Calhen. ❞ burning desire.

Calhen. ❞ burning desire. - Page 2 Tumblr_lxxjnix2Id1qicobao1_500

I got a burning desire for you, baby.

every saturday night I get dressed up to ride for you, baby

Inès avait certes, toujours eu une grande confiance en elle, mais en réalité, c'était beaucoup moins que ce qu'elle pensait. Elle était plutôt instable, parfois peu assurée, mais s'efforçait de ne jamais le montrer, de sauver les apparences. La vérité était que l'abandon de sa mère, cette folle qui était partie pour tenter de retrouver son idole Mick Jagger alors qu'elle n'était qu'une enfant de quatre ans, ainsi que le remariage de son père avec une femme qu'elle haïssait, avait creusé en elle un manque immense. Grandissant avec l'absence de son père, trop occupé avec son travail, et entre les mains de gouvernantes, ce n'était pas du tout le genre d'éducation et d'enfance qu'elle aurait souhaité. C'était en partie pour cela qu'une fois l'école commencée, elle tentait de se faire remarquer, par tous les moyens possibles, enchaînant les conneries dès l'adolescence. Son admission à Harvard lui avait donc fait énormément de bien, et surtout, d'intégrer la Mather House, où elle avait l'impression qu'ils formaient une famille soudée, pour beaucoup des membres. Bref. Ce soir, elle se sentait vraiment bien dans les bras de Calhen, et tentait d'en profiter au maximum. Juchée sur lui, la blonde s'amusait à lui lancer des regards et des sourires sensuels, avant qu'elle se retrouve finalement au dessous de lui, dos au lit. « Je savais que j'avais de bons arguments... » Puis il vint l'embrasser, baladant en même temps ses mains sur son corps, remontant de ses hanches sur sa poitrine, avant qu'il ne vienne y promener ses lèvres, rompant ainsi le baiser. Inès ferma les yeux, sous l'effet que lui procurait le Mather, passant ses mains dans ses cheveux, puis caressant son cou. Elle avait très envie qu'ils aillent plus loin encore, elle en avait réellement envie, mais comme d'habitude lorsqu'elle se retrouvait dans une situation similaire, un blocage inexplicable se formait. Alors fermant les yeux plus fort, Lily-Rose tenta de se concentrer uniquement sur Calhen et le plaisir ressenti à chacun de ses touchers. Mais rien à faire, quelques secondes plus tard, un mal-à-l'aise survint, une nouvelle fois. Bordel. Sur un petit soupir, Inès, d'un mouvement délicat, repoussa légèrement Calhen, tout en soufflant : « Attends... J'peux pas... » C'était bien beau de dire ça que maintenant ; il aurait fallu qu'elle ne fasse rien dès le début. Là, c'était la honte assurée. S'asseyant sur le lit puis tirant les couvertures vers elle pour cacher sa poitrine, de Givenchy se racla la gorge, avant de continuer dans un murmure, sans même oser le regarder dans les yeux : « J'suis désolée, m'en veux pas, ça n'a rien à voir avec toi... C'est juste que j'veux pas, tu sais... coucher pour coucher... juste pour le plaisir. J'y arrive pas... » Elle se sentait tellement mal de réagir de cette façon, aussi brusquement, qu'elle était prête à déguerpir de la chambre en courant. La jeune femme espérait simplement qu'il ne lui en voudrait pas trop. « M'en veux pas... »

made by pandora.

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Plus les minutes s'écoulaient et plus elles devenaient délicieuses. En même temps, en pareil compagnie, j'aurais tort de me plaindre. J'observais la jeune femme qui était sur le dos, sur mon lit. Mes mains jouaient doucement sur sa peau, comme si elles voulaient tracer un chemin vers le plaisir partagé. Cela faisait un moment déjà qu'Inès avait pris l'habitude de me rejoindre dans ma chambre. Et cela s'était toujours terminé de la même façon. Je le savais pertinemment. Je savais qu'à un moment donné, la jeune femme allait jouer les prudes. Mais ce petit jeu m'amusait. Même si je dois avouer qu'il devenait lassant. Je n'étais donc pas surpris quand elle me repoussa de la main. Je portais mes yeux bleus sur elle. Même si j'étais préparé à sa réaction, j'avoue que là, j'avais l'impression d'avoir ma dose. Je soupirais légèrement tout en me remettant sur le dos. Je n'avais pas envie qu'elle me sorte son couplet habituel. « Oui j'avais bien compris. Et ça date pas d'aujourd'hui. » Je l'observais, mettant mes mains sous ma tête. A chaque fois, c'était la même chose. Sauf que ce soir, j'étais fatigué, tant par la situation, que physiquement. Je n'étais pas sûr de vouloir entendre sa tirade. Je fermais les yeux un instant, goût au silence qui était revenu dans ma chambre. « Je vais m'en remettre t'inquiète. Par contre, tu devrais arrêter de faire ça. Certains pourraient être moins compréhensifs que je ne le suis. » Des cons il y en avait partout et je ne suis pas sûr que tous les mecs qu'elle croise, réagissent comme je venais de le faire. Et j'espérais qu'elle allait en prendre conscience. « Je crois que tu devrais garder pour toi ces effeuillages. » C'est elle qui s'était foutu à poil dans mon lit, aux dernières nouvelles. Je soupirais une nouvelle fois en tirant le drap sur moi. Je pensais de plus en plus à prendre un appartement à l'extérieur de la ville, histoire d'être un peu plus tranquille. Parce qu'ici, je manquais un peu d'intimité. Et je n'avais pas envie qu'on s'introduise à nouveau dans ma chambre comme venait de le faire Inès. Et puis, c'était parfois le bordel ici, certains soirs. Et même dans la journée, ce qui m'empêchait parfois de bosser sur mes cours. Bref, un lieu plus calme me conviendrai davantage. « Rhabilles-toi, tu vas prendre froid. »

(Invité)