(wesla) it's funny how a memory turns into a bad dream

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La colère monte en moi dès que tu juges mes actions. Je ne t'ai pas laissé le choix ni le temps de dire quoi que ce soit et t'ai tiré hors de la salle de réception pour ne pas causer de problème à Thélio. Mais j'en ai assez. Plus qu'assez. " La radicalité est nécessaire. C'est mon choix et tu as deux possibilités : le respecter ou non " Et je vois très bien que tu ne le respecteras pas. Parce que tu ne me respectes pas et ne le feras jamais. Il faut que je me rende à l'évidence. Il n'y a plus rien à sauver. " Je ne changerais pas d'avis Wesley. J'ai été assez conciliante pendant toute notre relation ! Tu m'as laissé quitter Cuba sans me retenir et a été la retrouver à Paris en un temps record ! T'es là parce qu'elle ne veut pas de toi ! " Que je dis, mon ton commençant à monter petit à petit. " Tu te souviens de ce que tu m'as dis samedi ? Je n'ai rien à faire dans ta vie " Alors va. Mes choix ne changeront pas, je suis inflexible là dessus et c'est ainsi. Et si toi, tu veux rester dans cette situation et me dire adieu, c'est tout à ton honneur.

@Wesley Patterson

Your eyes seek conclusion

Tu attrapes ma main pour me tirer hors de cette salle remplie. Les yeux et les oreilles trainent, il est effectivement plus judicieux de s'isoler. Tes doigts me lâchent, et ton regard n'indique rien de bon. Ce ne sera pas une partie de plaisir, moi qui pensait que la surprise te ferait plaisir. Quel con. Je n'en peux plus de ce combat perpétuel. Ma main se lève, comme ci je n'étais pas certain d'avoir entendu certains mots "Tu crois que je suis là parce que quoi?" C'est à moi de te fusiller. J'aurais pu parier que tu penserais ça. Et tu vois la déception se lire quand même sur mon expression. Car j'avais espéré que tu me connaisses mieux. "Je suis là pour te montrer que je serais toujours là pour toi. Que t'es importante pour moi, et que j'ai été con de te dire certaines choses samedi soir." Un rire nerveux s'échappe. "Et tu me sors ça?.." Je pince mes lèvres, sentant la colère venir. "Tu me poses ta condition comme ci nous étions à nouveau ensemble. Tu me demandes de dégager une personne que je connais depuis plus de dix ans, comme ci toi tu en avais 12." Bienvenue les flammes.

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Je ne sais pas pourquoi tu es là, c'est bien ça le problème. Est-ce que ça veut dire que tu l'as fais ? Visiblement, non. Et ça me fait chier. Pas mal, juste chier. Parce qu'il n'y a plus de mal à faire. Il n'y a plus rien à briser, à malmener, à torturer. Et je sais que mes positions vont nous éloigner mais c'est ainsi. Si toi et moi, one st fait pour être ensemble, ton coeur prendra le dessus sur ton cerveau, sur tes pseudos obligations. Et je ne peux m'empêcher de rire quand tu me compares à une enfant de douze ans. Oh Wesley, si tu savais ce que j'en ai à foutre de ton avis à ce moment là. " Je ne te pose pas de conditions. Je ne peux pas vivre comme ça et puisque je ne peux pas prendre de décisions pour toi, c'est ton choix " Et tu le sais aussi bien que moi, les mots sont importants, très importants. " Je ne te veux pas dans ma vie si elle est dans la tienne, c'est donc si difficile à comprendre ?! " Que je lâche, agressive. Je souffle fortement et tente de contrôler ce tremblement dans mon corps. Ma voix, elle, est plate et si mon accent anglais commence à pointer le bout de son nez, je vais le contrôler " On est plus ensemble alors tu fais ce que tu veux de ta vie et moi de la mienne " Plus de compte à se rendre, loin de là même. Surtout avec ce que tu dis. " Je suis désolée qu'on en arrive là. Mais je ne peux plus rester comme ça. Alors si je compte autant pour toi que tu le dis, laisse moi " Que je conclus. Je ne peux même pas dire que je n'arrêterais pas sans une dernière bataille parce que le Gala était ma dernière bataille.

@wesley patterson

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Je n'aurais clairement jamais pensé que tu puisses me procurer cette sensation d'agacement. "Mais qu'est ce que ça peut foutre que je sois ami avec elle?" Qu'est ce qui donne le droit de me refuser de rester dans la tienne. Nous ne sommes pas ensemble, Hope et moi, on prend nos distance et nous apprenons le respect. Franchement, je suis complètement perdu. Et tes derniers mots. Tu es entrain de me demander de te laisser, par preuve que je tiens à toi. Ma bouche s'entre ouvre, alors que ma ride du lion s'affiche pour se relâcher aussitôt. Déception sur déception. "On est plus ensemble, je fais ce que je veux, mais tu agis comme ci nous formions encore un couple." Je soupire. "Merde Ella, tu me fais chier." Je me retourne, et me retourne. Vraiment tendu de cette situation. Mes deux mains sur mon visage puis dans mes cheveux pour les tirer en arrière. "Je t'ai laissé partir de Cuba parce que je te faisais trop de mal. Que je suis sans arrêt entrain de détruire ce que je touche... Mais te lâcher, j'en suis incapable. Mais si tu le désires vraiment, dis le moi une dernière fois." je m'approche de toi. Je viens te fixer intensément dans les yeux. "Dis le. J'oublierais que je t'aime, et je me ferais oublier." Ca tambourine. Boum boum. Boum boum.

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" Tu lui as écris tout l'été ! T'as des sentiments pour elle ! Voilà ce que ça me fout ! " Si tu veux savoir pourquoi ça me fait mal à ce point, tu vas savoir. Il n'y a rien qui va dans ta relation avec elle et je ne sais plus comment faire. " Je deviens folle quand je la sais avec toi ! Folle, tu m'entends ?! Parce que je déteste l'effet qu'elle a sur toi ! " Et si elle pouvait arrêter de se faire passer pour une sainte ni touche, ça m'arrangerait grandement. Elle finira par revenir dès que son petit ami la quittera. En tout cas, j'espère qu'il aura eu de bons retours grâce à ton Gala, histoire de te montrer à quel point t'es ridicule à l'aider. Et tu le fais pour elle, pas pour lui, on le sait tous. " J'agis en pensant à moi ! Seulement à moi. Je suis égoïste là dessus. Je veux arrêter d'avoir mal au coeur putain ! " Et si j'avais réussi à me contrôler, mon ton n'aurait pas monter de la sorte mais c'est beaucoup trop dur. Tu vas me faire croire que tu l'as fais pour moi ? Alors, pourquoi c'est si dur de le faire une nouvelle fois, alors que je te le demande ! Tu l'as fais pour ta conscience Wesley, parce que tu devais aller déclarer ta flamme à une autre et ça s'est pas passé comme tu le voulais. C'est tout. Et quand je t'entends dire que tu m'aimes, j'éclate de rire. C'est plus fort que moi. " C'est une blague ? " Que je souffle à demi voix, presque inaudible avec le bruit de la circulation new yorkaise. " T'aimes Hope, tu m'aimes moi. Tu crois quoi ?! Qu'on est dans Hunger Games et t'es Katniss ?! " Que je lance en te regardant droit dans les yeux. " Tu te prends pour qui pour me dire ça maintenant ?! Pourquoi tu me fais ça hein ? Pourquoi ?! " Et mes deux mains viennent se plaquer contre ton torse pour te pousser avant que mes poings s'abattent sur tes pectoraux tellement j'ai la colère. J'arrive pas à y croire.

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"J'entends tes raisons. Et je ne peux pas te blâmer de ta réaction quand je suis en sa présence. Mais on fait quoi? Je te demande de jeter Jem et l'autre là?" Tu vas me dire que toi, t'as rien pour eux et qu'ils n'ont aucune emprises. Je peux mettre un billet d'avance. "Et retiens toi de me dire que ce n'est pas comparable. Ils sont tous les deux amourachés de toi." Et tu crois que ça ne me rend pas dingue? De savoir que toi tu as couché avec eux? Rien que de me ressasser ça, j'ai les nerfs qui montent. Ton ton le fait aussi, et cela n'arrangera rien. Pourtant, je lâche ces mots sans être réellement conscient. C'est à ton rire que je m'en aperçois. Et que quelque chose vient se briser en moi. Bien avant que tes poings ne viennent frapper contre mon torse. Mes yeux se ferment à chaque impacts. Mon corps se recule quand tu me pousses. Je marmonne à mon tour "Je ne l'ai jamais dit à Hope..." Les yeux baissés qui remontent dans les tiens. Ce feu dans les pupille. Je me retrouve. "Je n'ai pas été capable de le dire oralement." Et je le fais devant toi. Sans que tu ne me le demandes. Et j'en reçois ça? Ecoeurant l'amour. "Parce que je ne suis qu'un idiot." Mes doigts viennent autour de tes poignets que j'abaisse. Pour qu'ils se détachent de moi. Je recule d'un pas. L'envie de partir me titille.

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" Mais bon sang Wesley ! Tu lui as écris tout l'été. On était ensemble et ton cerveau partait vers elle tous les jours. Tous les jours ! C'est le fait que tu la vois, que tu lui parles qui me rend folle " Ce n'est plus une faiblesse là. Tu le veux et tu n'as jamais rien fait pour arrêter quoi que ce soit, loin de là. Et comme tu l'as dis, c'est elle qui met les barrières en quelque sorte, pas toi. Et tu vois, ça, ça change tout. " Ils sont amourachés et ? Je les aime moi ? Non. J'ai des sentiments pour eux ? Non. Ils n'attendent rien de moi là dessus, ils ne sont pas deux creepys qui attendent le moindre de tes mouvements pour faire un pas vers moi ! Et même s'ils le font, je m'en fous ! " Et elle est là, la différence. Je ne suis pas attachée à eux comme ça. Ils sont très importants pour moi mais pas de cette manière. Parce que je mets des barrières partout dans ma vie et les barricades sont impossibles à démonter. Enfin, jusqu'à toi. Et si j'éclate de rire, c'est la pression, la colère, la rage que je ressens. Parce que je n'aurais jamais pensé que tu le dirais un jour, pas comme ça. Tu ne l'as jamais dis à Hope et ça me rassure. Mais je n'en suis pas moins retournée. C'est pas possible. C'est de l'égoïsme. On est deux putains d'égoïstes. Et je ne suis pas sûre de comprendre ses derniers mots. " T'es un idiot de pas lui avoir dit ? " Alors là, c'est le comble. J'espère que je comprends mal, vraiment. " Regarde moi et dis moi les choses clairement " Parce que bien que je ne le dis pas, je ressens la même chose. Et ma façon de réagir le trahi beaucoup trop. Je ne suis jamais aussi sanguine et tu le sais. Et j'en ai assez de tourner autour du pot.

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"Tu as raison." Je ne peux pas mentir ou nier. J'ai cru la perdre quand elle est partie à Paris. Et j'ai été incapable de la faire sortir de mon esprit. C'est vrai. Toi tu étais là, et j'ai été irrespectueux de ne pas l'être à 2000%. Sauf que maintenant, t'es celle qui trône là-haut. Pas une fois par jour non, c'est tout le temps. "Mais moi je ne m'en fous pas. Ca va devenir un autre problème?" Je te fixe, interrogateur avant de souffler et de dire tout bêtement "Pourquoi on parle comme un couple déjà?" Je suis agacé, je suis perturbé, je suis énervé et blessé. Un cocktail qui n'est clairement pas des plus sain. Ce que je ressens au milieu de ma poitrine, ca commence à me bruler mais d'une manière désagréable. Je me recule de toi, comme pour que ce feu se calme. Mais tu le ravives d'une bêtise qui me fait fermer les yeux un instant afin de ne pas t'insulter. Souffle Wesley. "J'suis idiot d'être ici." Mâchoire serrée. Mes joues laissent apparaîtras mes mouvements de dents qui grincent. Je te fixe une nouvelle fois "Pour que tu puisses continuer dans ta marade?"  Ma main se pose machinalement sur mon torse. Pourquoi ça fait si mal..

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Au moins si tu l'avoues que j'ai raison, on avance. Enfin, de mon côté, ça avance. Il faut que tu comprennes, que tu te mettes dans mes baskets - enfin mes escarpins - pendant cinq minutes. T'es devenu fou quand j'ai été voir Gresham pour le travailler. T'es venu jusqu'à Londres pour montrer à Jeremiah qui tu étais. T'as envie de casser la gueule de Snow et tu m'as parlé comme à une moins que rien quand t'as su pour mon Burns et moi. T'es extrême, tout autant que moi. Et c'est bien pour cela que c'est difficile et que ça ne sera jamais facile. " Ça ne devrait pas être un problème que des hommes que je n'ai jamais aimé et n'aimerais jamais soient dans ma vie " Il est là le problème Wesley. Les sentiments. Alors oui, il y a eu de la passion, des moments charnels à en faire pâlir la terre entière. Mais voilà ce que c'était : de la chair. Et s'ils sont tombés amoureux de moi, je n'y peux rien. Leurs sentiments vont finir par disparaître, c'est pas ce que t'insinues avec Hope ? Que ça va passer, comme la diarrhée ? " Parce que c'est ce qu'on était jusqu'il y a un mois " Le temps passe vite quand j'y pense. Et peut-être aussi parce qu'on veut retrouver cela tous les deux mais pas comme avant. Une version améliorée, modifiée, encore plus forte. Et je me calme après t'avoir frappé. Pour plusieurs raisons. Et la première est que sous la colère, rien n'avance. Et je crois que si on est toujours là, c'est qu'on veut arranger la chose. Juste un peu. Mais assez pour que mon corps réagisse à chaque coup de vent. Quelle idée d'être dehors. C'est la solution de facilité et la seule que j'accepterais ce soir. " Mais t'es mon idiot " Que je souffle en passant ma main sur mon visage. Je ferme les yeux quelques secondes et secoue la tête de droite à gauche, désabusée. " Je ne ris pas de toi. Ce sont les nerfs, qui lâchent " Qu'on soit clair là dessus. C'est juste que tes mots tombent au pire moment, comme une manière désespérée de me faire plaisir et de me dire de revenir vers toi. " J'ai besoin de comprendre, de savoir " Toujours savoir où je mets les pieds, ce qu'il se passe dans ta tête. Parce que je n'ai pas demandé à savoir avant et voilà où ça nous a mené.

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Les yeux qui roulent. Je veux bien tenter de te comprendre au maximum, mais tu dois toi aussi, ouvrir les yeux. C'est un problème, car l'un d'eux m'est tombé dessus bien avant que les choses ne dérapent. Ils attendent, comme des hyènes, le moindre de mes faux pas pour tenter de t'éloigner de moi. J'en ferais encore, parce que je suis un feu qui ne peut pas être dompté. Beau à regarder, mais dangereux à manipuler. Mais des flammes qui sont fatiguées. Usées. J'ai envie de déposer les armes à tes pieds avant d'introduire encore plus de douleur. Je suis sur le point de reculer encore d'un pas, puis d'un autre pour partir d'ici. Mais je me stoppe à ta première affirmation. Je déglutis, laissant un silence un peu lourd s'installer. "Parfois, je ne me comprends pas moi même alors..." Alors tu ouvres ta bouche et tu parles sombre connard. Je n'avancerais pas vers toi. Je reste à ma place, oubliant l'animation autour de nous. "Pour imager et résumer, t'es mon soleil et elle est ma lune. J'ai besoin de toi, j'ai besoin d'elle, mais il est impossible de vous avoir dans ma vie ensemble." Je soupire, encore. "Je te connais aussi depuis un bon nombre d'années, je ne veux pas que ce fait devienne une excuse. Mais elle était plus ancrée dans ma vie que toi. Toi, t'as débarqué, et t'as retourné mon monde. Tu as fait ressortir des choses que je pensais enterrées à jamais. Alors ouais, ça t'a desservi parfois, comme pour le carnet ou mon voyage à Paris. Mais c'est toi qui a réveillé ça." Dis je, toujours la main sur ma poitrine, plus précisément au niveau du coeur. "Ella Marriot-Wildingham n'a pas à trembler devant quiconque." Mes yeux s'adoucissent, laissant même un voile humide, donner de la brillance. "T'es bien trop accomplie et exceptionnelle... Et je suis désolé d'avoir, presque, détruire ça." Des excuses, en veux tu, en voilà. Du plus profond de mon être.