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A la lumière d'un réverbère
Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.
Qu'elle est belle cette ville qui lui était jusqu'alors inconnue; endroit où il ne pensait jamais mettre les pieds, quand il était encore emprisonné.
C'est au crépuscule qu'il a choisit de sortir, voulant apprécier les dernières lueurs du jour avant de voir le voile nocturne tomber sur la cité.
C'est sur un banc près du fleuve qu'il s'est assit; les yeux brillants face à cette étendue d'eau, admirant à chaque instant les passages des péniches et des bâteaux. L'océan, Marlon espère pouvoir y aller un ces jours, pour la première fois de sa vie. Il veut y emmener sa soeur et lui montrer la puissance de la nature. La force des vagues sur la plage accompagnée par ce bruit, ce fracas. Respirer l'air marin dont ils ont tant entendu parler. Potentiellement se tremper les pieds et surtout faire attention à ne pas boire l'eau salée. Et qui sait, peut-être qu'en regardant au loin, vers cet horizon bleu semblant infini, peut-être auront-t-ils retrouvé un semblant de liberté.
Aujourd'hui, le grand frère l'a bien comprit; c'est bien le rôle du père qu'il joue pour cette petite, pour celle qui représente toute sa vie.
Un sourire s'invite sur ces lèvres à cette pensée. Car même si ce choix est lourd de responsabilités, après tout peut-être est-ce pour cela qu'il est né.
Le crayon qui était sur son oreille passe rapidement entre ces doigts. De même, la plaquette de dessin vient trouver sa place sur ces genoux. Et il est parti le jeune homme. Dans sa bulle, dans son monde. C'est comme si rien n'avait d'importance. Il se contente d'effleurer la feuille cartonnée, laissant une empreinte en noir et blanc, comme un reflet de la réalité.
Dessiner, Marlon pourrait y passer la nuit. Quand il s'y met, c'est comme une pause dans le temps, comme si le monde bougeait au ralenti autour de lui. Le premier croquis, il le laisse inachevé et le pose sur le banc, à côté de lui. Ce n'est qu'une pâle première impression que lui laisse Boston. Avant qu'il ne découvre la ville plus en détail; avant qu'il ne s'approprie les lieux. C'est une vision imparfaite et encore innocente.
A la lumière d'un réverbère, il recommence le bonhomme; à laisser des courbes, des traits, des hachures sur la feuille de papier. C'est l'un de ces géants des mers qu'il dessine cette fois. Parce que ça l'impressionne; parce que c'est la première fois qu'il en voit. Et il ne compte pas le temps Marlon, il ne sait même pas quelle heure il est. Cela lui importe peu. Tout ce qu'il souhaite, c'est laisser le monde le faire rêver.
C'est au crépuscule qu'il a choisit de sortir, voulant apprécier les dernières lueurs du jour avant de voir le voile nocturne tomber sur la cité.
C'est sur un banc près du fleuve qu'il s'est assit; les yeux brillants face à cette étendue d'eau, admirant à chaque instant les passages des péniches et des bâteaux. L'océan, Marlon espère pouvoir y aller un ces jours, pour la première fois de sa vie. Il veut y emmener sa soeur et lui montrer la puissance de la nature. La force des vagues sur la plage accompagnée par ce bruit, ce fracas. Respirer l'air marin dont ils ont tant entendu parler. Potentiellement se tremper les pieds et surtout faire attention à ne pas boire l'eau salée. Et qui sait, peut-être qu'en regardant au loin, vers cet horizon bleu semblant infini, peut-être auront-t-ils retrouvé un semblant de liberté.
Aujourd'hui, le grand frère l'a bien comprit; c'est bien le rôle du père qu'il joue pour cette petite, pour celle qui représente toute sa vie.
Un sourire s'invite sur ces lèvres à cette pensée. Car même si ce choix est lourd de responsabilités, après tout peut-être est-ce pour cela qu'il est né.
Le crayon qui était sur son oreille passe rapidement entre ces doigts. De même, la plaquette de dessin vient trouver sa place sur ces genoux. Et il est parti le jeune homme. Dans sa bulle, dans son monde. C'est comme si rien n'avait d'importance. Il se contente d'effleurer la feuille cartonnée, laissant une empreinte en noir et blanc, comme un reflet de la réalité.
Dessiner, Marlon pourrait y passer la nuit. Quand il s'y met, c'est comme une pause dans le temps, comme si le monde bougeait au ralenti autour de lui. Le premier croquis, il le laisse inachevé et le pose sur le banc, à côté de lui. Ce n'est qu'une pâle première impression que lui laisse Boston. Avant qu'il ne découvre la ville plus en détail; avant qu'il ne s'approprie les lieux. C'est une vision imparfaite et encore innocente.
A la lumière d'un réverbère, il recommence le bonhomme; à laisser des courbes, des traits, des hachures sur la feuille de papier. C'est l'un de ces géants des mers qu'il dessine cette fois. Parce que ça l'impressionne; parce que c'est la première fois qu'il en voit. Et il ne compte pas le temps Marlon, il ne sait même pas quelle heure il est. Cela lui importe peu. Tout ce qu'il souhaite, c'est laisser le monde le faire rêver.
LIBRE
(Invité)