have a little faith, and if it does not work, a lot of mimosas (snow&ella) (tw)

Jeu 24 Sep 2020 - 14:38

(tw ; alcool)
@A. Snow Burns ; 23 septembre 2020.

Repas terminé, verre de whisky avalé - et j'ai perdu le compte, si vous vous demandez mon état - je me lève de ma chaise et offre mon plus beau souvenir à Snow. Ma robe noire sur le dos, mes talons hauts et cuissardes sur les jambes, je lui tends la main et souffle " Tu as intérêt à me faire danser toute la nuit " Que je dis en l'invitant à se lever et bientôt à quitter la suite que j'occupe depuis plus de trois ans. Nous sortons tous les deux, comme avant. Ça fait du bien de retourner dans le passé mais au présent. Assise sur la banquette arrière, Karl derrière le volant, je regarde mon meilleur ami et lui dis " Puisque ce n'est jamais le bon temps pour rien, ce soir est un moment hors du temps " Dieu merci que je tiens bien l'alcool et ne ressemble pas déjà à un zombie sorti de la dernière série de Ryan Murphy. Alors que nous nous rapprochons du Royale, je sors mon petit kit de survie de la pochette arrière du siège, regarde mon reflet dans le petit miroir de poche, repoudre mon nez et applique à nouveau du rouge à lèvres. Nyx, mon préféré. 'French maid'. Une main dans mes cheveux et je tourne le visage vers Snow " Tout est bon ? On ne voit pas trop que j'ai perdu l'habitude de sortir avec du beau monde ? " Que je lui demande rapidement. Non pas que je sortais avec du 'moche' monde ces derniers temps mais je ne sortais plus. Chaque chose en son temps, il parait. Ah, la bonne blague. Laissez moi retrouver mon insouciance que tout soit bien moins douloureux. Et c'est bien ce que je compte faire aujourd'hui. Je pose ma main sur l'épaule de Karl qui me regarde à travers le rétroviseur, me questionnant du regard. " Je t'appelle quand on en a fini. Il n'est que 23 heures donc, minimum 4 ou 5 heures du matin " Parce que je compte bien profiter de ma jeunesse et de mon célibat ce soir. Enfin, de la vie tout court, avant qu'elle me claque encore entre les doigts, cette connasse. Karl acquiesce, ouvre ma porte et je sors élégamment de la voiture. Snow rapidement à côté de moi, je lui tends ma main et dis " C'est parti " Et tous mes doutes, mes peurs et mes maux, je les laisse dans ma voiture. Au lieu de ça, nous passons devant la file d'attente, un signe de tête et nous voilà escortés jusqu'au coin VIP. Danser au milieu de la populace, très peu pour moi. Je n'ai peut-être plus énormément de dignité - parce que cet état de sobriété est un effet des mots de mon cher ex petit-ami - mais s'il y a bien une chose que j'ai en masse : c'est du respect pour ma petite personne.

(Invité)

Jeu 24 Sep 2020 - 19:14

HAVE A LITTLE FAITH, AND IF IT DOES NOT WORK, A LOT OF MIMOSAS

@Ella Marriott-W.

" Tu as intérêt à me faire danser toute la nuit " Putain, moi qui me vanter tout le temps d'être capitaine de mon destin. J'suis qu'un foutu pantin entre ses belles mains. C'est terrible franchement de m'apercevoir que je suis tellement attaché à elle que je pourrais bien lui passer tous ses caprices. Et ce soir, je suis prêt à subir ses supplices. Parce que je sais, qu'elle est dans le mal. Parce que je le sais, oui, même si elle s'évertue à le cacher. Mais je me tais, parce que lire en elle ce soir n'aurait aucun réel intérêt.

Elle est belle, habillée pour sortir, et à l'idée de la danse, je soupire. Je pourrai jouer les vieux rabat-joie, ce que je suis en de rare fois, mais je me contente de finir mon verre d'un trait avant d'aller vers la sortie pour qu'on se laisse conduire par son chauffeur. " Puisque ce n'est jamais le bon temps pour rien, ce soir est un moment hors du temps " J'en secoue le visage, en l'observant. « Tu commences à philosopher... » il faut donc que je commence – pour ma part – à me méfier. Et je ne peux m'empêcher d'ajouter. « Mais je veux bien stopper le temps avec toi. » Je n'hésite même pas.

Et ses instincts féminins reprennent le dessus et la voilà en train de se maquiller et moi de passer ma main sur mon visage, dépité. La gente féminine me fera bel et bien, un jour, crever. " Tout est bon ? On ne voit pas trop que j'ai perdu l'habitude de sortir avec du beau monde ? " Je lui lance une oeillade, pas forcément objectif quand je lui réponds « C'est parfait. » les autres, bordel, elles n'ont rien à t'envier, même si je dois être honnête en bon « matcho » que je suis, je ne vois pas de différence avec précédemment. Fin... le maquillage moi, pour ce que je m'y connais. " Je t'appelle quand on en a fini. Il n'est que 23 heures donc, minimum 4 ou 5 heures du matin " Elle est ambitieuse lorsqu'elle s'adresse à lui et de mon côté je ris, défaisant les premiers boutons de ma chemise puisque j'ai cette sensation d'étouffer, faute au whisky.

" C'est parti " Elle prononce alors que nous marchons côte à côte, mots auxquels je réponds en prenant sa main dans la mienne. Naturellement. Elle connaît le videur, étant un habitué, on va pas se mentir, je le connais aussi. Mais j'avoue que pour ma part, même si je n'ai pas à me plaindre, je n'ai pas un compte en banque à la hauteur du sien. Qu'on se le dise, je me tape pas un complexe d'infériorité, je suis plutôt fier du chemin que j'ai parcouru, et du fait que c'est tout seul que je me suis fait. Sans trop quémander à maman et papa de m'aider.

Nous voici alors dans l'accès VIP, et j'en profite que nous passons devant le bar pour balancer à l'intention du serveur. « C'est simple, on veut du champagne pour toute la soirée. » Des que la bouteille sera vide, tu seras chargée de la remplacer, et pour cette indication, je lui glisse un billet de cent, quand je disais que je n'avais pas à me plaindre, c'est le cas vraiment. « D'ailleurs, on veut les deux premières coupes maintenant. » Ca me plaît, de jouer le mec qui a le monde à pieds. Quand les coupes finissent par arriver, je m'arme de mon sourire le plus charmeur afin d'en glisser une entre les doigts de ma meilleure amie, de la seule femme dont je compte m'occuper cette nuit. « A notre pause hors du temps. » Je lève mon verre, comme si nous étions en train de fêter réellement quelque chose. Et dans le fond, c'est le cas, enfin certainement. Qu'importe, les bulles viennent titiller mes lèvres tandis que je patiente qu'elle fasse de même. Putain, si tu savais comme le fait que tu sois abîmée me donne la haine.

☾ anesidora

(Invité)

Sam 26 Sep 2020 - 10:43

@A. Snow Burns ; 23 septembre 2020.

Noyer mes chagrins dans un verre d'alcool n'a jamais été ma spécialité. Tout simplement parce que je n'ai jamais eu de chagrins, encore moins des gros comme celui que me cause l'idiot qu'est Wesley. Ses mots, ses gestes, tout ce qu'il fait me brise le coeur. Et je crois que c'est le problème quand on en attend trop de l'autre ou pire, qu'on s'est imaginé une relation bien plus fusionelle et passionnelle que celle que l'on avait réellement. Enfin, je laisse le PDG de PI de côté parce que ce soir, c'est avec mon meilleur ami que je sors et je compte bien profiter de la soirée. Oublier, retourner dans le passé où tout était plus simple. Et si Snow est motivé à stopper le temps avec moi, me voilà rassurée et encore plus enjouée d'être celle avec qui il a décision de passer du temps ce soir. Être choisie, ça vous donne des putains d'ailes. Mais je sais qu'avec Snow, la chute ne sera jamais douloureuse. Rapidement dans la boite, l'accès au coin VIP assuré, je regarde Snow avec un sourire en coin. Ah, les hommes qui ont du caractère, qui commande et ne laisse pas le choix, ça a vraiment un petit effet sur moi. Ça pétille dans mes yeux, encore un peu plus quand la coupe de champagne se retrouve entre mes fins et longs doigts, fraîchement manucurés. " À notre pause hors du temps " Que je souffle juste après lui. Je lève mon verre à cette soirée et avale la moitié du contenu en une fois. Un petit regard vers le serveur et je souffle " La prochain verre, qu'il soit de votre plus chère bouteille " Que je lâche en attrapant la main de Snow. Je vois bien qu'il ne nous a pas donné leur plus grand cru. Second to best. Et moi, je ne me contente pas de ça. Je veux le meilleur et je l'aurais d'une manière ou d'une autre. Je tire Snow jusqu'à un fauteuil libre et me laisse tomber dessus, plaquant mon sac à main dans mon dos pour qu'il ne soit pas à la vue de tous. " Je ne sais pas si je te l'ai dis mais je suis la vice présidence de l'association des citoyens " Que je lance, toute guillerette à cette idée. Oh, j'avais des tas d'idées pour fêter ce nouveau titre mais le faire avec Snow est loin d'être un lot de consolation. Et puis, les lumières changent, des cris de réjouissance se font entendre et je tourne la tête vers la piste de danse bondée un peu plus bas. Le son met quelques secondes à nous revenir aux oreilles mais quand c'est là, je finis ma coupe et me lève rapidement. " Allez, j'adore cette chanson ! " American boy. Estelle et Kanye West. Et je commence à danser avec Snow, le forçant à sortir de ses retranchements, mes mains dans les siennes, mes hanches bougeant au rythme de la musique.

(Invité)

Sam 26 Sep 2020 - 11:40

HAVE A LITTLE FAITH, AND IF IT DOES NOT WORK, A LOT OF MIMOSAS

@Ella Marriott-W.

" À notre pause hors du temps " Elle lève son verre, en boit une énorme quantité, alors je fais de même parce qu'elle a ses airs qui donnent envie de décoller. " La prochain verre, qu'il soit de votre plus chère bouteille " Elle prononce à l'intention du serveur, Ella ne peut pas s'en empêcher, il faut toujours qu'elle trouve un truc à redire, à modifier, à commander. Elle sait ce qu'elle veut, et je ne mentirai pas, ça me plaît. C'est aussi pour cette raison qu'on s'est tous les deux autant liés. Cette raison et le fait qu'elle fait partie des femmes qu'on apprécie avoir dans son lit. Et qu'en dehors elle se révèle... ni fade, ni sans intérêt. Elle a tout et plus encore, putain elle vaut de l'or. Elle choppe ma main, et je réalise que je la suis, comme un petit chien, c'est désolant, mais j'avoue que ça fait du bien.

Assis côte à côte à son initiative, elle me glisse joyeuse. " Je ne sais pas si je te l'ai dis mais je suis la vice présidence de l'association des citoyens " Je hoche le visage, non, je n'en savais rien, mais je hoche le visage, avant de lui dire vivement « Félicitations ! » parce que c'est ce qu'on dit, même si je suis pas sur des responsabilités que ça incombe un rôle comme celui là. Ce dont je ne doute pas par contre, c'est qu'elle parviendra à être la meilleure dans cette fonction. Parce qu'elle excelle en tout et bien sur je suis très objectif dans mes réflexions.

Alors que je suis en train de boire la fin de ma coupe, elle me prend de court en se levant, et me soufflant une invitation détournée. " Allez, j'adore cette chanson ! " C'est une tornade avec laquelle je partage ma soirée. Je soupire, en riant, fini ma gorgée, pose le verre, et me lève pour aller partager cette danse à laquelle elle semble attachée. Elle se déhanche, et moi putain, je me dis que la tendance ambiguë est trop marquée. Ella, elle sait bien comment je suis. Elle sait que notre amitié elle ne me convient que de moitié. Elle sait aussi, que je suis à ses pieds. Et bordel, elle sait parfaitement que … ca me déplait. En fait, ça me pompe encore plus depuis l'histoire Wesley.

Mais la soirée est encline à la légèreté, et je n'ai foutrement pas envie de me prendre la tête, pas maintenant, bien que je sais que si elle est comme ça c'est parce qu'il lui a fait mal, et qu'elle a besoin de penser à autre chose, enfin de passer à autre chose. Et mes mains se retirent des siennes, se posent sur ses hanches qu'elle déhanche. Et mon corps s'approche du sien, et je suis pas sur que ce soit bien. Y a ce truc qui m'attire, je sais que c'est l'alcool qui renforce mes désirs. Pauvre Snow, de cette amitié le martyr. « Tous les mecs sont jaloux de moi. » que je murmure à son oreille, ils le sont c'est sur, car Ella, elle a ce je-ne-sais-quoi.

☾ anesidora

(Invité)

Lun 28 Sep 2020 - 0:04

@A. Snow Burns ; 23 septembre 2020.
Face aux déboires perpétuels de ma vie personnelle, je veux que ces quelques moments où je m'autorise à vivre valent le coup. Perdre mon temps n'est pas pour moi. Ruminer non plus. Et quand j'aurais touché le fond, il n'y a qu'une impulsion depuis le fond de l'océan qui me fera remonter. Et là, aujourd'hui, le champagne est mon oxygène. Le sourire de Snow ma raison de ne pas me laisser sombrer mais aussi - voire surtout - d'oublier qu'il y a un monde en dehors de ces quatre murs. Jem et sa morveuse ? Wesley et son vampire ? Amnésie ! Comme par magie. Et si le mal de crâne me rappellera que la vie continue, même ivre, j'ai la paix jusqu'à demain. Et quelques heures de répit, c'est tout ce dont j'ai envie. Je balance mon nouveau titre à Snow et souris largement quand il me félicite. Ça va me tenir occupée tout cela. De quoi ne penser à plus rien. Travail, travail, champagne et dodo. Retrouver cette vie plus facile qui ne m'avait pas manqué mais que j'ai hâte de retrouver. Pas parce que c'est plus facile. Mais parce que c'est moi. Tout simplement. La musique retentit et je suis obligée d'embarquer Snow avec moi. Danser, fermer les yeux, se déhancher et profiter de cette soirée que je m'autorise. " Ça fait tellement longtemps qu'on est pas sorti ensemble ! Il faudrait se refaire ça un peu plus souvent " Comme avant mais pas comme avant non plus. Parce qu'avant, chaque soirée se terminait avec des vêtements en pagaille, un collier dont le fermoir a sauté parce qu'incapable de le retirer correctement. Et dans ces moments de folies et de passions, la patience est loin d'être mon point fort. Ça ne l'est déjà pas en temps normal. Ces quelques mots hurlés par dessus la musique, je me prends au jeu et quand il a ses mains sur mes hanches, je ris à sa réflexion. " Et toutes les nanas sont aussi très jalouses de moi " Que je lance en le regardant droit dans les yeux. J'en souris. Ses deux billes sur mon visage. Tu m'étonnes qu'elles sont jalouses, avec un tel regard. Même moi je serais jalouse ! Et parce que je suis incapable de lui faire face plus longtemps, je me tourne, lui offrant une vue sur mon dos, mon corps toujours en adéquation parfaite avec la musique. " Si tu ne rentres pas avec moi ce soir, je ne t'en voudrais pas tu sais " Que je lance en tournant le visage par dessus mon épaule pour le regarder, un sourire sur le visage. Je les sens bien les yeux sur nous. Et je ne lui souhaite que de la folie, de la passion et de la fougue. Putain que ça ferait du bien.

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Ven 2 Oct 2020 - 13:00

HAVE A LITTLE FAITH, AND IF IT DOES NOT WORK, A LOT OF MIMOSAS

@Ella Marriott-W.

Elle a ce truc, ma meilleure amie, cette classe indéfinissable, et ses gestes qui font qu'elle est aussi sexy que le diable. C'est la meilleure des tentations. Elle danse, elle se libère, et je devine dans sa tête des centaines d'émotions, de contradictions. Je voudrais me dire qu'elle n'est pas sortie abîmée de sa relation. Mais je sais que c'est faux, je suis pas con. Je sais bien qu'elle veut se vider la tête, qu'elle joue à faire semblant. Et je ne sais pas si je dois m'inquiéter sur le sujet, je pourrais mais je suis déjà trop alcoolisé. On verra demain, pas vrai ? " Ça fait tellement longtemps qu'on est pas sorti ensemble ! Il faudrait se refaire ça un peu plus souvent " Des semaines, oui, qu'on ne l'avait pas fait, mais j'imagine que ça fait partie du jeu du couple, qu'on arrête de sortir entre amis, surtout lorsqu'on a déjà partagé le même lit. Et que l’ambiguïté semble nous coller.

Alors mon corps se rapproche du sien, et je ne suis qu'un homme, putain. " Et toutes les nanas sont aussi très jalouses de moi " Un sourire charmeur se glisse sur mes lèvres à l'entente de ses mots, sait-elle seulement qu'aucune d'entre elles ne lui arrivent à la cheville ? Durant quelques secondes, elle soutient mon regard, et moi, comme un imbécile, je crois qu'il n'est jamais trop tard. J'envisage de l'embrasser, parce que putain, je l'ai toujours désiré. Mais elle me tourne le dos, accole son corps contre le mien, tandis que sur elle, je glisse encore mes mains. Ses hanches, son ventre, trahissant mon envie de remonter jusque ses seins. " Si tu ne rentres pas avec moi ce soir, je ne t'en voudrais pas tu sais " Elle a le visage incliné vers moi, et je déteste les mots qu'elle vient de prononcer, ils me semblent même obsolètes à la vérité. Comment est-ce qu'elle peut penser que ce soir, ce n'est pas avec elle que je vais rentrer ? Ca me tue de constater à quel point elle ne comprend pas. A quel point elle se fourvoie. Et ça me flingue aussi de voir combien je suis con. Croire qu'on pourrait faire dévier notre relation. C'est carrément n'importe quoi, il y a clairement quelque chose qui ne tourne pas rond. Dans mon comportement, pas dans le sien, évidemment, parce qu'elle a été plus que claire au sujet de ce qu'elle attend. « J'n'en veux aucune plus que toi. » Ce sont les bulles du champagne qui me forcent à dire ça. Je refuse de terminer ma nuit dans d'autres draps, même si ce n'est que platonique entre toi et moi. Enfin, pour l'instant, je dis ça. Dans quelques autres verres, je ne sais pas … « C'est notre nuit, elles sauront patienter. » Et moi aussi. Je la force à se retourner à nouveau vers moi, d'un mouvement « sec » et autoritaire de mes doigts. Mes yeux dans les siens, je perds la tête, je contrôle plus rien. « Ella... » me faut le champagne, parce que je me noie déjà.

☾ anesidora

(Invité)

Dim 11 Oct 2020 - 1:18

@A. Snow Burns ; 23 septembre 2020.
Ce n'est pas comme cela qu'on gère ses problèmes, je le sais. Et pourtant, c'est la facilité que je choisis en buvant une énième coupe de champagne. Parce que si je m'anesthésie, je n'ai besoin de penser à rien ni à personne. Si je suis ivre, mon cerveau lâchera les reines et me laissera enfin faire ce que je veux, vivre comme je le souhaite. Libre. Putain. La liberté n'a jamais été aussi si belle et douce. Ou moche et difficile. Je ne sais pas. Je ne suis pas sûre à cent pour cent. J'ai besoin de temps pour savoir où je vais mais je vais retrouver ma route et celui qui me fera dévier n'est pas de ce monde, ça c'est clair et net. Et ça vrille, dans mon cerveau. Ça vrille sévère là haut mais parce que je ne veux pas que ça dérape, je quitte les yeux azurs de mon meilleur ami. On sait tous comment ça se passe et même si j'ai envie de sentir des lèvres sur les miennes, un corps contre le mien, ce n'est pas juste pour Snow. Il n'est pas un remplaçant, un remplacement, une roue de secours ou je ne sais trop quoi. Il est mon choix, l'homme avec qui j'ai envie de rire, de vivre des moments aussi drôle que fou. J'ai besoin de lui et si ça dérape, je sais que ça brisera quelque chose entre nous. Alors, je préfère lui offrir mon dos et planter mon regard dans le tas d'abruti qu'il y a en bas. Toutes ces âmes qui perdent de leur beauté à chaque levée de coude. Mais je suis la même alors, qui suis-je pour juger ? Et puisque la contemplation décevante de ces corps ne m'apporte rien si ce n'est une critique poignante sur mon état, je regarde Snow et lui laisse la possibilité d'accepter la main tendue. Qu'il ne s'inquiète pas de moi. Nous sommes venus avec Karl alors je saurais rentrer sans soucis. Je le regarde, mon regard plongé dans le sien, ses mots qui arrivent à mon oreille. Je bouge mes cheveux sur une épaule et souffle, dans un léger rire. " Tu vas griller toutes tes chances. Personne n'aime voir l'objet du désir filer avec une autre " Et on le sait tous les deux ça, non ? On est pas deux idiots sans consistance, loin de là même. Mes mains sur mes hanches, il me fait tourner et mes avant bras contre son torse, je le regarde droit dans les yeux. " Oui Snow ? " Que je souffle doucement. Mon corps ne bouge plus, il est sur pause au milieu de tout ce brouhaha. Je fronce les sourcils et l'interroge du regard. Qu'est-ce qu'il se passe ? Il se sent mal ? J'ouvre la bouche et n'arrive rien à dire. Je suis là, à attendre sur lui, sur ses mots, sur ce qu'il a à me dire ou à ne pas me dire. Parce que le silence il pèse et ça me tourne l'estomac. Reine de la communication, je ne supporte plus le mutisme des personnes autour de moi. C'est usant, fatiguant et j'ai besoin de facilité, de spontanéité. Mais c'est peut-être trop en demander. Mes mains au niveau de ses pectoraux, je souffle " Ça va ? " Tu vas pas me vomir dessus Burns, tu vas pas me faire ça hein ?

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Ven 16 Oct 2020 - 11:16

HAVE A LITTLE FAITH, AND IF IT DOES NOT WORK, A LOT OF MIMOSAS

@Ella Marriott-W.

Il y a ce truc dans mon esprit qui déraille, je le sens bien, et mes mains sur elle, ça n'aide absolument en rien. Ella, c'est l'objet de mes désirs depuis bien longtemps, mais juste parce qu'on m'a dit que notre relation était maintenant un interdit. Je le sais, au plus profond, des plus profonds, que nous ne sommes qu'amis, et pourtant, je jure que j'ai envie de l'embrasser sur-le-champ. Parce qu'elle a cette façon de dominer le monde, et d'arriver à te prouver que la terre n'est pas ronde. Je vous jure qu'elle pourrait sortir n'importe quelle connerie, je la croirais. Je suis si faible face à sa beauté. Son intelligence. Et tout ce qu'elle est. " Tu vas griller toutes tes chances. Personne n'aime voir l'objet du désir filer avec une autre " elle prononce après l'un de ses petits rires, et je ne lui précise même pas que j'en ai rien à foutre de griller mes chances, parce qu'elles ne sont que des amuses gueules face à toi. Il y en a aucune qui t'arrive à la cheville. Sur le moment, alcoolisé certes, il n'y a qu'Ella que je désire. Et pour cette nuit, déjà, j'entrevois le pire. " Oui Snow ? " Ses bras sur moi, ses yeux dans les miens, elle ne voit même pas que je suis en train de vivre un enfer, putain. La vérité ? Ce serait plus simple si on n'avait jamais … partagé le même lit, bordel.

Et je soupire, alors qu'on se détaille encore, et que dans ma carcasse, c'est un foutu champ de bataille ravagé. " Ça va ? " J'en relève un index pour souligner mes pensées, car forcément, il ne faut pas être un devin pour comprendre que non, ça ne va pas, et que j'ai l'impression d'être dans de beaux draps. Mes sourcils se froncent lorsqu'enfin, je lui réponds. « Non. » ça y est, j'y suis, au pétage de plomb. Et je voudrais bien retenir la diarrhée verbale qui va dégouliner de ma bouche, sauf que rien y fait, à peine, j'ouvre les lèvres afin de respirer que me voilà en train de lui balancer. « C'est toi, l'objet de mes désirs, ce soir. » Mon dieu, qu'on m'enferme quelque part. « Et si tu continues à danser contre moi, tu peux être certaine que je vais te plaquer contre le mur de cet endroit pour te montrer combien j'ai envie de toi. » Non les mots, je les ai pas retenus. Les mains n'ont plus. Parce que je l'ai empoigné. Parce que j'ai envie de la goûter. Besoin de savoir si elle a toujours les mêmes préférences ou bien si ses zones hétérogènes ont changé. Et peut-être aussi pour prouver que le connard à qui elle a voulu confier son cœur pour le voir se faire piétiner. Oui, c'est aussi en rapport avec mon ego démesuré.

☾ anesidora

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Sam 17 Oct 2020 - 17:14

@A. Snow Burns ; 23 septembre 2020.
La danse, l'alcool et je laisse tomber ces dizaines de murs que je tente de construire autour de moi, de mon corps, de mon cerveau. Pas le genre de mur que Trump veut construire avec le Mexique mais plutôt de ceux qui sont là pour permettre à chaque organe vital de mon corps de ne pas s'effondrer. Un support de plus, des barricades pour renforcer leur place, en quelque sorte. Mais là, tout s'est cassé la gueule et je m'occuperais du chantier demain. Parce que mes yeux dans ceux de Snow, j'ai presque envie qu'il soit le maçon de mon bordel sans nom. Peut-être qu'avec lui, j'arriverais à y voir clair ou, justement, à ne plus voir. Cependant, aussi égoïste et personnelle que je puisse être, je ne veux pas faire cela à Snow. Il ne mérite pas d'être une vulgaire aide pour moi. Il est tellement plus et je le respecte beaucoup trop pour le pousser à bout, pour le supplier de me faire oublier, juste le temps d'une soirée, que je ne suis plus que l'ombre de moi même. Je devrais pourtant. Ça nous éviterait ce ballet incessant de deux âmes qui souffrent, l'un pour l'autre et l'autre à cause d'une autre. Dieu que je le déteste. Pas lui. Pas Snow, pas mon Snow. Mais bien celui qui m'a brisé et est entrain de me rendre chèvre. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Il parait. Mais le silence et l'absence me ravagent encore plus que le temps et la vieillesse. Et s'il y a bien une chose que Snow ne sait pas faire, c'est se taire. Non, il ne va pas bien. Je le regarde, mon corps ralentit, ne bouge plus et je n'entends même plus la musique. J'ai l'impression qu'on est dans une chapelle et que le seul son que j'entends, c'est la voix de mon meilleur ami. Le seul bruit que j'entends, c'est mon coeur qui bat à cent milles et ma respiration qui se cale sur ce dernier. C'est la panique intérieure. Je ne suis même pas capable de déconner, de dire que si c'est que ce soir, ça va. Mais je comprends que son "ce soir" est comme un "ce soir comme tous les autres". Et je déglutis difficilement. Mes bras tombent le long de mon corps et je fais un pas en arrière quand je l'entends me dire ce qu'il ba se passer si on continue comme ça. Pardon. Que je souffle en posant mes mains sur mon bas de visage. Je les remonte et couvre mon visage tout entier, quelque peu honteuse de tout cela. Snow… Que je soupire derrière mes mains. Pourquoi tout est aussi compliqué ? Pourquoi je ne suis pas déjà pendue à ses lèvres ? Snow a toujours été particulièrement doué de ses mains, de son corps, de sa bouche… Et le plaisir charnel est l'un de mes préférés mais je ne peux pas. Je n'en ai pas envie. Et sans désir, c'est pas mon délire. Je ne sais même pas quoi lui dire. Je vais aller me rafraîchir aux toilettes. Que je finis par bafouiller, mes mains retombant le long de mon corps, mon regard croisant le sien. Perdue, voilà ce que je suis. Perdue et terrorisée à l'idée de le perdre. Est-ce que ce n'est pas cette proximité qui nous a toujours lié ? C'est ce qui nous a fait nous rencontrer mais depuis, nous sommes autre chose, non ? Je ne sais plus. Peut-être qu'il n'y a que chez moi que c'est absolument clair. Et je me déteste de penser à Wesley et à ses mots ; me disant que Snow et Jem n'attendent que ça, mon célibat. Putain. Non. Snow. Mon Snow. Ne me fais pas ça. Dis quelque chose, dis moi que je rêve, que j'hallucine. Ou fais quelque chose.

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Ven 23 Oct 2020 - 12:37

HAVE A LITTLE FAITH, AND IF IT DOES NOT WORK, A LOT OF MIMOSAS

@Ella Marriott-W.

Ella, et ses courbes qui m'entêtent. Ella, et cette façon qu'on a de s'imbriquer quand on est tous les deux dans un lit. La façon que j'ai de la désirer, parce que je sais que c'est maintenant interdit. Mais je la veux. Son corps, sa douceur. Même si ça pourrait être une erreur. J'ai besoin d'elle, j'ai envie d'elle. Je ne sais pas si c'est l'alcool, mais putain, elle n'a jamais été aussi belle. « Pardon. » Ok, là, je réalise à quel point, je suis con. Elle enfouit son visage dans ses mains, et je me dis que j'aurai juste dû me taire, et me contenter de cette danser, et n'espérer que … du rien. « Snow… » Je la sens arriver, la baffe. Une foutue claque. Les mots qui prouveront que je suis allé trop loin, que j'aurai dû fermer ma bouche et me contenter de ce qu'elle veut bien me donner.

De ne pas me prendre la tête de cette manière-là, de ne pas vouloir toujours plus, et surtout, de ne pas croire qu'il m'ait du, ou quelque chose comme ça. Parce que j'ai toujours été là, à surveiller ses arrières, à m'assurer qu'elle va bien. Parce qu'elle est la seule... « Je vais aller me rafraîchir aux toilettes. » Mais moi, je ne suis rien. Ma langue, dégoutée, passe sur mes dents, et j'ai envie de cracher. De gueuler, même. Peu habitué à être rejeté. Et c'est clairement ce qu'elle vient de faire. J'en hoche le visage, pour approuver et essaie de lui montrer que ses actes m'indiffèrent.

Elle s'éloigne, et je reste un instant sans bouger, je ne sais même plus qu'elles options, il me reste, à dire vrai. Je retourne vers cette table, qui nous était attitrée, et une bouteille de champagne y trône, n'attendant que d'être de bouchonner. Chose que je fais, je me sers un verre, le bois d'un trait. Je regrette que ça ne soit pas du whisky, car ce n'est pas assez fort pour l'aigreur que je me tape sur le moment. Je ne sais pas combien de minutes défilent, ni même combien de verres, je bois. Mais quand une silhouette s'approche de moi, je me dis que c'est forcément Ella. Et mes yeux remontant sur la femme face à moi, je suis écoeuré en remarquant que ce n'est pas sa voix. « T'es tout seul, dis moi ? » Regard noir, merci de me le rappeler. « J'ai pas besoin de toi. » Je voulais Ella, comme un gamin qui fait un caprice, n'est-ce pas ?

☾ anesidora

(Invité)

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