Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(wesla) it's funny how a memory turns into a bad dream - Page 2
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal


(wesla) it's funny how a memory turns into a bad dream

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


adele will write about us, for sure.

Tu ne te comprends pas toi même ? Bien. Au moins je me sens moins seule là dessus. Quand j'entends ta comparaison, j'ai mal. Je ne sais même pas où parce que ça me tiraille de partout. Comme si un monstre géant essayait de déchirer et arracher chacun de mes organes, de l'intérieur. Qu'il s'y donne à coeur joie alors parce qu'il n'y aura bientôt plus rien à détruire. Juste mon coeur à piétiner encore un peu mais t'es assez fort pour ça. " Je l'ai réveillé pour qu'il aille vers une autre " Tu parles d'un exploit, d'une bonne action. Je devrais me flageller pour cela ? Me sentir coupable ? Alors que tu me dis clairement que le temps passé avec elle est plus important que l'intensité de ce qu'on ressent, de ce qu'on a partagé ? Là encore, on est bien différent. Et putain, ça me claque le cerveau une nouvelle fois. Oh dieu que j'aimerais voire ta tête si je disais pareil de la part de Jeremiah ou de Snow. " Ella Marriott-Wildingham ne tremble devant personne " Et ça tu peux en être sûre. C'est bien pour cela que je prends la décision que toi et moi, ça ne va nul part. Parce que je ne laisserais jamais personne me traiter de la manière dont tu le fais. Tu laisses la luminosité pour la noirceur. Tu laisses la chaleur pour la froideur. Je ne comprends pas. Et ne comprendrais jamais. Au moins, t'as bien compris que les deux sont impossibles ensemble. Le soleil a rendez-vous avec la lune, ou pas. " Pas assez, visiblement " Que je souffle. Je prends une grosse bouffée d'oxygène et retiens l'air qui est dans mes poumons. Ces derniers sont gonflés et je soupire doucement " Ou trop, je ne sais pas " Trop exceptionnelle pour toi. Peut-être que t'as besoin de moins exceptionnel, moins accompli, moins imposant que moi, histoire que tu puisses briller. C'est ainsi. Je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que j'ai mal de partout et que ça ne va nul part. " Tu n'as pas à être désolé. Je n'en sortirais que plus forte " Au moins, ça a du positif tout ça. " Je vais rentrer, Thélio doit m'attendre " Que je dis doucement. Je me dirige vers la porte et m'arrête en chemin. " Pour ce que t'as dis tout à l'heure. Moi aussi, tu sais. Moi aussi. Et je pensais que ça suffirait " Mais si l'amour suffisait, ça se saurait. Je ne suis pas mon frère ni ma mère, loin de là.

@wesley patterson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Your eyes seek conclusion

Je crois être encore maladroit dans ma façon de m’exprimer face à ta réaction. Je m’en mordille là lèvre inférieure. Se comprendre, ça a toujours été un problème. Et je ne peux pas te blâmer, ce n’est que moi le problème. « Je suis devant qui la? » Ôtez moi d’un doute. Je deviens dingue, mais pas au point de vous confondre. Je sais que je suis devant les conséquences de chacune de mes actions. Et quoi? C’est irrécupérable? C’est terminé? Je ressens comme une fin qui me laisse un goût d’amertume. Je n’ai jamais pour habitude de regretter, mais diable que je suis rempli de regrets te concernant «Je le suis pourtant. Mais, tant mieux pour toi. »  Blasé. Impossible de te retenir. «Va. Tu dois être attendue de tous. » Moi, je vais retrouver Boston et mes démons. Après tout, c’est les seuls que je suis capable de garder. Je te regarde t’éloigner. Puis quand tu te retournes, je fronce les sourcils. Tes mots, ils pourraient me faire du bien. Mais t’es incapable de les dire entièrement. A mon tour de faire un mouvement de gauche à droite. Le désespoir qui s’en reflète. «Ouais toi aussi. » nos yeux ne se quittent pas. «Nous sommes donc, deux idiots amoureux qui, ne trouvent pas la force d’affronter ce problème. » haussement d’épaules, la gorge nouée et les yeux qui s’humidifient trop à mon goût. Tu ne trembles devant personne, moi je n’ai jamais pleurer. Alors on ravale ça. On parle d’une voix qui nous trahis un peu. « T’as ta vengeance Ella. Tu as brisé mes rêves. » Je me retourne. Traite moi de lâche, viens me frapper. Fais moi mal encore. Vu qu’on semble ne pouvoir se donner que ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


adele will write about us, for sure.

T'es devant moi. Pour me dire que tu ne peux pas te passer d'elle alors je suis désolée Wesley mais ça ne vaut pas grand chose à mes yeux. Enfin, ça vaut énormément, bien entendu, mais y a ce goût amer en bouche que je n'arrive pas à faire passer. Ce goût bien trop présent depuis bien trop de temps. Comme si je m'arrachais la gencive et qu'à chaque fois que ça cicatrise, je recommence. Une habitude destructrice. Et c'est bien triste. Beaucoup trop triste. J'acquiesce quand tu dis que je suis attendue de tous. Parce que tu as raison là dessus. Et je sens que je vais devoir calmer mon frère qui va me faire une crise. Ou peut-être qu'il attendre demain, pour ne pas gâcher quoi que ce soit à Thélio. Quand je les vois ces deux là, je les envie. Je pensais qu'on avait la même chose, que c'était même plus fort ce qu'on avait, mais je me suis plantée sur toute la ligne. " Tu sais comment l'affronter ce problème mais tu ne veux pas le faire " Et c'est bien le soucis. Il n'y a que ça qui ne va pas entre nous. Et si tu as décidé que Jeremiah et Snow étaient un nouveau gros problème à notre relation, c'est parce que tu cherches à me mettre des choses sur le dos alors qu'il n'y a pas lieu d'être. Jeremiah ne t'a jamais. Et quand tu parles que j'ai ma vengeance, je redeviens folle. " J'ai brisé quoi ?! " Je parle à ton dos et vu que tu ne t'arrêtes pas, j'ôte mon escarpin et le lance dans ta direction. Il ne te loupe mais tu es un peu trop loin pour que ça te fasse réellement mal. " Redis moi ça en face ! " Et j'ôte ma deuxième chaussure parce que je ne vais pas claudiquer pour te courir après et te crever l'oeil avec ma louboutin. " Et c'était quoi tes rêves ?! " J'accélère et attrape ton bras avec force pour que tu te retournes, laissant mes souliers sur le sol. " Je t'aime au point où je suis prête à souffrir et à être malheureuse parce que je ne peux pas accepter qu'elle soit dans ta vie ! Je me punis moi même espèce d'idiot ! Alors je t'interdis de dire que j'ai ma vengeance ! " J'ai le caractère que j'ai mais ça sera comme ça et pas autrement. Et le but de la vengeance c'est de faire mal à l'autre sans se faire mal. J'ai tout loupé là dessus.

@wesley patterson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Your eyes seek conclusion

C’est moi qui détient l’ultime solution. Quelle poids sur mes épaules. Quel dilemme qui me torture tout l’intérieur. Au départ de Hope à Paris, j’ai senti une partie de moi s’éteindre, se mettre en veille. Ça donnerait quoi si j’accepte ta condition? Est ce qu’un jour je me réveillerais en hurlant de douleur malgré tout le bonheur que je vais gagner avec toi? T’as la totale capacité de conquérir entièrement mon coeur. Je n’ai aucun doute sur ça. Je doute de moi et ma façon d’encaisser. Ta voix se refait plus haute. Je ne me retourne pas, je m’arrête simplement quand je reçois ton escarpin dans le dos. Je reprends ma marche. Danser dans les flammes, ce sera pour une autre fois. Des gens s’arrêtent pour regarder le spectacle. Je ne comprends pas pourquoi, jusqu’à ce que ta main vient agripper mon bras pour me retourner. Allez le tango. Je te regarde dans les yeux. Les mots sont sortis. J’entends la suite mais dans une espèce de sourdine. Une main dans ma barbe, comme pour enlever ma paralysie. « Je n’ai pas le droit de te demander quoi que ce soit. Je ne suis pas en position de négocier. Parce que t’as trop endurer. Je sais que t’as souffert, que tu en souffres encore. Que la confiance que t’as en moi, elle est brisée... Mais putain Ella.. » Je détache mon bras de tes doigts. Je sens que je perds l’ultime contrôle. Je sens l’océan monter dans mes pupilles qui se brouillent. « Si je te fais la promesse de ne rien lui laisser passer ? Que ta condition elle prend effet si il y a une erreur de faite? Je te jure, je deviens fou. Je n’arrive pas à.. Tout ça la, ça me fait vriller! » regarde moi putain. «On ne peut pas se dire ça, et se dire adieu. » prends le temps qu’il faut. Mais, ne me dis pas ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


adele will write about us, for sure.

Il n'y a que toi qui me fait perdre pieds comme ça, qui me rend dingue de la sorte, qui me donne le courage de me rendre ridicule comme je le fais là, pieds nus avec une robe Versace sur le dos. Je pourrais me couper, me faire mal mais je n'en ai rien à faire. J'ai bien trop envie de t'entendre me dire en quoi j'ai brisé tes rêves parce que je ne vois pas. Je suis tombée amoureuse, t'es le premier et le dernier. C'était mon plus gros risque, je n'y ai pas réfléchis à deux fois pourtant. Je te regarde et le constat que tu fais est le bon. Ma confiance en toi est brisée, presque inexistante à l'heure actuelle. J'ouvre la bouche et le referme aussitôt. Tes mots arrivent à mes oreilles et je n'arrives pas à y croire. Mes yeux dans les yeux, je vois la peine que ça te fait, le mal que ça engendre mais non c'est non. On l'apprend quand on est tout petit et si tes parents t'ont toujours dit oui, tant mieux pour eux mais la vie c'est pas comme ça. " Non Wesley " Et ma main se desserre de ton bras, retombant le long de mon corps. Même là, comme ça, après ça, t'es pas capable de te réveiller et ça me tue. " T'as des sentiments pour elle putain ! Ça n'a jamais marché le temps qu'on était ensemble, vous restiez les mêmes alors non ! " Je suis sèche et froide, la colère toujours bien présente dans mon ton et dans mon corps. J'ai les mains qui tremblent et je m'abaisse pour récupérer mes escarpins au sol. J'ai encore plus mal que lorsque je suis partie de Cuba. Probablement parce que je pensais pas qu'on en arriverait là, qu'on arriverait à ça. Je pensais que tu comprendrais rapidement qu'elle n'est pas celle qu'il te faut. " Il semblerait que si. Parce que tu es celui qui parle d'adieu " Alors voilà, ta décision est prise. J'enfile mes chaussures, l'une après l'autre, prenant en hauteur et alors que ma voix tremble, je dis " Dis le moi encore une fois " Que tu ne peux pas la laisser. Que c'est elle que tu choisis. Et que moi, c'est sans toi que je vais devoir avancer.

@wesley patterson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Your eyes seek conclusion

Et puis même si on se mettait d’accord. Qu’est ce qu’il adviendra de nous ? Sans confiance, avec des possibles rancœurs qui feront surfaces un jour? T’en fais quoi des rêves que l’on avait ? Si on est dans ce putain de film sur nous, c’est la scène dramatique ça. Normalement, c’est l’instant où les spectateurs se retrouvent avec le coeur brisé. Ou ils se demandent si cette histoire trouvera une belle fin. Pourquoi je n’arrive pas à croire au fait que la scène suivante sera remplie de joie ? Pourquoi c’est flou? « Et j’ai exprimé ces sentiments pour qu’ils arrêtent de me bouffer l’intérieur! Peut être seront ils moins envahissants et qu’ils partiront. Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que je ne suis pas du genre à faire les mêmes erreurs. J’apprends. » lentement mais sûrement. Comment être si proches mais si éloignés.. C’est douloureux. Je ne dois pas pleurer, pas maintenant. Pas apres 30 ans d’existence sans en verser une. Arrêtons de jouer à celui qui se fera le plus de mal. J’aime ce jeu, mais pas avec toi. « C’est ce que tu me laisses pressentir.. Ce n’est pas ce que je veux. » Tes escarpins revenus à leur place initiale. Elles sont mieux là qu’en projectile. Tu réclames d’entendre ma décision encore une fois, mais je ne te donnerais pas ça. C’est un silence qui vient en premier, et ma main qui se dirige vers la tienne. La gorge me brûle, j’y sens une boule. C’est quoi cette sensation? J’avance d’un petit pas, pour être a bonne distance si tu décides de m’en décoller une. Nos yeux toujours aussi aimantés. Je le lache, volontairement. « Je t’aime. » ce n’est pas ce que tu voulais, mais c’est ce que je veux te donner.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


adele will write about us, for sure.

Je devrais donc te féliciter ? T'as tout foutu en l'air pour ta petite expérience ? Tu voulais qu'elle te choisisse, tu le voulais et tu dois être bien heureux qu'elle ne l'ait pas fait. Ça t'a évité d'avoir un réel poids dans cette discussion. T'es pas du genre à faire les mêmes erreurs deux fois pourtant t'es entrain de réitérer ton erreur de Cuba : me laisser partir. Et je sais qu'on ne dit jamais deux sans trois mais il n'y aura pas de troisième fois. " Parce que tu ne veux pas prendre les mesures qui font que ça n'arrivera pas " C'est un dilemme difficile, je ne dis pas. Je suis presque inhumaine de te faire ça mais je n'arriverais jamais à te faire confiance dans ces conditions. Je serai toujours entrain de me demander si tu lui écris ou non, si c'est elle que tu vois quand tu me dis que tu vas voir Maria. Ça me rendrait dingue, complètement dingue et je l'interdis. " Ce n'est pas ce que tu veux mais c'est ce que tu choisis " Que je soupire avant de te demander que tu me le dises, que c'est elle et pas moi. Que les mots que tu m'as dis après ton retour de Nantucket, que nos moments passés ensemble n'étaient jamais à cent pour cent sincères, toujours teintés de la noirceur de celle qui a brisé le coeur de mon frère. Et qui participe à briser le mien. Oh, comment veux-tu que j'accepte, c'est plus fort que moi. Ta main sur la mienne, je te regarde droit dans les yeux quand tu t'approches de moi. " Alors fais le bon choix " Un soupire, presque une supplication. Si tu m'aimes, fais le " Je vais fermer les yeux et fais ton choix " Reste avec moi et embrasse moi. Laisse moi et brise moi une dernière fois. Et je ferme les yeux. Parce que je ne veux pas te voir partir et me laisser là sur le trottoir, comme l'idiote que je suis.

@wesley patterson
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Your eyes seek conclusion

J'suis à bout depuis que t'es partie. Depuis que t'es partie, t'es partout. C'est à se rendre fou. Je suis comme un piéton qui se suicide. Qui traverse la rue hors des clous. J'encaisse tes coups. Y a comme un crissement sous mon torse, dans mes yeux rouges, oui ça déteint. J'encaisse tes coups. « Parce que les mesures sont douloureuses. Outre les sentiments, efface ça, juste un instant. On parle d’années de ma vie. » Que tu ne voit pas comme moi. Parce que les quelques mois, c’était l’enfer pour toi. Mais je ne suis bon qu’à ça. L’enfer. Je ne choisis jamais, ça vient à moi. Je suis le roi de la destruction. Et quand je tiens ta main, tu ressentirais presque mes tremblements. J’ai peur de te détruire. J’ai peur de t’entendre me dire que plus jamais, mes yeux ne se poseront sur toi. Quand ils se ferment, je sens que le silence devient pesant. Tu sais Ella, tu as un goût de ”reviens y“. Je pourrais te tuer tellement tu es belle. Mais je me retiens par respect pour la laideur de ce monde. Qui a le droit à une magnifique erreur de temps en temps. Contrairement à moi. « Je... » je viens poser mes lèvres sur ton front en entourant ton visage de mes mains. Une larme coule sur ma joue. La première depuis mon enfance. Je te l’offre. Cette perle salée et mon coeur que je viens de décider d’arracher pour te le déposer dans tes paumes. « Je te prouverais que les épreuves ne séparent que les faibles et les faux. » Entends bien que je ne choisi pas celle qui, est là responsable de tes tourments. Ne comprend rien de travers et n’en tire aucune conséquences. Si je devais donner mon choix, je me choisis moi. Est ce que je m’en sortirais vivant? Je l’ignore. Est ce que l’on se retrouvera? Ce dépendra de toi. Promets moi qu’on ne deviendra jamais un souvenir qui fait mal. « Allez... Le monde attend celle qui, le mettra à ses pieds. » Mais, je t’aime.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


adele will write about us, for sure.

Dans ma tête, ça crie, ça hurle, ça te gifle, te mets à mal pour que tu réagisses, que tu te rendes compte de tout cela, de ce que je ressens réellement pour toi. T'es le premier qui a réussi à me toucher de la sorte, à me faire tomber comme ça. J'ai passé des années à resserrer les harnais autour de ma taille pour ne pas basculer en avant et m'éclater contre l'asphalte. Mais avec toi, tes mots, tes regards, tes attentions, tes douceurs et tes éclats de colère, j'ai tout envoyé valser. Parce que c'est bien connu que rien de merveilleux se produit quand on est sur la retenue, quand on joue la sécurité. C'est la prise de risque qui fait qu'on est vivant. Et t'étais mon plus gros risque. Des années de ta vie. Oui. Et je ne te demande pas de les oublier, juste d'y mettre fin. Un putain de point final. Clôturer le tome 1, abandonner la relation toxique et malsaine qui te lie à elle pour avancer. Pour qu'on avance. Parce que je ne suis pas douée pour faire demi tour ou faire du surplace. On a la vie devant nous mais pas pour perdre du temps. Les yeux fermés, les idées et pensées se bousculent dans ma tête. Tu ? Je sens tes mains sur mon visage et quand tes lèvres s'écrasent sur mon front, je pleure à l'intérieur. Tu sais ce que mon père faisait quand il partait en voyage ? Il m'embrassait sur le front. Tu sais ce qu'il a fait la dernière fois que je l'ai vu ? Il m'a embrassé sur le front. C'est un départ. Un adieu. Je crois. Je ne sais pas. Mon corps tremble légèrement et je déglutis avec difficulté. J'ouvre les yeux, ton visage encore bien proche de moi et je vois la larme qui sillonne ton visage. Oh, je la déteste cette garce. Mais t'en deviens pas moins désirable. Et je n'attends que ça, que tu me prouves que les épreuves ne séparent que les faibles et les faux. Mais je ne peux pas rester à la limite de la léthargie pendant que tu reviennes. Si tu reviens. Par pitié. Les forces peuvent aussi finir par imploser. Trop de caractère, trop de tout et c'est l'explosion, le champignon nucléaire qui terrassent et arrachent tout sur son passage. Je déglutis difficilement et ouvre la bouche. Seulement, quand mes lèvres tremblent, je referme la bouche et pince les lèvres. Ma main sur ta joue, j'essuie la squatteuse de ta joue et ferme les yeux. Quelques secondes seulement. Je les rouvre et te regarde, ma main tombant  le long de mon corps. " Le monde attend son soleil " Que je souffle en pinçant les lèvres à nouveau. Ce sont tes mots après tout. Et il y a tellement de choses que j'ai envie de te dire mais rien qui sort. Tu vois, je t'écoute. C'est l'effet que t'as sur moi. " Bonne soirée à toi " La soirée. Pas la nuit, pas la a semaine, pas la vie. Juste la soirée. C'est la seule chose que je suis capable de bafouiller en tournant les talons et en me dirigeant vers la porte par laquelle nous sommes sortis un peu plus tôt. Un dernier coup d'oeil en arrière et quand mes yeux commencent à s'embuer, j'enfonce mes ongles fraichement manucurés dans la paume de ma main, quitte à saigner, pour atténuer la douleur que je ressens dans le corps. Dans le coeur. Retourner à ma soirée va être la plus grosse épreuve de l'année.

@wesley patterson
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)