you are summer to my winter heart (arwikke)

ça devait être un soir comme les autres.. comme ceux depuis quelques semaines où arwy vient squatter chez toi, quasi chaque soirs. le fameux soir que tu repousses depuis bien trop de temps. le summer camp arrive à grands pas, t'as pas envie de faire la même erreur que l'année dernière. quand tu t'es rendu compte que t'appréciais alice bien plus que tu le pensais. quand elle t'a avoué ses sentiments, tu t'es rendu compte qu'ils étaient peut-être réciproques. puis, t'as pris la fuite. comme le lâche que tu es parfois. lâcheté que t'assumes pleinement. mais tu préfères ça. parce que la peur de t'avouer faible. faible au point d'oublier que t'as aucune envie de te laisser aller jusqu'à te sentir vulnérable. ne serait-ce qu'un peu. parce que t'es mikke fitzgerald. parce que tu ne veux compter sur personne d'autre que toi-même. puis, au final, l'été est passé et t'as oublié alice. heureusement pour toi, tu t'es rendu compte que vos sentiments, que ce que vous ressentiez l'un pour l'autre n'étaient en aucun cas les mêmes. alice, tu l'apprécies. tu l'appréciais beaucoup à l'époque. mêmes délires, sur la même longueur d'onde au niveau du sexe, jusqu'à ce qu'elle t'avoues qu'elle avait des sentiments. puis ça c'est renouvelé avec hope, ta meilleure amie. c'est vite devenu ambigu tous les deux. votre amitié n'en a pas pour le moins perdue de sa valeur. puis, il y a eut arwen. arwen que t'as rencontré à san francisco cet été. et plus t'y penses, plus tu te dis que c'est elle qui t'as le plus aidé à oublier ton histoire avec alice. trop préoccupé avec ta nouvelle pote, t'en a oublié qu'il y avait la brune qui, à des kilomètres, faisait tout pour t'oublier. en vain. arwen et mikke. devenus inséparables en peu de temps. se retrouvant ensemble à boston. parce que ouais, t'es revenu à boston. au fond, tu savais que la page alice était tournée. ça a été rapide. il s'en est passé des choses durant cette année. avec arwen, t'étais un autre. cette fille, elle t'a toujours foutu une banane monstre. oui toi. t'as jamais été aussi détendu qu'en sa compagnie. délires de beaufs, des moments rien qu'à vous. qui vous ressemblaient. des moments uniques. comme t'en avais avec marla, avec hope, avec mickey et mave. elle faisait partie de tes potes proches. avec ce petit truc en plus que t'as jamais su expliquer. puis, tout s'est cassé la gueule quand elle t'a avoué ses sentiments. sentiments totalement assumés, mais c'est son truc à arwen. tout assumer et toi, t'es tout le contraire. t'as juste changé de comportement avec elle dès cet instant. pour couper tout contact quelques semaines plus tard. alors que t'avais rencontré une nouvelle fille. mais au fond, il n'y avait qu'elle. au fond, tu te rendais compte qu'elle manquait beaucoup trop. que sans elle, t'avais perdu cette lumière. parce qu'arwen elle t'apporte de la lumière dans ta vie. elle est unique. unique à tes yeux en tout cas. et c'est surement le principal non ? pour toi. pas pour elle. du moins, c'est ce que tu pensais il y a quelques semaines. t'as voulu t'assurer que ses sentiments n'avaient pas changés, parce que toi... tes sentiments avaient évolués. arwen c'est pas ta simple pote 'délires'. arwen, c'est celle qui te vient de te faire connaître ces maudits papillons dans le ventre là. stupide quand t'y penses. encore un truc que tu garderas pour toi. t'es déjà bien trop retourné avec qui se passe au plus profond de toi durant ces derniers jours. ces dernières semaines si t'y réfléchis bien. tu l'as faite venir plusieurs fois dans l'optique de t'ouvrir enfin. mais c'est tout nouveau pour toi et arwen elle est tellement.. authentique que ses réactions pourraient vraiment te faire flipper. quelles qu'elles soient. trop d'enthousiasme ça te ferais flipper, pas assez aussi. t'as la pression. puis tu te souviens des conseils de marla. t'as réfléchis assez longtemps. c'est elle qui te fais connaître ces nouvelles sensations, jusqu'alors inconnues. elle a toujours été patiente arwen. depuis le début. elle s'est toujours démarquée des autres à sa manière. dans ses réactions, dans la façon de te parler. dans tout. alors ouais, tu lui dois bien ça. tu lui dois bien d'ouvrir ton putain de coeur. alors tu lui a montré, t'as essayé d'une certaine manière. lui offrir un anniversaire de rêve ? et encore, si t'aurais pu, tu lui aurais offert bien plus.

ce soir, comme presque tous les autres, installés sur la terrasse, face à l'océan, après un bon repas 'grillades/salade', jambe qui sautille, parce que t'espères trouver le moment. t'as envie de te lancer. tu te dis que c'est le moment. mais d'un côté, ça fait plusieurs soirs que tu te dis que c'est le moment. puis, tu te dis qu'il vaudrait mieux laisser passer le summer camp. histoire que ça la travaille pas trop pendant deux mois. parce que tu connais la bête. tu crois que tu la connais plus que tu te connais toi-même d'ailleurs. elle va pas arrêter d'y penser et en plus de ça, elle serait même capable de ne pas y aller. rien que d'y penser, tu te stoppes dans ton élan. t'étais à deux doigts. t'allais écourter le silence plombant qui planait depuis quelques longues minutes, mais non. tu te lèves d'un coup, attrape son assiette et ses couverts en te raclant la gorge j-j'vais débarrasser et si tu veux après on ira promener michi ? arques un sourcil, essayant de paraître le plus détendu possible. toi, détendu.. même quand tout se passe bien t'es tendu. c'est pour dire. mission impossible. 

depuis quelques semaines, tu es particulièrement heureuse. surtout depuis ton anniversaire, le meilleur que tu as eu de toute ta vie. grâce à mikke. mikke que tu vois énormément ces derniers temps. presque tous les soirs en réalité. tu avais l’impression que de retrouver la complicité que tu avais avec lui avant d’avouer tes sentiments, tu avais même la sensation que votre relation avait évolué. tu ne saurais l’expliquer, le décrire précisément. ces petites choses qu’il peut confier brièvement en message, cette liberté que tu ressens si intensément depuis que tu as osé t’ouvrir un peu plus à lui sur l’importance qu’il occupe dans ton coeur. pour finir par complètement lâcher prise, lui avouant tes sentiments pour la troisième fois. tu avais pris peur, arwen. terrifiée à l’idée qu’il coupe à nouveau tout contact avec toi pour cette fois, ne plus jamais revenir. la douleur que tu avais ressenti il y a deux mois se rappelant à ton bon souvenir quand vous vous êtes emportés et qu’il avait décidé de ne plus te parler. cette boule te tordant férocement le ventre en attendant un message. et il a répondu, il a continué de répondre. il n'a pas fui. il t’a proposé de venir chez lui le soir même. et cette peur que tu avais toujours eu auprès de lui avait disparu en un instant. il ne te fuirait plus désormais. la dernière barrière s’est effondrée. tu avais toujours été authentique mais là plus rien ne te retenait de l’être pleinement. libre de dire qu’il te manquait, libre de le regarder avec cette tendresse que tu essayais tant de garder en toi. tu rayonnes encore plus fort à ses côtés surtout ces derniers jours. quand tu es avec lui, c’est votre bulle intime. vos délires uniques et décalés, vos taquineries et vos moments charnels. il n’y a que lui dans cette bulle, il n’y a que lui qui t’offre toutes ses sensations. il est unique à tes yeux mikke et ce, depuis des mois. une grande attirance en quittant san francisco, de véritables sentiments naissants après que tu l’aies rejoint au vermont. dire que la première fois que tu as parlé de tes sentiments, tu pensais que c’était de l’amour. ils n’ont rien à voir avec ceux que tu ressens maintenant pour mikke. tu l’aimes comme tu n’as pu jamais aimer auparavant, comme tu n’aimeras sûrement plus jamais. parce qu'il n'existe pas quelqu'un comme lui et donc que personne ne peut t'offrir ces frissons qu'il te procure. mikke c’est le premier qui marque ton coeur de cette manière. et tu prenais tout ce qui venait avec cet amour. la joie, la peine, l’euphorie, tout. parce que mikke en vaut la peine.

ce soir tu es chez lui, à nouveau. pendant que vous mangez, tu remarques bien son comportement. tu le connaissais très bien maintenant. jambe qui sautille, son regard. tu as l’impression parfois qu’il est sur le point de parler mais… rien. ce n’est pas la première fois que tu constates cela. ça fait quelques semaines que tu notes parfois un comportement dénotant de d’habitude. mikke il a jamais été bavard, il n’aime pas être poussé alors tu ne l'as jamais pressé, tu lui faisais passer une bonne soirée. mais il ne disait finalement jamais rien. alors tu pensais t’être trompée. ensuite tu avais encore une fois avoué tes sentiments. alors tu pensais que ça le perturbait et tu n’avais pas voulu appuyer sur le sujet. mais là, tu ne savais plus vraiment où chercher des explications maintenant que tes sentiments ne semblaient plus être un problème entre vous. t’es sur le point de parler après plusieurs minutes de silence quand il se lève soudainement et se saisit de la vaisselle. tu le remercies et en même temps il te propose de sortir michigan. “oui on peut faire ça ! marcher sur la plage, ça me fera du bien aussi.” tu le laisses débarrasser et vous descendez sur la plage avec michigan qui commence déjà à gambader partout. tu joues un peu avec lui, ce chien est juste incroyable. mais tu n’oublies certainement pas mikke. “est-ce que mon talent à gober une pastèque t’a tant traumatisé que ça ?” tu ris, tu veux le détendre. il est déjà tendu en temps normal mais il arrive à se dérider à tes côtés généralement. “ou tu ne m’as pas encore signalé à un hôpital psychiatrique et quelque chose te préoccupe ? tu peux me parler si tu en as besoin, tu le sais. si tu as un problème, je peux peut-être t’aider. je te force en rien évidemment mais je mets mes services à disposition.” tu commençais à être inquiète en repensant à ses comportements parfois un peu inhabituels de ces dernières semaines. tu voulais t’assurer qu’il n’avait pas problème.

encore une fois, tu sens que tu vas te défiler. c'est pas que tu sens que le moment est mal choisit ou que tu n'es pas prêt. parce que si franchement t'y réfléchis, pour te lancer comme ça, tu le seras jamais. t'es pas le genre de mec qui fait de long discours. en général, t'as pas grand chose à dire et tu te dis que pour la première fois de ta vie, il va falloir que tu parles, que t'ouvres ton coeur. ton quoi ? ouais, coeur. il se trouve que depuis que tu connais arwy, tu sais enfin ce que c'est 'les sentiments'. les purs, les vrais. pas amoureux forcement, mais de vrais sentiments. il y a des personnes qui te font ressentir ça. comme marla, comme tes meilleurs potes. comme nienke même à moment donné. enfin bref, t'as croisé pas mal de personnes cette année qui t'ont fait changer d'état d'esprit et c'est appréciable. vraiment. si de base, t'étais bien en solo, aujourd'hui, tu te verrais pas vivre sans toute ta petite bande. et même si t'es pas h24 entrain de leur montrer et encore moins de leur dire, ils te connaissent assez pour savoir à quel point ils comptent pour toi. mais arwen, elle t'a fait découvrir encore autre chose. t'as mis du temps à déceler ce que c'était. tu trouveras le le moment. t'y arriveras. t'as encore la petite voix de marla qui te dit de ne surtout pas brusquer les choses et le faire quand t'es vraiment sur de toi.

quelques minutes écoulées et vous voilà sur la plage. michi se dégourdissant les pattes. sourcils qui se haussent quand elle parle de la pastèque... tu mets quelques secondes pour capter l'anecdote, qui pourtant s'est déroulée quelques heures plus tôt, mais eh, t'es chamboulé là hein ? ah ! euh ouais.. non non, je crois que c'est les crudités qui me font mal au bide. échec numéro un arwy. pour le coup, ça te tends plutôt qu'autre chose. rien que le fait qu'elle parle ça te tends. t'es à deux doigts de lui dire que t'as envie d'aller au lit même. genre, qu'elle parte et que toi, tu... souffles un peu. non parce que sa présence te rends mal. tu le sais que c'est ce soir que tu dois le faire. c'est ton objectif. t'étais sur de toi avant qu'elle se pointe, alors il fallait que tu prennes sur toi. mais tu pers vite ta contenance à ses côtés. tu prends place sur le sable frais, puis hausse les épaules quand elle essaye de savoir ce qui t'arrives. jambes repliées, tu prends appuis dessus avec tes bras, les croisant ça va je te dis. vraiment. c-c'est juste que... tu te racles la gorge, traçant des lignes dans tous les sens, dans le sable. t'hausses les épaules, puis siffles michi pour qu'il revienne vers vous et surtout pour essayer de couper court.

 

tu étais terrifiée par lui, par ce qu'il te provoquait au début. mais tu as finalement compris que ça ne servait à rien d’avoir peur de tes sentiments, de les cacher à tout le monde même toi. tu voulais plutôt embrasser cet amour que tu éprouvais envers mikke. qu’importe les conséquences, qu’importe que ton coeur brûle dans le processus. l’aimer était la meilleure sensation que tu pouvais connaître. les frissons quand son souffle frappe ta peau, tes rougeurs quand il te taquine, te regarde, ton ventre qui se tord délicieusement quand il passe ses lèvres sur ton corps. rien de tout cela ne pouvait être mauvais. ces deux derniers mois te l’ont prouvés, ces dernière semaines plus encore. l’aimer était la plus belle des sensations fortes que tu pouvais vivre. alors tu vivais cette sensation corps et âme, sensation que tu ne pensais jamais connaître dans ton existence.

les crudités… sa réponse tu as du mal à l’accepter. son comportement est trop différent pour que ça soit la salade. ta tentative de le détendre semble avoir échoué quand tu vois la manière dont il bouge, agit. tu es paumée, tu ne sais pas ce qui se passe. tu as envie qu’il te laisse la chance d’être là pour lui, de le soutenir, de l’aider. t’es là pour ça aussi. pour les moments où tout n’est pas beau et rose, qu’il y a des problèmes à résoudre. il s’installe sur le sable. c’est sérieux ce qui se passe et tu agis en conséquence. tu lui proposes ton aide, ta présence. “ça va je te dis. vraiment.” t’es sur le point de lâcher. pas par flemmarde mais par respect. tu ne pousses jamais plus loin quand mikke ne veut pas parler. tu ne veux pas le presser, tu ne veux pas le mettre dans une mauvaise position, dans une position de colère ou tout autre émotion négative. tu prends soin de lui comme tu peux, parfois ça se voit pas forcément mais tu fais constamment de ton mieux pour lui offrir ce dont il a besoin. mais finalement il tente. c’était tout ce dont tu avais besoin pour comprendre qu’il veut te parler. tu t’installes sur le sable à ses côtés, le regard et le sourire doux. “prends ton temps, pas de prise de tête et de jugement entre nous.” michigan gambade dans votre direction. t’as pas envie que mikke se défile. s’il s’est ouvert ne serait-ce qu’une brève seconde, c’est qu’il veut te parler de ce qui se passe. “je t’attendrais des heures s’il le faut, on a toute la soirée. alors prends vraiment le temps qu’il te faut pour choisir tes mots. je suis là pour toi pour mikke, juste pour toi.” sinon il n’y a pas que la parole qu’il peut utiliser. “et si c’est dur d’en parler et que tu peux me montrer ce qui te préoccupe, montres moi. choisis ce que tu préfères.” les mots, te montrer, n'importe quoi qui pourrait l'apaiser. t’as envie de l’aider, t’as envie qu’il te laisse une fois partager le fardeau qu’il porte. qu’il se laisse aller avec toi encore un peu plus.

arwen, bien que t'aimes sa façon de vivre les choses, de les dire, de te rassurer parfois, bah.. dans des moments comme celui ci, ça a le don de te stresser encore plus. arwy elle parle, elle déballe, elle te fait monter la pression sans vraiment s'en apercevoir. parce que même si elle fait tout pour que tu sois à l'aise, parce qu'elle te connait après tout, pour le coup, ça fonctionne pas. après, tu le sais toi même. t'es pas facile mikke. il t'en faut pas beaucoup pour te braquer. pas de jugement qu'elle dit. tu soupires, rire étouffé. non mais... ça tu le sais. tu sais qu'elle te jugeras pas, mais si seulement elle savait ce que tu t'apprêtais à lui dire. est ce que ça lui effleure l'esprit ? t'en sais rien. et rien que l'idée de te dire qu'elle attend peut-être que ça... que tu lui avoues tout, ça te braques encore plus. tu grognes, parce qu'elle débite trop de paroles à la seconde pour toi, puis hausses les épaules simplement non non non, stop.. t'inquiète ! t'attends le silence, puis poursuis, légère grimace aux lèvres, puis penche la tête sur le côté. la regarde quelques instants, puis tu regardes de nouveau michi qui semble arriver vers vous à la course j'ai juste pris goût à t'avoir avec moi ces derniers temps. tu vas me manquer pendant deux mois. et ça te coûtes de dire ça. non pas parce que c'est faux ou quoi. c'est juste que t'as pas l'habitude de dévoiler ce que tu ressens à ce point là, du moins.


 

maintenant qu’il a essayé de trouver ses mots, de te parler, tu ne voulais plus lâcher l’affaire. parce que jamais tu ne l’as vu comme ça et que tu commençais sérieusement à t’inquiéter pour lui. t’essayes de le rassurer, de le mettre à l’aise mais t’as l’impression que mikke il se braque encore un peu plus. tu merdes, arwen. tu caches ta grimace à son rire. t’essayes encore. tu t’assoies à ses côtés, tu veux lui laisser le temps. mais c’est comme si tu avais dit l’exact opposé, que tu le pressais. stop il te dit. tu cesses de parler. tu es complètement perdue, tu ne sais plus quoi faire. est-ce que tu étais si pourrie dans tes approches ? mais que faire maintenant ? rester silencieuse ? t’as bien compris que tu parlais trop pour lui de suite mais les mots, les blagues c’est ta force. pas le silence. tu fais l’effort, tu te tais pour une fois. et il parle un peu plus. il a pris goût à ta présence à ses côtés, tu vas lui manquer. tu le regardes, le sourire qui revient sur tes lippes. pour mikke c’est beaucoup de dire ça, tu le sais. “j’aime passer toutes ces soirées avec toi. je me sens vraiment bien dans nos moments. tu vas me manquer pendant ce mois. je rentre plus tôt.” parce que tu n’avais pas les moyens de vivre le sc en entier. et d’un coup tu bug, arwen. tu sais que c’est gros pour lui de dire que tu vas lui manquer mais tu ne pensais pas qu’il éprouverait un stress pareil à l’idée de te l’avouer. “c-c’est pour ça que tu es tendu comme ça ? parce que tu voulais me dire que je te manquerai ?” t’oses plus vraiment poser des questions, tu as peur de le renfermer. tu ne sais pas si c’est vraiment toi la raison mais c’est pas en évitant la question que tu auras ta réponse. tu te rapproches un peu de lui, épaules qui se frôlent légèrement. mais cette fois tu gardes le silence. enfin t’essayes.

et de loin, elle sera celle qui te manqueras le plus cet été. tes potes, tu sais que tu vas les voir, mais arwy, pas sur. du moins, c'est ce que tu pensais. jusqu'à ce qu'elle te dises qu'elle rentrera plus tôt. t'hausse un sourcil, la regarde mh, tant mieux alors. 'fin moi je serais surement à paris d'ici là. et sans vraiment t'en rendre compte, tu tires une tête trois kilomètres. est ce que tu serais capable de décommander paris avec tes potes pour être avec arwy ? à voir. elle mérite tellement que tu fasses ça pour elle. disons que le fait de l'avoir privée de sa rando au glacier, ça te laisses pas mal de remords. boule au ventre qui se créer instantanément lorsqu'elle se rapproche un peu plus de toi, gardant le silence juste après t'avoir demandé si c'était ça la raison de ton comportement. évidemment que non. c'est pas juste le fait qu'elle va te manquer, mais ça en fait partie. pieds qui s'enfoncent dans le sable, regard porté sur ces derniers oui. c'est un peu ça. puis tu prends appuis sur tes coudes, te posant en arrière, repliant tes jambes. puis tu regardes une de ses mains, celle qui est la plus proche de la tienne, puis t'empare d'un de ses doigts puis l'approcher encore plus, entremêles hésitant, tes doigts aux siens puis l'apporte à tes lèvres, y déposant un baiser sur le dos de cette dernière. qu'elle comprenne ou pas, peu importe, c'est déjà pas mal ce que tu fais là.

il allait te manquer terriblement durant ce voyage, tu le sais. il t’achève avec la mention de paris. tu perds un peu de ton sourire. t’avais pas oublié mais tu savais pas vraiment quand il s’y rendrait. “c’est vrai. tu m’en avais parlé.” tu hésitais à annuler le sc, rester ici et profiter de lui avant qu’il ne parte pour l’europe. t’as pas envie d’être privé de lui si longtemps, il va te manquer si fort que tu sais que ça pourrait faire mal. lui aussi, tu vas lui manquer. apparemment c’est “un peu” ça la raison de son comportement. tu sais qu’il y a autre chose. mais t’as la sensation que tu le forcerais si tu poussais encore. alors tu lui souris et hoches la tête, en toute simplicité. vous êtes dans votre bulle encore une fois. mais c’est différent et ça te perturbe, te rend confuse. mikke s’allonge, attrapes ta main. tu poses le regard sur son visage alors qu’il porte ta main à ses lèvres, y déposant un baiser. les “papillons” te tordant délicieusement le ventre, prenant le contrôle soudainement. ce qui se passe c’est nouveau, c’est différent, déroutant. tu l’imites, portant sa paume à tes lippes, y posant un baiser. tu prends appuis sur tes coudes pour être à sa hauteur. lorsque tu poses ton regard sur lui, tu réalises à quel point vous êtes proches. tu sens son souffle sur ta peau, ton coeur bat plus vite tu le sens tambouriner dans ta cage thoracique. tes yeux descendent sur ses lèvres. tu vas faire une connerie, arwen. une grosse. t’as beau te hurler d’arrêter, ton visage se rapproche dangereusement du sien, tes lèvres frôlent les siennes. t’en as tellement envie. c’est pas la première fois que tu l’embrasserais pourtant. mais vos précédents baisers ont toujours été échangés dans un contexte charnel. là seuls tes sentiments parlent. et c’est au moment où tes lèvres se posent brièvement sur les siennes, que tu te prends cette gifle mentale. tu éloignes ton visage, le feu aux joues, la honte dans le regard. “pardon j-je sais pas ce qui m’a pris, je me suis laissée aller, je... pardon…” t’es dans la merde, putain où est passé ce self-control que tu as pendant presque deux mois ? t'as l'impression d'être une gosse incapable de retenir son amour.

est ce qu'elle a comprit ? est ce que t'as réussis à faire passer le message ? et s'il n'y en avait qu'un. mais c'est pas le cas. ce geste, ce baiser, ces doigts entremêlés aux siens, ça veut dire beaucoup. ça veut dire que t'as aucune envie qu'elle parte deux mois, t'as aucune envie qu'elle voit d'autres mecs, parce que la simple pensée de savoir qu'un autre que toi pourrait la toucher, ça rendrais malade. mais ça veut dire que te sentiments, ils ont évolués. t'es attaché à elle au point de ne penser qu'à elle. et si tu devrais choisir une seule personne que tu voudrais voir, dont tu ne pourrais te passer une seule seconde ce serait elle. sans aucun doute. et plus les jours passent, plus tu ressens ça. c'est agréable certes, plsu que tu ne l'aurais imaginé, mais... ça te fais peur. parce que c'est un sentiment que tu n'as jamais ressenti jusqu'à maintenant. parce que t'as jamais été aussi mal à l'aise qu'en ce moment. un vrai gosse. et même à quinze ans, t'avais jamais ressenti ça. t'as eu de légers crushs, mais arwy c'est bien plus fort. plus puissant. est ce que de l'amour ? t'en sais rien. probablement ? ça s'en rapproche ? mh, enfin, ça c'est encore autre chose. t'as pas vraiment envie de penser à ça. t'as juste envie de souffler un peu là. tu viens de faire ce geste. geste qui t'as pris quand même pas mal de courage, faut le dire. et ce geste qu'elle répète elle-même, embrassant à son tour de le dos de ta main. sourire léger aux lèvres, tu la regardes enfin. soupires parce que... quoi dire de plus ? sur le coup, t'es pas bien. et c'est arwen qui prend les devants en venant t'embrasser.. tu la laisses faire. tu vas pas non plus la dégager mh ? surement sa façon à elle de te dire qu'elle a comprit où tu voulais en venir ? tu gardes cette même position pendant qu'elle se confond en excuses. ricanes légèrement et te redresses en voyant michi arriver vers vous. michi qui vient 'gâcher' le moment. couper court ce petit écart 'romantique' que t'avais jamais connu avant. et pour le coup, c'est pas plus mal. tu caresses rapidement ta boule de poils ça y est ? tu t'es dégourdis les pattes ? tu veux rentrer ? puis, tu regardes arwen, hausse un sourcil tu veux faire quoi ? sachant que j'ai une soirée avec mes potes dans une heure. j'dois me préparer et... et t'es terriblement mal à l'aise là. t'aurais voulu que ça se passe autrement mais d'un côté, tu te dis que t'as fais un pas. un grand pas. dernière soirée avec tes potes avant qu'ils s'en aillent à paris. donc pas possible pour toi d'annuler. tu sais que t'auras encore arwy pour toi quelques jours avant qu'elle s'en aille pour le japon.

tu vois son sourire et ton ventre te fait savoir à quel point tu vibres sous ce regard. quelque chose est différent, tu le sens. il était tendu et soudainement il était tendre et doux. ce que tu ne connaissais pas chez mikke. c’était nouveau, c’était perturbant. tu te laisses happer par cette sensation. tu t’y abandonnes tellement que tu fais ce que tu n’as jamais osé faire auparavant. l’embrasser. pas comme ceux vous échangiez durant le sexe mais un vrai baiser, avec tes sentiments insufflés dans ce dernier. il est bref mais tu n’osais même pas en rêver. l’embrasser était la tentation ultime, celle que tu t’étais presque promise de ne jamais te permettre pour ne pas le perdre. et pourtant tu viens d’y céder. il se laisse faire et soudainement, tu réalises ce que tu es en train de faire. t’es dans la merde, dire tes sentiments c’est une chose, l’embrasser en est une autre. mais il ricane ? il vient de ricaner à tes excuses ? tu clignes des yeux plusieurs fois, dans l’incompréhension la plus totale. ça ne l’a pas gêné ? ça, sa main dans la tienne il y a encore quelques secondes. ton esprit, il tourne à plein régime, ton coeur il bat tellement fort qu’il te ferait mal. tu vois mikke caresser michigan mais tu es comme absente. c’était tellement pas la réaction que tu attendais. tu pensais que ça allait tout briser. quelque chose a changé, c’est pas possible… mais t’oses pas penser à quelque chose dont tu t’es privée de rêver. mikke s’adresse à toi, tu te “réveilles”. “quoi ? oh hm… on peut faire le chemin du retour. et je partirai tranquillement.” partir après ça, tu peux pas faire pire. t’as besoin d’une réponse dans quelques jours tu pars pour le japon. tu te lèves et vous vous mettez en route pour la maison de mikke. tu es comme en état de choc. est-ce que tu te permets d’y croire une seconde ? juste une pour trouver le courage de poser ta question ? est-ce que tu oses laisser l’espoir pulser dans tes veines quitte à souffrir au passage ? trop de questions, t’aimes pas te prendre la tête. tu l’aimes, les papillons font des siennes, tu dois te lancer. tu te places devant lui, toujours le rouge aux joues mais tu prends ton courage à deux mains. “j-je veux pas mal interpréter ce qui se passe alors je dois te le demander… est-ce que ce baiser, nos mains ensemble ça compte pour toi ?” pire manière de poser la question… “comme… ça compte pour moi… ne serait-ce qu'un peu.” mais au moins tu viens de te jeter à l’eau. maintenant il te fallait seulement un oui ou on non. trois lettres qui te donnent le tournis face à mikke...