Attention aux étincelles ! | Robyn

Enora & Robyn

“ attention aux étincelles ! ”

La nuit dernière, je m'étais rendue à une fête où j'avais bu toute sortes de boisson, c'est bien simple, à la fin de la soirée, ce n'était plus du sang qui coulait dans mes veines mais de l'alcool, ce qui n'était pas évident pour rentrer à la résidence après, mais j'y étais tout de même parvenue. En attente des résultats pour mon bizutage, je préférai ne pas dormir chez les Mathers pour le moment, mais bon, après tout, ce n'était qu'une question de temps pour que je sois enfin un membre vert et que j’emménage enfin à la Mather House. Ils ne m'avaient pas empêcher de m'y installer, mais c'était simplement mon choix, je ne préférais pas y emménager tant que je ne savais pas si j'étais acceptée ou pas.

Le lendemain, j'étais allongée en travers, nue dans mon lit, je ne me souvenais plus trop de la soirée ou de la nuit que j'avais passé. Vive l'alcool ! Je me levais alors, les yeux à moitié fermés car les rayons du soleil m'aveuglaient. J'avais une migraine incroyable. Je n'avais pas la moindre envie de sortir, mais il fallait que je me bouge, que je prenne l'air, c'est donc après une courte douche, après avoir enfilé un jogging gris, un débardeur blanc, une veste noire et des baskets noirs que je sortais, mes lunettes de soleil sur le nez. J'avais la tête baissée et je ne regardais pas vraiment où j'allais, je savais juste que j'allai en direction de ma voiture. Je dois avouer que j'étais dans la lune et c'est à cet instant qu'une personne m'entra dedans et me fit redescendre sur Terre. En relevant la tête, je pus constater qu'il s'agissait de Robyn, cette fille dont j'avais été proche par le passé, cette fille qui m'avait repoussé et insulté pour un simple baiser. Depuis ce jour là, je m'étais jurer de la haïr toute ma vie. Je trouvais finalement cette nana complètement perchée. Elle aimait Jagger, un Eliot, mais elle repoussait et bien évidemment, elle ne voulait pas s'autoriser à tomber sous le charme d'une autre personne. C'est donc en colère, me souvenant de tout ce qu'elle m'avait dit par le passé que je m'énervait contre elle, « Put*** mais tu peux pas faire attention ! ».

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Décidément, les journées sans cours, à l'université, ça devenait légèrement ennuyeux, d'autant plus que je ne faisais pas grand chose de mon côté, appart rendre visite assez souvent dans la semaine à Caitlyn, mais ça, cours ou pas j'y allais quand même. Je ne faisais pas grand chose en effet. Je voulais donc changer un peu d'activité et me rendre au centre commercial, boire un café et m'acheter quelques petites bricoles, même si je savais qu'à la fin de la journée, je reviendrai les mains pleines de sacs et je savais aussi que ces sacs ne seraient pas remplis de petites bricoles mais ça ne fait rien. C'est donc en cherchant mes clefs de voiture dans mon sac à main que j'entrais dans une personne. J'étais prête à me confondre en excuse avant de voir que c'était Enora. Décidément, dès que je bousculais quelqu'un, il fallait que se soit une des personnes que j'ai repoussé pour une histoire de sentiments.

Enora et moi étions très proches avant, beaucoup trop proche d'ailleurs de son côté. On était toutes les deux ma chambre et dans un moment de faiblesse de sa part, sans doute, elle a prit mes mots ou mes gestes pour... je ne sais même pas pourquoi. Je l'ai repoussé et insulté. Mais disons que j'étais très choquée par son geste, donc mes insultes n'étaient pas volontaire et je ne les pensais pas. J'étais passé pour une réelle homophobe ce jour là, chose que je ne suis absolument pas. Je voulais m'excuser, pour l'avoir bousculer, mais également pour l'avoir insultée la dernière fois, mais elle était tellement remontée contre moi que je ne savais même pas si elle entendrait mes excuses. « Désolée Enora ! Désolée pour tout ! ».

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Enora & Robyn

“ attention aux étincelles ! ”

Elle s'excusait mais je lui en voulait tellement que je n'étais pas prête de lui pardonner, ni pour la bousculade, ni pour les propos homophobes qu'elle avait pu avoir envers moi. La dernière fois que l'on m'avait fait autant mal, c'était cette fois où mon cousin avait osé me toucher, me violer et d'ailleurs, il m'avait encore plus blessé que ça et je n'avais pas porté plainte contre lui mais je lui avais clairement fait comprendre que je n'avais rien oublié, que je ne lui avais absolument rien pardonné et que j'étais prête à agir s'il revenait vers moi. Je suis quelqu'un de très rancunier, vous l'aurez compris, alors Robyn pouvait se mettre le doigt dans l'oeil si elle pensait que je lui pardonnerai aussi vite les propos qu'elle avait eu à mon égard.

Je voulais me montrer blessante envers elle, autant qu'elle avait pu l'être envers moi, je m'approchais alors de Robyn, afin d'être vraiment près d'elle, qu'elle puisse entendre correctement tout ce que j'avais à lui dire, « Tu es mauvaise et hautaine Robyn avec tout le monde ! Ils finissent tous par te quitter un jour et c'est de ta faute et vu comme tu te crois parfaite, je pari que tu ne comprends même pas pourquoi ils te quittent ! Tes excuses, tu peux te les mettre où je pense, oublie-moi ! ». J'étais aller vraiment loin et je le savais parfaitement mais c'était exactement le but recherché. Je l'admirai auparavant car malgré son passé, elle était resté forte et solide, mais tout ça était du passé, j'avais enfin découvert sa face caché, le visage qu'elle dissimulait à tout le monde. Elle se faisait passer pour une fille parfaite aux yeux de tous mais tout ça n'était que foutaise et mensonge. Personne est parfait et surtout pas elle. Je tenais à ce qu'elle en prenne enfin conscience.

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Elle avait l'air de tellement m'en vouloir. Ses mots avaient le même effets que plusieurs coups de poignard qui me transperçaient le coeur en même temps. J'avais envie de pleurer mais je me contenais, je devais rester forte, ne rien laisser paraître même si en moins, un torrent de larmes étaient prêts à sortir. Je ne savais pas quoi lui répondre pour le moment car je savais pertinemment que si je parlais, je ne pourrai plus me contrôler et je me mettrai à pleurer, c'était inévitable et j'étais comme ça. Quand j'étais trop touchée par quelqu'un ou quelques choses, je ne contrôlais plus mes émotions comme maintenant.

Je baissais alors la tête, non pas parce qu'elle me faisait peur, loin de là, mais j'avais besoin de réfléchir, de souffler un peu et de me contenir pour ne pas pleurer, pour ne pas dire des mots que je regretterai par la suite, comme j'avais pus le faire par le passé avec elle. Et puis, si je voulais garder la tête haute, il fallait que je lui montre que j'étais bel et bien parfaite et que ce n'était pas son cas. Parfaite ou pas, on n'a déjà tous dit quelques choses que l'on a regretté après et c'était mon cas et la preuve qui fait que je suis parfaite ? Eh bien je regrette aujourd'hui d'avoir pu lui dire de telles choses. « Ecoute moi bien péta**e, je me suis excusée et tu n'as pas accepté mes excuses, hors, j'étais très sincère, mais vu comment tu m'as envoyé bouler, tu peux aller te faire voir ! Tu sais ce qui fait de moi une fille parfaite ? J'ai reconnu que j'avais dépassé les limites et je m'en suis excusée. Maintenant, t'es pas contente, j'y peux rien ! Mais ne me pousse surtout pas à bout ou tu pourrais le regretter ! ». Je venais de la menacer et elle devait vraiment faire attention car je pouvais aller très loin quand on me poussait à bout.

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Enora & Robyn

“ attention aux étincelles ! ”

Sa réaction me faisait tellement rire, elle essayait de se faire passer pour une fille forte, parfaite en tout point alors qu'elle ne l'était pas, personne ne l'est et ça, elle n'arrivait pas à se le mettre dans le crâne. Je riais à haute voix, sans gêne tant elle me faisait pitié. Elle se mit soudainement à m'insulter. Je n'allais pas entrer dans son jeu et devenir vulgaire à mon tour, j'avais passer l'âge pour ça, les bagarres, les insultes, tout ça n'était plus pour moi. D'ailleurs, je n'ai jamais été violente alors ce n'est pas maintenant, devant cette fille que j'allai le devenir, par contre il est vrai que je pouvais parfois me montrer vulgaire, par ma façon d'être et ma façon de parler, mais c'était assez volontaire, « Tu es pathétique Robyn et des mots de ce genre ne devraient pas sortir de la bouche d'une fille aussi parfaite que toi ! ». Je tentais de la pousser à bout. La voir craquer à petit feu me procurer une sensation de bien-être comme je n'en avais jamais ressenti auparavant. Les mots qu'elle avait pu tenir à mon sujet par le passé m'avait tellement blessée que j'étais prête à faire la même chose avec elle, mais pas aussi violemment, brusquement et rapidement qu'elle avait pu le faire avec moi. Je tenais à le faire lentement, car plus c'est long, et mieux c'est, « Et tu sais qu'une fille aussi parfaite que toi ne devrait pas menacer, car une fille aussi parfaite que toi ne doit tout simplement pas se battre, tu pourrais y perdre un ongle ou une poignée de cheveux ! ». Je lui parlais calmement tout en lui faisant comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle me cherche et après tout, je savais que c'était des paroles en l'air, les filles comme elle ont trop peur de s'abîmer quelques choses pour ne bouger ne serait-ce que le petit doigt, « N'empêche, t'en as pas marre de te mettre tout le monde à dos ? Ton cher Jagger, moi, la prochaine sera qui ? ». Je pensais à sa meilleure amie, à tout ces proches. Cette fille ne sait pas chérir les personnes qui lui sont chers, les personnes qui sont très proches d'elle et tout le monde finie toujours par la quitter et je tenais à ce qu'elle en prenne conscience, j'étais sûre de bien toucher là où ça fait mal.

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Elle prenait un malin plaisir à me provoquer, à placer le mot parfaite tout le temps, elle essayait de m'énerver et le pire dans tout ça c'est que ça marchait, elle me poussait à bout et je l'étais. C'est tellement frustrant. Je la poussais donc au niveau de l'épaule. Ce n'était que le début et je sentais que j'allai me battre avec elle si elle continuait ainsi. « Ça t'apporte quoi d'agir comme ça ? De me dire tout ça ? ». Je tenais à connaître son but, je voulais savoir pourquoi elle m'en voulait tant car après tout, je m'étais excusée, je regrettais sincèrement les propos homophobes que j'avais eu envers elle car je ne les pensais même pas, c'est ça le pire. Mais elle me cherchait tellement que je voulais retirer mes excuses et me battre avec elle mais il fallait que je me contienne, que je ne craque pas, et surtout pas devant elle, elle serait trop heureuse de m'avoir pousser à bout sinon. « Mêles-toi de ce qui te regarde Enora ! ». Elle venait de toucher un point sensible, elle n'avait pas tord, je perdais tout ceux qui me sont proches. Jagger ne voulait plus m'adresser la parole après que je lui ai demandé de prendre ses distances à cause de son histoire avec Gils, ma soeur. Quant à Enora, je l'avais stupidement repoussée, je l'avais d'ailleurs violemment repoussée au lieu de lui dire tout simplement que je préférais que l'on reste tout simplement ami. J'avais un mal énorme à rester solidement liée à mes amis proches, je les perdais un par un. En pensant à ça, une larme se mit à couler sur ma joue, mais je l'essuyais bien vite.

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Enora & Robyn

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Ca m'apportait une étrange satisfaction, non pas que j'adore faire du mal autour de moi, bien au contraire mais j'étais blessée au plus profond de moi et avant, quand on me blessait, je pleurais jusqu'au jour où on est venue me prendre la tête parce que je pleurais justement au lieu de faire du rentre dedans à la personne qui me cherchait, qui me causait du tord. Robyn avait donc à présent à faire à mon nouveau moi, la mauvaise Enora, celle qui ne reste plus terrée dans son coin à pleurer. Elle me poussa en même temps, je riais nerveusement, ça voulait dire que si elle me repoussait encore une fois, ne serait-ce qu'involontairement, elle se prendrait ma main dans la figure, « Et toi, tout ce que tu m'as dis, ça t'as apporté quoi ? ». Ma question était justifiée car elle avait été très impolie envers moi et surtout très vulgaire et blessante alors je voulais moi aussi savoir ce que tout ça lui avait apporté, si ça avait été au moins bénéfique pour elle ... Je venais de toucher un point sensible en parlant de ses proches, des proches qu'elle perdait petit à petit et apparemment, j'avais touché là où ça faisait vraiment mal car je vis une larme couler, larme qu'elle essuya aussi rapidement, je souriais tant j'étais fière de moi, « T'as mal ? Tu pleures ? Tu prends conscience de la réalité miss parfaite ? ». J'adorai lui attribuer ce nom, ça avait le don de l'énerver apparemment hormis quand c'était elle qui l'utilisait pour parler de sa propre personne.

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Je n'avais plus tellement envie de rester près d'elle, ça m’énervait, ça me donnait envie de pleurer et puis par dessus tout, j'avais envie de lui coller mon poing dans la figure. Je ne suis pas une fille agressive mais qui s'y frotte s'y pique et elle se frottait beaucoup trop à moi pour que je reste calme. « Ça ne m'a absolument rien apporté crétine et c'est pour cette raison que je me suis excusée, tu le fais exprès ou t'es juste trop conne pour le comprendre ? ». Je ne voulais pas lui taper dessus, me prendre d'avantages la tête avec elle alors j'allais aller droit au but, sans passer par 4 chemins car elle risquait de dire des choses plus vache que ça encore. « Ouais miss parfaite prends conscience de certaines choses de la réalité ! Que tu sois bi ou gay ne me dérange pas, je t'accepte comme tu es, ça ne change rien pour le moi, le problème c'est que j'ai eu peur... ». J'avais peur d'aller plus loin dans mes propos et qu'elle commence à rire des confessions que j'allai lui faire mais je fonçais, tête baissé sans la regarder. « J'ai peur à cause de ce que j'ai ressentie quand tu m'as embrassé... En faites, ça m'a plu, voilà, tu sais tout ! ». C'était stupide mais vrai, c'était quelques choses que je ne connaissais pas et comme la plupart des gens, j'ai peur de l'inconnu, et pour le coup, ça m'effrayait réellement ça.

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Enora & Robyn

“ attention aux étincelles ! ”

Je sais pas pourquoi mais sur le coup, je me sentais obligée de rire. Au lieu de réagir comme elle l'avait fait, elle aurait pu me parler, proches comme nous l'étions, je ne me serai pas moquée d'elle, au contraire, j'aurai tenter de la comprendre et de lui faire comprendre que tout ça été normal et qu'il n'y avait pas de quoi avoir peur. Je me calmais alors, tentant de reprendre mon sérieux car, je dois l'avouer, c'était assez difficile à faire, « T'es sérieuse ? Pour ça que tu m'as insulté et que tu m'as parlé comme tu l'as fait ? ». C'était tellement absurde et ça prouvait que Robyn avait vraiment des réactions très excessives par moment, allez savoir pourquoi d'ailleurs !

Codage fait par .Jenaa

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Je voyais la tête qu'elle faisait, j'avais la sensation qu'elle allait rire et c'est assez contagieux car avant même qu'elle ne le fasse, je me mis à rire. En effet, quand on regarde bien, c'est vraiment ridicule comme situation. Elle ne s'est pas foutu de moi quand je lui ai avoué que tout ça m'avait plu alors je me disais que finalement, j'avais mal réagit, que ma réaction avait été super bête, je l'avais insulté pour rien. « Oui c'est pour ça, et encore une fois, désolée ! ». La, il fallait vraiment que je m'excuse car après tout, elle ne m'avait rien fait, elle m'avait juste embrassée, elle ne m'avait pas violée ou violentée alors ma réaction n'était finalement pas justifiée, elle était même stupide.

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