Si seulement | Marlie

Ca faisait déjà quatre jours que le jeune homme n’avait plus eu de nouvelle des Jones, il avait dépossé les médicaments dans la boite aux lettres, avant de partir tel un voleur, mais a entendre la sœur ainée, c’est ce que Batiste Nino Alexander faisait de mieux fuir devant les choses compliquées… Elle n’avait pas tort un an plus tôt il avait réellement prit peur en tombant sur les deux petites mangeuses de crêpes. Mais surtout, le jeune canadien n’avait pas forcément envie de se poser, son divorce avec son Andréa l’avait vraiment rendu très triste, affligeant nous dirons même…cette partie de sa vie était à oublier au plus vite, le déchet de la société avait repris le dessus. Sur un coup de folie le jeune homme eu l’envie d’aller voir Andréa chez elle. Il sauta dans son jeans, lança son vieux t-shirt avant d’enfiler un beau t-shirt blanc et un pull bleu, puis il décida de mettre un peu de gel dans ses cheveux avant de choisir des converses bleus pour aller avec son pull. Il attrapa sa veste, ses clefs, son portable et alla chez Andy. Sur le chemin il pensait aux phrases qu’il pourrait lui dire, mais il décida de s’arrêter sur la route, et alla dans son coffre, il fouilla un moment avant de trouver un crayon cyan et un feuille de dessin, derrière il y avait le plan de son projet de fin d’année, il réfléchit un peu avant de refermer son coffre et d’écrire a l’arrière de son projet. Andréa Jones, j’ai tant de choses à te dire, mais j’ai peur de ne pas savoir tout te dire lorsque je serai face a toi. Pour commencer, je ne vais pas continuer a m’excuser, car tu le sais déjà et je dois assumer les choses tels que je les ai rendu. Quand je t’ai rencontré à New-York, ce n’était pas toi que je voulais, mais la brunette à côte de toi…mais je me suis assis et là, je suis tombé dans ton regard et c’est a toi que j’ai payé à boire et avec qui j’ai passé la nuit…je ne le regrette pas, et ne le regretterai jamais…mais je suis parti en voyant les filles, comme un voleur. Il y a un peu plus de deux mois je t’ai revu, et je ne suis pas tombé par hasard sur toi, je t’ai entendu dire que tu allais au parc avec tes filles, et j’ai décidé d’y aller. Ce jour-là, je m’en suis pris plein au visage…dans tous les sens, je t’ai fait peur. Puis il y a eu les crêpes avec toi et les filles, j’ai vraiment adoré et je me suis rendu compte que c’était pas si horrible que ça d’être sous le charme d’une jeune femme maman…Puis il y a eu la peinture et l’accident, stupide, juste parce que je n’ai pas trouvé les mots pour te dire que je t’aime, j’ai voulu te le prouver et te faire craquer, la chose que j’ai fait craquer se sont des ligaments. Même si Marlène, ne peut pas me voir et ne veux pas me voir non plus, je ferai tout pour pouvoir la convaincre de me laisser essayer de prendre une place dans ton cœur…Alors même si je dois passer des nuits et des jours a te conquérir, j’essaierai parce qu’un fin de compte c’est toi qui me plait dans cette ville…ta sœur est pas mal non plus, mais elle fait un peu cougar…J’ai encore plein de balade en moto à faire avec toi et de moment a partager…Batiste Nino Alexander. Batiste plia son projet en quatre avant de le mettre dans sa veste, il reprit sa route vers l’appartement de la jeune femme, il avait écrit tout ce qu’il pensait ressentait et voulait. Peu de temps après il arriva devant l’appartement, il se gara avant de souffler un peu, il sorti de sa voiture, il n’eut pas besoin de sonner a l’interphone, quelqu’un le laissa entrer, il monta avant de sonner a l’appartement des Jones. Il attendit doucement que quelqu’un vienne lui ouvrir en priant fort pour que ce ne soit pas Marlie, il sorti ses aveux de sa poche en attendant calmement…

Bat && Marlie

“Si Seulement ”

Marlène rit alors que Hope lui montrait son dessin toute fière. Elle avait dessiné un "aniventé" d'après elle c'est à dire un animal inventé. Et puis alors plus inventé tu meurs. La bestiole ressemblait à une espèce de gelée pleine d'yeux, de bouches avec de grandes ailes bossues et des sabots. C'était très ... spécial. Et ça fit rire Marlie. - C'est très joli mon poussin ! Tu as vraiment une imagination explosive ! s'amusa sa tante alors que, satisfaite, la gamine retournait colorier. Scarlett elle, avec Aelina qui la regardait ébahie, dansait devant les clips à la télé. L'appartement était plein de rires joyeux et de jeux d'enfants. Et Marlène adorait ça. Aujourd'hui c'était elle qui gardait les trois petites, Andy étant à la Lowell House pour se changer les idées. La pauvre en avait bien besoin.

Tandis que les trois enfants jouaient et riaient, l'aînée de la famille que représentait Marlène, était en train de cuisiner. De faire des crêpes plus exactement. Car Hope et Scarlett adoraient les crêpes, que Andy adorait quand Marlie cuisinait, et que sur des crêpes on pouvait mettre du chocolat ce qui convenait parfaitement à Marlène. A la grande admiration des trois gosses qui la regardèrent un instant, Marlie fit sauter ses crêpes qui tournèrent dans l'air avant de retomber pile poil dans la poêle. Les petites applaudirent ravies puis retournèrent à leurs activités. Un quart d'heure plus tard, Marlène finissait la dernière crêpe qu'elle posa dans l'assiette. - Allez Hope, Scarlett vous rangez les crayons mes chéries ? On va goûter ! ordonna t-elle avec chaleur et douceur. Les petites rangèrent donc leurs accessoires à dessin, maladroitement, et coururent dans la cuisine avec Aelina à leur trousse. La jeune femme leur fit laver les mains et les jumelles s'installèrent toutes seules sur les chaises. Il fallait dire qu'elles étaient très débrouillardes à leur âge. Marlie les aida tout de même à bien s'asseoir et leur donna une crêpe. Aelina toujours au sol se mit à pleurer, certaine d'avoir été oubliée. - Lina mon amour, je ne t'ai pas oubliée chérie, j'installais tes cousines ... Viens là mon coeur .. Elle l'a prit dans ses bras et lui donna son verre à anse et bec en plastique rempli de jus de pomme. Aelina le prit et le fourra dans sa bouche. Au moment où Marlie allait l'installer dans sa chaise, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Marlie soupira. - Mangez vos crêpes tranquillement je reviens ...

Aelina calée contre sa hanche, Marlie alla donc ouvrir la porte pour se retrouver face à ... Batiste. Ses sourcils se froncèrent. - Batiste Alexander ... qu'est ce que tu fiche ici ? demanda t-elle d'un ton agacé. Quoi, Marlie ne pas aimer Batiste ? Naaan ... on s'en était pas rendu compte !

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Batiste continua de regarder sa lettre, puis il entendit la porte s’ouvrir doucement mais très vite il perdit son sourire, ce n’était pas Andy mais bien Marlie qui venait de lui ouvrir, avec sa fille dans les bras, d’ailleurs instantanément il ne pu s’empêcher de faire un clin d’œil à la petite avant de répondre doucement à Becca. « Marlène Jones…je voudrais voir Andy…Mais je suppose que tu n’en as pas envie…mais s’il te plait, laisse-moi lui parler…j’ai quelque chose a lui donner. » Alexander fit rebondit doucement et nerveusement surtout la feuille sur son autre main, son regard état dans celui de la jolie blonde, il avait vraiment envie de parler à Andy. En regardant au-dessus de l’épaule de la jeune femme, Batiste aperçu les mangeuses de crêpe en train de manger des crêpes, il devait rentrer. Sans prévenir il se faufila entre la porte et la jeune mère de famille. « Salut les mangeuses de crêpes !!! » Alexander alla leur faire un bisou en écoutant Jones qui allait surement lui hurler dessus, pour son intrusion dans l’appartement, il resta près des jumelles de façon assez stratégique au passage, si les filles étaient là, normalement Marly allait s’énerver beaucoup moins contre lui, il comprit alors qu’Andy n’était pas là. Il reposa son regard sur les jumelles. « Les filles aujourd’hui c’est journée…crêpes devant la télé… » Batiste descendit les filles des chaises avant de leur redonner deux crêpes natures. Il se retourna sur Marlie. « Je ne partirai pas, si j’étais toi je fermerai la porte…Andy, n’est pas là, mais ce n’est pas grave, je pense qu’on doit malgré tout se parler Jones ! » Pour donner de la force à ses mots le jeune homme s’assit sur le plan de travail de l’appartement gardant précieusement sa lettre dans ses mains, il allait la faire lire à l’ainée des Jones, mais savait aussi qu’elle n’allait pas forcément apprécier, mais il s’était vraiment livré a travers cette lettre…Mais après tout il devait prouver a Marlie qu’il était vraiment fou de sa petite sœur et qu’il avait mis quatre jours a trouver les mots et la force de le prouver aux deux jeunes femmes. Batiste continua son siège en enleva sa veste et en la lançant doucement sur une chaise un peu plus loin. Il regarda encore un peu la lettre avant de la tendre à la jeune femme, se rendant compte de son acte et du papier employé un peu sauvagement. « s’il te plait lit ça…Ne fait pas attention a ce qu’il y a au dos, c’est mon projet de fin d’étude, mais ce n’est pas le plus important, mais s’il te plait lit… » Batiste lui tendit en la regardant allait-elle le prendre ou non, il voulait vraiment qu’elle le lise. « Si tu le prends tu le lis, tu ne le jettes pas… » Il devait penser a tout face a la jolie blondinette.

Bat && Marlie

“Si Seulement ”

Marlène avait passé une bonne journée mais apparemment quelqu'un là haut avait décidé de la lui gâcher. Et avec qui ? Batiste Alexander, bingo t'a gagné le gros lot Marlie ! - Marlène Jones…je voudrais voir Andy…Mais je suppose que tu n’en as pas envie…mais s’il te plait, laisse-moi lui parler…j’ai quelque chose a lui donner. fit le jeune homme. Marlène soupira. - Andy n'est pas ... commença t-elle mais Batiste se glissa entre la porte et elle et entra dans l'appartement allant saluer les jumelles qui mangeaient leurs crêpes. Marlène leva les yeux au ciel. - Mais vas y fais comme chez toi, c'pas comme si je t'avais pas invité ... grommela t-elle plus pour elle que pour quelqu'un d'autre. Sa fille la regarda avec ses grands yeux bleus, et Marlie soupira en fermant la porte d'entrée. Batiste parlait aux deux soeurs qui pépiaient de joie de le revoir. Génial ses nièces se liguaient contre elle en plus. - Les filles aujourd’hui c’est journée…crêpes devant la télé… fit le vert en les sortant de la chaise haute. Les filles crièrent de joie et se ruèrent dans le salon. Batiste se tourna vers Marlène. - Je ne partirai pas, si j’étais toi je fermerai la porte…Andy, n’est pas là, mais ce n’est pas grave, je pense qu’on doit malgré tout se parler Jones ! Marlène soupira une deuxième fois. - Tu me fatigue déjà Alexander ... rétorqua t-elle. Mais elle se rendit dans le salon pour mettre les dessins animés aux gamines qui mangeaient leurs crêpes en attendant patiemment. Au moment de poser sa fille, Aelina piqua une crise et se mit à pleurer. De grosses larmes. - Aelina mon ange, maman va juste dans la cuisine .. Aelina fit non de la tête et Marlène soupira. Il va bien falloir que je te pose un jour tu sais ? Tu commence à être lourde ... Mais les yeux pleins de larmes de sa fille finirent par la convaincre. Laissant les deux soeurs devant la télé, Marlène retourna dans la cuisine et posa sa fille dans sa chaise haute avec une crêpe. Et cette fois Aelina ne protesta pas.

- s’il te plait lit ça…Ne fait pas attention a ce qu’il y a au dos, c’est mon projet de fin d’étude, mais ce n’est pas le plus important, mais s’il te plait lit… attaqua alors Batiste en lui tendant un morceau de papier. - Descend de là Alexander et prends une chaise ou un tabouret tu donne un mauvais exemple aux gamines, ordonna t-elle d'une voix ferme mais douce. Une voix de maman. Elle remit un peu de jus de pomme dans le verre de sa fille puis se tourna vers Batiste. - Si tu le prends tu le lis, tu ne le jettes pas… Marlie soupira une énième fois - le Mather lui faisait souvent cet effet - mais elle prit le mot et commença à le lire. Les mots écrits la frappèrent. mais je me suis assis et là, je suis tombé dans ton regard et c’est a toi que j’ai payé à boire et avec qui j’ai passé la nuit…je ne le regrette pas, et ne le regretterai jamais…// Puis il y a eu la peinture et l’accident, stupide, juste parce que je n’ai pas trouvé les mots pour te dire que je t’aime, j’ai voulu te le prouver et te faire craquer // ta sœur est pas mal non plus, mais elle fait un peu cougar…J’ai encore plein de balade en moto à faire avec toi et de moment a partager… Un sourire bref apparu sur les lèvres de Marlie qui l'effaça aussitôt. Puis elle rendit le mot à Batiste. - Il manque un point essentiel à ton plan ...si tu ne le mets pas tu vas te retrouver bloqué ... énonça t-elle d'une voix neutre. Puis elle alla débarbouiller le visage de sa fille comme si ce qu'elle avait lu était sans importance. Un silence plana avant qu'elle ne le rompe. - Tu pense vraiment ce que tu as écrit Batiste ? Tu aime réellement Andy et les jumelles ? demanda t-elle d'un ton très sérieux tout en regardant le jeune homme.

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Très vite un vas y fait comme chez toi sorti de la bouche de la jeune femme, il fit oui de la tête, bien sure qu’il allait s’inviter et allait resté auto-invité. Mais très vite il s’occupa d’envoyer les jumelles dans le salon, en aucun cas elle ne devait être au cœur de leur mot par rapport a leur maman. Après tout le mot d’ordre d’Andréa était de ne rien dire aux twins, et il avait accepté sans rien dire, il comprenait que la jeune blonde veuille prendre le temps pour amener un homme à la maison. Heureusement pour lui, les jumelles étaient hyper contentes de le voir, ELLES ! D’ailleurs elles quittèrent vite la pièce, quand a Marlène elle passa près de lui et annonça qu’il la fatiguait déjà, il sourit avant de souffler, il n’avait encore rien fait. Puis il l’écouta parler a sa fille qui n’avait pas très envie de les laisser seuls, mais elle était si craquante. Batiste se demandait son âge, il le demanderait plus tard. Deuxième remarque de la jeune femme, mais elle avait raison il ne montrait pas du tout l’exemple…il s’exécuta et descendit du plan de travail en adressant un sourire à la petite fille. D’ailleurs il ne put s’empêcher de dire à Aelina. « Enchanté mademoiselle mini Jones…Moi c’est Batiste, mais tu peux m’appeler Bat… » Alexander lui fit un clin d’œil avait de se retourner sur Marlie, et s’assit à côté de la petite fille et sourire trop craquant avec qui il s’amusa à faire des grimaces alors que Jones lisait la lettre du beau canadien. Puis il quitta le regard de la petite fille quand elle lui annonça qu’il manquait un point essentiel a son plan…déjà ce n’était pas vraiment un plan, c’est plus du feeling qu’autre chose. « Il me manque quoi ? Ce n’est pas un plan, bloqué par quoi ? Si c’est parce que je ne parle pas de ta fille, enfin je t’avoue que dans mon souvenir de toi, tu n’avais pas vraiment d’enfant…ni le ventre rond, enfin peut-être que si…mais je ne m’en souviens pas du tout…au passage elle a les yeux des Jones… » Puis il la regarda faire avec la petite fille avant de l’entendre reparler, oui il pensait ce qu’il disait dans sa lettre, il avait juste très peur de l’oublier et les jumelles elles étaient super géniales. « Oui je le pense vraiment Marlie…Tu vas rire, mais j’ai les yeux qui pétillent quand je vois Andy quant aux jumelles, ce sont des enfants et tu as vu l’accueil que j’ai eu, c’est peut-être elles qui se rendent le plus comptes de la situation. » Batiste ne quitta pas son regard, c’était pire qu’un interrogatoire mais il savait qu’au bout du compte il pouvait avoir ce qu’il voulait vraiment.

Bat && Marlie

“Si Seulement ”

- Enchanté mademoiselle mini Jones…Moi c’est Batiste, mais tu peux m’appeler Bat… se présenta Batiste à Aelina. Celle ci le regarda de ses grands yeux bleus innocents puis elle sourit en dévoilant ses six petites quenottes blanches ce qui fit sourire brièvement Marlie. - Tu veux bien cesser de draguer toutes les filles qui croisent ton chemin tu fais pas sérieux là Alexander, rétorqua t-elle d'une voix qu'elle voulait neutre mais non non vous ne rêvez pas, Marlie venait de plaisanter ! De plaisanter ! Avec Batiste ! Quel revirement de situation ... mais la lettre l'avait profondément touchée. Même si elle n'avait que moyennement appréciée le fait qu'il l'appelle "cougar". - Il me manque quoi ? Ce n’est pas un plan, bloqué par quoi ? Si c’est parce que je ne parle pas de ta fille, enfin je t’avoue que dans mon souvenir de toi, tu n’avais pas vraiment d’enfant…ni le ventre rond, enfin peut-être que si…mais je ne m’en souviens pas du tout…au passage elle a les yeux des Jones… rétorqua Batiste. Marlie le regarda un bref instant pour voir si il était sérieux puis elle se mit à rire doucement en essuyant le chocolat autour de la bouche de sa fille. Elle finit par reprendre son sérieux. - Je ne l'étais pas. Aelina vient juste de faire ses un an. Mais Batiste ... je parlais de ton plan de devoirs derrière le mot pour Andy ... répliqua t-elle encore amusée. Puis elle soupira doucement. - Seigneur tu es encore plus épuisant que les trois gamines réunies ... fit elle brièvement amusée.

Mais le sérieux reprit vite son cours et elle demanda à Batiste si il pensait vraiment les mots qu'il avait écrit dans sa lettre. - Oui je le pense vraiment Marlie…Tu vas rire, mais j’ai les yeux qui pétillent quand je vois Andy quant aux jumelles, ce sont des enfants et tu as vu l’accueil que j’ai eu, c’est peut-être elles qui se rendent le plus comptes de la situation. Marlie hocha la tête en jetant un coup d'oeil à ses nièces qui semblaient passionnées par le dessin animé des Winx, les espèces d'ados fées. - Tu l'a faite beaucoup souffrir Batiste. La première fois en partant. La seconde en l'empêchant de danser. La danse c'est sa passion, sa vie, et depuis qu'elle a cette attelle elle dépérit de jour en jour et je ne sais plus quoi faire pour la faire sourire ... avoua la jeune femme. Je t'en veux ... je t'en veux de la faire souffrir comme ça ... aimer une personne ne devrait pas être signe de douleur mais à chaque fois que tu rentre dans la vie d'Andy, elle finit en miette et en larmes ... j'ai peur que si tu t'en va une nouvelle fois, elle ne s'en remette pas ... je l'ai pratiquement élevée Batiste, alors mets toi à ma place, imagine ce que moi je peux ressentir ... La jeune femme venait de parler à coeur ouvert. Se baissant elle attrapa le doudou et le jouet de sa fille qui avaient glissés sous la table.

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Batiste quitta le regard de la petite fille avant de lui redonner un sourire pareil au sien hormis qu’il possède plus de dents, puis il répondit a Marlie. « Ah ce que je sache, je ne t’ai jamais dragué, et attend j’en peux rien si ta fille va rendre les garçons fou d’elle ! » il réalisa que c’était presque gentil ce qu’elle venait de lui dire, mais il continua a écouter. Son plan avait un problème, enfin son plan d’architecture, ce n’était pas possible…enfin si il avait fini son projet deux nuits avant pour essayer d’oublier la situation, mais a vrai dire, ca lui plaisait que la jeune femme lui fasse remarquer, il regarda le plan vite fait réfléchissant, mais il n’était pas vraiment apte a trouver. « Aelina, c’est pas mal, Mademoiselle Aelina…ca sonne bien en plus…Ah mon plan enfin ce plan là, il y manque quoi ? » Puis elle lui annonça assez directement qu’il était pire que les trois fillettes réunies, elle avait raison. « C’est aussi ce qui fait mon charme, enfin je suppose. » Puis a son tours le jeune homme prit le temps d’écouter, ca le toucha, il savait très bien que la jeune femme avait raison dans ce qu’elle lui disait. « Marlie, je sais que je l’ai fait souffrir, mais je m’en veux et ce qui me fait le plus mal, c’est que je ne peux pas la voir, ni la réconforter, ni l’aider, car je ne suis pas sure qu’elle me veuille encore a vrai dire, mais je t’assure que je l’aime et que j’ai bien compris ce que je veux …Laisse-moi t’aider à la faire sourire, a deux on aura plus de force… » Alexander continua de regarder la jeune femme, sans rien faire d’autre que de l’écouter, quand elle eut fini de parler le canadien alla lui attraper le bras et la redressa. « Tu m’en veux d’accord, je le comprends mais laisse-moi entrer dans vos vies, je ne veux pas t’enlever ta sœur, pour commencer on va essayer de la partager… » Batiste alla chercher le regard de la jeune femme pour lui dire la suite. « Je ne veux plus partir nulle part sans vous près de moi, je l’ai déjà dit mais je veux vraiment entrer dans vos cinq vies, vous aidez, et puis vous aimez aussi, même si tu m’en voudras peut-être encore longtemps. Marlie, je te remercie de l’avoir élevée, parce que c’est grâce à toi que je suis fou d’elle…Je ne peux pas imaginer exactement, je n’ai élevée personne et personne n’a du m’élevée, j’ai appris beaucoup de chose comme un grand…surtout les bêtises…mais je suis sure que je suis capable de rendre ta sœur heureuse et par sur un plan financier, mais au niveau cœur, je sais qu’elle m’aime et même si elle ne me l’avait pas dit, j’aurai tout fait pour pouvoir la revoir. » Alexander n’était pas du tout sure que la sœur ainée était au courant des revenues du jeune homme, et il s’en foutait des sous tant qu’il était heureux c’était vraiment le principal, et il se rendait compte que Marlie n’était pas si terrible que ca au final, elle aimait juste beaucoup sa sœur et ce devait de la protéger.

Bat && Marlie

“Si Seulement ”

- Ah ce que je sache, je ne t’ai jamais dragué, et attend j’en peux rien si ta fille va rendre les garçons fou d’elle ! rétorque Batiste. Marlie lève les yeux au ciel mais sourit d'un air attendri en regardant sa fille. - Ouai je suppose qu'elle tient ça de son père ... il attirait toutes les filles lui aussi ... murmura t-elle avec une douceur teintée de douleur. *Et parmi toutes les filles c'est avec moi qu'il voulait faire sa vie ...* pensa t-elle malheureuse. Mais même si la tristesse voila un instant ses beaux yeux elle ne répliqua rien se contentant de répondre à Batiste. - Aelina, c’est pas mal, Mademoiselle Aelina…ca sonne bien en plus…Ah mon plan enfin ce plan là, il y manque quoi ? Marlie haussa les épaules. Elle avait déjà fait ce devoir, était déjà passé par là, avait même eu une super note. Mais elle ne dirait rien de tout ça. - Jusqu'à présent on parlait de ma soeur alors restons sur ma soeur tu veux ? Je vais pas faire tes devoirs a ta place en plus, le prof le verrait bien vite ! rétorqua t-elle. Puis elle lui confia ce qu'elle avait sur le coeur. Sa peine à voir sa soeur comme ça, son souffle qui s'épuisait à tenter de la faire sourire, ses forces qui s'amenuisaient à force de tout porter à bout de bras. - Marlie, je sais que je l’ai fait souffrir, mais je m’en veux et ce qui me fait le plus mal, c’est que je ne peux pas la voir, ni la réconforter, ni l’aider, car je ne suis pas sure qu’elle me veuille encore a vrai dire, mais je t’assure que je l’aime et que j’ai bien compris ce que je veux …Laisse-moi t’aider à la faire sourire, a deux on aura plus de force… plaida alors le jeune Mather. Mais Marlie secoua la tête. - J'ai pas confiance Batiste. J'ai plus confiance. Tu dis ça aujourd'hui mais qui dis que tu diras dans quelques semaines, ou dans quelques mois ou même dans quelques années ? Elle secoua de nouveau la tête. Non ça fait trop mal de la voir comme ça. Elle meurt un peu plus chaque jour et je ne peux rien y faire ... il faut qu'elle danse autant qu'il faut que l'homme respire ... et la voir dans cet état ... ça me rappelle tellement de mauvais souvenirs de ... Sa voix se brisa alors qu'elle se taisait. Elle repensait à sa mère, à ce cancer qui l'avait tuée à petit feu.

Bouleversée la jeune femme tendit ses jouets à sa fille qui les prit et tout en buvant son jus de pomme, s'amusa avec son poney et son doudou. Batiste parla alors de nouveau. - Tu m’en veux d’accord, je le comprends mais laisse-moi entrer dans vos vies, je ne veux pas t’enlever ta sœur, pour commencer on va essayer de la partager… » Batiste alla chercher le regard de la jeune femme pour lui dire la suite. « Je ne veux plus partir nulle part sans vous près de moi, je l’ai déjà dit mais je veux vraiment entrer dans vos cinq vies, vous aidez, et puis vous aimez aussi, même si tu m’en voudras peut-être encore longtemps. Marlie, je te remercie de l’avoir élevée, parce que c’est grâce à toi que je suis fou d’elle…Je ne peux pas imaginer exactement, je n’ai élevée personne et personne n’a du m’élevée, j’ai appris beaucoup de chose comme un grand…surtout les bêtises…mais je suis sure que je suis capable de rendre ta sœur heureuse et par sur un plan financier, mais au niveau cœur, je sais qu’elle m’aime et même si elle ne me l’avait pas dit, j’aurai tout fait pour pouvoir la revoir. Marlie l'écouta. Elle l'écouta attentivement. L'écouta comme elle ne l'avait jamais écouté. L'observa dans ses mouvements, la profondeur de son regard. L'homme peut mentir avec ses mots mais pas avec son corps. Et la tension dans celui de Batiste, sa force, son désespoir, tout en lui montrait qu'il était sérieux, qu'il ne mentait pas qu'il voulait vraiment faire parti de leur vie, de celle d'Andréa, des jumelles, de la famille. Marlie regarda alors le jeune Mather avec sérieux. - Hope et Scarlett n'ont pas besoin d'un courant d'air dans la vie de leur mère. Elles ont besoin d'un père qui saura les aimer et les élever comme elles le méritent. Tu te sens prêt à être père de deux petites filles qui ne sont même pas de toi ? demanda t-elle avec gravité.

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Batiste avait compris que personne ne faisait partie de la vie de la jeune femme, il ne savait pas ou était le père de la petite et savait encore moins qu’il était mort, mais il n’était pas d’accord sur le fait qu’elle tienne ca de son père. « Moi je dirais qu’elle le tient aussi de sa maman et de sa tante… » Puis le jeune homme regarda son plan cherchant l’erreur, il se doutait que la jeune femme ne l’aiderait pas mais il pouvait demander. Bingo elle ne voulait pas lui dire, elle voulait parler d’Andy. « D’accord parlons de ta sœur…le prof il y verrait rien Marlie, je suis un pro en dessin, sauf là ! Parlons d’Andréa. » Puis il explique ce qu’il ressentait mais très vite Becca se montra hésitante envers lui elle n’avait plus forcément confiance en lui et elle n’avait pas tort, il avait beaucoup de mal a se faire passer pour quelqu’un de bien. Batiste s’approcha de la jeune femme. « Marlie, je suis sure de ce que je veux avec ta sœur, je n’ai jamais été aussi sure de vouloir et d’essayer de vouloir quelque chose, laisse-moi essayer de transformer ce mauvais souvenir en bon…Pourquoi es-tu si triste tout d’un coup Marlie… » Batiste fit ses aveux avant de l’écouter, il réfléchit et répondit d’un coup d’un seul. « Je le veux, je peux pas te promettre d’être un bon père de substitution, mais je veux essayer parce que je suis fou d’Andy, je connais peu de chose sur les enfants, encore moins sur les filles…hormis qu’elles adorent les crêpes ainsi que de jouer dans le parc…mais je les adore déjà, elles me rappellent leur mère… » Après tout Batiste ne connaissait pas grand-chose en enfant mais il voulait apprendre et même s’organiser avec ce facteur la qu’il ne prenait pas comme un poids que du contraire…C’était juste nouveau.

Bat && Marlie

“Si Seulement ”

- Moi je dirais qu’elle le tient aussi de sa maman et de sa tante… rétorqua Batiste sûr de lui. Marlène eu un petit sourire, si triste. Cal aurait dit exactement la même chose lui aussi. Et Marlie aurait eu un sourire rayonnant comme à chaque fois depuis que Caliban était apparu dans sa vie tel un ange gardien. - Peut-être un peu ... murmura t-elle doucement. Puis elle lu la lettre et la rendit au jeune Mather en lui signalant que le plan de son devoir avait des failles. Mais est ce qu'elle allait l'aider ? Non sûrement pas ! Ou peut-être que si ... mais pas maintenant ... D'abord Andy. Elle était plus importante. Batiste était vraiment très convainquant, Marlie devait lui donner ce point là. - D’accord parlons de ta sœur…le prof il y verrait rien Marlie, je suis un pro en dessin, sauf là ! Parlons d’Andréa. Marlie eu un petit rire. - Quel ego ... tu veux jouer à ça ? J'ai eu dix-neuf à ce devoir essaye de faire mieux, le provoqua t-elle mais d'un ton amusé. Comme si elle commençait déjà a accepter sa présence.

Mais ils revinrent vite au sujet du jour. A savoir Andy. Et tandis que Aelina mordillait férocement son poney en silicone elle qui avait si mal aux gencives, et que les jum's regardaient leur dessin animé, les deux adultes se faisaient face discutant de la personne qui importait le plus à tous les deux apparemment. - Marlie, je suis sure de ce que je veux avec ta sœur, je n’ai jamais été aussi sure de vouloir et d’essayer de vouloir quelque chose, laisse-moi essayer de transformer ce mauvais souvenir en bon…Pourquoi es-tu si triste tout d’un coup Marlie… demanda Batiste d'une voix douce. Marlie essuya l'unique larme qui roula sur sa joue. Sa mère était un sujet dangereux, une pente glissante vers une blessure encore ouverte, qui saignait encore. Et la mort de Cal n'ayant rien arrangé, Marlie se retrouvait comme désarmée. - C'est à Andy de te raconter notre histoire Batiste, pas à moi ... fit alors l'étudiante en architecture. Puis elle soupira. Elle se laissait doucement convaincre par Batiste elle le savait bien. Et en plus elle commençait légèrement à l'apprécier. Mais restait le point des jumelles ... auquel Batiste y répondit sans réfléchir. - Je le veux, je peux pas te promettre d’être un bon père de substitution, mais je veux essayer parce que je suis fou d’Andy, je connais peu de chose sur les enfants, encore moins sur les filles…hormis qu’elles adorent les crêpes ainsi que de jouer dans le parc…mais je les adore déjà, elles me rappellent leur mère… Marlie le regarda les sourcils froncés, l'air grave. Elle savait qu'elle allait céder. Batiste aimait vraiment Andy, et il aimait les jumelles, et Marlie ne pouvait cloîtrer sa soeur à la maison et l'empêcher d'être heureuse avec un homme qui l'aimait vraiment. Mais avant ... - Une dernière question ... si le père des filles, l'ex d'Andy, ce ... elle se retint de justesse sur l'horrible gros mot qu'elle allait dire ... Lukas ... si Lukas revenait, qu'est ce que tu ferais ? Pour Andy ? Pour les jumelles ? Elle devait savoir si, un jour Lukas revenait, si elle devrait l'affronter seule ou si elle aurait un allié.

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