Un petit dîner entre cousine █ Kara

Il y a quelques jours, j'ai reçu un sms de ma chère et tendre cousine, j'ai nommé : Kara, la demoiselle s'est plainte qu'on ne se voyait pas souvent, alors nous avions fixé un rendez-vous rien qu'entre elle et moi. Pour une fois, je me suis habillé décontracter. Je me suis rendu au restaurant avec un bon quart d'heure d'avance, alors je me suis allumé une clope et je me suis mit à envoyé des sms à Castiel et Charlie, puis un à Kara pour lui dire que j'étais déjà arriver. À la fin de ma seconde cigarette, ma cousine fini par arriver. « Cousine chérie. »

Je me préparais pour rejoindre ma chère cousine, contactée d'un simple sms quelques jours plus tot dans l'espoir que chacune de nous puisse trouver le temps de se libérer pour qu'on se retrouve toutes les deux et pas en coup de vent, là s'en était trop. Et nos emplois du temps nous permette de nous voir ce soir, super, non ? Je me prépare tranquillement avant de sortir de la maison Cabot où je viens d'arriver, il y a peu suite à mon acceptation là-bas. Voiture ou pas voiture ? Allons-y pour la voiture pour une fois. Je monte donc rapidement dans celle-ci et démarre. Je mets la musique à fond et me met à chanter. Changement d'atmosphère, il y a moins de deux semaines, la vrai Kara, celle qui chante à l'instant même, n'était plus et avait laissé place à une loque donc je ne pouvais que me sentir bien heureuse d'avoir su me remonter pour ne pas faire un remake de la mort de mes parents. Je reçus un sms de Anya me prévenant qu'elle était déjà arrivée, je n'étais pourtant pas en retard ! J'arrivais sans la rue du East Coast Gril, je me garais avant de descendre rapidement, de la fermer et de courir devant le restaurant en lui même. Ma cousine était là juste devant finissant une cigarette, bon tant pis, on fumera plus tard, et m'accueille avec le sourire. Je lui fonçais dessus, la serrant dans mes bras pour montrer ma joie en disant ; Oh Anya, Qu'est ce que je suis contente de te voir ... je déposais un bisou sur sa joue. On commença à s'avancer vers l'entrée du restaurant, j'avais le sourire aux lèvres.

La famille c'est sacré, surtout quand c'est la seule et unique personne qui m'a tenue tête et qui ne m'a pas lâché après ma fausse couche, alors autant dire que nous sommes comme les deux doigts de la main, mais bien qu'en ce moment, nous, nous voyons, cela ne veut pas dire que je ne fais pas attention à elle de loin. Protectrice ? Oui, peut-être même un peu trop, mais je ne changerais pas, donc pas la peine d'essayer. Mais ce soir c'est placé sous le signe de retrouvailles et de bavardage, je comptes bien savoir tout ce que j'ai loupé dans la vie de ma cousine depuis ses dernières semaines. Parlant cousine, je l'ai reçu de plein jouet contre moi, mais tellement heureuse de la voir que je la serra dans mes bras. « Moi aussi, tu n'imagines pas à quel point. Alors comment vas-tu ? » Question de base, après je demanderais beaucoup plus de détail. Nous marchions tranquillement vers l'entrée du restaurant et à peine franchi les portes, qu'un serveur vint nous placer à une table.

Je ne pouvais que sourire de passer un peu de temps avec ma cousine. Nous étions très proche. Il était certain qu'elle était un peu l'une des personnes les plus importante dans ma vie, elle était un peu comme ma grande sœur, avec Ezra, ils étaient la seule famille qu'il me restait. Je la regardais, heureuse, souriante et tellement joviale face à ces retrouvailles. Tandis que je l'avais serrée dans mes bras, elle me fit comprendre qu'elle était heureuse comme moi de me voir et me demanda comment j'allais. Nous nous dirigions vers le restaurant, pénétrant à l'intérieur et très vite, on nous installa. Je posais mon sac au sol sous la table et m'asseyais avant de me décider enfin à répondre : Disons que j'ai eu un gros passage à vide qui fait qu'aujourd'hui ça va très très bien même si il y a encore une semaine, c'était un peu le cauchemars ... sans commentaire et toi donc ? J'avais hâte de connaitre tous les potins dans sa vie. J'adorais tous savoir d'elle, tous connaitre car elle était une partie de moi et c'était totalement normal. Je savais que j'allais devoir m'expliquer sur ce passage à vide, mais comme j'allais bien, ça ne risquait pas de tourner mal pour une fois, aux pleures et aux larmes bien au contraire.

Une petite soirée avec ma cousine, voilà ce dont j'avais besoin, ou pas d'ailleurs, ça faisait tellement longtemps qu'on a pas passé un moment en famille que ça me manquer. Puis avec Ezra et Tyler ce sont les seuls qui on réussi à s'incruster dans ma vie après ma fausse couche et ça malgré que j'ai été une vraie teigne. Après un câlin, j'ai fini par m'enquérir de l'état de ma cousine, je haussa les sourcils en l'entendant. « Explique moi un peu ce que j'ai loupé et ne m'épargne pas les détails. Oh ben moi entre les fêtes, les cours et cet admirateur secret dont j'ignore encore tout, pas grand chose, la routine. » Il n'y a pas grand chose à savoir puisque je mène le même train de vie depuis ma fausse couche, mais j'ai réussi à remonter la pente, bien que ça a été dur. Je penses que je peux remercier Ezra, Tyler et Kara pour leur soutien. « Comment va mon cousin adoré ? »

Ouais, j'étais bien. je reprenais peu à peu du poil de la bête et c'était cool. j'avais pu tout lâcher avec Ezra ou encore, aussi étonnamment que cela puisse paraitre avec ce cher batiste et j'en étais heureuse. J'étais libérée. Toutes ces années à faire celle qui ne ressentait jamais rien de négatif, qui n'avait jamais mal alors que c'était pas vraiment le cas, mais maintenant j'avais aussi compris que je n'avais trompé personne et qu'ils savaient tous que je me mentais simplement. Comme deviné, elle me demanda des détails sur ce que je voulais dire par "passage à vide" avant de completer cela par une simple demande concernant mon état d'esprit, si j'allais bien. Je le souriais, un sourire que je n'avais pas eu souvent ces derniers temps et je respirais un grand coup avant de vider mon sac et lui parler de mes petites histoires ; Quand il y a eu la bombes disons que je n'étais pas bien car je me suis sentie faible, n'ayant pas pu bouger plus que ça et du coup, après une vraie loque ... Je ne pus m’empêcher de rire lorsque j'utilisais le mot "loque" car c'était d'une bonne représentation de moi à ce moment-là. De plus, mon rire restait nerveux. Disons donc que ce moment terrible à fait remonter le souvenir de mes parents, mon mal être de ne pas en parler je suppose et tout tu vois et l'histoire avec Castiel par rapport au fait que j'ai fait l'erreur de croire le mec par rapport au viol et pas lui, ce qui m'a fait le perdre ... Je soupirais mais continuais néanmoins de sourire. Enfin voilà, maintenant tout va mieux. j'ai pris conscience que je devais un peu plus parler que de fermer complètement alors que j'ai des gens proches qui mérite que j'ose parler et toi donc ? raconte moi tout, ta vie et tout ... J'avais serré sa main sur la table avant de la reposer bien sur la table et de sourire, illuminant un peu plus mon visage grâce à celui ci qui était sincère comme jamais.

Au vue des dires de ma cousine, j'avais des raisons de m'inquiéter pour elle, bien qu'elle me dise aller bien, moi aussi je le fait beaucoup le coup du "oui oui je vais bien", mais en faite je vais plus que mal à l'intérieur... Donc autant dire qu'on ne me l'a fait pas et puis c'est de ma cousine dont il s'agit, je la connais comme si je l'avais faite ou presque. Bordel après l'attentat j'en ai oublié de prendre des nouvelles de ma famille, quelle cousine indigne je fais, trop heureuse de n'avoir rien eu ce jour-là, bon en même temps j'ai été à l'hosto car je pensais être enceinte, mais fausse alerte heureusement. « Comment ça affaibli ? À quel point as-tu été touché Kara ? Et Ezra ? » C'est bien Anya, inquiète toi pour ta famille quinze ans après on ne te dira rien du tout c'est promis, non mais qu'elle conne je suis... Je vous jure. « Bordel Kara, pourquoi ne m'as-tu pas appeler ! J'aurais dû être là pour toi, pour Ezra. Quelle mauvaise cousine je fais... » Elle aurait dû m'appeler, même si elle sait que je déteste les hôpitaux je serais aller la voir, j'aurais passer tout mon temps libre à ses côtés... Bon pas mes journées sinon j'aurais péter un plomb. « Tu as pris conscience de ça après la bombe ? J'y crois pas, toi qui ne m'a jamais lâcher après ma fausse couche, j'en reviens pas... Franchement, moi il n'y a pas grand chose à dire, je continue de faire des vêtements, de sortir, de recevoir des colis d'un admirateur secret dont j'ignore tout, voilà là routine quoi. » Par réflexe je porte ma main à mon cou afin de savoir si j'avais toujours mon collier qui m'a été offert par mon admirateur le jour de la st valentin...

Je l'avais inquiété avec mes propos, quelle cousine j'étais moi ! Inquiétée cette chere anya alors qu'elle était tout aussi protectrice que mon frère, malheur à moi. Je la regardais me poser déjà milles questions en souriant, voyant son air bien inquiet et répondit à ses questions ; Ne t'en fais pas, juste quelques égratignures et un bobos à la jambes, j'ai perdue connaissance pendant l'attaque ... enfin ce que je voulais dire c'est que ce drame m'a un peu traumatisé et du coup voilà mais ça va vraiment beaucoup mieux. J'ai pas appelé car je n'étais pas bien, j'avais pas envie de parler et j'en suis désolé. Je la regardais toujours aussi inquiète tandis que je repensais au fait qu'elle avait parlé d'Ezra. Lui, n'avait pas été là lors de la bombe alors c'était une chance, il n'était aucunement touché. En fait, il était pas dans l'université donc c'est génial ... ça m'a enlevé un poids ... même si il a réagi comme toi ... car oui, j'ai été ingrate, je ne lui ai rien dit non plus ! disons que j'ai juste disparu de la circulation mais c'est du passé ! Je n'avais plus autant de mal à en parler, mais par contre, je voulais vraiment ne plus être malheureuse et surtout passer à autre chose. Je venais tout juste de changer de maison, le spring break allait débuter et nous partions en Thaïlande, la possibilité de faire le point et de faire cette transition. Elle ma parla plus de moi en quelques minutes que d'elle alors que seul elle m'intéressait réellement. Elle ne comprenait pas apparemment si je comprenais bien que je n'ai compris que cela maintenant, le fait de se confier et tout. En suite, elle me confia qu'elle continuait à travailler sur ces vêtements et qu'elle vivait simplement comme si ça ne m'importait pas alors je rétorquais tout en la regardant toucher son collier ; Oh ne dis pas ça comme si c'était banale ... Les amours ? Et en voyant ta main toucher ce collier je suppose que c'est ce fameux admirateur qui te l'a envoyé non ? Je souriais malicieusement.

Il va falloir que je prennes très vite des nouvelles de mon cousin, parce que j'ai l'impression d'être une mauvaise cousine, très mauvaise même et je n'aime pas franchement cette idée. Je haussa un sourcil en écoutant sa cousine lui dire ce qu'elle a subi durant l'attentat. « Un bobo à la jambe ? L'attentat à traumatisé beaucoup de personne, enfin à part ceux qui n'étaient pas sur les lieux... J'aurais du me douter que quelque chose n'allait pas, qu'elle idiote je fais. » Je voulais vraiment savoir si je devais aussi m’inquiéter pour mon cousin ou uniquement pour ma cousine. Mon cousin et ma cousine, ainsi que Tyler font partie intégrante de ma vie, je ne sais pas ce que je deviendrais si j'en perdais un d'eux. « Une bonne chose effectivement. Tu n'as pas parlé à ton propre frère ? Oh bordel... » Pourquoi faut-il que ça soit ma cousine la moins bavarde quand quelque chose ne va pas, bon je ne pas vraiment mieux vous allez me dire, mais elle sait que si je ne vais pas bien ce n'est en rien par rapport à ma maison où au cours c'est par rapport à mon passé et que pas grand monde n'est au courant, en fait il ne sont que trois... Lorsque je lui ai parlé de moi, par réflexe j'ai touché ma chaîne en or avec mon prénom dessus. « Si c'est parfaitement banale. Je vais éclaircir un petit point, je ne suis pas en couple et je ne cherches pas à me caser. Euh oui. » Elle plus que quiconque sait que je ne me remettrais pas en couple avant un bon moment, je dis ça maintenant, mais on ne sait jamais quand l'amour nous tombera dessus.

je la regardais s’inquiète en riant de l'intérieur. Pourquoi tant d’inquiétude ? j'avais l'air mal ? là non alors ça e servait à rien et même si c'était surement normal, je trouvais qu'elle s’acharnait trop alors qu'on sait que parler des mauvaises choses n'est pas toujours bon. Tu sais comme je te dis ce n'est rien, tout va bien. Je lui souriais posant à nouveau ma main sur la sienne pour la rassurer et lui montrer que j'étais là, fermement là, vivante et que y'avait aucun soucie. Mais évidemment, ça ne pouvait pas l'apaiser si vite. Je consentais néanmoins à me taper mentalement sur les doigts quand elle parla et réagit au fait que je n'avais pas parlé à mon frère après la bombe de mon propre chef et je lui rétorquais donc ; Oui, effectivement, mais bon, il est venu, je lui ai dit et c'est tout. Je n'avais pas envie, je n'étais pas bien et j'en avais ras le cul d’être son boulet. J'avais dit cela d'une traite avec une voix un peu énervé ou disons plutôt nerveuse. Je n'étais pas venu là pour des reproches, c'était certain mais d'un coté, je comprenais tellement sa réaction. Je soufflais. Je me rendis ensuite compte de ma potentielle gaffe par rapport aux amours, si y avait bien un truc à ne pas parler avec anya c'était surement ça, et je le savais puisque j'avais été là pour elle, mais d'un coté, voilà, il fallait par moment la booster pour la faire avancer même si c'était dur. Oui, oui je comprends Anya et je le sais ... disons que j'essayais de comprendre un peu plus l'histoire de l'admirateur ... Je paraissais perdue et surtout,je disais bien n'importe quoi. Bon sinon tu vas en Thaïlande ? je préférais changer de sujet bien qu'elle allait surement revenir au fait que je n'avais pas parlé à mon frère, à elle ou tout simplement à mes deux autres cousins.