✈ You're the only one who knows exactly what I mean POPPY&AARON.

Les baisers ne cessaient guère, parfois espacés de quelques paroles. Aaron était devenu dépendant de ses baisers, si bien qu'ils lui manquaient quand il s'avéré entre être privé, notamment par la distance ces derniers temps. Il ne se sentait jamais plus proche d'elle que quand leurs lèvres se touchaient. Toutes les barrières, toutes les zones d'ombres, tout devenait surmontable, éclipsé par cet amour réciproque qui les unissaient l'un à l'autre. Plus rien n'avait d'importance. Elle lui répondit qu'elle l'aimait, elle aussi. A ce point ? La taquina-t'il. Il la tenait toujours contre lui, appuyé contre l'un des murs de la cabine. Il lui donna un petit bisous sur le nez tout en gardant une main dans sa chevelure trempée. Il s'immobilisa quelques instants. Il plaisantait et il espérait qu'elle savait que c'était réciproque, qu'il l'aimait plus qu'il n'avait jamais aimé personne et qu'il n'avait jamais été aussi sûr de l'intensité de ses sentiments. Bien sûr, il savait comme lui prouver tout cela. Un bijou, une jolie bague, attendant soigneusement dans son sac. Elle représentait tout et rendait les mots parfaitement inutiles. Mais ce n'était pas rien non plus. L'importance d'un tel geste ne devait pas être sous-estimé. Qui plus est, Aaron doutait encore, non pas de ses sentiments mais de la façon dont il allait faire cette annonce si importante et marquant un très grand tournant dans leur relation. Il y avait aussi le risque qu'elle refuse. Oui, ou non. L'idée d'essuyer un refus le terrifiait. Cela ébranlerait leur relation. Peut-être risquerait-il même de la perdre. Il ne pouvait pas la perdre. Tu es définitivement la femme de ma vie souffla-t'il avant de l'embrasser de nouveau avec passion, faisant taire ses doutes.

Poppy adorait ces moments intimes avec Aaron, ils en avaient eut tellement peu ces derniers temps, et bien qu'ils se soient quelques peu repris à Paris elle ne s'en lassait définitivement jamais. Si un jour elle venait qu'à le perdre, elle deviendrait folle, il était tout pour elle et elle ferait vraiment de son mieux pour que ça continue ainsi. La jeune femme rigola légèrement lorsqu'il la taquina en lui demandant si elle l'aimait vraiment à ce point. Elle savait qu'il n'en doutait pas, du moins elle l'espérait très fort, mais elle lui répondit honnêtement. Non, plus que ça même ! Elle lui sourit, les sentiments qu'elle éprouvait pour lui allait bien au delà des mots, franchement elle ne saurait pas l'exprimer par des mots tellement c'était fort. Elle n'avait jamais rien connu d'égal, et heureusement, car de vivre une première relation aussi forte avec Aaron car c'était le dernier à qui elle ne donnerait jamais son coeur, c'était lui, l'homme de sa vie, aucuns doutes n'étaient possible. Elle remarqua d'ailleurs qu'il semblait plongé dans ses pensées un moment, juste avant de lui dire qu'elle était la femme de sa vie. Poppy sentit aussitôt ses yeux briller, c'était la première fois qu'elle l'entendait de sa bouche, et bien qu'elle n'est jamais eut de doutes à ce sujet, c'était tellement beau à entendre. Elle resta sans mots, préférant prolonger son baiser avec tout autant de passion alors que l'eau chaude de la douche les couvrait toujours, espérant simplement qu'il est remarqué dans son regard que ce sentiment était réciproque.

Il se sentait bien ainsi. Il avait cesser de penser au déjeuner, au fait que ce voyage ne serait pas éternel et qu'il devrait un jour revenir à Cambridge. Les vacances allaient sans doute passer trop vite. Il n'avait jamais aimé les voyages et pourtant, étant avec Poppy, il ne lui était plus aussi désagréable de mettre de la distance entre sa ville natale et lui. Il avait besoin d'être ailleurs, de perdre un peu pied avec la routine pour se concentrer sur lui, sur son couple. Il voulait avancer, il n'aspirait pas à rester bloquer dans une étape de sa vie. C'était en partie pourquoi il avait acheté cette bague : par amour pour Poppy, bien évidemment, mais aussi car il avait le sentiment que le moment était venu. Ils étaient prêts, lui du moins l'était. La possibilité que Poppy ne le soit pas était un frein considérable. Il aurait toutes les peines du monde a essuyer un refus. Cela n'était pas envisageable, il en serait détruit. Il ne pouvait pas lire en elle, savoir ce qu'elle dirait s'il lui faisait sa demande là, immédiatement. Elle était si proche mais ne le serait jamais suffisamment pour cela. Chacun des instants qu'ils passaient dans cette cabine de douche semblait pourtant lui affirmer qu'elle ne pouvait pas refuser. Mais c'était différent : il y avait de la marge entre embrasser son petit ami sous la douche et se faire passer la bague au doigt. Poppy ne répondit pas et l'embrassa à nouveau, toujours plus passionnément. Il se décolla légèrement d'elle, et l'embrassa une nouvelle fois avant de s'écarter, se penchant vers le bas pour attraper la bouteille de savon. Celle-ci toujours en main, il se redressa, son visage a nouveau proche de celui de Poppy. Les vacances loin de Cambridge nous réussissent, définitivement.

Poppy avait toujours ce ressentiment étrange depuis qu'elle avait trouver la bague chez elle, se demandant si elle lui était destiner ou alors si ce n'était que son imagination qui voulait le lui faire croire. Elle c'était même remise énormément en question, se demandant si elle serait prête à recevoir une telle demande, sachant que l'engagement à long terme n'était pas dans ses points forts et qu'en général un rien la faisait reculer en arrière. Finalement la réponse lui avait sembler évidente ; oui. Oui elle était rendue à ce tournant dans sa vie,oui elle avait envie de passer le rester de ses jours avec Aaron, plus rien ne comptait. Elle évitait toute fois de lui demander quoi que se soit, s'il avait envie de l'épouser, il lui passerait la bague au doigt quand il le souhaiterait, et dans le cas où elle ne s'adresse pas à la Eliot,et bah un jour ils en seraient là eux aussi. Elle eut à nouveau un petit rire lorsqu'il lui dit que les vacances loin de Cambridge les réussissaient bien, en effet c'était le cas, jusqu'à présent tous les moments passés ensemble à l'extérieur de la ville faisaient partis de ses plus beaux souvenirs. Tu as tellement raison ! C'est même à se demander si c'est vraiment une bonne chose d'y retourner. Elle rigolait bien entendu, il était évidant qu'ils y retourneraient à la fin de ce voyage et pour un bon moment puisque les cours allaient enfin reprendre. Mais elle n'avait pas envie de cacher son désir de partir de là pendant longtemps, plus qu'une semaine ou deux, elle adorait cette ville et lui était reconnaissante de lui avoir fait connaître des personnes comme Aaron sans quoi elle ignorait ce qu'elle aurait pu devenir, seulement ce n'était pas chez elle, elle ignorait si elle aurait un jour ce sentiment là-bas. Puisque ces études tiraient à leur fin tranquillement, elle songeait à partir, mais elle ne voulait pas quitter Aaron non plus. D'ailleurs pour le coup,elle lui vola la bouteille de savon qu'il avait entre les mains et en versa un peu dans sa main et le déposa sur le corps de son petit-ami avec des mouvements doux, tendres.

Tout semblait bien plus simple, loin de Cambridge. Prendre de la distance avec ses problèmes les rendaient plus flous, plus lointains, bien moins préoccupants. Evidemment, jamais la distance n'avait fait disparaître définitivement quoi que ce soit. Il ne fallait pas être trop gourmand. Les vacances demeuraient une petite pause, un break de quelques jours. Tout le monde avait parfois besoin d'un break. Aaron en avait besoin. Il avait besoin de prendre du recul et évidemment le faire en compagnie de Poppy était essentiel. Elle était devenue une partie de lui si bien que la perdre de vue pour quelques jours suffisait à faire naître un vide en lui. C'était un sentiment bien déchirant et désagréable. Heureusement, ils étaient tous les deux. Ces derniers temps, les discussions étaient plus délicates. Les derniers événements avaient fragilisés leur relation et leur séjour à Paris pour la Saint-Valentin avait doucement suffit à les rapprocher à nouveau. Bien sûr, il restait des non-dits. Mais ils ne se forçaient guère à se parler l'un à l'autre. Peu-être étais-ce en partie pour cela que leur relation marchait aussi bien ? Ils ne demandaient pas à tout savoir, car certaines choses ne devaient pas être dites à voix haute, immédiatement. Oui, mais on a pas le choix, il faut bien repartir en cours Aaron haussa les épaules avec un soupire. Les cours ne le dérangeaient pas du tout, mais il n'y avait pas que cela. Poppy attrapa le savon de ses mains et se mit à en appliquer sur sa peau. Aaron se laissa faire, la couvant en silence du regard. Tu devrais me laver tous les jours, c'est plus agréable avec toi plaisanta-t'il, un sourire aux lèvres.

Poppy n'avait jamais envie que les vacances se termine, car tout était toujours si bien dans ces moments là, aucun stress, aucune peine. N'empêche, elle pensait présentement à Elena, sa meilleure amie décédée, elle était la seule personne manquante pour que ce séjour en Thaïlande ait été parfait. Mais elle ne serait plus jamais là désormais, à aucun moment, ce qui l'attristait énormément. Elle tenta quand même de chassé cette pensée de son esprit pour le moment, après tout il était bien plus positif de profiter des moments avec Aaron, ils étaient si précieux. Elle lui fit d'ailleurs une blague en lui proposant de rester là pendant un bon moment, oublier Cambridge et les études. Mais il avait bien raison, ils n'avaient pas le choix d'y retourner, leur avenir en dépendait.Erreur, on a toujours le choix, on pourrait partir sur une île déserte, on a pas besoin d'argent pour vivre, on serait seuls au monde, toi et moi, et tu pourrais procréer avec un dauphin magnifique à défaut que je puisse servir pour ça. Elle le taquinait bien entendu, jamais elle ne lui proposerait de vivre sur une île déserte, au bout de temps elle risquait de devenir folle à n'être que tous les deux. Elle avait beau l'aimer de tout son coeur et vouloir passer sa vie à ses côtés, il ne fallait pas non plus abuser de bonne chose comme on dit, elle risquerait de devenir un peu folle à ne voir qu'une seule et unique personne pendant 50 ans. Enfin, pour l'instant la brune avait pris possession du savon et en couvrait Aaron le plus délicatement du monde, histoire de faire durer ce moment et de bien profiter de la forme de son corps sous ses mains. C'était franchement bien comme début de vacances ! Elle sourit également en entendant le commentaire de son amoureux puis approcha ses lèvres doucement des siennes, feignant de l'embrasser et dit ; Ne me tente surtout pas... elle se recula toujours aussi souriante, puis continua ses mouvements sur tout le corps d'Aaron.

Ils plaisantaient, bien évidemment. Ils ne pouvaient prendre de la distance avec tout le monde, cela n'avait rien de raisonnable et d'agréable non plus au fil du temps sans doute. Ils ne pouvaient pas se permettre d'être égoïstes, de ne se préoccuper que de leurs propres satisfactions. Ils n'étaient plus des enfants, ils étaient devenus des adultes et ce nouveau statut s'accompagnait d'une multitude de responsabilités. C'était un tel frein dans la vie. Aaron ne pensait pas être en mesure de vivre un jour ailleurs qu'à Cambridge car il ne parvenait pas a se faire à l'idée d'une distance permanente et considérable entre lui et sa famille. Evidemment, être en couple demandait de faire des petits sacrifices. La famille de Poppy ne se trouvait guère à Cambridge. Il ne pouvait pas ne penser qu'à lui. Il devait penser à elle. Ne pas parvenir à la rendre heureuse l'aurait lui rendu terriblement malheureux. Mais il ne fallait pas penser à tout cela. Ils étaient en vacances. Aaron ne pouvait pas tout gâcher en réfléchissant trop. Ecartant ses pensées négatives, il répondit sur un ton plus léger. Ca pourrait se faire c'est vrais acquiesça-t'il sans en penser un mot. Même si je doute de pouvoir trouver un dauphin aussi joli que toi ajouta-t'il, amusé. Il la savait triste de ne pas pouvoir avoir d'enfants. Mais elle allait devoir se mettre en tête que c'était là secondaire pour lui. Il voulait être en couple avec elle. De toute façon, ils étaient sans doute encore trop jeunes pour songer à fonder une famille. Poppy se mit à le savonner, appliquant le savon avec soin sur son corps. Aaron la laissait faire tout en l'observant. Il aimait le contact de ses doigts sur sa peau. Il lui fit remarquer qu'elle se débrouillait très bien et qu'elle aurait pu faire ça plus souvent. Après avoir répondu, elle recula, souriante, sans s'arrêter pour autant. Je pourrais te le rendre moi aussi, ce genre de services, je sais être doué de mes mains quand il le faut. Ajouta-t'il, sans jamais cesser de sourire.

Poppy se sentait toujours terriblement horrible, au cours de la dernière année, beaucoup de gens qu'elle connaissait avaient eut des enfants et bien qu'elle se considérait trop jeune et instable pour avoir elle-même des enfants, il fallait avouer que tout ça faisait bien réfléchir. Malheureusement, cette histoire d'enfants ne serait jamais pour elle, les médecins le lui avait dit. C'était très déprimant, sachant que jamais elle n'aurait de petite fille qui lui ressemblerait, mais le pire était ce qu'elle ressentait à l'idée de demander une tel chose à l'homme qu'elle aimait. En tout cas, elle adopterait certainement, ayant elle-même eut droit à ce traitement, elle était très reconnaissante à ceux qui en faisait de même. Je suis certaine que tu en trouveras un à ton goût ! Elle avait toujours aimé taquiner les gens qu'elle aimait, c'était dans sa nature depuis toute petite, et dernièrement elle n'avait pas eut tellement l'occasion ou même l'envie de le faire, alors c'était un très bon signe qu'elle remontait la pente du bonheur tranquillement. Dans la perspective de cette pente un peu plus heureuse, miss Dannfelt prenait plaisir à enduire le corps de son petit-ami de savon pour la douche, il avait un corps si parfait, c'était un réel bonheur de pouvoir en profiter. Son sourire prit encore plus d’expansion lorsqu'il lui dit qu'il pourrait lui faire la même chose, étant doué de ses mains quand c'était nécessaire J'espère que tu me feras vite découvrir ce talent caché. Elle avait toujours ce petit sourire coquin afficher sur son visage, c'était plutôt difficile de lui résister alors qu'il était nu, ruisselant d'eau, tel un mirage se trouvant prêt d'elle.

Il secoua la tête, répondant par la négative. Non, il n'était attiré par personne à part elle, définitivement. Elle avait peut-être peur que, plus tard, dans le désir de devenir père, il décide de rompre afin de sortir avec une fille qui pourrait porter ses enfants. Aaron ne pouvait pas imaginer ce qui allait lui passer par la tête dans le futur. Il ne pouvait pas parvenir à se projeter à ce point dans le futur alors qu'il peinait déjà à savoir ce qu'il ferait le lendemain. Pour l'heure, il n'aurait laissé Poppy partir pour rien au monde. C'était elle sa petite amie, il ne pensait qu'à elle. Il espérait que c'était réciproque mais comment en douter quand elle le regardait ainsi ? C'était impossible. A sa remarque comme quoi il était capable d'en faire autant, de la laver, elle répondit qu'elle espérait avoir l'occasion de voir ça. Aaron se tut quelques instants avant de répondre. Je le ferais si tu m'attends pour te doucher la prochaine fois. répondit-il, feignant de lui reprocher de s'être levé avant elle. Il leva ses mains et les déposa sur ses joues. Il se pencha sur elle et l'embrassa longuement. Quand le baiser prit fin, il reprit la parole. J'aime faire ça dans la douche, mais je n'ai rien contre le faire dans un lit avant aussi. Il lui sourit et l'embrassa à nouveau.

Poppy avait une peur chronique de tout ce qui touchait de près ou de loin à l'amour et à l'avenir, elle avait une imagination débordante et avait sans cesse l'impression qu'elle ferait une connerie qui détruirait cette belle relation qu'elle avait bâtie. Aaron était devenu tout pour elle, il était vital comme l'air que l'on respire, c'était bien au-delà d'une simple amourette d'adolescents. Elle voulait tout faire pour le rendre heureux, tout ce qu'il lui demanderait, et ça la bouleversait au plus haut point d'être incapable de lui en offrir une. Une seule petite chose, la plus simple qui soit, une famille, des enfants, un foyer confortable. Elle ne croyait pas pouvoir passer par dessus cela un jour, chaque fois qu'elle croisait son regard, une partie de son coeur se pinçait en se disant que ce ne serait peut-être pas ainsi pour toujours. Durant leurs vacances,elle faisait de son mieux pour mettre ce ressentiment de côté, pour être une parfaite petite-amie, et elle misait gros sur le sexe car c'était là quelque chose qu'elle savait bien faire. Je suis désolée... dit-elle avec une mou d'enfant triste après qu'il lui est reprocher de s'être laver avant elle. Si seulement elle avait su, croyez moi, elle aurait attendu ! Pour le coup elle profita quand même de ce baiser passionné, entourant les hanches de son petit-ami de ses bras pour sentir la proximité se glisser entre leurs corps. Elle ne se lasserait jamais de ses baisers. Puis elle sourit lorsqu'il lui dit qu'il préférait que ça ce passe dans un lit avant tout. Quel coïncidence, il y en a justement un beau pas très loin qui n'attends que d'être un peu réchauffé. Elle souriait toujours avec un air coquin, ils n'avaient sans doute pas tellement le temps pour ça, mais elle s'essayait quand même. Que voulez-vous elle était faite ainsi. Elle continua de l'embrasser longuement, toujours en se collant le plus possible contre lui.