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TW : accident - blackout (libre)

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ft. #rplibre

T'es en off, t'as envie de t'évader un peu sur ta Indian, tu roules comme toujours. Les derniers mois ont été compliqués pour toi, Naëlle. T'as essayé de tout gérer, de gérer tout le monde et d'avoir un semblant de vie normale, mais t'as failli perdre tout ton contrôle à la fin. T'as lâché les vannes quand tu t'es retrouvée face à ton meilleur ami dans une cellule, dans le sous-sol de Linbergh. Tout le monde sait que t'as tout fait pour rester debout après ça. Mais là, tu sens que tu perds pieds, t'as l'impression de couler. T'as Neela qui te tient debout, et tu sais bien que cet équilibre que vous avez, il est précaire. Parce que le plus clair de votre temps, vous bossez, ensemble certes. Et aujourd'hui, elle bosse et pas toi. T'as ton appareil photo dans ta besace, tu sais pas trop où tu veux aller, mais t'as prévenu personne. T'as la tête ailleurs, t'as pas pensé à demander à quelqu'un de venir avec toi aujourd'hui. De toute façon, la plupart de tes potes passent leurs examens du premier semestre. Ton vieux bosse au garage, sans doute, avec Wolf. T'as plus de nouvelles de mâles Walsh depuis quelques temps. Il te reste pas grand monde dans ta vie, Naëlle. C'est ça, ta dernière pensée avant le contact.

Contact qui semble fort, puisque tu te retrouves projetée de ta bécane, tu roules sur le bitume, et t'entends des coups de freins assez fort. T'as mal partout, Underhill. Mais d'un effort, tu relèves ta visière, tu veux voir la couleur du ciel. Ton bras retombe assez vite sur l'asphalte. T'entends une voix lointaine, mais tes pupilles voient une silhouette, un visage assez près quand même. T'es sonnée, t'essaies de pas sombrer. De pas plonger. Tu cherches ton téléphone dans la poche de ton jeans, tu le déverrouilles, tu cherches un nom dans tes contacts. Celui de @Mark Underhill, tu le tends à l'inconnu, qui n'en est peut-être pas un. « Dis lui que j'suis désolée. » Noir.
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Alors qu’Will était installé, à même le sol, il entendit au loin, un bruit strident de freins. Il sut tout de suite de quoi il s’agissait. Sans même réfléchir, il courut vers la direction où semblait avoir eu lieu l’accident. En premier lieu, il vit une voiture, retournée. Il allait aller se diriger du côté du conducteur, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il y avait aussi une moto. Et merde. Instinctivement il mit sa main dans sa poche arrière de son jean. Là, où, normalement il met son portable. Zut, il l’avait laissé dans son sac, avec le reste de ses affaires. Il regarda autour de lui. Evidemment, l’accident avait dû avoir lieu dans un endroit désert. Lui, qui pensait être tranquille en s’installant ici. Il ne sut pas vers où se diriger. Il regarda le conducteur de la voiture. Aucun geste. Au contrario du conducteur de la moto. Il prit donc la décision d’aller vers là. La conductrice, car oui, il avait reconnu la voix d’une femme, lui donna son portable. Mais il ne l’écouta pas. Il appela d’abord les secours. “Bonjour, oui, je vous appelle, pour un accident. Euuuh...” Il regarda autour de lui. Où Est-ce qu’il était déjà ? Il tenta de réfléchir. “Près du Leo J. Martin Memorial Golf Course... Et y a une rivière à côté.” S’il avait su, il aurait regardé exactement où ils étaient. “Il s’agit d’un accident entre une voiture et une moto... Pas de signes de vie dans la voiture, mais la conductrice de la moto m’a donné son portable... mais là, plus rien...” Il écouta ce qu’on lui disait au téléphone. Respire-t-elle? Il était dépassé par les évènements... Et encore aucune personne sur la route, pour lui venir en aide. Il entendit alors que son interlocuteur lui dit que les secours seraient là d’ici 5/10 minutes. Les minutes les plus longues de sa vie. Heureusement pour lui, la conductrice respirait... Enfin, au moment où il se dit cela, il la vit arrêter de respirer. “Oh non, non... non, NOOOON.” Et par instinct, il fit un massage cardiaque, très approximatif.

Une heure après, il se retrouvait dans une salle d’attente. A attendre d’avoir des nouvelles de la conductrice. Malheureusement, le conducteur de la voiture n’avait pas survécu. En attendant, il avait toujours le portable de la jeune fille dans ses mains. La seule chose qu’il avait d’ailleurs, ayant laissé toutes ses affaires au milieu de nulle part. Il se souvint alors de ce que la conductrice avait fait avant de perdre connaissance. Il alluma le portable et revint dans les contacts. Il était resté sur le nom de “Papa”. Il écrivit alors un message, n’étant pas apte à parler de vive voix à cette personne.

@Naëlle Underhill-H
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ft. @Wilby Tremblay

Bordel de merde, Underhill, t'as foutu quoi là, hein ? T'as jamais eu d'accident avec tes bécanes et là, t'es par terre, t'es dans un état pitoyable, enfin tu sais pas trop dans quel état tu es, en vérité. T'as mal, t'es faible. T'as utilisé le peu d'énergie qui te restait pour tendre ton téléphone à la personne qui s'est dépêchée sur place et t'as sombré dans l'obscurité. Dans les vapes complet. T'es là mais t'es pas là. T'es plus là.
Vraisemblablement, la personne qui était à ton chevet t'a sauvé la vie, parce que t'entends plusieurs voix autour de toi au bout de quelques instants, mais encore des voix lointaines, des bribes de mots. Hôpital. Accident. Blessé grave. Renforts. Civière. Doucement. Merci. Suivre.
Le silence, encore.

T'es branchée un peu partout Naëlle. Et t'as pu prévenir personne de ce qui t'es arrivé. Tu sais même pas si ta volonté avant de perdre connaissance à été exaucée. T'es sous sédatif, mais t'es en vie. C'est déjà pas mal, tu crois pas ? Tu ressens plus la douleur dans tes jambes, dans ton dos, dans ta tête, et c'est presque angoissant. Tu luttes pour te réveiller, mais la sédation t'empêche d'ouvrir les yeux. Tu captes les sons, c'est bien. Le médecin ouvre ton oeil, avec sa lampe il contrôle tes pupilles. « Elle est réactive, elle s'en sortira. » Retour dans l'obscurité, il somme les infirmières présentes de te préparer pour le bloc, pour sauver tes jambes. Pour sauver ta passion, celle qui a failli te coûter très cher aujourd'hui. Passion que tu le sais, n'abandonnera pas. T'es une Underhill, t'as la bécane dans le sang, des rouages à la place du coeur. Même sans tes jambes, tu grimperais sur une moto. Et au fond de toi, t'es pas bien. Parce que t'as envie de voir ta copine, ton père, tes potes, t'as pas envie qu'ils s'inquiètent pour toi, t'as pas envie qu'ils te cherchent à travers toute la ville, pour finalement apprendre que t'es à l'hôpital de Boston.

Le médecin va voir l'homme qui t'a sauvé la vie, parce qu'il est resté. Toi t'en sais rien, mais il t'a pas abandonnée. « Docteur Yagazarian, je m'occupe de la jeune accidentée. Son état est stable mais reste préoccupant. On va devoir l'opérer. Vous avez son identité, quelque chose qui pourrait nous aider à retrouver ses proches pour les prévenir ? » demande t-il à ton bon samaritain, qui n'a sans doute aucun indice sur toi en dehors de ton téléphone.
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Wilby ne connaissait rien sur la jeune fille. Il n’avait qu’un portable. En attendant d’avoir une réponse du soi-disant “papa”, il s’autorisa de regarder dans les photos. Il faudrait lui dire que ce n’est pas parce qu’il lui a sauvé la vie qu’il peut s’autoriser à entrer dans son intimité de la sorte. Il s’attendait à voir des selfies, ou des portraits, mais non. Les premières photos étaient simplement … des motos. Il était tombé sur ce qui semblait être une passionnée. A ce moment-là, un médecin vint vers lui pour le tenir au courant de la situation. Puis il lui demanda s’il avait quelque chose à leur dire sur son identité. Il leur dit que non. “J’ai simplement... ça.” Et il leur montra le portable.  “Ah, mais tenez. Vous pouvez appeler son père si vous voulez... J’ai envoyé un message, mais pas encore de réponses.” En tant que médecin, il saurait mieux que Will comment annoncer la situation. Il alla dans les contacts, de nouveau, et appela le fameux père et tendit le portable au médecin. Mais apparemment pas de réponses. Il reprit le téléphone.  “Je vous tiens au courant si j’ai des nouvelles, docteur.” Alors qu’il était sur le point de partir, le jeune homme l’interpella.  “L’opération va durer combien de temps ?” Ça ne le dérangeait pas d’attendre. D’ailleurs, il était mieux ici que dehors. Il espérait juste que ses affaires ne lui soient pas volées. Il ouvrit grand les yeux quand le docteur lui annonça six heures d’opération. Autant que ça ? Il regarda le portable : 40% de batteries. Ça ne tiendra jamais les six heures.  

Alors qu’il était en train de somnoler en attendant, une sonnerie de téléphone le réveilla. Ce n’est qu’après une deuxième sonnerie qu’il comprit qu’il s’agissait du téléphone de la jeune fille. Il regarda qui l’appelait. Son père. Il déglutit. Et merde. Il ne peut pas ne pas répondre, mais en même temps, il ne se sent tellement pas à l’aise de parler. Il laissa l’appel sonner dans le vide. Puis envoya un message, avec l’hôpital, l’étage... enfin, toutes les informations pour qu’il puisse les retrouver. A ce moment-là, un médecin en tenue vint vers lui.  “L’opération s’est bien passée. Vous pouvez aller dans la chambre n°4, elle arrivera bientôt.” Directement, il envoya le numéro de la chambre au père. Puis il se dirigea vers la chambre. Au moins lorsqu’elle arrivera, elle ne sera pas seule. Le temps que son père n’arrive.

Quelques minutes plus tard, une équipe entière arriva avec un brancard, un corps dessus, lié à de multiples perfusions. Wilby était impressionné, il n’avait jamais vu ça. Et apparemment, elle allait bien. Il n’imaginait pas si elle n’allait pas bien. Une fois qu’il fut seul avec elle, il s’assit à côté. Il prit sa main et posa son téléphone dedans.  “Ton père est en chemin...” Lui dit-il, au cas où s’il l’entendit. Il se trouvait bête à parler ainsi.

@Naëlle Underhill-H
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ft. @Wilby Tremblay

Six heures. C'est le temps qu'ils ont foutu pour essayer de te sauver la mise, de te rafistoler du mieux possible. Six heures où ils ont sué comme des bœufs pour t'éviter la paraplégie, pour t'éviter une vie en fauteuil. Tu sais, tu vas quand même y rester clouée un moment, dans ton nouveau bolide. Quelques mois, le temps de rééduquer ton corps, de retrouver les muscles de tes jambes, que tu retrouves toutes tes capacités motrices. Six heures avec des machines branchées de tous les côtés, une lumière aveuglante, des moments de panique parce que c'était tendu, parce que tu leur as causé des frayeurs. Ton coeur s'est parfois trop ralenti, d'autre fois il s'est trop emballé. Ils avaient peur que tu tiennes pas le coup, mais t'es là. T'es en salle de réveil, pour contrôler tes constantes, mais ils veulent que tu restes inconsciente encore un temps. Ils te gardent sous sédation encore une bonne heure avant de réduire ta dose. Avant que tu puisses de nouveau sentir quelque chose, ou peut-être que tu ne sentiras rien. C'est un peu un pari fou qu'ils ont fait là. Soit tu marcheras à nouveau rapidement, soit ça prendra plus de temps que prévu. Comme si toutes les merdes que t'avais vécues avant ça, comme les bombes d'Harvard et les combats au couteau t'avaient pas assez amochée, il a fallut que le conducteur de cette voiture soit bourré au point de t'embarquer avec lui vers la mort. Mais toi, t'as survécu.

Dans ta tête, tu sais pas trop où t'en es. T'es dans une semi-conscience des choses quand la sédation s'amenuise. Tu t'agites, tu luttes pour ouvrir les yeux, tes paupières bougent quand tu entends cette voix inconnue qui te dit que ton père va bientôt arriver. T'as envie de chialer, mais t'as pas la force. T'as pas la force de laisser couler tes larmes, de douleur, de désolation, de tristesse, de panique. T'as pas envie que le vieux, il te voit comme ça. Etendue dans un lit d'hôpital, perfusée, infirme. T'as pas envie que ça lui brise le cœur. T'as pas envie qu'un médecin lui dise tout ce que t'as enduré en moins de douze heures. Tu veux pas qu'il apprenne qu'il a failli ne jamais te revoir vivante, toi aussi.

Les effets des sédatifs se réduisent encore. T'arrives à bouger le bout de tes doigts, tu fais signe à ton sauveur que t'es pas morte. Un pouce en l'air, comme pour le remercier de pas t'avoir laissée sur le bord de la route, le remercier de pas t'avoir abandonnée ici, même si tu sais pas où t'es, t'en as pas conscience. D'une voix faible et rauque, tu essaies de demander « Tu m'as sauvée ? »
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Comment cette journée pouvait-elle plus mal finir ? Lui qui était sur le point de demander un break à sa compagne, qui attendait son retour des heures interminables qu'elle faisait au boulot à ce moment-là. Il était déjà chamboulé et perdu et torturé par ce qui l'attendait... Mais c'est l'innatendu qui lui met un pain dans la figure. A son message, il grimpe sur sa moto et roule dans la nuit, tant pis pour Ophelia, ça attendra, tant pis pour tout ce qui le concerne au fond... c'est elle qui compte. C'est tout ce qui compte à cet instant précis. Il tremble sur sa moto. Il ne peut pas. Il ne veut pas même imaginer qu'il lui soit arrivé quelque chose. Enfin, quelque chose mais... rien qui puisse l'arracher à lui encore une fois.

Il arrive dans l'hopital comme un taureau laché dans l'arène. Il rugit le numéro de la chambre et trace à travers les couloirs. Le reste du monde peut bien exploser, il s'en fout, il faut qu'il la trouve. Enfin il arrive dans la chambre, essoufflé, le coeur battant à lui en faire exploser la poitrine. Ses mains tremblent et ses yeux sont pleins de larmes alors qu'il voit sa fille toute pleines de tubes, probablement comme lui même avait du avoir l'air quand il avait eu son accident de moto. Il vit le jeune homme et hocha vaguement la tête pour le saluer avant de s'approcher de sa fille. Elle avait les yeux ouvert, Dieu merci. Il embrassa doucement son front en posant sa main sur la sienne, très délicatement. « Hey... Hey babygirl... » qu'il souffle, tout tremblant, les larmes roulant sur ses joues maintenant qu'il est arrivé. Il se laisse tomber à genoux à côté du lit, sans lâcher sa main, il n'a pas le courage de lâcher sa main pour aller se chercher une chaise, non... Il veut garder sa main dans la sienne pour toujours. Qu'elle s'accroche à la vie par cette main qu'il lui tend.
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Will avait passé déjà énormément de temps auprès de la jeune femme. Il trouvait d’ailleurs que son père commençait à se faire désirer. Il était bien à l’hôpital, il avait un toit sur la tête et il y faisait chaud, mais à rester là, à son chevet, cela le gênait. Déjà s’il s’agissait d’une personne qu’il connaissait, il serait mal à l’aise de la situation, mais là du fait qu’il ne connaisse rien sur la jeune femme, le mettait doublement mal à l’aise. Mais en même temps, il ne pouvait pas la laisser là, seule. Il avait hâte que le paternel arrive pour pouvoir sortir de la chambre. Il la vit alors bouger une main, quelques doigts. C’était plutôt bon signe, non ? Il l’entendit alors lui demander s’il l’avait sauvé. Il rit nerveusement, en passant une main dans ses cheveux. “Il faut croire.” Il ne voulait pas passer pour le héros. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’elle lui était redevable. Il avait tout simplement fait ce qu’il pensait juste. Heureusement pour lui, une personne arriva dans la chambre, en trombe. Il vit un homme. Il devait s’agir du père. Et cette idée s’affirma quand il l’entendit l’appeler babygirl. Si la situation n’était pas aussi affreuse il aurait ri de ce surnom. Il n’en fit rien. Il s’éclipsa discrètement de la chambre, pensant qu’il devait leur laisser un moment d’intimité. Ils n’avaient pas besoin d’un étranger dans cet instant. Il s’assit sur la première chaise qu’il trouva. A réfléchir à ce qu’il pouvait bien faire. Rester ici, ou ressortir aller retrouver ses affaires.

@Naëlle Underhill-H @Mark Underhill
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Tu t'éveilles doucement mais sûrement. Tu sens tes doigts qui s'animent, tes bras qui sont aptes à bouger. Mais quand tu veux bouger tes jambes, ça ne répond pas. Rien. Une masse lourde et inerte. T'espères secrètement que c'est à cause de l'anesthésie, mais t'es loin d'être bête. Tu comprends que t'as plus aucune sensation pour le moment à cause de l'accident, et au fond, t'espère que c'est provisoire, que tu vas pouvoir recommencer ta vie comme elle l'était le matin même. T'as encore trop de choses que t'as pas essayées, t'as encore trop de sports que t'as envie de tenter sur tes deux jambes. T'essaies de garder la face devant l'inconnu, malgré le fait que t'as carrément la tête dans le cul. « Merci.. C'est cool c'que t'as fait pour moi. J'crois que j'serai pas là à parler si t'étais pas intervenu. » T'as conscience de la chance que t'as de tenir ce discours, tu sais que c'est rare de s'en sortir quand on a idée de la puissance de l'impact de la carrosserie contre toi. Tu sais même pas dans quel état est ta bécane, mais t'es pas sereine sur le fait qu'on puisse la sauver comme on t'a sauvée.

Tu vois ton père débarquer comme un fou dans la pièce, tu entends à son souffle qu'il s'est foutu à courir dans les couloirs pour te trouver. Il était sans doute furieux et triste à la fois de te voir dans cet état, et à raison. T'as pas idée toi, de l'effet que ça doit faire de découvrir sa gamine dans cet état. Tu le sauras peut-être un jour, qui sait. Tu essaies d'esquisser un sourire à ton vieux quand il pose sa main sur la tienne, on dirait que t'es une poupée de porcelaine inestimable, qu'un geste brusque pourrait briser. « Hey, le vieux... » Tu déglutis doucement quand ton sauveur se fait la malle. Ton regard le suit avant de se reporter sur ton père, noyé dans ses larmes. « J'suis désolée, tu sais.. » que tu souffles. T'es désolée d'être là, désolée de le voir dans cet état, désolée de ne plus sentir tes jambes, d'avoir flingué l'Indian sans doute. Désolée que ton coeur se soit arrêté, avant de repartir avec l'aide de cet homme qui venait de quitter la pièce.
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Il n’avait jamais pris aucun cours ou suivi de formation de secourisme et pourtant il avait réussi à sauver cette jeune femme. Du peu qu’il avait pu voir à la télé. Comme quoi, regarder la télé ne rend pas forcément bête. Bon, évidemment, les secours l’avaient guidé aussi tout du long. L’adrénaline l’avait aidé aussi. Si on lui demandait de tout reproduire maintenant, il en serait incapable. Il se souvient d’avoir appuyé sur sa poitrine, fort. Il écouta ce qu’elle lui dit et tenta de lui sourire. Il ne trouvait pas qu’il avait fait quelque chose de fou. Il avait fait ce qu’il devait faire. Il n’allait pas rester assis, à écouter l’accident se consumer. “Je t’en prie.” fut les derniers mots qu’il lui dit, avant que son père n’arrive et qu’il ne décide de les laisser en famille. Il n’était personne pour rester là, à les regarder se réconforter de la survie de la conductrice. Il trouva un banc dehors où il s’allongea. Maintenant que l’adrénaline était descendue, qu’il savait qu’elle était en compagnie de son père, la fatigue le submergea. Et décida de se poser sur ce banc, avant qu’on ne vienne le virer. Ça sera déjà ça de prit avant de retrouver la rue.

@Naëlle Underhill-H @Mark Underhill
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Mark avait relevé les yeux vers le jeune homme quand il s'était levé. Il ne savait pas vraiment qui c'était et il semblait gêné d'être là alors Mark lança simplement un : « Merci... » Car qu'il soit, si il avait même levé le petit doigt pour sauver sa fille, c'était déjà plus que de raison. Puis il se reconcentre sur sa puce, tenant sa main dans la sienne en tremblant. Il glisse son pouce là où il peut sur sa main sans toucher les tubes. Ca lui brise le coeur et l'âme de la voir dans cet état mais que faire d'autre que de rester là près d'elle.  « Pas de "désolée"... Pas de ça avec moi ma puce... Je suis juste... Juste soulagé que tu aies les yeux ouverts et que tu respires ok ? » dit-il d'une voix tremblante. Il voulait juste passer à 2021 sans perdre encore quelqu'un de vital pour lui. Il embrasse doucement son front, les larmes roulant sur ses joues et venant s'écrasser sur le visage de la jeune femme sans qu'il ne s'en apperçoive. « Tu as une idée de ce qui s'est passé ? » demande-t-il sans pour autant vouloir la brusquer avec trop de questions.
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