# Nightcall | ft. Valentin

Adossé au mur je fumais ma clope en sirotant mon gin. Je venais de terminé mon service et c'était à présent la nuit qui s'offrait à moi. Je zyeutais ma montre rapidement. 3H45. La nuit était déjà bien entamé pour beaucoup. Ce soir le Lord Hobo organisait une soirée inter-fraternité, le campus au complet était donc présent. J'avais besoin de ça. Me vider la tête, ne penser à rien. Nightcall de Kavinsky s'écrasait sur les murs faisant résonner la musique à travers la pièce. Je pris une taff. Charlie se pointa alors devant moi complètement sèche et me balança dépité qu'un de ses petit merdeux d'Elliot s'était ouvertement foutu de sa gueule. Je souris bien trop loin de ce genre de gaminerie scolaire ce soir. J'ouvris mes bras et elle vint s'y nicher comme une enfant. « C'est des cons sweetie, tu t'en branle. » Je la blottit contre moi et regardais la piste de loin, elle m'embrassa alors la joue. On rentre ? Ils me saoulent tous, je te veux toi. Elle se défit alors de mon étreinte et me regarda de son air espiègle. Putain, j'avais juste omis de lui dire pour Blue. Je déglutit. « Je suis un peu naze là » Je grimaçais, je ne savais pas comment lui dire sans la refouler. Raison de plus. Me balança-t-elle avec son air malicieux, martyrisant mes hanches. Je grimaçais une seconde fois. Elle fronçât alors les sourcils. Aïe. Une Charlie en colère n'était franchement pas ceux dont j'avais besoin ce soir. Je lui tendais mon Gin pour faire diversion et elle le prit bien trop saoule pour analyser la moindre de mes paroles elle se reblotit alors dans mon bras quasiment endormie. J'y avais échapper belle. L'envie était pourtant belle et bien là. Je devais juste apprendre à faire avec.

J'étais allé avec quelques potes au Lord Hobo boire une petite bière pour ensuite rentrer. Soit aller voir ma femme, soit aller dormir. Non, aller dormir avec elle dans tous les cas, c'était ce que je voulais. Je finissais alors ma boisson, un peu ko, puis disait au revoir à mes potes et me dirigeais vers la sortie. Je croisais au passage un couple en pleine étreinte. Quand j'arrivais à l'entrée, je me rendis compte que je connaissais ce visage. Ne me dites pas que c'est cet idiot qui tourne autour de ma Blueberry et qui a réussi à devenir son petit ami ?! Le voilà avec une autre meuf ? Il ne me semble pas qu'elle m'est appelée pour me dire qu'ils n'étaient plus ensemble ! Ça va chier !!! Je respire une bonne bouffée, histoire de ne pas le tabasser, puis me dirige comme un gars de la sécurité vers eux, puis me cale pile poil devant eux, les mains dans les poches, le fixant d'un regard tueur Et Blue alors, tu l'as déjà oublié ?! J'étais vraiment énervé. J'ai horreur qu'on fasse du mal à mes proches, encore moins à ma petite fraise des bois. Si il a le malheur de la faire souffrir, que ce soit au niveau physique ou même sentimentalement parlant, il allait regretter d'être né !

Posé tranquillement je finissais ma clope, Charlie quasiment inerte dans mes bras. Je tapais quelques mains en passant. Je travaillais ici depuis bientôt 3 ans, je connaissais donc les plus habitué, sans parlé des Mathers qui était là. Je remis correctement Charlie sur mon épaule et commençait à me rendre à l'évidence. La soirée était fini pour moi, si elle avait même commencé. Mais je pouvais pas la laissé comme ça, une seconde d'inattention et elle pouvait se faire embarqué par une bande de vieux dégueulasse aux hormones en colères. Je préférais jouer la sécurité. J'écrasais mon mégot dans le cendar' à côté de moi et enroulais un de ces bras autours de mon cou quand. Et Blue alors, tu l'as déjà oublié ?! Putain qui c'était lui ? Je me redressais les sourcils froncé. « Quoi ? » Je regardais alors Charlie. Ce mec m'observait avec des yeux de tueur et je n'aimais vraiment pas être attaqué de la sorte. Je repoussait la jeune fille sur le côté précautionneusement et me piquait devant le grand gaillard. « C'est quoi ton problème mec ? » lui dis-je dédaigneux. Je n'aimais pas la façon qu'avait ce mec de me juger. C'est vrai qui était-il ? Mes muscles commencèrent à se contracté dès que je compris qu'il pouvait m'apporter de réels emmerdes. Si il répétait quoi que ce soit à sa sauce, j'étais mort. J'avais la crédibilité d'un président déguisé en clown à l'heure qu'il était, je serrais donc la mâchoire. « Qui t'es au juste ? Pourquoi est-ce que tu me parles de Blue ? » Je le jaugeais des yeux, restant ferme devant lui. C'est qui Blue, Gab ?. Merde... Charlie venait de se réveillé et je n'avais pas du tout besoin de ça maintenant. Je baissais la tête et me passais la langues sur la lèvre fatigué de ses emmerdes à la con . « Pas maintenant. » soufflais-je pour elle en espérant qu'elle ne répliquerait pas plus que ça. .

Il ne savait pas qui j'étais. Normal. Je le surveillais de loin le petit depuis que Blue' m'avait appris qu'ils sortaient ensemble et depuis qu'elle m'avait montré des photos de lui. J'étais en meilleure position que lui pour l'instant et je comptais bien en profiter, surtout qu'il semblait vraiment en tord le petit. Je ne suis pas du genre à juger dès la première impression, mais vu où il se trouvait dans mon estime pour l'heure, il allait devoir remonter de folie. Je le fixais toujours avec mon air de tueur, essayant de garder mon calme, attendant des explications que je savais impossible. Mais il allait pas si bien s'en sortir. Il avait pris soin de poser son amie pour mieux m'affronter et me demander quel était mon problème. Je m'évertuais de garder mon sang froid malgré l'affront de ce gars pour ensuite lui répondre Mon problème c'est toi. Tu te pavanes avec une meuf alors que t'es censé t'occuper d'une autre ! Je sentis mes poing se serrer dans les poches de mon jean, mais valait mieux que je reste calme, je ne voulais en aucun cas provoquer une bagarre, même avec ce triple idiot. Il me demanda ensuite qui j'étais et pourquoi je lui parlais de Blue', ce qui me fit sourire en coin, mais toujours avec cet air dédaigneux. J'allais répondre mais la jeune femme mal en point se mit à demander qui était cette fameuse Blue'. Foutu le petit. Et il l'avait bien senti apparemment, puisqu'il lui demanda de se taire en quelque sorte. Je me mis à rire nerveusement tout en en répondant Qui est-elle ?! C'est sa petite amie et aussi une fille que je considère comme ma propre petite sœur. Je savais qu'elle n'aurait jamais du tomber amoureuse d'une telle racaille ! Tu crois vraiment qu'elle a pas assez souffert comme ça ?! Le ton avait considérablement augmenter dans ma voix. Zen Valentin !

C'était une blague. Une grosse blague d'après moi. Je souris nerveusement et me passais une main se le menton, mon cœur s’accéléra alors et la colère m'emplit tout entier. Ce petit merdeux commençait vraiment à me faire chier. Les circonstances pesait contre moi et je me sentais con. Con de laisser ce pauvre type balancer de la merde. Je serrais les dents, les nerfs à vif. Mon problème c'est toi. Tu te pavanes avec une meuf alors que t'es censé t'occuper d'une autre ! Quoi ? Putain le sort s'acharnait contre moi bordel. Je sortais à peine de mon service qu'il fallait qu'un petit con vienne me les casser. « Tu sais même pas de quoi tu parles alors ferme là » lui balançais-je au visage. D’instinct je me plaçais devant Charlie lorsqu'il lui adressa la parole. Mes craintes se concrétisèrent alors. C'était un pote de Blue. Fuck. J'étais mal barré, notre histoire était toute récente et je ne savais pas si ma parole pesait face à celle de ce mec. L'énervement m’emparais d'autant plus que je me sentais piégé. Je repérais Nick qui s’avançait vers nous, il avait dû sentir la tension monté et avait revêtut son costume de chien de garde, prêt à bondir. Je lui montrais de la tête Charlie « Ramène là à la maison » lui demandais-je alors qu'elle s’accrochait à mon bras. Nick la pris alors quelque peu de force pendant qu'elle affirmait vouloir rester. J'ignorais ce plan me focalisant sur le connard qui me faisait face. Je savais qu'elle n'aurait jamais du tomber amoureuse d'une telle racaille ! Tu crois vraiment qu'elle a pas assez souffert comme ça ?! Je ne pus me retenir plus longtemps mon sang ne fit qu'un tour, j'attrapais ce tas de merde par le col baque si fort que j'entendis le tissu de son polo de petit riche craqué et lui crachais au visage « Qui est-ce que tu traite de racaille au juste, hein ? Tu ne sais rien ! Tu m'entends ! Je n'ai jamais fais de mal à Blue et je ne lui en ferais jamais ! Je le balançais contre le mur péniblement. Je peux pas en dire autant pour ce qui est de ta gueule. Dis-je m'avançant vers lui poing serré. Blue m'en voudrait, Mon patron m'en voudrait, j'allais sûrement sortir amoché également mais je ne pouvais pas contenir la rage qui était en moi à l'instant présent. Je ne pouvais pas supporté qu'on m'accuse à tort et surtout, je ne supportais pas que les insinuations de ce petit con puisse touché Blue et lui faire perdre confiance en moi. Mes doigts raides se compressèrent dans la paume de ma main. Ce mec m'avait réellement énervé. .

Bon j'avoue que j'y allais un peu fort et si Sateen était là, pas sûr qu'elle me reconnaîtrais. Surtout que je me basais que sur de simple préjugés pour ne pas aimer ce type. Après tout, peut-être qu'il ne flirtait pas avec cette fille qu'il avait demandé à ce qu'elle soit ramené. Peut-être était-elle une amie tout aussi proche, comme moi et Blue'. Je commençais à douter, mais je n'eus pas plus de temps qu'il avait déjà attraper le col de ma chemise de premier prix (a) qui s'était bien déchirée et me retrouver propulsé en arrière. Il m'en fallait bien plus pour être secoué, après tout j'étais habitué aux bagarres quand j'étais encore dans le gang italien de ma famille. Là-bas, on ne faisait pas de cadeau, tellement que j'étais allé jusqu'à poignarder un mec. Bien sûr depuis, je n'ai plus retrouvé cette facette de ma personnalité, à part quand on touche de trop près à ceux que j'aime. Avec ce gamin, ce n'était pas la peine, il semblait vraiment tenir à Blue'. Mais il m'avait cherché, et le sang chaud de mes origines remonta bien trop vite à la surface. Tu l'as cherché mec ! Je lui assigné un coup de poing avec un peu de retenu pour éviter de lui péter la mâchoire. Mais on allait pas tarder à se faire virer du bar. J'étais même prêt à te croire. Foutaise ! Je n'en avais plus envie pour le coup. Je sentais mon corps se raidir de partout et je n'avais plus qu'une seule envie, me battre de nouveau.

Je jaugeais le type. Putain mais comment Blue pouvait-elle être ami avec une ordure pareil ? J'aurais imaginé ce genre de comportement de la part de n'importe qui, mais sûrement pas d'un ami de Blue. Je n'étais pas le gendre parfait, je le savais et je m'étais déjà posé plusieurs fois la question à savoir si je méritais réellement d'être avec elle. Mais là n'était pas le problème, elle était avec moi à présent et je me défonçais nuit et jour pour faire en sorte que celui que j'avais été ne refasse pas surface. C'est pour cette raison que ce couillon m'avais mit hors de moi. Je n'étais pas un mec à problème, mais il ne fallait pas me taquiner trop longtemps tout de même. Les articulations serré je regardais ce pauvre type, rien que sa gueule me répugnais. Il affichât un sourire en coin et je serrais les dents. J'étais partagé à l'idée que ce mec n'en valait vraiment pas la peine et mon instinct animal qui ordonnait à mon corps de lui décroché une bonne droite. D'un côté l'adrénaline qui montait en moi à ce moment là me faisait me sentir tellement bien. Je lâchais un petit rire nerveux. Finalement pas de doute j'avais vraiment envie de lui casser la gueule. Pas le temps de faire le moindre geste que le grand gaillard m’assénait d'un coup point au visage. Okay, l'ami savait se battre apparemment. Je passais ma langue sur ma lèvres coupé par l'impact et vint touché de mon pouce le sang qui commençait à s'en écouler. « Bien envoyé » Je savais encaisser les coups, ce n'était pas un problème, je n'en était pas à mon premier. Le mec balança un truc que je n'entendis même pas, trop concentré à canalisé cette putain de rage. Ma respiration s’accéléra alors et mes points se resserrèrent. Ça faisait une éternité que je n'avais pas ressentit une telle frénésie. Je montrais des dents et sans une seconde de plus plaquait avec violence le garçon contre le mur de plâtre. Je lui balançais un coup de poing barbare dans les reins et me relevais à sa hauteur lui assénant mes phalanges contractés dans la mâchoire. Je ne répondais plus de moi, l’énervement ayant pris part sur tout le reste. Ma vision devint flou et je m'acharnais sur ce connard sans me rappeler réellement des raisons qui nous avait amener jusqu'ici. Le but n'était pas de gagné quoi que ce soit ici, mais plutôt de lâcher le putain de démon qui venait de prendre part de moi.

C'était à son tour de m'en envoyer, sauf qu'en allant aussi ardemment, je ne pouvais plus contenir ma violence. Je le laissais frapper, un coup dans les reins qui me fit me courber légèrement mais qui me fit pousser un petit cri rauque de douleur. Et puis dans la mâchoire. Je le sentis davantage passer celui-là. Mais c'était celui de trop, parce que je n'attendis pas de reprendre mes esprits pour répliquer de suite et me jeter sur lui. Enfin, je lui filais un coup de poing dans l'estomac et quand il se courba face au coup je lui offrais avec une belle ardeur un autre coup de poing mais dans sous le menton pour le faire se reculer de moi et que je puisse reprendre mes esprits. Mon visage était crispé et franchement je n'avais pas envie d'avoir le visage trop amoché, parce que Sateen ne le supporterait sûrement pas et il faudrait que je lui donne des explications. J'avais juste peur qu'elle soit jalouse. De Blue' évidemment, parce que si je lui parle de la bagarre faudra bien que je lui dise que c'est parce que je ne supporterais pas voir l'une de mes sœurs de cœurs souffrir par un triple idiot qui ne sait pas la chance qu'il a. C'est ça l'inconvénient de sortir avec moi, j'ai plusieurs femmes dans ma vie pour qui j'ai beaucoup d'affection. Mais jamais, il ne me viendrait à l'idée de tromper la femme de ma vie.

Je ne savais pas trop quoi faire de ma soirée, mais a vrai dire, j'avais besoin de sortir au final et non de bosser comme j'avais pu le dire lorsqu'on m'avait proposé une soirée sympathique. Je ne voulais guère refuser mais comme niveau travail, c'était pas ce que je faisais plus, j'avais voulu me donner bonne conscience, mais de là, a repartir dans l'extrême, n'importe quoi! Je décidais donc un peu tard à partir pour Le "Lord Hobo" pensant retrouver mes amis là-bas vu que plus tôt, il m'y avait invité et en plus, cela ne pourrait que leur faire plaisir, non ? Je pris donc une simple pochette pour ne pas m'embarrasser, me refaisait juste ma coiffure avant de partir, à pieds évidemment si jamais, je décidais de boire un verre. Quelques longues minutes plus tard, j'arrivais devant le bar qui semblait bondé. Je souriais en voyant l'enseigne comme sentant un vent de folie et de liberté en moi. Je n'avais que peu fait la fête depuis quelques mois et je me retrouvée enfin en venant ici comme avant. je pénétrais alors dans l'enceinte du "Lord Hobo" et commença à chercher dans la foule mes amis, mais apparemment, il n'était déjà plus là quoique au loin, je croyais voir Gabriel ... Quand je me rendis compte que la chevelure brune appartenait simplement à mon ami et que je considère comme mon jumeau Valentin. Je ne savais qui se connaissait. En m'avançant un peu plus, il semble que Gabriel ne soit pas très joyeux, voir en colère. Et apparemment, au vue du monde qui s'approchait ou les regarder, ce n'était pas bon, c'était comme si ... il y avait une bagarre et là, je vis tout dégénérer. Je me sentais super mal. J'appréciais ces deux garçons qui étaient entrain de se battre et je ne pouvais que m'inquièter de voir cela. je m'avançais encore, courant à leur rencontre, mais déjà, Gab' avait pris l'avantage, passant à tabac Valentin ... Néanmoins, Valentin n'était pas blanc comme neige, bon en meme temps, fallait bien qu'il se défende. Deux arrangés se battaient devant elle, mais deux enragés qu'elle portait dans son coeur et elle ne pouvait pas laisser ça durer plus longtemps. Et que l'un donne un coup de poing et que l'autre riposte, mais qu'avait-il ? qu'est-ce qui leur prenait ? Je me contentais d'abord de crier ; "Mais Arreter ! BON SANG ..." Je restais choquée de voir la scène et me sentait impuissante. Je poussais la personne devant moi et tenter d'attraper le bras en mouvement de Gabriel ; "GAB, arrête s'il te plait ... " Il continuait néanmoins, surement parce qu'il était enragé, mais en plus, je ne serrais pas vraiment son bras alors pour se rentre compte qu'avec un seul mouvement du bras, il pouvait me faire tomber à la renverse, c'était bien compliqué alors je me rapprochais de son corps pour bien signaler ma présence et le tenir un maximum avant de crier comme jamais : "STOOOOOOOOP" Je tirais sur les bras de Gabriel de toutes mes forces, espérant pouvoir l'empêcher de tuer celui qui était comme mon frère et surtout, pour empêcher de voir plus de ce véritable cauchemars parce que oui, voir deux de ses amis se battre, ce n'était guère plaisant. L'énervement, la tristesse et la force que je devais manifester me firent laisser échapper quelques larmes tandis que je tentais toujours de retenir mon ami Gabriel.

J'étais cuit, je pouvais dire au-revoir à mon taff c'était certain. Big nous balança dehors comme de la merde et je posais mes mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle. Je jaugeais l'autre du coin de l’œil et crachais le liquide acre qui coulait dans ma bouche pâteuse. Je passé le pouce sur ma lèvre endolori et pestais contre moi-même. Putain mais qu'est ce qui venait de se passer ? Je me relevais péniblement et regardais l'insigne de sortie de secours qui clignotait de façon irritante au dessus de nos tête. Je fourrais ma main dans la poche arrière de mon jean dégueulasse et soufflais fatigué lorsque j'en sortit mon paquet de Lucky démantibulé. Jme casse. Balanças le grand chevelu en se dirigeant vers la sortit. Je le regardais partir sans grand intérêt et glissais la clope entre mes lèvres avant de l’allumer. Je grimaçais en l'observant prendre la sortit. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais comme l'impression que j'avais été un peu trop loin et je ne voulais pas que cette stupide histoire ne cause des problème. Je crachais ma fumée et serrais les dents avant de balancer mettant de côté ma fierté. «  Hé, mec ! » je pinçais les lèvres, regrettant déjà ces paroles et trottinais alors vers lui. J'arrivais à sa hauteur, m'arrêtais et pris une seconde taffe. « J'pense pas qu'on est d’intérêt à se vanter pour ce soir... J'pense pas que Blue apprécierais... Ça sortira j'imagine mais si on pouvais rester discret d'ici là... » Je shootais dans un caillou imaginaire au sol et relevais le regard sur lui. C'est à ce moment précis que j'allais pouvoir voir qui étais vraiment le bonhomme. Un mec bien ou seulement l'enfoiré qui avait mérité d'avoir le nez en sang.