kattis - can't forget the taste of your lips

@Katalia Borgia Les soirées étudiantes chez les fils à papa, ce sont mes préférées. L'organisateur, je ne le connais pas, mais à chaque fois qu'il organise une soirée, il invite plein de monde. Je ne voulais pas y aller, mais j'ai cédé. Car au moins, ça me donne une excuse de boire et de consommer de la drogue. Pendant une soirée encore, je pouvais être qui je voulais, et non ce malade boiteux. Je n'ai pas prévu les jumelles que je sortais. De toute façon, cela fait plusieurs soirs que je ne dors pas chez moi. Retrouvant refuge ailleurs, comme chez Beth, ou une chambre d'hôtel. J'ai besoin d'évasion. Je trouve que l'atmosphère est pesante, partout où je vais. Mon appart, la Pfo, le campus. Alors me retrouver ici, dans cette fête qui bat son plein, ça me convient totalement. Je suis pris dans un beer pong géant dans le jardin, en train de tous les ratatiner avec un pote. Celui-ci me fait un coup de coude et m'indique de regarder dans une direction. Mon coeur se serre en voyant Katalia, vêtue de sa plus belle tenue. Un peu trop bien vêtue même. Tout pour se mettre en valeur. Impossible de rester insensible à cela. Surtout avec quelques bières dans le ventre. Je donne la balle de ping-pong à mon pote en lui faisant une tape sur l'épaule et je m'absente de la partie. Elle est revenue de Londres, et elle ne m'a même pas prévenue. Pas grave, j'imagine ? On ne se doit plus rien de toute façon. Est-ce qu'elle est vraiment partie voir Veïa ? Ou voir un autre homme ? Et ce n'est pas un peu risqué de la voir dans une soirée avec de l'alcool et de la drogue alors qu'elle est sortie de l'hôpital il y a peu ? Je prends une petite inspiration, tente de calmer mes idées et m'approche d'elle avec un verre vide pour faire semblant de me rendre au bar. « jolie tenue. elle vient de Londres ? » que je lance distraitement en venant me planter devant elle, m'en foutant royalement si je viens d'interrompre une quelconque discussion.

@Ottis Heimann Un retour des plus tourmentés et pourtant ce soir ce besoin de t'évader. Y'a eu cette sale histoire avec Theodora qui t'a conduite dans le bureau de la secrétaire de la Doyenne, allant jusqu'à craindre ta place dans ta maison. Ce frisson qui te remontait l'échine à chaque fois que tu plongeais dans le regard de Rosie, avec ce sentiment qu'on lui avait volé quelque chose. Aller fleurir la tombe de Gemma avec Lukas. Apprendre la séparation de tes amis et devenir la chaperonne de chasteté d'un type qui pense avec ce qu'il a en bas plutôt qu'en haut. Ca a au moins eu le loisir de te faire penser à autre chose et moins… à lui. Londres t'as fait du bien, beaucoup de bien. T'as pas touché à une goutte d'alcool depuis l'incident hôpital et t'arrives de plus en plus à oublier, à te changer les idées. Pourtant et malheureusement, ce soulagement ne dure jamais très longtemps. Parce que tu passes souvent sur ce parking où vous vous étiez à moitié disputé une fois dans un cagibi, alors que t'étais encore avec Toni. Parce que passes tous les jours dans les couloirs où il venait toujours te rejoindre lorsqu'il avait une pause entre deux cours. Et puis la pforzheimer bien sur. Maudite pforzheimer qui ne te colle rien d'autre en tête qu'une image, un souvenir de lui partout où tu vas, surtout dans le bureau. Bref, ce soir t'as envie de te changer les idées, de t'exploser les tympans d'électro facile et de peut être même savoir retrouver ce vertige lorsque tu danses trop et trop longtemps au milieu de la chaleur de tous les corps. Tu t'es bien habillée car tu sais pas faire autrement et que veux refléter à l'extérieur ce que tu n'es pas à l'intérieur. Tu joues avec tes cheveux comme une idiote à la recherche d'attention auprès d'un type qui te ramène un second verre de soda. Sourire parfait, de l'un que même sobre, il serait difficile de douter. Puis avant de le voir tu l'entends. Sa voix que tu ne connais que trop bien et ces mots que t'as d'abord du mal à comprendre tellement t'es choquée de tomber sur lui ce soir. Et merde. Toi qui étais pourtant partie à une soirée dans une maison loin du campus dans le but de ne croiser aucunes de tes connaissances. Ses mots tournent en boucle dans ta tête jusqu'à ce que tu les comprennes. heu non. tu réponds en fronçant les sourcils. T'es encore sous le choc de le voir devant toi, toi qui ne pensais ou ne voulais pas le recroiser avant un bon bout de temps. c'est d'autres choses que j'ai ramené de Londres. t'as comme besoin d'appuyer car tu vois bien à sa tête que la question n'est pas anodine, tu le connais. Est-ce qu'il doute vraiment que t'y a été ? Ce que t'a ramené de Londres, c'est des conneries de grigris pour tes amis, des gâteaux pour Rosalia, pleins de souvenirs d'avec Veïa et aussi un peu d'espoir et le fait d'y croire, de croire en toi.

@Katalia Borgia La vérité ? Je ne sais pas ce qui me prend. Je suis là, à vouloir lancer une conversation avec elle car... je suis soulagé de la revoir sur ses deux jambes, à sourire, à vivre. C'est tout ce que je voulais, tout ce que je lui avais demandé. J'espère qu'elle suit sa promesse car moi, je ne compte pas abandonner la sienne. Elle doit voir quelqu'un pour parler, dire ce qu'elle a sur le coeur et moi, je dois tout donner, quitte à essayer tous les traitements qu'il me faut pour guérir. Mais étrangement, je ressens comme une certaine gêne entre nous. Je vous avoue que je m'attendais à un autre accueil de sa part. Ne fusse qu'un sourire. Je n'y ai même plus droit à ça, Katalia ? C'est trop dur ? Même si tu fais semblant, j'ai quand même envie de te voir sourire. Après sa réponse plutôt froide, je remarque qu'elle est accompagnée d'un homme. Elle n'a pas fait ça quand même ? J'éclate de rire et montre l'homme du doigt. « celui-là ? » il a pas vraiment l'accent british, ni le physique. J'espère sincèrement que c'est une blague car sinon, je vais sérieusement péter les plombs, je crois. Elle me dit qu'elle me veut, qu'on reparte ensemble dans notre couple mais elle me ramène un gogo danseur de Londres, juste devant mon nez. Non j'hallucine. « dis-moi que t'es pas aussi bête. » que je dis plus bas, pendant que son compagnon de la soirée avait la tête ailleurs. Je ne peux pas m'empêcher d'être jaloux et d'être déçu. Mais qu'importe ? Quand elle ignore que je me tape une autre fille qu'elle, je crois que je n'ai pas trop mon mot à dire. Sauf que contrairement à elle, je ne me balade pas avec la blonde autour de mon bras à chaque soirée. D'ailleurs, je ne me balade pas tout court avec elle. On se voit juste, entre quatre murs et ça s'arrête là.

@Ottis Heimann Bond dans la cage thoracique et ton rythme cardiaque qui s'accélère. T'as naïvement cru que tu pourrais te tenir devant lui, insensible et même souriante, mais il n'en est rien. T'arrives pas à le regarder en face pourtant t'as encore plus envie de t'échapper de cette conversation ennuyante d'il y a un instant. Parce que maintenant qu'il est là  te donner de l'attention, tout le reste devient ennuyant. Une phrase balancée à la volée, une mauvaise repartie parce que tu perds bien, et le voilà à éclater de rire en désignant ton cavalier d'un instant. Tu ne réponds rien, restes dans le silence alors que tes ongles tapotent en rythme sur ton verre rouge. Un nouvel instant coule puis son ton se fait plus discret, presque des mots comme une confidence alors qu'une certaine déception est perceptible dans sa voix. Tu soupires longuement et roules des yeux au ciel avant de répondre, d'un ton assuré que tu ne caches à rien ni personne, même pas l'abruti à qui tu n'a même pas donné ton prénom sur ta droite bien sur que non. je suis partie seule à Londres et j'en suis revenue seule. est-ce que c'est assez clair dit comme ça ? Est-ce qu'il comprendra que le fait d'aller rencontrer des mecs était la dernière de tes priorités durant ce voyage, et ce que ça l'est encore actuellement, malgré les apparences qui laissent à penser le contraire ? C'est que de la surface et ce qui te fait flipper c'est que Ottis s'il creuse plus de cinq minutes, il va le savoir, parce qu'il te connait. Tu portes ton verre à tes lèvres et en termines le soda d'une traite alors que, par dessus ce dernier, tu le regardes discrètement. Il n'a pas changé, sauf son regard, il est plus vivant, puis brillant, mais plus des larmes qu'il avait la dernière fois à l'hôpital. Il est toujours aussi beau et t'as presque mal au bide lorsque tu te forces à regarder ailleurs pour ne pas qu'il te voit le détailler. Tu laisses retomber ta main tenant le verre vide au niveau de ta hanche et te tournes vers l'inconnu d'un instant. je reviens. en sachant pertinemment que tu ne le feras jamais. D'un regard et un léger sourire, t'invites Ottis à te suivre et rejoins un endroit plus tranquille dans le salon, où tu poses un coin de fesse sur l'accoudoir d'un canapé alors qu'il s'accoude à un buffet. c'était vraiment bien Londres, ils n'y avait pas beaucoup de touristes à cette période, on a pu faire pleins de choses et… ça m'a vraiment fait du bien. Tu ne peux pas t'empêcher de lui raconter. Au fond, tu t'en veux un peu d'être revenue comme une voleuse sans même lui envoyer un seul message. T'as toujours été habituée à tout lui dire, et qu'il te dise tout en retour. Le néant, le fossé qui vous a séparé après est trop difficile à accepter. Alors la vieille habitude s'installe de nouveau, et au fond elle est beaucoup plus agréable que toutes vos dernières disputes. Tu le regardes encore comme t'aurais eu le droit de le faire avant, parce que tu ne peux pas t'en empêcher.

@Katalia Borgia Je n'ai jamais eu de petite-amie avant Katalia, elle le sait très bien, tout le monde le sait. Quand j'ai annoncé être en couple, mes potes ont rigolé tellement fort. Du coup, je ne sais pas ce que ça fait quand on croise une ex en soirée, avec un autre garçon. J'essaye de me la jouer cool mais clairement, ça ne marche pas. J'ai cette petite lueur au fond des yeux qui leur en veut, à tous les deux. Mais je n'ai clairement pas mon mot à dire étant donné mes dernières aventures avec une certaine blonde. Est-ce qu'ils couchent ensemble ? Est-ce que Katalia serait du genre ? Le genre que je me donne, apparement. Je ne crois pas. Elle est bien trop respectable, droite, elle a des convictions. Si je lui ai dit ouvertement que j'avais envie de sauver notre couple mais d'y aller doucement, je crois qu'elle éviterait les égards. Totalement égoïste de ma part. Mais qui sait ? Elle peut encore me surprendre la présidente pforzheimer. Elle a bien surpris tout le monde en tombant inconsciente l'autre nuit. J'observe Katalia me répondre mais mon regard se porte plus sur son soit-disant cavalier. Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? Il est grand, oui, a plus de muscles, oui, mais est-ce qu'il la fait rire ? Est-ce qu'il arrive à la combler dans tous les sens du terme ? Les questions fusent dans ma tête et je les oublie lorsque la brune me prend à part. Super, au revoir minable enfant. J'affiche un sourire faux à son ami du soir et la suis jusqu'à l'intérieur. La jeune femme se confie sur son voyage et je suis content qu'elle m'en parle. J'avais un peu mal pris le fait qu'elle ne m'ait pas donné de nouvelles, même si je respecte son choix de se vouloir couper de tout, de moi. Cela m'a permis également de me concentrer sur moi-même. Et j'ai réalisé une chose : elle me manque de fou. Rien ne peut combler le trou dans ma poitrine. Ni le sexe, ni la drogue, ni quoi que ce soit. Juste elle. Je viens m'asseoir près d'elle sur le canapé et j'ai comme une impression de déjà-vu. Elle et moi, il y a des mois plus tôt, à faire des jeux d'alcool pour apprendre à se connaitre. Est-ce qu'elle s'en souvient ? J'ai la mémoire courte mais sélective. « je suis content pour toi. ça se voit, t'es ressourcée. » et ça fait du bien de te voir comme ça Borgia. J'ai l'impression que l'épisode de l'hôpital s'est déroulé il y a bien longtemps. Je tourne la tête vers elle, la contemple et j'ai mon coeur qui tambourine fort. « je ne sais pas si c'est l'alcool ou te voir dans cette tenue qui me donne chaud mais... mon coeur déraille totalement. » que je lance amusé, avec cette manie de parler sans gêne, car l'alcool détend et parce qu'elle, Kat, me détend. « tu me crois pas ? touche. » je gonfle mon torse et j'attrape sa main pour l'aplatir sur mon sein, là où mon coeur bat très très vite. Puis je la regarde, échange un sourire, et fixe ses lèvres.

@Ottis Heimann Pendant une seconde t'as presque envie de jouer à la conne, et de lui provoquer la jalousie que t'as ressenti quand t'as compris que des filles pouvaient venir le rencontrer et lui parler à la pforzheimer house. Comme ce soir là avec Theodora. C'est parti beaucoup trop loin et tu le regrettes mais le sentiment de base était louable, celui de ne pas vouloir qu'on ne lui fasse du mal, qu'on lui vole tous ses bons souvenirs qu'il avait avec toi. Car tu le sais et tu le sens, il y a eu de bons souvenirs. Il a eu des explosions, dans vos tripes et dans vos têtes, lorsque vous vous disiez je t'aime et que plus rien d'autre au monde ne comptait. C'est ça que tu regrettes, et c'est juste ça qui te revient en tête lorsqu'il vient finalement s'installer sur le canapé à côté de toi. T'oublies tout le reste, les disputes, la peine, la haine, y'a juste les bons souvenirs qu'il arrive à faire remonter de son simple sourire. Tu te laisses glisser depuis l'accoudoir jusqu'au coussin et le regarde en face, tiens ce regard que t'as fuis, qui t'a blessé, qui t'a fait mal. T'as pas bu une seule goutte d'alcool de la soirée pourtant t'as presque l'impression de sentir tes veines de bruler de l'intérieur. Tout ton corps se remet en ébullition juste avec cinq minutes de sa présence dans ce nouvel environnement sain et vierge de tout le mal. Tu te détestes tellement d'être aussi faible mais tu réalises à cet instant que c'est probablement pour ça que t'as cherché à le fuir à ton retour. Pourtant tes lèvres commencent doucement mais surement à s'étirer, comme l'idiote amoureuse que t'es encore avant de lui répondre t'as bonne mine toi aussi. T'as soif et tu lèves ton verre à ta bouche mais t'avais oublié qu'il était déjà vide est-ce que c'est parce que c'est ton quatrième verre ou est-ce que c'est vraiment le cas ? En soit, tu penses avoir ta réponse lorsqu'il te complimente et cette fois, pas même ta fierté ne sait retenir ton sourire lorsqu'il évoque son cœur qui déraille. Brut, réel, sincère, une relique du passé qui étire tes lèvres sous ses yeux témoins. Ta main fini sur son torse, t'as comme une impression de déjà vu. De tous ces moments au début où il te tirait par tous les moyens vers lui et ou tu reculais encore et encore pour te protéger. Entre temps il a fait s'écrouler les barrières mais t'as quand même la crainte de vivre dans l'euphorie de la soirée et de retomber six pieds sous terre demain au petit matin. Tu remarques qu'il regarde tes lèvres, mais toi tu prends ton courage à deux mains pour lui balancer quelque chose qui te tient à cœur je n'ai pas bu une goutte d'alcool depuis… depuis il sait quoi. Tu laisses un instant couler, tu veux l'entendre te partager sa fierté à son tour. Quelque chose comme il fait attention à lui, il se sent bien, il s'amuse ou bien qu'il est heureux de te voir ici. Tu passes une main sur ton front avant de reprendre la parole j'ai soif, viens. Peut être que t'as pas chaud de l'alcool qui te réchauffe les veines, mais tu brules d'une nouvelle chaleur dont seule sa présence est en la cause. Tu vas te servir un nouveau verre de diluant sans y mettre quelconque alcool, le bois presque d'un coup, laisses tomber le verre et oses tirer sa main pour pousser le vice encore plus loin au milieu de la piste.

@Katalia Borgia J'ai l'impression de faire un bon en arrière. Quand je lui courais après alors qu'elle était en couple. Je l'ai mise dans des positions peu confortable avec Toni, mais je n'ai jamais rien lâché, égoïste que j'étais. Parce qu'au fond, je savais que je la voulais, elle. Cette fille et aucune autre. Je m'en foutais des barrières, des obstacles, j'ai tout franchi pour lui faire ouvrir les yeux. Je me suis clairement plié en quatre pour elle. Tout pour la séduire. Ce soir, j'ai un goût de nostalgie, comme si on était à la première soirée ensemble. Ou plutôt la deuxième, parce que me confondre avec un autre de ses exs, ce n'est pas ce que j'appelle un souvenir agréable. Je veux la séduire, encore maintenant, lui montrer que même si je suis perdu dans notre couple, elle me plait. Et elle me plaira sans doute toujours. Mes sentiments sont toujours là, et ils hurlent de la récupérer. Mais si je foirais tout encore une fois ? Si à la moindre crainte, j'envoie encore tout valser ? Je suis imprévisible. Et ça me fait peur, car j'ai l'habitude d'avoir un self-control sur ma personne. Mais depuis quelques semaines, je fais tout et n'importe quoi. Comme si ma raison se taisait, et que j'écoutais que ce que mes envies voulaient. Ce soir, j'te veux toi, je veux te retrouver. Même si ce n'est que ce soir. Je veux avoir ce sentiment qu'on s'est jamais perdu. « comme si tu avais compté les verres que j'ai pris. » sourire en coin. Est-ce le cas ? Est-ce qu'elle m'a fixé du regard dès l'instant où je suis rentré dans cette maison de débauche ? L'idée me plairait, mais je sais que ce n'est pas le cas. Je tente un petit rapprochement, l'invite à sentir l'effet qu'elle fait dans ma poitrine. Elle ne réagit pas forcément mais ses yeux ne trompent pas, et je sais que ça ne l'a pas laissée indifférente. Je la connais, Kat, mieux que personne. « wow, c'est trop bien. » j'ai pas pensé qu'elle ferait attention avec l'alcool. Enfin, un petit verre ou deux, je ne dis pas, mais qu'elle soit bloquée à l'idée de boire tout court, je crois que ça lui fait prendre conscience de sa connerie, et qu'elle me montre qu'elle a vraiment envie de changer. Moi je n'ai pas encore renoncer Kat, je suis toujours mes traitements même si les derniers sont plus lourds et m'ont fort fatigués. La belle se lève, me dit de la suivre au bar pour se resservir un verre. Je l'observe avaler le soft d'un coup avant d'être surpris par sa main qui vient chercher mon bras. On se retrouve sur la piste de danse et je me sens clairement pousser des ailes. Si tu m'invites à danser, je vais tout donner. Je vais certainement pas faire mon coincé. Dansons, comme on dansait ensemble. Comme avant. Mains sur tes hanches, tes poignets autour de ma nuque, nos visages qui s'effleurent et ce jeu de regard qu'on aimait tant. Je passe ma main dans le creux de ses reins pour coller son corps au mien et on réveille tous nos sens à danser collé-serré. Kattis est dans la place. Je ne sais pas ce qui me prend dans l'euphorie du moment, mais quand ses cheveux ont montré son épaule nue, j'ai instinctivement déposé mes lèvres dans son cou.

@Ottis Heimann Il te félicite et finalement, c'est comme si c'était la seule approbation que tu attendais. La seule qui compte vraiment, et cette promesse que tu lui as faite. Est-ce qu'il tient sa promesse lui aussi ? Est-ce qu'il vit et revit comme il l'était avant ? Avant que cet enfer ne vous submerge et ne vous détruise ? Peut être que cette fois c'est plus facile, car rien ne te retient à te laisser glisser vers lui. C'est tout ce que tu désires au fond, tout ce que t'as toujours voulu depuis des mois avant qu'on ne te coupe l'arbre sous le pied. Tu le tires sur la piste de danse, retrouves vos habitudes. Ses mains sur tes hanches, les tiennes qui glissent dans sa nuque et ses doigts qu'il presse dans le creux de tes reins pour ne faire plus qu'un. C'est si loin votre dernière rencontre telle pourtant à cet instant tu pourrais jurer que c'était hier. Le désir, l'instinct, ça prend le pas et de loin sur la raison. Et lorsqu'il vient perdre ses lèvres dans ton cou, à partir de là plus rien n'a d'importance et le monde autour de vous disparait. Tu bascules légèrement la tête en arrière, lui offres une prise telle que tu veux sienne. Tes paupières se ferment doucement alors tu mords dans ta lèvre et te laisses envahir des nouvelles sensations aux airs de vieux souvenirs. Ton menton redescend lorsque tu ne peux plus résister à l'envie de tirer sa nuque vers ton visage que tu places en face du sien. Tu fixes sans détour ses lèvres comme il venait de le faire, un peu longtemps alors que t'as cette sensation qui pulse dans tes veines et que te provoques l'effet de tant de verres. T'es sobre alors il serait si facile de ne pas craquer. Mais ses doigts que tu sens à travers le tissus de ta robe fluide ne font rien d'autre que de provoquer mille décharges électrique dans ton corps. Alors tu craques et tu laisses le désir t'envahir, tires un peu plus son visage et viens retrouver ces lèvres dont t'arrives plus à détacher le regard depuis quelques instants. Un baiser un peu pressé, modérément passionné par rapport à ceux que vous aviez déjà pu partager. Tu recules et le provoque d'un sourire en coin j'avais presque oublié le gout de tes lèvres. Odieux mensonge car parfois dans tes rêves, elles sont encore tiennes. Le chercher, le provoquer, tout pour qu'il ne décide plus jamais de reculer.

@Katalia Borgia Pas de disputes, pas de reproches, ni d'engueulades. Juste des mots doux, des regards lourds de sens et des caresses bien placées. J'ai bu, d'accord, mais je ne suis pas pour autant éméché. Si j'avais été sobre, j'aurais aussi tenté le jeu de séduction avec elle. Regardez-nous, deux aimants qui s'attirent, deux atomes qui rentrent en fusion et qui veulent faire des étincelles. C'est ça, c'est comme si le coup de foudre venait retaper une nouvelle fois. Oh, je n'ai pas peur de le dire. J'ai l'impression de retomber amoureux d'elle, comme la première fois, alors que je le suis déjà ; piqué par elle. Ressentir son parfum dans son cou me provoque des frissons par millier. Laisser l'empreinte de mes lèvres sur sa peau, comme si j'en avais encore le droit. Katalia ne désenchante pas, elle m'invite même à continuer en inclinant légèrement la tête. Alors je m'amuse à y balader le bout de ma langue, faisant abstraction des personnes qu'il y avait autour de nous. La brune vient chercher mon visage pour le relever et j'ai compris tout de suite à son regard qu'elle allait m'embrasser. Le feu qui anime nos pupilles explose quand on retrouve la sensation de nos baisers. La passion, la fougue, le manque, tout se fait ressentir sur nos lèvres. Mais trop court, trop court pour moi. La pforzheimer recule alors que je suis toujours plongé dans une autre galaxie. « c'est très grave ça. je vais devoir te rafraichir la mémoire sur pas mal de choses. » soyons fous ? soyons fous ! Je l'attrape par la main et l'attire à l'étage, sans son autorisation. Encore un flash, elle et moi qui se baladons pour chercher un coin sombre pour s'embrasser à perdre haleine. Dans le couloir, je l'immobilise contre le mur pour venir rechercher un baiser endiablé. « dis-le... que t'as envie de moi. » je veux te l'entendre dire. Cette douce mélodie qui me manque. Rends-moi fier, gonfle mon ego qui a pris trop de coups récemment. Moi en tout cas, j'ai envie de toi, et pas qu'un peu. Je m'empresse de pousser une porte pour nous guider dans une chambre libre et je retire déjà mon t-shirt et mes chaussures. Tout va vite, tout s'accélère, mais c'est parce qu'on a été trop en manque de tous les deux. Comme une drogue dont j'ai dû me sevrer, que je retrouve enfin.

@Ottis Heimann Les mensonges laissent place à la spontanéité, de laquelle découle la vérité. Celle que, t'aurais beau tout dire tout faire, tu n'arrives pas à l'oublier. Pourtant il te l'a bien fait comprendre, que c'était terminé et qu'il ne voulait plus de tout ça, qu'il ne voulait plus de toi. Alors quel espèce de revirement de situation a pu se passer dans sa tête ? Est-ce que ce sentiment de jalousie qui te secoue les entrailles et qui te bouffe le crane ne vit pas uniquement que chez toi ? Est-ce le fait de te penser avec un autre homme, avec celui de début de la soirée l'a tellement secoué qu'il a de ressenti le besoin de nouveau faire qu'un ? Les questions se bousculent dans ton esprit, te donnent chaud et te font même tourner la tête. Alors pour les faire taire, pour les faire disparaitre, tu sais pas te retenir de venir rencontrer ses lèvres. Tu recules mais pas pour longtemps car t'es déjà en manque. T'as la tête en vrac, le cœur au bord des lèvres, tu vis et tu vibres pour lui alors qu'il te promet de te rafraichir la mémoire de choses qu'au fond, t'as jamais pu oublier. Tu le laisses te guider à l'étage, t'intercepter contre un mur alors que ta main cherche une poignet de porte à côté de ton coude, celle-ci fermée. Ta main remonte dans sa nuque, ton bassin se décolle du mur pour te presser contre lui tandis que tu perds ton souffle dans ce nouveau baiser. Lorsqu'il se recule et échappe quelques mots, tu souris et tires sur sa nuque pour l'embrasser encore, soufflant entre deux rencontres j'ai envie de toi. Peut être même plus fort que jamais. Parce que cette soirée est pleine de surprises et que jamais t'aurais cru pouvoir l'entendre de nouveau te réclamer ces mots. Tu recueilles sa réponse, pas dans ses mots mais d'abord dans ses gestes, alors que la paume de ta main coule sur son torse, jusqu'à venir se presser sous sa ceinture par dessus son jean. Bon sang, que personne ne passe dans le couloir à ce moment là. Il te tire dans une chambre, ses vêtements trouvent le sol entre deux baisers. Tu te détaches avec difficulté, te penches pour retirer tes talons et fais passer la robe par dessus ta tête lorsque tu te redresses. Un nouveau pas en arrière, regrettant déjà votre proximité alors que tu cherches du regard et des mains la clé dans la serrure pour vous enfermer je ne trouve pas la clé merde… Tu souffles longuement en fronçant les sourcils, ton corps bouillant te donnant du mal pour te concentrer.