@Ottis Heimann C'est ton pire défaut et de loin. Cet irrépressible besoin qu'on croit en toi, qu'on t'admire ou même juste qu'on te considère. Tu sais très bien que c'est horrible, que c'est beaucoup trop lourd de vivre avec ça, mais t'y peux rien, t'es comme ça. Ce n'est pas faute d'avoir tenté de changer, à plusieurs reprises et depuis des années, mais rien n'y fait. Alors lorsque le doute semble s’immiscer en les personnes que tu considères le plus, c'est la pire des sensations du monde. Tu supportes pas, tu perds tes moyens et cette confiance que tu travailles si fort à garder en toi. Tu gardes la façade mais au fond ça te fait chier lorsqu'il te conseille de ne pas y laisser toute ton énergie au risque d'être déçue. T'en fais toute une montagne comme d'habitude mais il arrive juste à rattraper les choses et te faire oublier tes doutes. Tu souris doucement avant de soupirer je sais pas, j'ai mal compris. mais ça va le faire. tu dois savoir que lorsque je veux quelque chose, je l'ai. tu ris légèrement et imaginant très facilement qu'il pourrait répondre que lui aussi, tu es toi-même une preuve vivante de sa persévérance. Il finit par te libérer de ses bras, demande des explications sur ton fameux plan d'action en réclamant que tu enfiles de nouveau tes lunettes. Tu ris en acceptant de jouer le jeu, les attrapes pour les déposer sur ton nez avant de faire mine de feuilleter toutes les pages en réfléchissant très fort aloooors tu humectes tes lèvres et annonces d'un ton des plus sérieux première étape, empoisonner le café de nos potentiels adversaires. Tu laisses une seconde couler en restant impassible avant de finalement sourire, redresser le nez pour le regarder et découvrir son air effaré fais pas cette tête, c'était pour rire ! Il doit déjà te prendre pour une tarée avec tes histoires de pourcentages et de plan d'action, inutile d'en rajouter une couche en ce sens. quoi que, avec ce que tu voulais faire dans la chambre de rosalia tout à l'heure, je me demande si ça ne serait pas toi le pire de nous deux pour ce genre d'idées...
(Katalia Borgia)