((kattis)) I might be a little tipsy on your love

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Je peux être gentil, doux, zen, apaisé, tout ce que vous voulez, mais ma patience a des limites. Je lui fais savoir que son attitude me gonfle. Je ne vais tout de même pas m'excuser pour un truc que je n'ai pas fait ? Ca va être tout le temps comme ça ? Dès qu'une fille me drague elle va tirer la gueule et inversement ? Non, je ne veux pas. Ma réflexion a au moins eu le don de la calmer. C'est ça que j'apprécie avec elle. Quand la communication devient mauvaise, je le fais savoir et automatiquement, elle s'ajuste, Kat redescend d'un échelon au lieu de s'énerver encore plus. Car croyez-moi, j'en ai connu des caractérielles avec trop de fierté qui veulent avoir le dernier mot et c'est tout ce que je déteste. Je ne cherche pas non plus à avoir le mot de la fin, jamais. Je reste songeur. Elle ne veut pas me voir avec une autre nana. Alors, par tout hasard, je lui demande : « donc en fait t'es ma nana ? » si un sourire s'affiche sur ses pommettes, je pourrais au moins y voir plus clair sur sa façon de penser. Si par contre elle fronce les sourcils, je vais encore plus patauger. Honnêtement, dans ma tête elle est déjà ma nana, comme elle dit, et ça depuis un bout de temps déjà mais c'est juste qu'on n'en parle pas. La dernière fois que je lui ai avoué mon attirance, elle m'a demandé de lui laisser du temps, pour tout ça. On est resté vague sur la relation qu'on entretient, mais je pense qu'à un moment, faut avoir cette discussion, savoir dans quoi on met les pieds car sinon, on risque encore plus de se blesser avec des non-dits. Je hausse les sourcils et pose mon menton dans le creux de ma main. « tant que tu t'es amusée. » c'est le principal. Je me sentirais coupable si elle s'est privée de faire certains trucs juste à cause de moi. Une partie de moi aurait voulu entendre ' ah et j'ai annulé mon mariage tant que j'étais à vegas ' mais je ne laisse rien paraitre. Pour moi, c'est une page tournée et j'espère vraiment qu'elle ne va pas revenir un jour faire surface. Trop source de conflits. La discussion est plus agréable et Katalia retrouve sa fougue naturelle en calant son pied entre mes cuisses. Je baisse le regard sur son pied et je l'attrape fermement, ce qui la fait sautiller sur sa chaise. On échange un rire et je viens poser sa cheville sur ma cuisse pour chatouiller son mollet. Je ne sais même pas si elle est chatouilleuse en vrai. « prends-nous autre chose, mais moins fort. ah et, évite de te faire draguer hm. » je la taquine et je relâche sa jambe pour la laisser aller commander.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Ottis Heimann

T'es prise d'une certaine fierté. Mais pas de cette fierté mal placée qui veut toujours te pousser à avoir le dernier mot à tout prix. Ouais t'aimes l'avoir, mais t'as aussi l’intelligence de savoir t’arrêter lorsqu'il le faut, te remettre en question, mettre de l'eau dans ton vin. Tout ça dans l'unique et seul but d'éviter le conflit, surement l'une des choses que tu détestes le plus au monde. « je... quoi ? » y'a pas de quoi qui tient, t'as très bien compris la question, tu l'as très bien entendu, tout ce que vous voulez. Mais faire semblant de ne pas avoir tilté est résolument plus facile que tomber dans le piège de la conversation sérieuse. T'as ton air un peu ailleurs, ton regard qui fuit et cette expression qui fait semblant de reconnaître la musique qui passe dans le bar. Comment éviter une conversation sérieuse en trois étapes, une leçon qui vous est offerte par Katalia Borgia. Tu sursautes légèrement lorsqu'il attrape ton pied sous la table, vous partagez un rire alors qu'il semble comprendre que c'est pas non plus ce soir que tu seras un livre ouvert. Sauf peut être si... si quoi que ce soit se passe dans ta tête et que t'acceptes enfin de te montrer honnête, envers toi-même et envers lui. Tu gigotes quelque peu lorsque tu sens ses doigts chatouiller ton mollet et surtout sous ton genoux. Tu te lèves pour aller commander, lui réponds simplement d'un haussement d'épaules en balançant tes cheveux derrière ton épaule d'une main, à la façon pub l'oréal. Au bar, tu galères à te faire comprendre car t'es incapable d'expliquer ce que vous venez de boire. Bon, tu suis les conseils du serveur et commandes deux nouveaux verres et au lieu de rejoindre la table, tu fais un signe de la main à Ottis pour qu'il vienne te rejoindre debout près du bar. « bon j'espère que je nous ai pas commandé un truc imbuvable. » tu ries nerveusement en triquant avec lui avant de boire. Bordel, soit tu sais pas te faire comprendre ou soit le serveur est à l'ouest. Cette boisson n'a rien de "moins fort", au contraire ! Ta gorge est littéralement en feu, t'as les yeux qui piquent, qui sont humides et t'as en gout l'amertume de la saveur de piment. Eurk. T'as la tête qui tourne un peu lorsque tu reposes le verre sur le comptoir et attrapes le poignet d'Ottis pour rester bien ancrée sur tes jambes. La question te brûle la langue aussi fort que l'alcool que tu viens de vous faire ingurgiter. Alors gênée comme jamais il n'a pu te voir l'être depuis votre rencontre, tu viens demander doucement en le regardant dans les yeux « est-ce que tu voudrais que je sois ta nana, j'veux dire, un jour ? » maintenant, demain, plus tard, jamais ? Là d'un coup, la curiosité prend le pas sur tout, même sur tes craintes. Tes craintes de sa réponse, une réponse qui ne t'irait pas.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Je secoue légèrement la tête en lâchant un petit rictus essoufflé. Je vais me contenter de sa réponse. Je m'attendais à quoi ? Qu'elle me réponde cash comme ça ? Non les gars, il s'agit de Katalia Borgia, celle qui flippe dès qu'on lui pose des questions embarrassantes. Je ne pensais pas être quelqu'un d'embarrassant, mais soit. La conversation, l'ultime, viendra bien montrer le bout de son nez un jour. Je suis patient, je suis pas du genre oppressant. J'espère qu'elle le sait. Mais sa réflexion était tellement tentante que j'étais obligé de lui tendre une perche. Je lâche sa jambe, allez femme, va nous chercher le breuvage. L'homme a soif. Comme si elle avait lu mes pensées, elle se lève et s'exécute. Je la suis du regard et elle finit par se retourner, me faire signe de la rejoindre. Je regarde si on a rien laissé trainer sur la table avant de la retrouver au bar. Là où j'étais plus tôt, là où elle nous a fait une scène, et quelle scène. C'était presque sexy ce petit regard. « tout est buvable tant qu'il y a de l'alcool dedans, retiens bien ça. » je lui montre mon index, fais un clin d'oeil puis trinque avec elle avant d'avaler ce liquide brûlant. Pouah, il doit y avoir du piment ou une dose corsée de gingembre car ça ravale la façade de la gorge. Je tousse dans mon coude et j'ai presque les larmes aux yeux. « c'est quoi ça ? tu veux que je crache des flammes ? » certains au bar rigolent pendant qu'on essaye de se remettre de nos émotions. Je ne vais pas revenir vivant à l'hôtel, je crois. Que Katalia ne compte pas sur moi pour la ramener saine et sauve. Je sens ses doigts qui s'accrochent à mon poignet et je pose mon regard dans le sien. Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Elle va déjà tomber par terre c'est ça ? Je passe une main dans son dos par réflexe pour anticiper sa potentielle chute. Mais elle ne bouge pas d'un poil. Y'a juste ses lèvres qui s'ouvrent. Elle pose sa question. Je me mords la joue. « alors non, je ne veux pas que tu soies ma nana qu'un jour. » comique que je suis. Jouer avec les mots, faire les sous-entendus, c'est juste pour la torturer un peu plus. Au fond, je la connais ma réponse, je la fais juste marcher. Je pose mon coude sur le comptoir et pose ma main sur ma joue. Mon autre main dont Katalia s'accroche de ses doigts, je la fais glisser dans la sienne. J'inspecte distraitement la jolie manucure de ses ongles.  « et c'est pas à moi de décider seul. » si je fais un pas, fais-en aussi. On peut le faire Kat, on est juste craintif mais au fond, toi comme moi, on sait qu'on en a envie.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Ottis Heimann

Pas convaincue par son histoire de buvable tant qu'il y a de l'alcool dedans, tu hausses quand même légèrement les épaules en triquant avec lui. Bon ok, tu vas jouer le jeu en ce sens, pour cette fois. Il tousse dans son coude, toi tu manques d'air, les larmes aux yeux et ceux qui ont le regard tourné vers vous doivent surement ricaner fort. De l'extérieur, la scène doit effectivement être très drôle, mais dans ta gorge c'est une toute autre histoire. Tu ris cependant à ses mots en agitant une main devant ton visage comme pour te faire de l'air. Ton autre main elle s'accroche à son poignet « promis, c'était pas un piège, j'ai vraiment tenté de commander moins fort. » tu finis par lancer en riant et en te remettant de tes émotions. La question qui sort toute seule te laisse un peu penaude mais sa main que tu sens dans ton dos pour ne pas perdre l'équilibre te rassure quelque peu. Sa réponse arrive, y'a que tes pupilles qui bougent et passent à différents endroits de son visage et derrière lui aussi. Tu pinces légèrement les lèvres, le regard toujours nerveusement agité, te demandant si tu devras te contenter de cette réponse là. Après tout, c'est le jeu, tu peux pas toujours toi rester en surface et exiger que lui soit plus dégourdi. Sérieux parfois t'es juste là à le fixer et à te demander comment il fait. Cette façon de dédramatiser des choses qui toi te prennent littéralement la tête. T'aimerais tant savoir l'imiter, ta vie serait bien plus simple et t'aurais moins souvent mal à la tête. Dans un silence un peu lourd, sa main va dans la tienne et la tire devant son visage où il semble littéralement passionné par la contemplation de vos doigts entremêlés. Tu n'as plus d'échappatoire au risque qu'il se détourne, au risque qu'il se lasse, qu'il en ai simplement marre. Tu restes interdite une seconde, humectes tes lèvres et galères à trouver tes mots. Pourtant t'as l'impression que ton corps est en train de tenir cette conversation sans toi. Le rouge qui va dans tes joues, tes doigts qui se resserrent dans les siens, ton cœur qui s'emballe et le discret duvet de tes bras qui s'hérisse. « je sais pas trop quoi te dire... » ce que tu dois lui dire ? Ce que tu gardes toujours en toi, toujours dissimulé par tes traits réservés. Allez Kat, porte les couilles que t'as pas, au moins une fois dans ta vie. « ouais, moi j'veux, bien évidemment. »

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

J'ai jamais appartenu qu'à une seule personne, corps et âme. J'ai toujours été célibataire, errant seul dan mes petits plaisirs, dans ce monde qui me semble compliqué pour y construire une relation. J'ai jamais eu besoin d'avoir une attention particulière. Je suis comme ça, j'me suffit à moi-même. Ca a toujours été comme ça. Certes, j'ai eu quelques flirts mais rien de concret, rien de sentimental. Peut-être que si, avec Ruby, mais ce n'est pas comparable avec Katalia. C'est un nouveau défi qui s'offre à moi et j'ai envie de le gravir, de le relever haut la main. Y'a quelques craintes, quelques angoisses mais elles ne sont pas assez envahissantes pour me raviser. Après tout, on se connait de puis quoi ? Quatre mois ? Je visualise assez son passé amoureux pour savoir que les relations peuvent être chaotiques. Mais je pense qu'on a déjà construit les bases ces dernières semaines. Se laisser le temps que la confiance s'installe, communiquer, toujours communiquer et ne pas cogiter. Katalia a fait de réels progrès, peut-être inconsciemment, mais ils sont là. Je souris en sentant ses doigts compresser les miens, de peur que je m'échappe à cet instant précis de la conversation. Je suis bien là Kat, je ne compte pas m'enfuir, peu importe ce que tu vas me dire. Je fronce le nez et balaie mon regard ailleurs quand elle semble indécise, ou disons, qu'elle ne trouve pas les mots. Pourtant, il va bien falloir me dire noir ou blanc. Le gris n'est pas trop ma couleur préférée. Puis finalement, elle me fait part de son envie. Mon battant explose dans sa cage et je ferme les yeux un tier de secondes, soulagé. « cool. » je réponds. Maintenant c'est moi qui ne sait plus quoi dire. Cela se voit sur ma face que je suis heureux. En fait, pleins d'émotions colorient mon visage ; l'excitation, l'euphorie, la nervosité, l'inconnu. « donc toi et moi, on est ensemble. » que je lâche tout haut comme si j'essayais de l'imprimer dans mon cerveau. Je relâche sa main et je me frotte les yeux, comme pour vérifier que je suis bien éveillé. Je ressens tellement de choses à l'intérieur de moi, ça m'en donne des fourmis dans le ventre. « attends, t'es sûre hein ? parce que... j'ai jamais été avec quelqu'un et c'est assez nouveau pour moi. j'ai pas envie de tout foirer, à faire des gaffes ou... ou faire ce que je dois pas faire. » Ottis qui panique. C'est rare, très rare. Je perds légèrement mes moyens. Y'a l'adrénaline qui parcourt mes veines. Je... je sais plus comment je m'appelle, je crois que Katalia me fait complètement perdre le nord.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Ottis Heimann

Ta main dans la sienne qui se resserre, c'est comme une espèce de bouée de sauvetage que tu ne veux pas lâcher. Tu ne veux pas le lâcher lui. Et bien que ce soit difficile d'être si transparente et honnête, tu fais des efforts parce qu'au final, c'est pour votre bien. Ça viendra, plus tard, tu seras décomplexée comme tu l'es toujours lorsque t'es en confiance. Mais là tu ronges ton frein, tu vas doucement, car t'as juste l'impression qu'il n'a vu que la partie haute de l'iceberg. Lorsque tu trouves enfin le courage de parler, tu regardes après ailleurs, mais ne pouvant tout de même t’empêcher de surveiller sa réaction du coin de l’œil. T'es heureuse car tu comprends à ses traits qu'il l'est et que son avis n'est pas divergent du tien. Bah ouais, il aurait très bien pu vouloir que vous restiez un espèce de plan cul régulier ou un truc du genre. Tu sais pas faire ça toi, Kat, parce que t'es une calamité ambulante, un cœur d’artichaut qui sait pas rester détaché, qui sait pas contrôler ses émotions. Preuve en est encore aujourd'hui, parce que t'as pas été foutue de résister. Mais pourquoi est-ce si mal de te laisser aller ? ça fait tellement de bien, au fond. Ensemble. Oh putain, ça parait tellement irréel que t'as du mal à imprimer ses mots. T'es pas bien, t'as chaud. Le dernier shooter brûle encore ta gorge et te fait toujours tourner la tête, pourtant t'as l'impression que ton esprit n'a jamais été aussi éveillé. Il perd ses mots, il panique, il béguait, ça te ferait presque sourire car c'est la première fois que tu le vois comme ça. C'est pas bon ça car tu craques, complètement et sans savoir si t'es prête. En fait, t'en sait foutrement rien, de si t'es prête (probablement pas) mais tu sais que t'en a envie. Mais est-ce que ça suffit pour vous rendre heureux et ne pas vous déchirer ? « je... ouais. enfin, si toi tu l'es, sur. j'veux dire, faut savoir dans quoi tu t'embarques. » allez dis oui Ottis, s'il te plait, s'il te plait. Tu mords ta lèvre, regrettes déjà ces mots et pourtant t'as pas pu t’en empêcher. Car ton ex, il a tellement pas aimé voir tes démons ou savoir ce que t'as pu faire ou être au passé qu'il s'est échappé... Il t'as monté haut, très haut, avant de complètement te laisser tomber. Tu t'es juré ne plus laisser cela arriver mais honnêtement, c'est si dur de discerner les choses lorsque ton corps et ton cœur te poussent juste vers lui.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Je pensais pas que ce jour arriverait maintenant. Je l'attendais, du coin de l'oeil, sans trop vouloir le voir arriver mais je sais qu'une fois qu'il sera là, ça n'aura plus d'importance. Evidemment que j'ai envie qu'on essaye quelque chose de plus sérieux. Car je vous avoue que je commence à délirer avec ses gaffes, ça me rend possessif, jaloux, et j'en passe. Des sentiments qui ne m'ont jamais traversé l'esprit auparavant. Moi qui me moquais de mes potes qui se pliaient en quatre pour une gonzesse, je ricane maintenant. C'est ton tour Ottis. Quand ils vont l'apprendre, que j'ai une nana pour de vrai de vrai, ils vont pas me croire. Je pense qu'ils leur faudra des mois, ou des années. Voir jamais. Qu'importe, j'aime le changement, j'aime quand ça se bouscule dans ma vie et je ne vais pas dire non à quelques feus d'artifice. Je suis épris de Borgia, elle me fascine, j'ai qu'elle en tête, tout le temps. L'envie d'être le seul dans ses pensées me rend complètement fou. Je suis intimidé par la situation et je suis sûr qu'on en rigolera plus tard mais je suis vraiment comme un gamin à qui on donne un cadeau mais qui ne sait pas comment l'utiliser. Genre un vélo sans les petites roues. Je m'en souviens très bien la première fois que j'ai roulé dessus, je me suis rétamé par terre. Cicatrice à l'appui sous le menton. Ce n'est pas grave, donne-moi des petites cicatrices Kat, ça sera dans la collection de mes blessures de guerre que je suis fier d'afficher. « ça m'ennuierait très fort que tu sortes avec quelqu'un d'autre donc, j'ai pas trop le choix. » de la taquinerie, encore et toujours. Je hausse les épaules et lève les yeux comme un ange descendu du ciel. Puis tout à coup, j'ai cette question qui me trotte dans la tête. « je veux juste être sûr d'une chose, et désolé de te demander ça mais... » attention, ça va être embarrassant. « tu l'aimes encore ? » pas besoin d'énoncer ce prénom, elle sait de qui je parle. De Toni, son ex. Je préfère être sûr de m'engager convenablement, et pas être le petit-copain pour essayer d'oublier son ex. Je me sens cruel de demander ça mais je pense qu'elle peut comprendre.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Ottis Heimann

T'arrives pas à lâcher sa main. Pourquoi t'arrives pas à faire ça ? Peut être pour garder le courage de ne pas t'échapper de cette conversation. Mais au fond, t'as pas vraiment besoin de courage, car tout ça t'apporte une certaine sérénité. Dans un sens, ça commençait à devenir ingérable de marcher dans le noir de la sorte, comme lui comme pour toi. Là tu rougis, mais au moins les choses sont dites. Il rit, il taquine, comme d'habitude et toi, tu étires tes lèvres, amusée « ah bon, t'acceptes pas de partager genre ? » c'est vraiment pas dans tes intentions mais tu peux pas t’empêcher de chercher un peu. Il aurait bien évidemment compris que ça t'ennuierait très fort également, au vu de ta réaction de quelques instants auparavant que t'as su retenir... L'instant semble trop beau pour être vrai alors qu'il t'annonce avoir une question. Il marque une pause, ce n'est pas bon, ça. Tu mords dans ta lèvre inférieure. Tu fronces les sourcils, un peu blessée même si tu veux bien admettre la légitimité de sa question, surtout due aux conditions dans lesquelles vous vous êtes rencontrés et rapprochés... en soit, si ça n'avait tenu qu'à toi, il n'y aurait jamais eu cette dispute au bal et peut être, qui sait, si ça se trouve, tu serais encore avec ton ex. Pourtant à cet instant et après tous les moments que t'as eu avec Ottis, le premier et tous ces remords que t'avais eu envers lui te paraissent loin, bien loin, comme définitivement derrière toi. Tu finis par répondre doucement « non. » à 100% non ? honnêtement t'en sais rien. Parfois ça t'arrive de repenser à lui, en revanche ça ne t'arrive plus de le regretter. Donc est-ce que veut dire que non ? Tu ne veux penser qu'à toi, tu veux être égoïste, tu ne veux accueillir que ces pensées qui s'agitent pour lui, pour Ottis. Tu lâches sa main et dégourdis tes doigts en les agitant doucement. Tu soupires doucement et avances d'un pas, te retrouver toute proche de lui et accrocher son regard dans le tien « embrasse moi Heimann. » pause pour une seconde, tu veux agrémenter cette conversation d'un geste qui te fait si envie.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Katalia Borgia-Locke

Je vois dans son regard, comme cette question dérange. Pourtant, il faut qu'elle soit honnête avec moi mais aussi envers elle-même. Quand j'ai vu à quel point elle était vide, sans vie après sa rupture, je me dis que ce garçon devait énormément compter pour elle. Est-ce possible d'aimer une personne et rapidement ne plus en être amoureuse ? C'est une question dont je suis incapable de répondre. J'ai été là pour la consoler, au cinéma, à new york, et maintenant, elle semble prête à s'engager avec quelqu'un d'autre. Je ne veux que la croire et je vais la croire d'ailleurs. Ce sera le premier level de la confiance entre nous. J'humecte mes lèvres, décide de simplement me contenter de ce 'non'. Cela ne sert à rien de vouloir creuser. Pourquoi ? Pour la mettre encore plus mal à l'aise ? Je peux comprendre qu'elle y soit toujours attachée et je lui laisserais le temps qu'il faut. Estime-toi chanceux Ottis, elle n'a pas dit oui ou - ce qu'elle adore dire - je ne sais pas. « mh, par contre, je dois t'avouer que j'ai encore de l'amour pour la bière. mais promis, tu passeras avant elle, elle comprendra. » mes lèvres étirent un sourire blanchissant. Le gamin qui se fait littéralement fermer le clapet par la brune qui l'ordonne de l'embrasser. Dans ce bar assourdissant, mélangé de rires, de voix portantes, quand je touche ses lèvres, le silence règne. Coupés du monde, coupés de tous. Un baiser tel un pacte scellé. Toi et moi maintenant, on the road again. Compte sur moi pour être la source de ton bonheur, pour te donner de l'énergie, autant à toi qu'à moi. Pour tout te donner de ma personne. Je mets fin au puissant baiser puis j'accroche son regard. On ne s'était jamais embrassé comme ça avant. C'était plus fort, plus... sensé ? Oui, lourd de sens. « j'ai une meuf, wow... ça fait quoi d'être la première d'Ottis Heimann ? » peur haha. J'ai moi même du mal à le réaliser. Je vous jure, j'ai des yeux qui pétillent, pire que si j'étais défoncé.

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tokyo, lundi 29 juin ─ w/ @Ottis Heimann

En soit, y'a seulement eu un petit mois et demi depuis le bal de fin d'année, pourtant, t'as l'impression que tout ça remonte à bien plus longtemps encore. Est-ce que c'est malsain, ce que t'es en train de vivre avec Ottis ? t'en sais rien. Les bases de votre complicité se sont construites alors que t'étais déjà en couple et puis faut pas oublier dans quelles circonstances t'as été vers lui, la toute première fois... Parce tu l'avais confondu avec un autre type que t'avais connu. Alors peut être qu'un jour tout ça te reviendra à la gueule, mais en attendant tu vas juste t'armer. Rendre si beau et si vif ce vous afin que rien ni personne ne puisse vous ébranler, pas même le destin. Alors en soit peut être que t'as encore un truc pour ton ex, t'en sais rien, mais une chose est sure, tu ne te poses cette question lorsqu'il te sourit, car alors tu ne vois plus que lui. Léger rire à ses mots alors que tu réponds sur le même ton amusé « whoa, quel honneur, passer avant la bière, tu vas me faire rougir, là ! » Sérieusement, cela ne pourrait se passer autrement, t'aimes beaucoup trop passer avant tout et tout le monde aux yeux de nombreuses personnes, l'une des grands maux de ta vie... Puis tes mots plus sérieux s'imposent et vous font oublier tout le reste. Il s'approche, il s’exécute et, malgré le fait que c'est loin d'être le premier entre vous, ce baiser à comme une saveur d'inédit. Il veut dire plus que les rencontres charnels qu'il précède d'habitude. Il veut dire quelque chose de nouveau, de plus fort, le prémisse d'un truc que tu sais pas identifier mais qui comble le battant dans ta poitrine. Tu prolonges un peu plus longtemps le baiser, tu ne veux pas te détacher, une main dans sa nuque avant de finalement reculer pour retrouver de l'air. « j'ai la pression, je vais devoir être irréprochable pour ne pas te traumatiser. » t'es toujours si proche de lui pourtant ça te t’empêche pas de venir doucement appuyer un doigt au niveau de ses cotes. Sa première meuf bordel de merde, Kat. Qu'il ne te demande pas de compter le nombres mecs avec qui t'as été car il prendrait peur, assurément. T'as jamais su rester seule, tu t'es souvent brûlée les ailes. Tu déposes encore tes lèvres sur les siennes, parce que tu ne peux pas t'en empêcher, et parce que t'as pu expérimenter ce gout du manque ces derniers jours ; tu ne l'avais pas revu depuis la soirée en Angleterre. Tu recules et souffles tout près de sa bouche au haussant un sourcil « et toi, ça fait quoi d'être le premier mec que je suis venue rattraper à l'autre bout du monde ? » t'aimes l'air d’embellir la forme. Mais avant tout, le fond est véridique. Il est arrivé au Japon avant toi, tu es venu rejoindre le summer camp et le rejoindre quelques jours après. Séparés par le plus vaste océan du monde, depuis Boston vers Tokyo, pour le rattraper, et parce que maintenant, tu ne veux plus le lâcher.

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