Jelena (2)
I know she can love you and make you love her back, have you tied about her finger and let go just like that.
Il s'était énervé contre toi, il avait lancé tes chaussures au sol et tu t'étais retourné, tu n'avais pas daigné le regarder. Mais, seulement parce que ton coeur ne te le permettait pas, il te força à arrêter l'ascenseur, à avancer vers lui et lui baiser le coin des lèvres. A lui dire la vérité, que tu n'étais qu'une catastrophe de plus sur cette terre, que tout ce que tu faisais s'était te faire du mal et faire du mal aux autres. Par exemple ; tu savais pertinemment que tu l'aimais bien et pourtant tu continuais à faire ta désirer...Tu étais plus que détestable. Il se dirait sans doute qu'il avait encore affaire à une donzelle pourrie gâtée par ses parents...Qui au lieu de penser que l'on peut tout avoir dans un claquement de doigt, pense que l'on peut changer le monde, ses habitudes, dans un clignement de cil. Et là, tu te retrouvais en face d'un Mather, le grand fêtard, manquait plus qu'il est un casier justicier ou qu'ils nous vendent de la marijuana. Qu'en dirait Marshall ? Il te dirait que tu es folle !...Tu vois que Jeno est heureux, car son sourire est sincère, il illumine son visage et c'est la première fois que tu le vois sourire. D'habitude, il t'observe, d'habitude, il retient ses sentiments, mais là, il les exprime...Ses prunelles brunes te dévorent et tu sembles gêné par autant d'attention. Ton Morphée s'améliore, il devient ta Morphine. Et tu l'avoues, tu n'arrives plus à résister, tu as besoin de lui...et tu l'avoues, l'autre soir, tu te serais donnée à lui, si tu n'étais pas retourné à l'esprit critique, celui qui t'empêche de faire des conneries...L'esprit de tous les p'tits riches dans ton genre ...J'suis pas un ange non plus ... Lena ....tu succombes à son charme. Il pose une main derrière ton dos et tu soupires légèrement comme soulagé....soulagé, parce qu'il est sincère avec toi, soulagé parce qu'il ne te promet pas la lune, soulagé, parce que tu hais les beaux parleurs, toi, tu aimes les paroles franches et censées...je sais, t'a vue comment t'a lancé mes louboutins, t'es qu' un sale type !...tu ris en posant la paume de ta main sur sa bouche pour le regarder dans les yeux, tu pensais au milles dollar que t'avais envoyé dans cette paire de godasse et le type en quelques minutes ils les avaient réduits à néant. Cependant ta main sur ses lèvres, c'était pour qu'il puisse se taire et t'écouter. Il devait avoir l'habitude de t'entendre parler, t'étais un cas social incapable d'aligner deux mots sans dire une insulte ou agresser...limite encore en face des gens, tu faisais ta civilisé, mon oeil ! T'étais trop différente...t'étais la jolie brune capable de manger des pizzas comme un type devant ta TV sans penser aux calories, parce que tu vivais comme cela, hors du temps, hors de la mode... c'est lorsque tu déplaça ta main de ses lèvres qu'il te dit ; Mais pour aujourd'hui, je ferai c'que tu voudras,...tu le regardes en souriant un peu, tu t'imaginais déjà pleins de choses, il disait qu'il ferait tout ce que tu voulais, mais il ne savait pas combien ton imagination était abondante...comme quoi ? ....... j'irai où tu voudras qu'on aille ... tu baissas ton regard au sol,...et ?...et si vraiment tu as envie de me revoir, disait-il en te chuchotant précieusement à l'oreille...j'te laisserai de quoi me contacter...tu le regardes du genre 'sérieux, tu déconnes, tu vas te casser et moi je resterai la comme une ...merde ?' Promis dit-il, parce qu'il voit que tu hésites, que tu ne crois pas ses dires...Ce n'est pas que tu n'y crois pas, mais plutôt qu'on te l'a fait plusieurs fois ce sale coup. Ton ex était gay, tu ne le savais pas avant qu'il ne te le dit et avant cela, il te disait souvent la même chose, 'ouai, je te recontacterai...'Tu replongeas ton regard bouteille dans le sombre de ses yeux. Allait-il te donner son numéro sur un bout de papier ? Il t'intriguait dans sa manière d'être, il t'intriguait...La plupart du temps, c'était la fille qui décidait de donner son numéro et là c'est lui qui prenait l'initiative. Tu rigolais doucement, ça t'amusait...Sérieux ?! Disais-tu mi-étonné, mi-heureuse...Il passait ensuite sa main dans tes cheveux et tu le poussais vers le mur qui se trouvait en face de l'ascenseur avant de poser ta tête contre son torse...Merci pour le bandage...disais-tu timidement...ça va mieux, maintenant... Tu mettais tes mains dans ses poches et le froid parcourait ton dos sans pitié, tu grêlais sur place...Vous avez quoi monsieur Carpenter pour être aussi doux ? Serait-ce votre coeur qui vous joue des tours ?...Tu passais ton visage dans son cou, tu ne fais rien d'explicite, tu profitais seulement de sa présence, parce que tu ne savais pas si ça durerait...
credit to Kaiji on I love Harvard™