((kattis)) sunset lover

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hahajima, samedi 04 juillet ─ w/ @Katalia Borgia

Lui foutre la trouille dans un état second est un peu jouissif. Je sais, c'est pas cool. Mais je suis sûr qu'elle trouvera le moyen de se venger plus tard non ? Si elle se souvient de ce qu'elle a fait. C'est ça la différence entre être ivre et défoncé. Quand t'as bu, tu peux avoir des trous noirs mais quand t'as fumé un joint... well, généralement, t'as encore l'esprit vif pour raconter ce qu'il s'est passé. Je me moque gentiment. Mais regardez-là ! A se prendre pour la petite sirène en connexion avec la mer. L'idée d'un gros poisson mangeur de jolies filles brunes aurait pu être convaincante si je n'avais pas rigolé. Des gouttelettes d'eau m'attaquent et je recule de quelques pas, toujours ce rire aux lèvres. « c'est une raison pour me mouiller ? » la sirène, elle se déplace, laisse ses fesses sur le sable mouillé et attire les vagues qui s'échouent sur ses cuisses. Elle tend la main pour réclamer le joint et je lui donne après avoir repris une dernière tafe. C'est calme, tellement calme. On entend le crépitement du feu, les vagues et une légère brise de vent tiède. Je pourrais vivre ce moment tous les jours, en boucle et en boucle sans que je ne puisse m'en lasser. J'accepte finalement de la rejoindre, retirant mes vêtements pour les lancer derrière. Pas trop envie que la marée vienne choper mes affaires. Je trempe mes pieds dans l'eau et je frissonne. « contrairement à toi, j'ai froid. » sans doute qu'avec un peu plus de graisse par-ci par-là je pourrais mieux combattre le froid. Allez Ottis, pour lui faire plaisir. J'essaye de contrôler mes muscles à la température de l'eau et je pose mes fesses, imitant sa position. Et dès que la vague vient vers nous, je lâche un hoquet de surprise. « putain mais c'est hypeeer froid ! » chair de poule, légère douleur qui pique le boxer. Par réflexe de survie - ou juste parce que je m'appelle Ottis - je soulève mes fesses et je m'assieds sur Kat. « désolé, mais mes futures progénitures sont en jeu. » disons que je tiens à mes bijoux de famille. Je pivote pour la regarder, les lèvres bleutées et les dents qui grincent. Mais le sourire toujours présent.

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Le joint nouvellement dans ta main, tu tires tout doucement et timidement dessus. C'est pas encore trop ça mais au moins cette fois, tu ne manques pas de cracher tes poumons. C'est déjà une avancée, non ? Et pendant que t'es concentrée fort à ne pas prendre un nouveau coup de chaud, il va déposer ses vêtements plus proche de la tente avant de finalement venir te rejoindre. Tu lui redonnes le joint, hors de question que tu gardes ça dans la main pour de temps que de raison. Il s'assoit à côté de toi, fais toute un sketch sur la fraîcheur de l'eau. Tu roules des yeux au ciel mais tu réprimandes toi-même un frisson provoqué par la nuit. Ouais, te foutre de l'eau jusqu'à la moitié du dos n'était pas l'idée du siècle et maintenant que t'es calmée et tranquillement assise, tu peux sentir les gouttelettes gelées couler dans ton dos. Mais t'as un peu trop de fierté pour admettre qu'il a raison alors tu te contentes de commencer à cailler en silence. Puis une vague un peu plus agitée que les autres déboule sur vous et il ne trouve rien d'autre que de grimper sur tes cuisses pour se protéger de la fraîcheur de l'océan. « hey, je ne suis pas un tabouret ! » Il tourne la tête vers toi, te souris de cette manière que tu ne pourras pas lui en vouloir très longtemps. « t'es qu'un petit joueur. » tu souffles près de sa bouche avec un regard en coin. Tu déposes tes lèvres sur les siennes alors que tes doigts s'enfoncent toujours plus dans le sable mouillé dans ton dos. Cette fois, impossible de cacher le frisson qui remonte dans tout ton dos. Tu recules, claques des dents et prends la parole pour tenter de calmer le tremblement « bon en fait, moi aussi j'ai trop froid. » Bye la fierté, tu ne veux pas finir congelée. Alors il se lève, te tend une main pour te tirer à faire la même chose. Il récupère ses vêtements laissés sur le sable pendant que toi tu vas piquer l'une des serviettes qu'il avait très probablement prévue pour la baignade de demain matin. Tu t'appliques à te sécher, cherches dans ton sac à dos des sous vêtements neufs mais surtout secs. Enroulée dans ta serviette, tu te tortilles pour d'abord retirer tes affaires mouillées avant d'enfiler les autres. Pas que ça te gêne qu'il te voit te changer, mais l'idée d'un promeneur nocturne passant par là tombe sur toi dans le plus simple des appareils te fait complètement flipper. Après tout, vous êtes au milieu de nul part, pas à l'abri des regards. Tu remets tes fringues et prends la grande couverture qu'il a apporté, lui en laisse un morceau qu'il peut passer sur ses épaules et t'allonges dans le sable, la tête déposée sur ses jambes croisées en tailleur. Tu soupires longuement, reconnaissante et heureuse de ce moment, ou peut être est-ce juste la drogue qui commence à faire effet dans ton organisme ? « si je commence à somnoler, tu ne voudras pas ? » t'ouvres grand les yeux et regardes vers le haut, son visage penché vers toi, son regard visé dans le tien, son air un peu protecteur et surtout ce sentiment qu'il veillera sur toi toute la nuit s'il le faut. Tu décontractes tes paupières, attrapes l'une de ses mains, la dépose dans le creux de ton buste et te mets à dessiner des cercles sur le revers de sa main.

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hahajima, samedi 04 juillet ─ w/ @"Katalia Borgia-Locke"

Quel mec va s'asseoir sur les genoux de sa copine ? Bah moi ? Et j'ai aucune honte avec ça. Pourquoi ça devrait toujours être l'homme le gentleman dans l'histoire ? J'ai quelques traces d'un caractère de macho vu comment mon père m'a éduqué, mais ce n'est pas pour autant que je vais dire à Katalia de faire la vaisselle et d'aller chercher les enfants à l'école. Y'avait urgence. Ma marchandise n'était qu'une question de vie ou de mort. J'imaginais qu'être sur elle allait me permettre d'avoir un peu de sa chaleur, mais au final, elle est aussi congelée que moi. « petite joueuse. » que je lui lance quand elle avoue qu'elle a aussi froid. Je me lève, lui tends la main pour la redresser et on s'éloigne de l'eau. Je récupère mes affaires comme je peux mais au lieu de directement m'habiller, je vais près du feu pour remettre quelques bois et me réchauffer comme un homme préhistorique. Mon regard s'amuse à observer Katalia qui se débrouille comme elle peut avec sa serviette pour se changer. Une remarque drôle me passe par la tête mais je m'abstiens de la dire. A tous les coups elle va rouler des yeux et me dire que je suis con. Je récupère finalement mon t-shirt, mon pull et mon pantalon. Le retour des flammes fait du bien à nos muscles endoloris, frissonnant dans le but de nous produire de la chaleur. Katalia qui se met en boule comme un bébé, tête sur mes jambes, mon bras capturé et l'autre qui s'empresse d'essayer d'ouvrir la capsule de la bière d'une main. Sa voix se fait entendre mais a du mal à arriver jusqu'à mon cerveau. Je l'interromps : « mayday, on a perdu le joint. » ma tête qui se penche vers elle, je fronce les sourcils. « pardon, tu disais ? » faut pas m'en vouloir, l'homme ne peut pas penser à deux choses à la fois, et encore moins faire deux choses différentes en même temps. J'étais focus sur comment ouvrir ma putain de bière et intrigué de savoir où le joint a bien pu passer. Je remarque aux petits yeux défoncés de Katalia qu'elle commence à avoir sa phase dodo. Elle est si belle, les yeux à moitié endormis, comme un enfant qu'on borderait avant de mettre dans son lit. « je pense pas que je vais monter la tente, on est bien ici. » et j'ai surtout la flemme. Je chope une autre couverture dans mon sac juste à côté et je me décale pour moi aussi me coucher sur le sable. Je pose la tête de Kat sur mon torse, la tient tendrement de mes deux bras. On forme un petit cocon, un cocon solide emmitouflé dans des couvertures. Le silence apaisant, juste elle et moi sur cette plage comme deux naufragés qui viennent de poser pied sur terre.

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Que ta voix soit à peine audible, que son attention soit reportée sur le feu ou sur l'horizon, bref, tout mais pas ça. Tout sauf le fait qu'il s’inquiète uniquement de la disparition de son joint. Mais t'es trop fatiguée pour râler, ou peut être que tu planes juste un peu ? bref, pas la force ni le courage ni l'envie, juste le désir de rester ça, la tête bien calée sur ses jambes et ses bras qui t'entourent. Il te demande de répéter et tu humectes doucement tes lèvres, sans la force de recommencer. Alors en silence, tu te contentes de continuer de faire glisser tes doigts sur le revers de sa main, puis sur son avant bras. Incapable de résister au poids de tes paupières, t’arrêtes de lutter et tu hoches la tête plusieurs fois lorsqu'il te dit que la tente est inutile. En soit, sous les étoiles où sous la tente, t'as l'impression que ton sommeil sera le même. T'as surtout pas envie qu'il se lève pour s'en occuper, il est tellement bien placé, là en oreiller. Il se décale finalement pour attraper une nouvelle couverture qui se retrouve rapidement vers vous, ta tête sur son torse et ses bras autour de toi. « c'était une trop bonne idée de venir ici. » tu finis par avouer à demi-mots, plus par un restant de fierté que par la fatigue. Tu redresses la tête pour le regarder dans les yeux, fais glisser une main sur sa joue avant de venir l'embrasser. Finalement peut être que parfois, sortir de ta zone de confort, ça peut te faire du bien, comme aujourd'hui. T'es autant surprise de toi-même de dormir à la belle étoile que paniquée lorsqu'il t'avait annoncé l'idée. Pourtant, après les hauts et les bas de la soirée, la discussion qui t'a fait perdre tous tes moyens et obscurci tes idéaux, maintenant tu te sens juste bien avec lui. Et c'est le principal, non ? « bonne nuit. » tu souffles si doucement que toi-même toi sais pas si tu l'as prononcé à haute voix ou non. Puis tu finis par trouver le sommeil dans ses bras sans perdre une seconde, dans ce nouvel endroit que tu préfères au monde.

FIN DU RP