BATISTE & KARA ► I know you're not my best friend but the best to talk.

♕ Batiste & Kara ♕

We need to talk ...

Je ne savais pas trop quoi faire. Je ne savais pas trop quoi penser et je ne savais pas non plus comment réagir face à la vie. La Saint-Valentin m'avait achevé car un an auparavant, j'étais dans ses bras, dans les siens, près de lui, collé contre lui, Castiel, mais à cause de ma naïveté, de ma bêtise, cette année, ce n'était pas le cas. Je l'avais passé seule, enfermée dans ma chambre après avoir vécu une engueulade avec mon frère, entre autre chose, et surtout un drame du à une bombe ... La vie est-elle belle pour vous ? je ne peux que vous le souhaiter. J'avais besoin de sortir et bizarrement, moi, oui, oui, Kara Sherwood, je savais que je devais et que j'avais besoin de parler. Xaver avait d'autres choses à penser, Andréa, c'était pire encore et ppuis, a vrai dire je préférais me diriger vers Batiste, un ami proche, adorable et surtout, qui ne me connaissant que depuis mon arrivée à Harvard, n'avait pas la même façon de voir les choses que mes deux meilleurs amis. Il n'abordait pas non plus les choses comme d'autres et c'était ça qui avait instauré une confiance entre nous. J'étais le genre de personne n'osant pas se confier et pourtant, il le fallait car je l'avais vérifié a force de trop garder, on pète un câble. Quand ça explose, ça fait mal ! Et depuis quelques temps, une Kara consciente de ce besoin avait surgi. Nous nous étions donnés rendez vous dans un petit café sympa et conviviale. J'y allais à pied, n'ayant pas peur de marcher et profitant pour prendre l'air ainsi que dégourdir mes jambes. Arrivée dans le café, je choisissais une table et attendait mon ami. Lorsque je le vis pénétrer dans le café, je tentais un sourire des plus sincère. Je le regardais s'approcher en lançant un 'Salut !'

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Alexander avait reçu un peu plus tôt dans la journée un texto de la jeune Kara pour se voir, elle voulait lui parler, de quoi ? Aucune idée, et a vrai dire il s’en moquait, il avait reçu ce texto encore très endormi, et avait juste mis « okay, a tantôt ! » Puis c’était à sa grande habitude rendormi…Il avait passé sa nuit avec des mather. Batiste, avait surement trop picolé et n’avait pas osé demander asile chez Andy qui avait aussi une soirée de son côté avec des amies ou il n’’en savait trop rien il n’avait pas trop comprit enfaite. Bat sorti de son lit en rallant comme un possédé il avait mal à la tête…Il prit une douche, un énorme verre d’aspirine et d’antidouleur qu’il avala d’un coup d’un seul avant de s’habiller doucement. Il passa un simple jean avant de mettre du temps a choisir un haut, il enfila un t-shirt et une chemise par-dessus, puis une paire d’aasics, il en avait assez de ses converses, il posa son casque de moto sur sa tête avant de l’enlever, sa lui donnait encore plus mal…Il prit un pain au chocolat dans le frigo et s’allongea sur le canapé en le mangeant doucement. Son mal de tête commençait a se faire moindre, il prit ses affaires et alla sur sa moto, il posa son casque sur son crâne avant de démarrer. Quelques minutes plus tard, le jeune homme se gara devant un petit café, il descendit de sa moto et entra dans le café, heureusement peu bruyant, puis très vite Kara lui dit salut, il alla vers elle, lui fit la bise. « Hey Kara ! » Il s’assit en face d’elle en la regardant avant de retirer sa veste et de poser son téléphone sur la table. Et de commander…un coca, sans rien dedans, un coca pure, puis il reposa son regard sur la brunette. « Kara, je devrais te haïr, tu m’as réveillé ce matin, tu as de la chance que je t’aime assez que pour venir…ah au faite j’ai un peu la gueule de bois, soit indulgente avec moi » Batiste lui fit un clin d’œil en souriant.

Plus il s'approchait, plus je pouvais remarquer qu'il n'avait guère l'air dans son assiette. Habituellement, j'aurais surement été un peu comme lui, car il ne fallait pas oublier que nous nous étions rencontrés en soirée, étant assez adoratrice des soirées. J'allais surement me faire allumer car si il avait fait la fête comme je le présageais, à l'heure a laquelle je l'avais appelé, ça craignais grave pour moi. Quand il fut assez prêt de moi, il répondit directement à ma salutation par un simple « Hey Kara ! » Je le regardais s'assoir posant mes coudes sur la table et ma tête sur mes mains comme une enfant tandis qu'il me regardait en enlevant sa veste. Il commanda un coca et j'en demandais un à mon tour avec glace. Anxieuse, je demandais une bonne part de gâteau au chocolat. Il reposa son regard sur moi et je relevais donc les yeux pour croiser son regard avant qu'il prenne la parole de nouveau : « Kara, je devrais te haïr, tu m’as réveillé ce matin, tu as de la chance que je t’aime assez que pour venir…ah au faite j’ai un peu la gueule de bois, soit indulgente avec moi » Il me fit un clin d'oeil qui me donna du baume au coeur et je pus sourire un peu plus sincèrement. J'eus même un petit rire à la fois nerveux et réellement amusé. Il avait effectivement bien bu la veille et les exploits lui restaient dans l'attitude. Je pris à mon tour la parole alors que nos cocas arrivaient ; « Huum ... Et c'était bien ta soirée hier soir ? » J'étais gênée au final d'avoir dérangé mon ami, ça me faisait ça a chaque fois, je me sentais coupable et encore coupable alors je rebondissais sur ces dires sans commencer à parler de mes problèmes bien trop choquée de l'avoir dérangé. « Je suis vraiment une amie pitoyable de t'avoir réveillé comme ça. » je baissais la tête comme une pauvre petite malheureuse tout en sirotant mon coca. Je relevais ensuite à nouveau la tête et me décidais, après avoir pris une grand inspiration, à reprendre ; « je n'aime pas la période de Noël et je crois pouvoir dire que là, c'est carrément les trois derniers mois que je haie. » un ton cynique dans la voix, totalement blasé. Oui, il fallait le dire, là c'était quand même les mois de la catastrophe. Le mois de décembre : Mort de mes parents. Janvier et Février : Bombe & Saint-Valentin. Je n'avais jamais vraiment parlé de mes parents, ni de leur mort à Batiste donc il ne comprendrait surement pas, mais bon, j'avais dit ce que je ressentais sur le moment.

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Batiste vu la tête de la jeune femme changer quand il lui annonça qu’il était un peu ivre et qu’elle l’avait réveillé, tout de suite il s’en voulu. « Oh, Kara, ce n’est pas grave ne t’inquiète pas, tu sais je ne t’en veux pas du tout, je dis ça pour t’ennuyer … Euh c’était bien du moins de ce que je me souviens. » Alexander lui caressa doucement le visage avant de boire à son coca qui venait tout juste d’arriver. « Tu n’es pas pitoyable Kara, je ne se rai pas venu si tu étais pitoyable ! » Puis elle se mit a parler de la période de Noël, il se demandait pourquoi, mais devait-il lui demander, puis elle continua en ajoutant qu’elle avait détesté les trois mois passé. « Kara, pourquoi tu haïes Décembre, Janvier et Février ? » Alexander n’avait jamais pris le temps de vraiment discuter avec la jeune femme, c’était une amie à Andy et c’est comme ça qu’il la connaissait. Mais il avait quand même sympathiser avec elle au fil du temps…Bat réfléchi, pour lui non plus le mois de Février n’avait pas été bon, il avait blessé Andy dans sa chaire, et maintenant qu’il ls étaient enfin ensemble , il avait tellement peur de la perdre, il l’aimait, il en était sure, mais parfois il n’avait pas les mots juste et puis il voulait un peu plus de place dans la vie de sa compagne mais avec les jumelles ce n’était pas simple, et c’était clair depuis le début sur ce point. Mais il secoua sa tête pour sortir de ses idées et se concentrer sur son amie.

je crois que c'était ce coté désinvolte qui me faisait avoir autant confiance pour me confier à lui parce que il abordait les choses de cette façon et pas d'une autre. J'avais l'impression que je ne pouvais l'ennuyer car il oubliait l'instant d'après je pouvais au moins en avoir l'impression et puis, notre amitié ou du moins, la bonne entente avait été si naturelle qu'elle m'avait rappelé les débuts avec Xaver, il y a si longtemps. Il me montrait et tenter de ses mots de me persuader que je n'étais pas pitoyable, mais je ne pouvais m'empêcher de le penser. Il semblait à la fois mal à cause de sa soirée de la veille mais aussi, mal parce qu'il avait des soucis, du moins, c'est comme ça que je l'interprétais vu son air anxieux. On pouvait sentir que mille et une se bousculait dans sa tête à l'instant même où mes yeux croisaient son regard incertain. Il me posa alors la question tant redouté, mais en fait, pour une fois, elle ne me genait guère parce que je la trouvais normale, cette fois, j'en avais parlé, j'avais évoqué, j'avais tendu la perche alors que d'habitude, on me posait direct, brute de pomme 'pourquoi tu rentres pas chez tes parents de temps en temps?'. Je pense aussi que j'en avais si peu parlé que si je l'avais fait venir c'était presque pour tenter de me libérer et justement d'en parler une fois pour toute car je ne voulais plus de ce poids à l'intérieur de moi ou tout du moins, je voulais un peu m'en débarrassé sans pour autant oublier car ça c'était impossible, mais bizarrement, je crois qu'en ce moment, le pire restait le plus frai : Castiel. Quoique tout était aussi traumatisant parce que j'avais tellement peu parlé, que du coup, je n'avais jamais rien pu guérir. Alors d'un coup, je déballais comme si j'allais faire la libération d'un peuple : « Décembre, douce fraicheur de décembre qui me glace parce que j'ai perdu ma famille le jour de Noel ... » Et bam, brute de pomme, je lui foutais ça dans la tête faisant croire à n naturel et une joie extreme d'en parler alors qu'à l'intérieur, je sentais tout mon être se crisper et broyer mon coeur. « Janvier & février, la bombe qui m'a traumatisé ... j'ai eu l'impression d'être impuissante ... si impuissante, tu vois ? je ne me sentais plus moi, je ne me sentais plus rien. » Je revoyais les images. Je revoyais Xaver tentait de me parler et moi entendant rien et alors que je croyais que seul ça pouvait me revenir en image, je me revoyais petite pleurant dans les bras de mon frère près du téléphone. Toutes ces images qui fréquemment repassaient en boucle dans ma tête pendant de longues minutes. Une petite larme coula sur mon visage avant que je reprennes ; « J'ai beau tenter de faire toujours, toujours le maximum pour cacher ça, ce qui me broie depuis des années, là, je n'y arrive plus et je sais pas pourquoi, mais je me sentais plus de t'en parler parce que tu vois pas les choses de la même façon que les autres, enfin tu ne réagis pas comme les autres parfois ... je veux dire que Andréa et Xaver connaisse bien ça, il l'ont vécu par lettre à l'époque même où ça se déroulait ... du coup, c'est différent ! tu vois ce que je veux dire ? » J'avais tellement l'impression d'être conne et surtout de passer pour une débile. J'avais même peur qu'il s'imagine des trucs alors que loin de là ... Peur qu'il croit que je m'attachais trop à lui alors que loin de là encore une fois, c'était une histoire de jugement, de réception, de perception, de feeling et d'un besoin sur le moment. Je ne voulais pas l'embêter tout comme mes proches, mais quelques choses me disaient que pour vraiment me libérer, il fallait le dire à quelqu'un de vraiment extérieur, qui me connaissait moins, qui pourrait être objectif ... vu que jamais je n'irais voir un psychologue.

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Batiste la regarda avant de faire une petite moue trop petite. « Hey petit Kara, je suis désolé je ne savais pas, excuse-moi, je ne voulais pas te rendre triste ma belle. » Alexander bu encore un peu de son coca en ne la quittant pas des yeux, puis elle parla de l’explosion machinalement le jeune homme se caressa le bas du ventre ou il avait eu des points lors de cette explosion. « Ce moment, ou tu as peur pour les gens que tu aimes, et où tu es heureux qu’il ne soit pas avec toi, et puis il y a ce moment ou tout explose et tu te dis…NON… mais c’est trop tard il ne te reste qu’une chose a faire te relever et partir. » Batiste repensait a son comportement envers Andréa, quand il lui avait dit de rester loin de l’école, mais heureusement ce jour-là Marlie revenait de New-York, c’était stupide mais de lire ce texto l’avait rendu heureux et surtout soulagé. Il comprenait bien le ressentit de la jeune Kara. Puis elle continua a lui parler mais il ne comprit pas tout en vérité, devait-il lui dire ou faire un silence ou passer le moment, il réfléchit un instant puis lui demanda. « Kara, excuse-moi, mais je ne sais rien de ton passé, si tu veux on peut en parler, et tu sais je ne connais pas grand-chose du passé d’Andy non plus, et non je ne vois pas forcément ce que tu veux dire mais je suis sure que si tu m’expliques je comprendrai. » Alexander posa sa main sur la jeune femme, il venait de se rendre compte qu’il ne savait rien non plus sur le passé d’Andy, sauf que sa mère a perdu la vie dans un hôpital au cour d’une longue maladie mais ca s’arrêtait là. Qui était le père des jumelles ? Comment était-elle petite fille ? Il n’en savait rien, mais pour l’instant il était sur le cas de son ami, il refit aller sa tête dans tous les sens avant de redonner toute son attention à la jeune femme. Il voulait tout savoir sur Kara aussi, enfin tout ce qu’il pouvait savoir de la part de la jeune brunette.

il se sentait légèrement mal de me rendre triste ce que je comprenais mais il y étais réellement pour rien. Je me doutais qu'il devait aussi être mal par rapport à l'explosion parce que je savais par Andréa qu'il y était lui aussi. « Ne t'excuse pas. Tu as rien demandé, je t'ai tendu inconsciemment la perche. » Il semblait bien comprendre ce que j'avais ressenti moi aussi pendant l'explosion cette envie que Xaver soit si loin, espérer que Ezra soit parti au supermarché, andréa je ne sais où mais qu'ils soient tous loin, Valentin aussi, enfin même mes pires ennemis, j'aurais souhaité qu'ils soient ailleurs que là, à vivre cet affreux jours. « Je sais que j'étais si choquée et si mal parce que je me sentais impuissante et que je n'avais pas peur pour moi mais pour mes proches, mes amis et même mes ennemis ... Pour frère ou ma cousine qui sont les seuls Sherwood qu'il me reste ... Je sentais mon corps tomber et je m'en voulais tellement ... » Je ressentais à nouveau cette culpabilité ressenti sur l'instant pendant cette affreuse journée, l'explosion. Le ventre serré de l'intérieur, comme voulant me couvrir de honte par cette sensation brutale. Le jeune homme avait posé sa main sur mon poignet comme pour me réconforter, je souriais timidement. Je sentais une grande sincérité dans sa voix malgré sa fatigue extrême et ce coté rauque donné par l'abus d'alcool qui restait en lui. Je la sentais vraiment présente et cela me touchait, mais n'étais-ce pas ça que je voulais éviter qu'il me connaisse complètement ? Je ne sais pas. Après tout, au point où j'en étais. Ne devrais-je pas essayer pour une fois d'être un livre ouvert ... Par contre, je n'avais pas le droit de dévoiler Andy, sous peine de la trahir. Je ne savais ce qu'elle lui avait dit, ce qu'elle voulait qu'on dise alors je me tairais sur ce qui la concernait du moins les gros détails. « Je voulais dire que contrairement à toi, Andréa par exemple ou Xaver qui sont des amis d'enfance, ils ont vécus ça sur le moment. Je les connaissais à mes 16 ans lorsqu'ils sont décédés. d'ailleurs, peu de temps après, je voyais Andy donc elle a vécut ce moment de ma vie, elle ne l'aborde pas comme toi. Et puis vis à vis du caractère, la façon de réagir est différente et tu ne me pousses pas dans mes pleures au contraire. » Je buvais encore un peu de mon coca, baissant mes yeux quelques instants avant de le fixer pour reprendre la parole et tenter de réussir à lui parler de moi sans peur : « Je ne te cache pas que je ne me sens pas dans le droit de te parler d'Andy réellement. Mais que veux-tu que je te dises qui pourrait t'intéresser sur moi ? » Je ne savais pas trop quoi dire, et je ne ssavais pas si réellement, ce que je pouvais dire aller l'intéresser. Par contre, je voulais aussi en savoir sur lui car je l'appréciais et je savais, je sentais qu'il en avait besoin car si, sur moi, madame incapable de se confier, ou de parler de soi, ça me faisait du bien alors lui, ça devait aussi l'aider ou lui faire du bien. « Tu sais, moi aussi, j'aimerais en savoir plus sur toi ... parce que c'est vraiment que malgré notre amitié logique ou naturelle, on ne se connait pas! je ne suis pas habituée à aimer parler de moi ou à me confier, mais tant qu'à essayer de le faire ... » Je souriais.

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Batiste la regarda doucement en souriant, il ne préféra rien répondre en commençant. Il laissa filer, avant de continuer a l’écouter, il comprenait très bien ce qu’elle avait pu ressentir. « Kara je comprends ce que tu as ressenti, j’étais dans le même état que toi. Heureusement il n’y avait pas de mort lors de cette explosion, ça aurait été terrible. » Batiste savait que son amoureuse connaissait depuis longtemps son ami mais il voulait vraiment aider la jeune femme aujourd’hui. « D’accord, et puis tu sais, Andy pense d’une façon et je pense totalement différemment d’elle, et puis comme tu dis, je ne pense pas du tout comme elle et je n’agit pas pareil…Mais c’est surement ca qui fait mon charme.. » Batiste se mit doucement a rire avant de continuer de l’écouter. Alexander la regarda, il ne voulait rien savoir sur Andy de la part de Kara, c’était pas à elle de lui dire des choses, c’était à Andréa de le faire et personne d’autre sauf peut-être Marlie. « Kara, je ne veux rien savoir sur Andy de ta part sur son passé, c’est à elle de me le dire, moi je vais juste m’occuper de toi aujourd’hui…Dis-moi tout ce que tu veux me dire ?! » Batiste resta un peu en pause quand elle lui annonça qu’elle aussi voulait en savoir plus sur lui, bizarrement il n’aimait pas trop parler de lui de son passé et de son véçu entre New-York et le Canada. « Alors que dire sur moi ? Je suis un petit Canadien pure souche, j’ai un grand-frère et une petite sœur…quoi d’autre, je suis divorcé depuis plus de deux ans et demi. » Alexander sourit, il ne dit que des choses que la jeune Andy savait, car il n’avait rien a dire de spécial sur son passé.

Je me sentais couillone soudainement, mais par sa façon de faire, je me sentais un peu mieux à chaque moment un peu comme avec Valentin, parce que il me comprenait et prenait les choses de la façon qui était la bonne au vue de mon caractère, de mon passé et de ce que j'avais besoin. Mes plus proches amis étaient tout aussi honorable, mais n'avaient pas tout le temps eu la clé pour me parler ou me consoler sans que j'ai l'impression d'être une pleurnicheuse attardée. Je l'entendais parler d'Andréa et lui, cela me faisait sourire car connaissant bien mon amie et commençant à connaitre certains points sur lui ou ayant vu certains de ces traits de caractère, je devais avouer que j'avais remarquer que malgré leur divergence, leur ressemblance existait aussi. « Oui vous avez des façons différentes de réagir mais vous faites un couple merveilleux comme je croyais l'être ou j'aurais pu espérer l'être avec ... Enfin ce que je veux dire c'est que vous êtes aussi ressemblant que différent l'un de l'autre ! » Je lui souriais voulant bien montrer que c'était un compliment et tentant de ne pas montrer ou de faire oublier que ma gorge s'était serré au moment du "avec" juste avant de prononcer le nom de mon tendre ex si regretté, Castiel. « A la façon dont tu parles de toi, je me reconnais bien, toi non plus, c'est pas ton truc de parler de toi, serions-nous tous les deux de ceux qui écoute ? ... » Je terminais mon verre de coca. Je ne savais pas trop quoi lui dire de moi. Choisir entre copier sur lui ou tenter de mon coté de m'ouvrir comme je le prévoyais. Sa gentillesse m'en donnait envie et cette intérêt pour moi sans arrière pensée, sans fausseté m'y encouragé plus encore , « Je viens de Kansas-city, j'ai deux frères. Ezra chez les Dunster et mon second grand frère est décédée dans l'accident de voiture avec mes parents. Je n'ai jamais été marié, mais j'ai failli parce que j'étais trop bourrée. j'ai des périodes où je fume comme un pompier. J'ai connu Xaver et Andy quand j'étais petit, lui par correspondance, elle en vacances ... Que dire de plus ? Tant qu'à parler de moi pour la première fois, faisons le bien ... » Je faisais signe au serveur lui demandant une bière, c'était pas raisonnable mais ça ne pouvait que faire du bien. « Ah et puis, je suis tombée amoureuse d'un mec qui me correspondait totalement, adorable avec moi, fou, qu'on a accusé à tord d'avoir violé une fille. J'ai cru à cette histoire par moi-meme mais aussi, parce qu'un autre me parlait avec de véritable argument, j'ai cru et je l'ai quitté ... » j'avais parlé sans prendre une seule fois mon souffle, je l'avais dit d'un coup comme ça et dans ma voix, on pouvait sentir ma culpabilité, mon désespoir ... j'en avais marre d'être comme ça et comme une pulsion, je m'exclamais, criant même : « JE SUIS TROP CONNE ! » Je baissais la tête de honte et laissais les quelques larmes de désespoir couler. Voila ce que c'est de ne jamais parler, de ne jamais l'ouvrir de faire comme si tout était beau dans le meilleur des mondes. Je me carapatais. La tête dans mes bras à nouveau comme une gamine et nerveusement, je me mis à rire, presque à éclater de rire.

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Batiste fit la moue quand elle parla de couple formidable, il n’en était pas sure, tout était si compliqué entre lui et Andy, ce qui se faisait ou non, ce qu’il pouvait faire ou non, il avait beaucoup de mal à être lui-même totalement, il ne l’était qu’a septante pourcent, il voulait rendre heureuse son amoureuse mais avait parfois du mal à le faire. « Parfois tellement différemment qu’on ne se comprend pas…tu sais honnêtement je ne pense pas qu’on soit merveilleux pour l’instant, on vit un peu dans la retenue, je n’ai pas beaucoup de chose à dire sur nous, mais c’est surement parce que c’est fort nouveau…KARA, tu aurais pu l’être avec qui ? » Batiste s’interrogeait sur beaucoup de chose, sur son couple mais aussi sur son amie…Puis elle continua de parler de lui, qu’il se ressemblait un peu, ce n’est pas qu’il n’aimait pas parler mais ca l’ennuyait assez vite quand il ne se sentait pas concerné, ce qui n’était pas le cas en ce moment. « C’est tellement mieux d’écouter…au moins on a rien à prouver quand on écoute…ca a l’air si simple… » Alexander fini son coca avant d’en recommander un en même temps que la jeune femme commandait une bière, d’habitude c’était lui qui buvait les bières mais il n’était vraiment pas bien aujourd’hui. Elle continua de se présenter, l’un de ses frères était donc mort…Elle avait effectivement bien fais ca. « Donc tu es américaine…moi je suis canadien et tr ès fier…mon grand frère a été adopter aussi, j’ai oublié de le dire à et le plus important, en ce moment je suis fou d’une jeune blonde, je veux la garder longtemps a mes côtés et j’ai très peur de la perdre à cause de ça. » Batiste la laissa reprendre la parole, elle ajouta qu’elle avait failli se marier il sourit elle avait bien fait de ne pas le faire, mais c’était hard son histoire avec son mec. « Ah, je suis désolé Kara, je ne savais pas tout ca…pourquoi ne vas-tu pas le reconquérir…il ne pourrait pas rester insensible a ton charme…et puis j’ai bien réussi a reconquérir Andy alors pourquoi pas toi et ton ex ? » Batiste lui fit un clin d’œil, puis il la regarda les yeux grands ouverts elle venait de crier qu’elle était conne. « C’est faux Kara et tu le sais au fond de toi ! ne dis plus ca choubidou ! » Bat alla se mettre près d’elle et lui déposa un bisou sur la joue en la tenant doucement par l’épaule avant de lui faire un gros câlin avant de la regarder rire, ce demandant ce qui se passait.

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