[Flashback] You're my perfect little madwoman to me || ft. Kara

Désespérée. c'était le mot. Valentin, il m'écoutait. je me sentais peu à peu, mieux, ce poids infiniment grand rétrécissait et pourtant, il était resté depuis des années. c'était donc ça de se confier, c'était ça de se confier réellement, totalement pas pour des conneries mais pour ce qui réellement profond, ce qui vous habite au plus profond de vous, dans votre cœur, dans vos tripes. Je suis bien consciente que j'aurais du le lâcher avant pour éviter ce pétage de plomb mais je n'y arrivais pas. C'est donc bien fait pour moi. Je ne suis pas totalement guérie et me sens toujours dans un désespoir infini mais je sens que c'est une première étape vers le retour de l'ancienne Kara avec un changement, une évolution. Je le regarde sans plus aucune parole sortant de ma bouche, je l'écoute et tente de m'apaiser. Il m'expliquait sa pensée, la pensée de beaucoup, celle que j'avais tenté de repousser, la normalité de trouver une personne a qui se confier, voir deux, mais de le faire pour ne plus péter un plomb. Je sentais qu'il voulait me persuader, me faire comprendre et je n'avais pas réellement besoin qu'il me persuade a vrai dire même si j'étais mal ... je crois que je le savais vraiment mais que là, j'étais dans mon pétage de plomb. Alors un peu plus calmé, je lui parlais comme pour montrer que je comprenais que je devais, que c'était pour moi et que je voulais plus que des trucs comme ça m'arrive et surtout montrer que je l'avais choisi car je sentais que c'était lui, lui qui serait être le meilleure amie du monde pour m'écouter et je savais qu'il ne pouvait que le souhaiter car c'était un garçon formidable, au grand cœur, toujours soucieux de son prochain ; Tu sais ... mon père et ma mère étaient les personnes les plus belles, les plus formidables du monde, mon frère était adorable, il était comme toi, un véritable bijou, c'était une chance de l'avoir pour frère, pour ami ... je fais comme si c'était de l'histoire ancienne et que ça ne me faisait plus rien, mais en fait, ça me brule de l'intérieur chaque jour ... je vois leur visage, je les voie chaque nuit sans pouvoir les toucher et ça me plaisait mais ces derniers temps ou a certaines périodes, c'était affreux, des cauchemars. J'essuyais mon visage encore pour enlever les dernières traces de pleures et regardait mon ami. J'avais de la chance et j'étais pourtant mal. Il fallait que je pense à ça, oui, j'avais perdu ma famille, mais il m'en restait, il y avait plus malheureux et j'avais la chance d'avoir des gens a qui parlait, non ? j'avais le droit surement de prendre mon temps pour remonter la pente mais après, je me devais réellement de me ressaisir. Je soupirais. Toujours un peu mal, je dis d'une voix perturbée ; Merci. Un mot simple mais pleins de sincérités. Je le remerciais de son amitié, de son écoute, de tout et je savais qu'il le comprenait.

Il me parlait comme un frère parle à sa sœur, comme Logan m'aurait surement parlé car déjà, peu avant sa mort alors que j'en avais 16 et lui 17 ans, il était comme ça avec moi, plus que Ezra niveau confidence. Je souriais à présent à cette pensée et surtout, en l'écoutant me parler comme ça. Je souriais malgré que mon désespoir était toujours présent, mais il fallait le dire peu à peu,ce désespoir disparaissait, je devais me l'avouer ça faisait du bien de parler, de se mettre à nue, de tout lâcher comme ça. Je savais que tous ce qu'il disait était vrai, qu'il avait raison, que je devais prendre le temps sans tenter de virer tout ça car c'est ça qui faisait que j'étais hantée, le fait de tout refuser. je e regardais me parler et j'écoutais attentivement ces paroles, je buvais ces paroles car je connaissais sa sagesse et je savais qu'au fond de moi, je le savais. Il allait avoir l'impression que je n'avais rien écouté mais je ne pus empercher de dire directe à la fin de ces paroles ; Merci Valentin ... limite en pleure, j'avais pas l'air conne franchement et surtout, je paraissais pour une pleurnicheuse de première. Je fonçais à nouveau dans ses bras, j'avais besoin de le serrer tout contre moi pour lui montrer toute ma reconnaissance et mon amour "fraternel". Je lui souris ensuite gardant mes mains entourant son visage. Je suis toute émue de e rendre encore plus compte que j'ai des amis comme ça et je reprends : je te promets de ne plus jamais te cacher quoi que ce soit et de toujours respecter le fait que tu veux être là pour moi ... Merci, merci, merci amour !