[Flashback] C'est ça l'amitié, être là dans les bons mais aussi les mauvais moments • Valentin & Calypso

C'est ça l'amitié, être là dans les bons mais aussi les mauvais moments

Elle était là, dans sa chambre en position foetal. Les larmes coulaient sur ses joues, elles traçaient leur chemin avec un peu d'acide à chaque fois. Elle avait mal, ses bleus lui faisaient mal. Calypso se sentait encore une fois trahis, comme si la vie l'abandonnait, comme si le bonheur n'existait pas pour elle. Sa rupture avec Tyler lui déchirait le coeur, non pas parce qu'elle l'aimait plus que sa propre vie, mais plus parce qu'elle avait passé quatre ans de sa vie avec une ordure. Il avait osé la frapper, au visage, dans le ventre. Elle s'était vite enfuie bien sûr, mais il l'avait fait et cela elle ne pourrait jamais l'oublier. Sans attendre la belle Adams avait mis un terme à cette relation qui avait duré quatre ans. On pouvait observer les photos de son mur arrachées et violemment jetées sur le sol. C'était sûrement cliché, mais ça lui avait fait du bien à la belle brune. Quand elle repensait à Tyler, son ex petit-ami à l'heure actuelle ainsi que Priape, elle pouvait se poser des questions si l'amour était une chose pour elle. Alors que les pensées se bousculaient dans sa tête, les yeux encore rouge et les larmes humides sur ses joues, elle entendit quelqu'un frapper à sa porte. Elle n'avait aucunement envie de recevoir de la visite, mais c'était sûrement Valentin, son meilleur ami. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire sans lui aujourd'hui ? Alors, d'une voix qui se valait rassurante, elle dit :

« Si c'est toi Val, tu peux rentrer. Les autres, cassez-vous ! »

Pour se cacher un peu, la belle Calypso remonta la couette jusqu'à ses yeux.

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J'avais la lèvre qui saignait. Et légèrement enflée. Je la sentais gonflée et cette sensation ne m'avait pas vraiment manqué. Rentré chez moi complètement amoché. Mon chez-moi à présent, c'est auprès de mes amis. Du moins, jusqu'à ce que je sois de nouveau réuni avec ma petite sœur. Je revenais alors de la chambre de ce connard de Tyler et lui avait défoncé la gueule. Avec Priape. Mais ce détail de l'histoire, il ne voulait pas que je le dévoile à Caly'. Je respecterai son choix, bien que je le trouve bien débile. Mais bon. Au moins, vu qu'il était là, on a pu bien le mettre ko et on s'est vraiment retenu pour ne pas le buter. Enfin, moi. Parce que je suis sûr que Priape ne serait pas retenu s'il avait été tout seul. Du coup, je n'avais que la lèvre légèrement en sang et enflée. Je ne pouvais pas dire la même chose de mon meilleur ami qui s'était mangé une droite au niveau de l’œil. Il allait avoir un bel œil au beurre noir. Et on allait pas le voir avant qu'il n'ait plus rien. Du moins, Caly'. J'étais donc arrivé jusqu'à la chambre de ma meilleure amie et avait frappé, attendant que je puisse rentrer. Malgré le contexte dramatique, ce qu'elle répondit à travers la porte me fit sourire. Je rentrais donc et refermais derrière moi. Je voyais alors mon amie, telle une petite fille, tremblant comme une feuille. Cela me brisait littéralement le coeur. Je me dépêchais alors de la rejoindre et me caler moi aussi sous la couette. Je n'attendis pas une seconde de plus avant de la serrer fort dans mes bras et de lui chuchoter Tout est fini. Tu n'as plus rien à craindre. Il a eu son compte cet enfoiré. Je disais d'un tel calme mais avec une putain de haine, que n'importe qui pourrait avoir peur de moi à l'instant même. Excepté ma Caly'.

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La jeune femme attendait toujours sous la couette, priant pour que ça soit son meilleur ami et personne d'autres. Même si dans le fond, Calypso pensait à Priape. Et son impatience fut servei très vite car elle pouvait observer une chevelure bouclées faire son entrée. Sans avoir le temps de bouger, Valentin se trouvait déjà à ses côtés sous la couette. Cette présence la réconforta plus que tout, le sentir près d'elle était simplement la meilleure chose dont elle avait besoin. Le beau Spinelli la serrait très fort dans ses bras, cependant quand elle entendit la phrase qu'il lui chuchota, elle se raidit d'un coup. Prise de panique, elle se reculait au plus vite de son meilleur ami pour l'observer dans les yeux, ainsi que son visage. Ce qu'elle redoutait pour cette personne si cher à ses yeux venait d'arriver. Sa lèvre était enflée et du sang coulait lentement. A cette vue, Adams se redressa et pris un air sévère.

« Val', il t'a frappé. »

Elle le regardait toujours, réfléchissant à tout ce qui avait pu se passer. Pendant ce temps, elle avait empoigné le bras de son ami pour le redresser également. Tous les deux assis sur le lit, la petite chose fragile qu'elle était les deux minutes auparavant avait disparu d'un seul coup. Son côté protectrice reprenait le dessus. Elle n'a jamais pu supporté que quelqu'un fasse du mal physiquement ou moralement à une personne qu'elle aime.

« Valentin putain ! Il t'a frappé. Il t'a frappé... »

Petite crise de panique pour Caly, rien de bien méchant mais si elle continuait, elle allait vite péter un câble dont tout l'internat se souviendra.

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Une fois sous la couette avec ma meilleure amie, j'avais complètement oublié ma lèvre qui était en train d'enflée lentement. J'étais près d'elle et s'était tout ce qu'il m'importait. Elle allait bien et j'étais là avec elle. Plus personne n'aura le droit de lever la main sur elle. Sinon, cette fois-ci je ne me retiendrais pas, ça c'est clair et net. On en retient pas beaucoup un lion. Mais quand je lui eu dit que tout était réglé à présent, elle eu peur, ce dont je me doutais bien, et remarqua ma blessure. Son air grave et paniqué me fit légèrement sourire. Elle s'inquiétait bien trop. Je n'avais rien. Quand elle insista un peu plus une fois qu'on était assis sur le lit, je pris son visage entre mes mains et lui chuchota Chuuuut. Ne t'inquiète pas ma Caly', je vais très bien. C'est lui qui doit être en train de souffrir à l'heure qu'il est avec tous les coups qu'il s'est pris. Je n'ai eu droit qu'à un petit coup de poing, rien de bien méchant. Cette fois-ci mon sourire se faisait plus intense et beaucoup plus rassurant. Je ne sentais déjà presque plus ma lèvre, donc c'est pour dire, ce n'était pas du tout ça qui allait me tuer, au contraire. Je lui déposais ensuite un baiser sur le front pour la rassurer encore un peu plus. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, ça, c'est mon rôle. Mais je sais bien qu'elle n'en fait toujours qu'à sa tête (a)

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Calypso était toujours en train de paniquer, s'imaginant toujours ce qui avait pu se passer entre son meilleur ami et son ex petit-ami. Mais ses pensées furent écourté par les mains de Valentin qui venaient encercler sa tête. D'une façon étrange, la brune ne se concentrait que sur lui et oublia le reste. En un seul geste, le bel italien venait de la calmer. Puis après les paroles qu'il prononça, la petite crise de panique qui commençait redescendu immédiatement. Il lui en fallait peur à Caly, mais des gestes rassurants ou une emprise sur elle était ce qu'il y avait de plus efficace. Mais la belle ne s'inquiéta plus pour autant de son meilleur ami et de sa lèvre. Il fallait soigner tout ça. Après le baiser reçu, la belle Adams lui dit d'une voix encore tremblante.
« Prétentieux, même maintenant tu arrives encore à te vanter ! »
Après ça, elle eut le besoin indescriptible de le serrer dans ses bras. Elle n'attendit pas plus longtemps avant de passer à l'acte. En resserrant ses bras autour de son cou, Calypso sentit l'odeur des cheveux de son meilleur ami. Il était bien là, sain et sauf avec elle. Avc elle. C'était ça qui comptait le plus.

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J'avais posé mes mains sur le visage de mon amie pour essayer de la calmer, pour bien lui faire comprendre que j'allais très bien. Heureusement pour moi, cette tactique fonctionna bien vite. Et ce qu'elle me répondit me fit rire. Moi ? Prétentieux ? Jamaiiis (a). Je sais juste rétamer un pauvre mec qui le mérite. Même si j'avais eu l'aide de mon meilleur ami. Puis elle se jeta à mon coup et me serra fort contre elle. Ce qui eut pour effet de me faire sourire. Il passa de nouveau ses bras autour d'elle pour l'enlacer lui aussi. Il resta contre elle pendant quelques instants avant de lui dire A partir d'aujourd'hui, interdiction de sortir avec ce genre de type hein ?! Je savais qu'elle était vite tomber dans les bras de ce moins que rien après avoir eu peur avec Priape, mais elle aurait quand même pu bien le choisir. Même moi je ne l'avais jamais apprécié. Mais il ne lui avait jamais rien fait, ou tout du moins, je n'avais jamais été au courant, alors je devais juste être là pour elle, et ne pas l'embêter avec des ressentis, parce que je l'ai quand même vu heureuse avec ce type. Mais maintenant, plus de quartier ! Plus de place pour l'erreur ! Elle devait trouver l'amour de sa vie ou plus personne ! Bon d'accord, c'est un peu trop radical, mais c'est tout ce que je souhaite pour ma meilleure amie.

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Calypso souriait dans les bras de son meilleur ami, qu'est-ce qu'elle ferait sans lui maintenant ? D'ailleurs, c'était fou comment il l'apaisait avec sa présence. Il y a quelques minutes encore, elle pleurait car elle avait été également humilié. Mais maintenant, il était là. Et quand elle entendit sa phrase, la réponse fut évidente. Elle l'a toujours été dans un sens.
« Je te le promets Val' ! Mais il me faudrait un deuxième toi en fait... »
La brune ne s'était pas détaché de lui, ne voulant pas trop voir son visage car elle, elle rougissait. C'était étrange de dire ça, mais le brun était la personne qui prenait le plus soin d'elle. Son grand-frère oui, il lui en faudrait un deuxième avec les sentiments amoureux... Qui ? Priape ? Non jamais, il n'a jamais été le genre d'homme à se mettre en couple, même si il lui avait prouvé le contraire avec l'une de ses amies.

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Un deuxième moi ... C'était adorable. Mais en disant ça, je pensais directement à Priape. Et je voyais bien dans son regard qu'elle pensait à la même personne. Du coup, ça m'a échappé de la bouche, je ne veux pas lui faire du mal, mais voilà ce que je lui ai répondu Pourquoi vous n'êtes pas ensemble alors ? Pourquoi être allée avec l'autre enfoiré ? Il t'aime, tu le sais ! Vraiment je ne comprenais rien à leur histoire. J'avais beau avoir assisté à toutes leurs étapes amoureuses que je ne comprenais aucune de leur réaction. Je me doutais bien qu'il devait y avoir de la peur quelque part, mais je sais qu'il y a autre chose. Ou du moins, c'est ce que j'essaie de me persuader. Mais avec cette question, je sentais qu'elle allait se braquer et qu'elle allait vouloir changer de sujet et me détester pendant un quart de seconde pour avoir aborder le sujet. Alors au point où j'en suis ... Vous êtes fait l'un pour l'autre, tout le monde le sait, même ... Oh shit ! Voilà que je repense à ma Sateen, celle qui m'a abandonné putain ...

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Calypso observait Valentin et ce qu'il disait, c'était comme une évidence qu'il parle de Priape. Il était assez intelligent pour savoir à quoi pensait la brune. Mais ils n'étaient pas non plus fait l'un pour l'autre, il ne fallait pas abuser, c'était ce que pensait Caly. En y réfléchissant, il était évident qu'ils finiraient ensemble, du moins que la brune en avait envie. Mais la fierté, les histoires, le passé, tant de choses s'accumulent.
« Je... je sais pas Valentin. Tu sais que c'est compliqué. »
Mais en observant son meilleur ami, la brune voyait bien que quelque chose n'allait pas. Et comme un éclair qui venait la traverser, la jeune Adams se sentait stupide de ne pas penser à Sateen.
« Oh Val... Excuse-moi... Comment tu te sens, enfin tu sais, Sat'... »
Elle regardait son Valentin avec inquiétude, s'en voulant de ne penser qu'à elle.

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En pensant à Sateen ça me faisait toujours assez mal, surtout qu'elle m'avait abandonné il y a à peine quelques semaines, et franchement je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ma Caly'. Je sais que elle, jamais elle ne pourrait me faire ça. Elle sait que j'ai bien trop besoin d'elle pour m'en sortir. Aussi, quand elle s'est excusée auprès de moi, je n'ai pas de suite compris pourquoi. Mais j'ai fini par lui faire un sourire tendre puis à prendre sa main dans la mienne Ne t'inquiète pas ma Caly', tant que tu es là, tout ira bien pour moi. Franchement, j'avais autant envie de parler de Sat' qu'elle de Priape. Je la pris de nouveau dans mes bras Tu restes avec moi hein ?! Je ressentais ce besoin de ne pas être seul, de ne pas être abandonné m'arriver de plein fouet. Une confusion totale plus un manque, ça donne un geste totalement impulsif. J'avais alors relevé le menton de mon amie pour déposer mes lèvres sur les siennes. Je n'étais pas resté bien longtemps ne comprenant pas mon geste. J'étais resté plongé dans son regard, puis lui avait fait un léger sourire pour ensuite la resserrer contre moi. Cela ne serait pas aujourd'hui que j'essaierai de comprendre ce geste.

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