un regard noir à l'hôtesse, elle lui arrache son billet des mains pour aller s'asseoir à la place de la malchance, la hanse son sac Hermès calé entre son bras et son avant-bras. Sans même un regard dans sa direction, elle s'affale dans son siège comme si on la menait à l'abattoir avant de déplier son Vogue qu'elle avait emporté pour s'occuper durant le vol. Quand elle lui adresse la parole, elle relève la tête vers lui avant de lui adresser un regard hautement hypocrite. "Ca va supeeeer." et aussi se replonge dans sa lecture passionnante. Si il pensait qu'il suffisait de lui re-adresser la parole pour qu'elle lui pardonne il avait tout faux !
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Il ne fallait pas demander a qui venait cette voix, Lucas la reconnut aussitôt. Il ne voulait pas admettre qu'elle était en train de râler parce qu'elle était à côtés de lui quand même. Et bien si c'était le cas, Brooke était vraiment en pétard contre Lucas parce qu'il l'avait laissé en plan lors de la soirée de la Saint-Valentin. Quand elle vient s'asseoir près de lui, Lucas lui demanda si ça allait, elle répondit un peu méchamment. Il reconnut qu'elle savait très bien faire la fille en colère. Malgré que Lucas soit un bisounours il ne put s'empêcher de répondre : « Tu es en colère pour la soirée de la Saint Valentin. Tu veux quoi des excuse ? Je me suis excusé ce soir-là qu'est-ce que tu veux de plus des fleurs ? » Il la regarda, la voir agir comme ça le répugnait un peu. Peut-être avait-elle oublié qu'il lui avait dit le pourquoi et le comment de son départ alors qu'elle le désirait, mais cela avait dû sortir par une oreille. Il lui arracha son magazine des mains et dit : « tu m'écoute maintenant Brooke, tu penses peut-être que je suis un salaud, un dépravé et la pire des ordures, mais tout ce que je t'ai dit cette nuit là est vrai et je donnerais ma vie si cela était que du chiqué. » Il la regarda et crut qu'elle allait le giflé : « je t'ai avoué le secret que je garde le plus profondément dans mon coeur et celui que j'ai peur qu'on découvre au point que me rejette, mais je pense qu'il y a pas besoin avec toi, tu me rejettes déjà juste parce que je n'ai rien fait avec toi. Tu es intelligente vraiment, alors que t'es une fille géniale, en fait en agissant ainsi c'est toi qui finira seule pas moi. » Il tourna la tête vers le hublot pour à l'extérieur.
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Elle avait envie de lui exploser la tête contre ce maudit hublot, ça ne faisait aucun doute. Ce qu'elle voulait ? Peut-être autre chose que des explications bidons. A vrai dire, elle n'était pas sûre que quoiqu'il puisse lui dire, elle ne réussisse à accepter cela comme une véritable excuse. Son regard se fait carrément noir quand il lui arrache son Vogue des mains. Non, elle n'avait pas envie de l'écouter, juste de le balancer par le hublot en plein vol et lui faire ravaler ses excuses. Un salaud, ça il l 'était définitivement à ses yeux mais elle voit encore plus rouge quand il lui dit que c'est uniquement parce qu'il a refusé de coucher avec elle qu'elle lui en veut. Lui agrippant l'épaule, elle le force à se retourner. "Tu ferais mieux de me regarder quand je te parle si tu veux comprendre quelque chose." Parce qu'elle n'avait pas oublié ce qu'il lui avait dit même si pendant plusieurs jours, elle avait classé cette révélation dans la catégorie excuse la plus bidon du monde. Une hôtesse de l'air lui envoie un regard un peu sévère alors qu'elle commence à donner les indications de survie. La blonde se met à murmurer, sans pour autant quitter sa colère. "Tu crois vraiment que je t'en veux de ne pas m'avoir sauté ? Je suis pas désespérée à ce point Lucas et t'es pas la seule personne dans cette avion avec qui je peux m'envoyer en l'air !" Elle lui reprend le magasine des mains avant de fermer sa ceinture de sécurité et de reporter une dernière fois son regard sur lui. "J'avais besoin de toi et tu le sais. Mais tu m'as quand même laissé en plan, sans même chercher à me recontacter plus tard pour savoir si j'allais mieux. Et pour ça, oui je te déteste." Elle avait envie de pleurer mais c'était ridicule alors autant se concentrer sur les comparatifs des crèmes amincissantes.
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Brooke était vraiment en colère et Lucas le voyait très bien, mais bon elle pouvait être en colère Lucas s'en foutait un peu. Il savait pertinemment qu'il pouvait dire quoi que ce soit elle ne l'accepterait pas en tant qu'excuse et que cela était du bidon, bah elle avait bien tort la pauvre. Tout ce qu'il disait était bien vrai. Alors qu'il avait fini son beau monologue elle lui retourna le visage pour qu'il le regarde. Et lui disait qu'il devait le regarder, il la regarda et la laissa s'exprimer. Il savait qu'elle lui en voulait et il lui en voulait aussi pour qu'elle le traite a moitié de menteur alors que cela était la pure vérité. Elle finit par lui dire que s'il pensait qu'elle lui en voulait de ne pas avoir couché avec elle, il avait tort de A à Z et qu'il était pas le seul dans la capacité de faire cette chose avec elle. Elle reprit son magazine et s'attacha, Lucas fit de même pour que l'hôtesse ne le tue pas sur place. Elle finit par dire qu'elle avait besoin d'elle et qu'il l'avait laissé en plan sans même essayer de savoir si elle allait mieux. Sur ce coup-là oui elle avait raison et Lucas l'assumait : « je te l'ai dit je sais quand une personne a besoin de moi c'est en moi, le jour où tu auras besoin d'aide je serais là a n'importe qu'elle heure et endroit. Sur le coup de ne pas avoir pris de nouvelle ça j'assume que tu puisses m'en vouloir parce que c'est vrai. » Elle se reporta son attention envers son magazine, mais Lucas en avait pas fini : « Brooke tu pourrais plus attention a notre discussion qu'à tes crème surtout que tu en as pas besoin. » Il ne savait pas vraiment quoi lui dire d'autres : « Tu as dû penser que ce que je t'ai raconté était un tissu de mensonge ou que c'est le top des excuses les plus bidon, mais voudrais-tu la preuve que ce que je raconte est vrai ? Ou tu t'en fous complètement ? » Il voulait que Brooke le croit et que cela n'était pas qu'une excuse bidon.
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Elle lève les yeux au ciel quand il prétend une nouvelle fois qu'il lui suffit d'utiliser son pseudo pouvoir magique pour savoir quand elle aura besoin de lui. C'est ça oui. Un sms pour prendre de ses nouvelles aurait été sûrement plus utile mais elle s'abstient de commentaire, préférant continuer à le toiser du regard. Bon au moins, il reconnaissait en partie ses erreurs ce qui n'était pas trop trop mal. Mais loin d'être suffisant pour satisfaire la rancoeur de la blonde en furie. Quand il lui fait remarquer que l'article qu'elle parcourt histoire de continuer à l'ignorer lui est totalement inutile, elle sourit intérieurement. Dans d'autres circonstances, ça l'aurait même fait rire mais pour l'instant, elle était très très loin de vouloir lui accorder une petite trêve de paix. Refermant son magasine un peu brutalement, elle le regarde droit dans les yeux avec un léger sourire un peu ironique. "Alors ça oui, j'aimerais bien que tu me donnes la preuve que tu avais quelqu'un à secourir ce soir-là. Mais si ça consiste à me désigner la fille que t'es allée tripoter pour lui sauver la vie, ne pense pas que ça va m'attendrir." Croire ce qu'il lui racontait n'était pas chose facile d'un côté, surtout quand on est plutôt terre à terre comme fille.
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Elle leva les yeux au ciel quand Lucas parla qu'il saurait quand elle aurait besoin d'elle, mais cela ne semblait pas lui suffire elle était tenace la blonde. C'est vrai qu'il aurait pu lui envoyer un sms pour avoir des nouvelles, mais cela ne lui avait pas traversé l'esprit. Lucas lui proposa de lui prouver que ce qu'il lui racontait n'était pas du chiquer, mais il fut étonné de la demande de Brooke, comment il allait prouver qu'il avait découvert qu'en fait c'était pour le sauver lui-même qu'il avait besoin de partir. De pouvoir mettre au grand jour un sentiment qu'il pensait éteint en lui depuis cet accident vu qu'il pensait que personne ne voudrait de lui. Sur ce coup-là Brooke lui cloua le bec. Quand elle voulait elle n'était pas si naïve que ça la cabot. Il regarda Brooke dans le blanc des yeux : « je ne sais pas comment répondre à ta requête Brooke, mais je pense pouvoir te raconter la suite. En fait depuis que j'ai eu mon accident et ai perdu l'usage de mes deux oreilles, je pensais au plus profond de moi qu'aucune fille ne voudrait tomber amoureuse d'un plouc comme moi. Le fait qu'une fille sache mon secret me terroriser et ma fait prendre conscience que je ne pourrais pas tomber amoureux d'une femme et en retour qu'aucune femme ne tomberait amoureux de moi. Au fil des années je me suis fait cette idée, mais depuis quelque temps je suis tombée amoureux d'une femme et le pressentiment que j'ai eu c'était de me sauver de ce tourment de peur, de regret qui me possédait et j'ai pu sortir le vrai Lucas de sa carapace. Enfin je suis sûr que cela ne te convient pas comme réponse n'est-ce pas ? » Il regardait Brooke avec des yeux sincères et un visage presque sur le point de s'effondrer. Il faut dire qu'il n'avait pas l'habitude de dire tous ça a une personne.
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Elle l'écoute mais elle a vraiment l'impression qu'il lui parle en chinois. C'est quoi cette histoire de se sauver lui-même ou de tomber amoureux ? D'où il sortait ces trucs ? Ils étaient censés être amis et il ne lui avait jamais dit qu'il avait quelqu'un en vue ? C'était quand même la moindre des choses à faire quand vous couchiez accessoirement avec une de vos amies. Et puis cette excuse bidon là ... même si il se voulait sincère, elle avait du mal à le croire. Il faut dire que ce n'était pas vraiment simple à intégrer d'un côté.
-Et t'étais sur le point de coucher avec moi alors que t'étais amoureux d'une fille ?
Elle grimace un peu en le dévisageant de haut en bas.
-C'est dégueulasse.
Surtout si ensuite, il avait trouvé le courage de lui dire qu'il n'y avait qu'elle dans son esprit ou d'autres foutaises qu'on servait à des filles au coeur tout doux et tout mignon. Encore, elle pouvait comprendre la peur de se faire rejeter et tout ça, mais Lucas était quand même loin d'être le pauvre type dont personne ne voulait, suffisait de voir son tableau de conquêtes pour s'en rendre compte. Et puis on était au XXI siècle, c'est pas comme si on avait encore envie de brûler les gens qui avaient des handicaps. Cependant, elle s'installe, jambes croisées, histoire de pouvoir le regarder pendant le décollage.
-Continue. Il s'est passé quoi ensuite, une fois que t'as quitté ma chambre et que t'as compris que tu venais d'éviter une erreur monumental ?
Si sa voix était calme, son regard trahissait sa colère. Depuis quand était-elle devenue l'erreur de laquelle on devait se sauver soi-même ?
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Si on écoutait Lucas on pourrait croire qu'il est doué pour raconter du pipo ou mentir, bon c'est un bon menteur, mais le mensonge n'est pas son copain. Il essayait d'expliquer à Brooke, mais en fait il s'enfonçait encore plus croyez-moi enfin c'est ce qu'il pense. Brooke lui demanda s'il allait coucher avec elle alors qu'il était amoureux, c'est une question très bien placé, il n'eut pas le temps de répondre à la première question qu'elle se mit à dire que c'est dégueulasse, quoi ce n'est pas mieux que de coucher avec plusieurs femmes. Lucas essaya de s'exprimer même si la conversation l'agaçait un peu : « oui c'est dégelasse, mais je n'étais pas sur de ce que je pensais et je te l'ai dit pour moi aucune fille ne pouvait m'aimer. » Bien joué dans la catégorie bouseux c'est la première place. Brooke devait penser que cela était impossible, il est beau gosse et couchait avec plein de filles, mais c'était que du sexe et non des sentiments et pour lui ce n'est pas la même chose. Elle continuait de l'écouter, mais il n'avait plus trop envie de se prendre la tête. Sur le coup Brooke était méchante en disant d'éviter l'erreur monumentale et Lucas la dévisagea : « tu crois que j'ai évité une erreur monumentale, bah tu te goures Brooke tu n'es pas une erreur, car JE SUIS L'ERREUR et non toi. Tu n'es pas l'erreur que je devais fuir, des fois je me dis que je n'aurais pas dû exister. Si tu veux savoir la suite, la file m'a dit qu'elle m'aimait et on a finit la soirée ensemble voilà. Maintenant si tu veux toujours être en colère contre moi tu as tous les droits, si tu veux me frapper fais le cela me rendra peut-être compte de l'imbécile que je suis. » Lucas regardait Brooke droit dans les yeux même s'il y voyait de la colère. Cela la rendait encore plus belle d'être en colère, mais Lucas ne voulait pas lui dire enfin quoique : « tu sais que t'es belle quand t'es en colère tu devrais le montrer ce côté au mec plus souvent. » Il n'aurait peut-être pas dû dire cela.
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Sérieusement, elle pigeait plus grand chose à toute cette histoire. Et puis, c'était quoi ce délire de tomber amoureux en deux deux comme ça ? Et de se faire deux filles la même soirée ? Enfin, elle pouvait toujours parler puisqu'elle avait retrouvé son ex du lycée ce même soir mais c'était bien plus facile de faire des reproches à Lucas que de s'apesantir sur ce qu'elle-même avait pu faire. De toute façon, ce n'était pas elle qui était en cause mais bien lui. Pendant quelques secondes, elle a presque de la peine à s'être fâchée comme ça quand il lui avoue penser qu'il était lui-même une erreur mais sa colère réapparaît très vite quand il finit son monologue. Et non, elle n'allait pas le frapper. Elle n'allait sûrement pas gâcher sa manucure pour un gars comme lui. Oui, c'est qu'elle est têtue la blonde et qu'à ses yeux, le pauvre Lucas qui n'avait rien demandé au départ ne fait que s'enfoncer. Et sa dernière phrase est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La claque part toute seule, s'écrasant dans un bruit sec contre la joue de celui qui fut son ami, le regard cherchant explicitement à le foudroyer sur place. "Va te faire foutre !" Parce qu'en plus il se permettait ce genre de remarque après tout ça ? Plusieurs étudiants les regardaient un peu bizarrement alors que l'avion gagnait en altitude. Mais ça elle s'en fichait bien. Pour l'instant, elle n'avait qu'une envie, l'étrangler et le faire passer par-dessus bord.
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