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Stars of the Past

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Stars of the Past

Pour un amoureux de la liberté comme il est, un voyageur comme lui, ce temps d’arrêt dans le monde qui a eu lieu pendant le COVID l’a déprimé, même s’il est bien conscient d’être parmi les chanceux : il n’a pas été malade après tout, ni lui, ni des proches. Pour autant, le pique-nique de Julianne fait rêver. Les voici ensuite qui faisaient des plans pour le prochain temps des fêtes. Heureusement, Paris et la Corogne, cela se fait quand même bien.

-Comme quand on était gamin? Sacrée Julia… Bien, rappelles-moi de t’en reparler à l’automne, histoire qu’on organise tout cela.

Heureusement pour lui, le beau brun est en forme et devrait arriver à soulever la belle brune sur ses épaules sans trop de difficultés. Elle a l’air toujours aussi légère du reste. Quand son amie lance qu’il est unique, Alejandro fait son beau sourire séduisant et n’ajoute rien. De toute façon, ils ont un tableau à découvrir. L’Espagnol dit une évidence disons, mais renchérit, plus précis et plus sérieux à son tour.

-C’est vrai qu’il y a une sensualité qui se dégage du tableau. Je n’avais pas osé te le dire.

Il y a de cela quelques années déjà, Alejandro s’est acheté un voilier, la Nadina, car oui, c’est une elle, d’où pourquoi il en parle toujours au féminin. Avec le printemps et la fin du confinement, il va pouvoir recommencer à voyager avec. Peut-être pas comme la fois qu’il a fait le tour des Caraïbes pour ensuite traverser le canal de Panama et rejoindre le Pacifique, mais une petite sortie quoi et pourquoi ne pas y emmener Julianne? Son amie pense d’abord à une blague. Il eut un léger rire.

-Non, non, je suis sérieux.

La réponse ne se fit pas attendre. Elle était plus que partante et si Alejandro s’attendait, espérait qu’elle accepte, il ne s’attendait pas du tout à une réaction de ce type. Il se retrouvait avec la belle agrippée à sa nuque, heureuse comme si c’était Noël. Il lâche un « Super! », puis répond aux autres questions, plus calme bien sûr.

-Le week-end prochain probablement et on serait parti deux jours. On ferait une petite escale à Martha’s Vineyard, puis on revient le lendemain, un truc du genre. Si le vent le veut.

Les joies de la voile, on accepte de mettre sa vie en partie entre les mains du destin. Ce n’est pas un moteur qui impose ses conditions. Nouveau sourire quand elle propose son aide. Elle n’aurait pas eu le choix de toute façon, mais c’est bien pourquoi il lui offre. Pas de princesse sur la Nadina, trop de travail et de préoccupation.

-Il va falloir. Pas de passager à bord mademoiselle Muirhead. Tu as toujours le même numéro où je peux te texter?

Petit détail, mais qui facilitera la communication. Avec tout cela, il ne voyait pas le temps passer, ce qui est toujours une bonne chose. Maintenant qu’il savait qu’ils allaient se revoir, il se sentait moins avide de lui poser mille et une questions. Il était rassuré. Une autre année ne passerait pas avant qu’ils ne se revoient.

-Tu es venue ici comment? Si tu as besoin que je te raccompagne, cela me ferait plaisir.

Alejandro, toujours gentleman!
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w/ @Alejandro Ortega

Plus je songe à Paris, plus je désire y retourner. J’aime cette superbe ville, celle que l’on nomme « ville lumière » justement, alors qu’au début, je peinais à vouloir m’y rendre, puisque cela signifiait bel et bien que ma mère ne vivait plus dans le même pays que moi, puis également qu’elle ne vivait plus sur le même continent que moi et cette réalité qui allait me sauter au visage m’effrayait. Seulement, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je prends plaisir à parler dans la langue de Molière, puis j’aime plus que tout arpenter les rues parisiennes, me rendre dans les boutiques de luxe françaises et bien sûr, m’y rendre durant la période de Noël, pour évidemment profiter des vitrines, puisque c’est tout bonnement fantastique. Je suis comme une enfant, lorsque je suis devant, à les admirer. J’adore flâner des heures dans les Galeries Lafayette, afin d’assister au spectacle du sapin et la morsure du froid sur mon visage, il n’y a rien qui me fait plus plaisir lorsque l’on est en hiver, en France. « Oui, comme lorsque nous étions plus jeunes. » Je confirme, des étoiles plein les yeux, tant je me rappelle de ces instants plus que magiques. « Je suis toujours aussi petite et je fais le même poids. » Je continue, offrant un large sourire à Alejandro, bien qu’en l’observant, je me dis qu’il me soulèvera sans le moindre mal, au vu de sa carrure, de sa musculature et de sa grande taille. Il est difficile de nier sa beauté, ainsi que sa force et son charme naturel, rien que par ses sourires. « Très bien, je te le rappellerais. » Je commence, pour reprendre : « Je te reparlerais de me rappeler de m’appeler à l’automne pour prévoir les vacances hivernales ! » Je ris à la fin de ma phrase, que je trouve cocasse, avant de m’adonner à une confidence, celle qu’Alejandro est unique pour moi, ce qui n’est que pure véracité. Aucun autre homme n’est comme lui, aucun ne peut prétendre lui ressembler et pour cause, personne n’est à son image, à mes yeux. Lui rendant son superbe sourire, le mien s’étirant davantage, allant d’une oreille à l’autre, sur mon visage de poupon, nous en venons au nouveau tableau devant lequel nous nous arrêtons, pour l’étudier ensemble, tout naturellement. À mes mots, tandis que je tiens à présent sa main dans la mienne, je suis surprise par sa réponse quant à ses derniers. « Pourquoi cela ? » Je l’interroge, mon regard croisant le sien. « Tu as peur d’user du mot "sensualité" devant moi ? Je suis à l’image d’un adorable chaton pur et chaste ainsi qu’innocent pour toi ? » Je l’interroge, me mordillant la lèvre afin de ne pas laisser s’échapper un petit rire d’entre ses dernières. « Je jure de temps en temps et cela dans plusieurs langues. » Je continue, le lui murmurant, sur le ton de la plaisanterie, pour presser tendrement sa main dans la mienne et reprendre notre marche ainsi, main dans la main. Lorsqu’il me propose un tour sur son voilier, je crois dans un premier temps à une plaisanterie, pour réaliser que c’est une véritable proposition et immédiatement, je saute à sa nuque, afin de lui faire part de ma joie et de ma réponse qui est évidemment positive. Plus qu’heureuse, je l’interroge dans un flot continu de questions, tandis que je bois ses paroles, mes prunelles noisette scintillantes de mille feux. « Parfait ! Le week-end prochain. » Je murmure, sautillant sur place. « Deux jours ou trois, il n’y a pas de souci. L’année à Harvard est plus ou moins achevée. » Je prononce, pour sourire plus encore à sa remarque. « Je serais un membre de l’équipage et non une touriste ou une vacancière, juré ! Je m’attellerais à chaque tâche que tu me donneras. Je t’en fais la promesse. » Je dis, pour acquiescer dans un signe de tête à sa question. « Mon numéro de téléphone est toujours le même. Le (456) 292-1988. D’ailleurs, texte-moi lorsque tu le désires, il n’y a pas de souci. » Je prononce, puisque cela me ferait plaisir que nous communiquions davantage, que nous nous retrouvions pour passer plus de temps ensemble, beaucoup plus de temps en sa compagnie. « Hum… » Je me pince les lèvres et songe à sa question. « Malheureusement, je suis venue en voiture. » Je souffle, puisque j’aurais aimé être raccompagné par mon bel ami, puisqu’ainsi, nous aurions partagé plus de minutes tous deux. « Veux-tu que je te la montre ? » Je lui demande soudainement, puisqu’il ne me semble pas lui avoir présenté mon Aston Martin. « Attention, je la bichonne comme si c'était mon bébé. Enfin, je la fais bichonner par un garagiste et je m’occupe de la laver, de la faire briller. » Je termine, enthousiaste rien qu'à l'idée de la lui dévoiler.


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Alejandro eut un léger rire. Son amie n'est pas si petite que cela quand même! Il sera à même de constater pour ce qui est du poids quand il va la soulever. Vaut mieux qu'il taise toute pensée de vive voix qui oserait dire qu'elle en a pris. En moins de deux, ils s'étaient décidés à prévoir des occasions de se revoir dans le temps des fêtes. Alejandro en avait presque hâte, même s'ils sont tout juste au printemps. Il rit aussi à la phrase cocasse: reparlerai de me rappeler de t'appeler. La boucle est bouclée en somme!

L'observation du tableau, son analyse par les deux jeunes gens fortunés est l'occasion d'un petit échange. Comme ils se connaissent depuis longtemps, Alejandro ne considère pas Julia' comme sa petite sœur, mais quand même, parler de sensualité en sa compagnie avait un petit quelque chose, non pas d'étrange, d'inhabituelle disons. Gêné, le beau brun se caresse la nuque et lâche, hésitant, l'air d'admettre:

-Hey bien...

Oui quoi. M'enfin, il se doute bien qu'elle n'est pas complétement chaste, ni lui non plus d'ailleurs. Alejandro a toujours été, depuis qu'il s'intéresse aux filles et elles à lui, du type amoureux, passionné intense, mais dont la flamme avivée s'éteint vite, avant qu'un feu ne s'allume ailleurs avec une autre. Pourtant, depuis maintenant presque deux ans, il est un célibataire assumé. Fini les relations éphémères, du moins, pour l'instant. C'est plus simple quand on a une vie comme la sienne de toute façon, empreinte de voyage et de projet de toutes sortes. Cela ne veut pas dire qu'il passe ces nuits seul à regarder des séries...

-Oh, quelle rebelle tu fais.

Lance-t-il en français, une langue qu'il maîtrise assez bien, faussement impressionné du reste, pour la taquiner. Ensuite, vient la proposition qu'elle se joigne à lui pour la première sortie du Nadina en mer cette année.

-T'inquiètes, c'est quand même beaucoup de travail au départ, mais une fois lancé, c'est tranquille.

Alejandro sort ensuite son téléphone et confirme si c'est le bon numéro ou non. Une bonne chose de faite. La belle brune était donc venue en voiture, normal, après tout, elle ne pensait pas tomber sur son ami.

-Si, bien sûr.

Ils prennent donc le chemin de la sortie pour se retrouver dehors, où c'était un peu plus frais, mais ils sont quand même bien. D'un bon pas, Julianne l'entraînait vers son Aston Martin. Alejandro lui jette un regard amusé. Lui, le collectionneur de voitures pratiquement, rien qu'aux USA, il en trois, plus une moto... et un voilier.

-Tu laves ta voiture? Julianne Muirhead lave sa voiture? Tu sais que les lave-autos existent?

Mais le résultat n'est pas comme quand on le fait soi-même. Puis, Alejandro la voit et reconnait tout de suite le modèle.

-C'est... c'est une Aston Martin? Tu as réussi à avoir un modèle avec le volant à gauche? Chanceuse!

Il y en a, mais c'est dispendieux. C'était au tour d'Alejandro d'être émerveillé comme un gamin, de faire le tour de la bagnole, de la regarder sous tout les angles. La galerie était bien, mais une Aston Martin, enfin! C'est une œuvre d'art aussi!

-On va faire une balade?
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w/ @Alejandro Ortega

Dire qu’en émergeant dans cette galerie, je pensais me retrouver seule, à errer entre les œuvres, pour y réfléchir dans mon coin, une coupe de champagne rosé à la main, puisque mon père m’avait annoncé à la dernière minute qu’il ne pouvait pas m’y retrouver et que je n’avais pas songé une seule seconde à des retrouvailles avec Alejandro. Le fait est que cela est arrivé et je bénis le Seigneur pour ce précieux cadeau qu’il m’a offert. Je suis si heureuse que je me sens flotter, comme sur un nuage. Comme dit, je ne pouvais pas faire plus belle rencontre ici, je ne voudrais personne d’autre à mes côtés, même une star Hollywoodienne ! Il faut dire que nous nous connaissons depuis tellement longtemps, et bien que nous nous soyons perdus de vue, nous sommes à présent là, l’un près de l’autre et nous parlons même de vacances. La France, mon second pays. L’Espagne, le sien. Puis nous souvenirs à Paris, en hiver, devant les fabuleuses vitrines des Galeries, qui faisaient scintiller mes prunelles noisette, comme à cet instant, rien qu’en y songeant de nouveau. Prenant naturellement rendez-vous pour les prochaines vacances, non pas celles d’été, mais toujours d’hiver, comme si nous nous étions quitté la veille, nous reprenons notre marche, main dans la main, avant de nous arrêter devant un tableau d’un rouge flamboyant. Une femme, sa nuque mise en valeur, excessivement sensuelle, puis ses lèvres charnues, rouge également. Échangeant sur ce dernier, pour gentiment titiller mon Alejandro, puisqu’il n’osait pas user du mot « sensualité » devant moi, je retiens un rire d’entre mes lèvres, me mordant ma lippe inférieure, tandis qu’il caresse sa nuque par sa gêne plus qu’évidente. « Éh bien oui ! » Je réponds, pour laisser s’étirer ce petit rire que je retenais jusqu’alors, quand il reprend, m’offrant son accent chantant dans un français impeccable, ce qui me ravit. « Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche ! » Je réponds dans la langue de Molière, avant de poster ma main tenant ma coupe devant ma bouche, afin d’étouffer mon rire, pour ajouter : « C’est une des premières phrases que j’ai apprises en français. » J’explique, continuant : « C’est sur un tableau, un cadre de couleur rose que je l’ai découverte et ma mère m’a offert ce dernier. » Je conclus, lorsque nous en venons à sa proposition qui me rend excessivement heureuse, si bien que je me jette à sa nuque, pour assurer que je serais son moussaillon. « Je ferais de mon mieux pour être à la hauteur de tes espérances. » Je réponds, usant de ma petite voix, mes joues se tintant légèrement d’une couleur rosée, puisque la simple idée de le décevoir ou de devoir le laisser se dépatouiller seul me rend nerveuse. « Lorsque ce sera tranquille, je pourrais t’embêter. » J’ajoute, songeant à des chatouilles, entre autres, étant donné que je suis restée en grande enfant, malgré tout. Puis, lorsqu’il me demande si je possède toujours le même numéro de portable, je lui souffle à nouveau, afin que nous en soyons certains tous deux. Une fois cette vérification effectuée, nous en venons à l’idée de nous extirper de cette soirée, ce qui me convient, bien que je redoute notre séparation. *Le temps défile à toute allure, lorsque je passe du temps avec Alejandro.* Je me dis dans mon esprit, pour afficher une petite moue, avant de lui proposer de venir voir mon bolide, mon amour que je bichonne et que j’affectionne : mon Aston Martin. Une fois sortie, ayant émergé de la galerie, tandis que la fraîcheur mord notre peau, je la lui présente, après m'être empressée en le tirant par la main pour la lui dévoiler. Heureuse, un sourire flanqué sur mon visage, je confirme mes dires dans de nombreux signes de tête positifs. « Oui, je la lave moi-même. Je m’occupe même de l’intérieur ! J’y passe l’aspirateur, je me suis renseigné un maximum, afin de tout faire toute seule. » J’assure, puisque j’ai toujours rêvé d’en posséder une, alors autant m’investir afin de la garder « belle » comme au premier jour. « Ouiii ! » Je sautille sur place. « C’est bel et bien un Aston Martin, avec le volant à gauche. » Il s’agit d’un présent de mes parents, comme la maison dans laquelle je réside, puisqu’elle m’appartient et est à mon nom, comme mon superbe véhicule. « Je sais, j’ai beaucoup de chance. » Je souffle, en ayant évidemment conscience, pour suivre Alejandro tandis qu’il en fait le tour, l’une de mes mains tenant le coude de mon autre bras, celui-ci se trouvant tendu le long de mon corps. « Évidemment, j’allais te le proposer ! » Je réponds, enjouée, pour extirper les clefs de cette dernière de mon sac, avant de les lui tendre. « Tu prends bien sûr le volant. » Je dis, mes prunelles marron scintillantes, tant je suis excitée que l’on fasse ce tour tous les deux. « Je te fais confiance. Allez, faisons-nous un Boston by night ! » Je conclus, pour me rendre devant la portière côté passager.


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Même s'il y avait des mois, des années même qu'Alejandro et Julia' ne s'étaient vus, ils échangeaient le plus naturellement du monde et se narguaient comme dans le bon vieux temps. Ils se mirent même à parler en français et quand Julia' parle français...

-Que c'est joliment dit.

Alejandro ne connaissait pas cette expression, un peu normal après tout. Son amie lui racontait ensuite comment elle l'avait apprise et le jeune homme d'acquiescer, toujours heureux d'écouter des anecdotes.

-Belle attention.

Belle et rebelle... Julia est certainement belle, vraiment, mais rebelle? Peut-être à sa façon. Elle est certainement unique. À nouveau, il acquiesce, pas inquiet que son amie lui donnerait un coup de main. Voilà bien trois fois en quelques secondes qu'elle le lui disait. De quoi le faire gentiment rire. Il aime cet enthousiasme! Pour ce qui est de l'embêter...

-De cela, je ne doute pas une seconde.

Comme ils avaient fait le tour de l'exposition, Julianne, qui connait l'affection de son ami pour les belles voitures, proposait de lui montrer sa voiture, que le beau brun ne tarde pas à découvrir une fois dehors. C'était presque dommage de voir cette beauté en pleine nuit, mais la lumière des lampadaires fera. Il détourne le regard de la bête anglaise pour observer l'autre jolie créature à ses côtés.

-Une vraie "car girl". Ne manquerait plus que...

Et il fut interrompu par la vue de l'Aston. C'est vraiment une belle voiture, belle, classe et il serait bien curieux de l'entendre ronronner. L'Espagnol ne pouvait qu'approuver.

-Elle est magnifique Julia'. Mes félicitations.

Du coup, Alejandro ne pouvait résister à suggérer de faire un tour. Son amie prend une petite pose et lui tend bientôt les clés. C'est tout sourire que le beau brun les prend. Pour autant, il n'en oubliait pas les bonnes manières, ouvrant la portière côté passager.

-Je vous en pris mademoiselle.

Quand elle passe près de lui, il tend la tête pour déposer un baiser sur la joue de la jeune femme, puis ferme doucement la porte derrière elle. Après, il ouvre celle à l'arrière, juste le temps d'enlever sa veste, de la déposer sur la banquette et de défaire les boutons de ses manches. Voilà, beaucoup mieux! Après quoi, il fit le tour et prit place sur le siège du conducteur. Le beau brun examine le cockpit, ajuste son banc, vérifie les miroirs, la routine quoi.

-Pas mal, pas mal du tout. Faisons vrombir un peu ce moteur maintenant.

Il met la clé dans le contact, tourne et... oh, c'est de la musique mesdames et messieurs. Il engage la voiture sur un boulevard et propose de prendre le pont qui traverse Boston, c'est très beau la nuit et ensuite de rejoindre l'autoroute urbaine qui fait le tour de la ville. Avec ce plan en tête, il roule, mais sur le boulevard, un petit truc embête Alejandro.

-Cette voiture est géniale! ... Dis, je vais te poser une question qui peut te paraître bizarre et c'est sûrement rien... est-ce qu'on te suit? Genre paparazzis ou je sais pas? Ya cette voiture qui nous suit depuis la galerie. C'est bizarre.

À chaque fois qu'il change de voie, elle change de voie aussi et à l'instant, il a accéléré pour dépasser une voiture et l'autre a fait pareil. Vraiment bizarre.
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w/ @Alejandro Ortega

La soirée que je passe à la galerie est tout simplement magique. Mes prunelles scintillent de mille feux et cela non pas pour les œuvres d’art, mais par la présence d’Alejandro, qui m’a fait défaut, véritablement, lorsque j’y songe à présent. Le temps où nous nous sommes perdus de vue a été du gâchis, mais heureusement, nous nous sommes retrouvés ici et nous allons tout faire afin d’essayer de rattraper le temps perdu. C’est du moins la sensation que j’ai, de part nos projets, puisque nous parlons vacances, puis nous nous invitons et allons même passer deux jours voir plus ensemble, sur son superbe voilier, je n’ai aucun doute là-dessus. Heureuse, me trouvant comme sur un petit nuage, tenant toujours précieusement sa main dans la mienne, nous voici en train de parler en français, tandis que je lui fais part de l’une de mes petites histoires, d’une des premières phrases que j’ai apprises dans la langue de Molière, pour rire évidemment et échanger de doux sourire. « Belle et rebelle oui. Moche et remoche, en revanche. » Je continue, toujours dans cette dite langue, avant que je lui assure pour une énième fois que je ferais tout afin d’être à la hauteur, pour notre virée en mer. Il faut dire que j’aime être exemplaire et j’espère ne pas faire la moindre vague. À cette pensée, un sourire naît sur mon visage, pour la blague mer et vague, lorsque nous décidons de prendre congé, puisque nous avons fait le tour de l’exposition, puis je désire montrer à mon cher Alejandro ma magnifique voiture : mon petit bijou. Une fois dehors, alors que nous la rejoignons, tenant toujours sa main, j’acquiesce dans un doux sourire à ses mots. « Une car girl, j’adore ! » Je dis, enjoué, pour ajouter, à ses mots : « Je suis une James Bond Girl ! » Prenant la pause, comme si j’avais une arme avec mes mains, je le laisse faire le tour de mon Aston Martin en le suivant de prêt, avant qu’il ne me propose de faire un tour : il me prend de cours ! Désireuse de lui proposer, je suis touchée que nous ayons eu tous deux la même idée et lorsque je me place du côté passager, devant la porte, je ne suis pas surprise lorsqu’il se montre gentleman, bien que je rougisse, puisque cela fait toujours plaisir qu’un homme soit aux petits soins, il faut le reconnaître. « Merci, monsieur. » Je réponds, usant de ma voix douce, frissonnant de plaisir à sa bise sur ma joue, pour m’installer. Une fois parée, je le regarde faire tandis qu’il ôte sa veste et déboutonne les manches de sa chemise. « Tu seras plus à l’aise. » Je dis une fois qu’il se trouve derrière le volant, pour noter ses avants-bras musclés. Me mordillant la lèvre, mon regard se pose sur son visage à ses mots, tandis que mes paupières papillonnent, puisque j’ai toujours trouvé les avants-bras des hommes musclés excessivement sexy. « Oui, fais donc vrombir ma petite merveille. » Je prononce, préférant songer à autre chose, lorsqu’enfin, nous commençons notre balade nocturne. « Boston by night ! » Je dis, toute sourire, tandis que nous empruntons le pont qui traverse la ville, avant de rejoindre l’autoroute. Profitant de la vue, m’émerveillant de voir celle-ci de nuit, je tourne mon regard vers mon Alejandro pour souffler un « oui », ma voiture étant géniale, je le sais, avant de froncer les sourcils. « Heu… » Je tourne mon visage afin de regarder derrière nous et puis, je réponds : « Il est vrai que cela arrive, puisque je sors pas mal en société, mais de là à me suivre la nuit… » Je me stoppe, réfléchissant un instant. *Est-ce parce que je suis accompagnée ? Afin de faire la une des journaux, les gros titres des navets sur Internet ?* Ni une, ni deux, je regarde mon bel ami, pour prononcer, excessivement sérieuse : « Sème-la. » Le fixant toujours, je continue : « On va se la jouer à la James Bond et James Bond Girl. Tu vas faire ronronner ma belle Aston et appuyer sur la pédale d’accélérateur. Allez, fais-toi plaisir. » J'ajoute, l’affublant d’un clin d’œil complice, toute excitée par l’idée de semer ce véhicule. « Monsieur Bond, James Alejandro Bond, à vous de jouer. » Je conclus, dansant sur mon assise.


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Alejandro eut un léger rire. Une autre preuve qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.

-Je me disais justement la même chose.

Une fois sorti de l'exposition, l'Espagnol put découvrir la belle Aston Martin de la franco-américaine. D'ailleurs, à l'écouter raconter comment elle se passionne pour la voiture, le jeune homme la qualifie de car girl, un qualificatif que la belle brune achète, de quoi le faire rire de nouveau. Même, elle ajoute "Bond Girl" et prend même la pose que les filles prennent dans ces films et là, Alejandro doit avouer qu'il prend le temps de se délecter de la vue, sourire en coin. Amie ou pas, une belle femme est une belle femme après tout. Et Alejandro adore les femmes, encore plus les plus belles. Et Julianne est une beauté.

-Ça... te vas très bien.

Invité à faire une balade, à piloter la voiture même, Alejandro était plus qu'heureux et son enthousiasme est peut-être moins visible que Julia suspendue à son cou par exemple, mais ses prunelles qui brillent, son empressement à grimper dans la voiture ne trompe pas. Il ne remarque pas que sa copilote profitait un peu de la vue. Le moteur de la Aston Martin vrombit et le beau brun répète:

-Boston by Night!

Et la voiture décolle pour les boulevards illuminés de Boston. La balade est belle, agréable, il y a un peu de trafic, mais rien de terrible et la traversée du pont offre une vue magnifique. Cependant, à la sortie, Alejandro, qui pourtant, n'est pas parano, remarquait qu'une voiture les suivait depuis la ville, peut-être même la galerie. La jeune femme ne parut qu'à demi-étonnée.

-Ouais... si c'est ça, c'est flippant.

Carrément. Puis, la belle bond girl à ses côtés de dire, ordonner presque, qu'il sème la voiture qui les suit.

-T'es sérieuse?

Si si, il devait la semer, la pédale à fond et semer cette voiture, pour la Bond Girl à ses côtés. Alejandro devait se faire James Bond, Alejandro Bond, rien de moins. Le beau brun envoie un sourire complice à son amie.

-Ok, tiens toi bien. On va voir ce que cette machine a dans le ventre.

Lâche-t-il en espagnol, sachant que Julia' comprend. Le beau brun embraye et bien vite la distance se creuse entre eux et la voiture qui les suit. D'autant que le beau brun se faufile, à toute vitesse entre les voitures. L'idée qu'il se fasse arrêter pour vitesse ne l'effleure même pas. On incarne James Bond ou on ne l'incarne pas! La vitesse, l'adrénaline à fond, il voit aussi du coin de l’œil Julia' qui s'amuse comme tout et c'est diablement encourageant. Il retrouvait cette sensation qu'il n'a qu'avec elle: que tout est possible, que le monde leur appartient. C'est grisant.

Une fois sur l'autoroute, vérifiant ses miroirs, Alejandro revient à une vitesse normale.

-On l'a semé, c'est bon.

Ils pouvaient maintenant finir leur tour de ville tranquille. Bien sûr, ils vont devoir retourner à la galerie, Alejandro y a sa voiture après tout.

-Il y a une chose que tu ne m'as pas dite: si tu as un petit ami...

Si elle ne lui en a pas parlé, il suppose que non. Comme lui du reste. Deux beaux jeunes riches célibataires, qui l'eut cru! Les amis d'Alejandro commencent à se fiancer, se marier même. Dans sa tête, il est à mille lieux de cela.
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feat. @Alejandro Ortega


Ce genre de soirées à ses côtés me manquait plus que je me l’imaginais. Lorsque je suis près d’Alejandro ou encore à son bras, j’ai la nette sensation de me trouver à ma place, alors que sans lui, lorsque je me retrouve seule, je m’enferme dans ma bulle, instinctivement, puisqu’à force d’être qualifié de « différente » je m’en suis créée une afin de me protéger du monde. Bien que la solitude soit une fidèle alliée, la présence d’Alejandro m’est plus bénéfique, puis elle me rend heureuse. Pour preuve : je ne cesse de sourire, de rire, de me jeter dans ses bras, mes prunelles scintillantes de mille feux. Le fait est que rapidement, nous décidons de quitter la galerie, mais c’est uniquement pour continuer à passer la soirée ensemble : à deux. Une fois devant mon véhicule, ma superbe Aston Martin, je prends la pause à l’image d’une James Bond Girl, le regard légèrement aguicheur, avant de rire entre mes mains. « Merci beaucoup. » Je termine de prononcer, m’empourprant légèrement, puis je nous y vois déjà, dans les rôles principaux de l’un de ses films anglais, Alejandro tenant évidemment celui de monsieur Bond et moi, à ses côtés, à son bras, sa James Bond Girl. Gardant cette idée pour moi, ne lui soufflant pas, nous prenons tous deux place et tandis qu’il s’enquit de la faire démarrer, ma merveille, je profite du spectacle qu’il m’offre en le regardant un peu trop longtemps, mais heureusement, il ne me remarque pas. Mordant férocement ma lèvre inférieure, je finis par atterrir, sortant de cette vision que j’ai de mon ami qui s’est révélé terriblement sexy, lorsque je m’écris, ravie : « Boston by Night ! » Al' faisant de même, je ris une nouvelle fois, je frappe même dans mes mains avant de recouvrer une certaine contenance et profiter de la vue que cette soirée nous offre. Le pont est incroyablement lumineux, l’instant que nous partageons semble être comme « hors du temps » et je profite, je m’en délecte, puisque je sais qu’il finira par prendre fin. *Toutes les bonnes choses ont une fin.* Je me dis dans mon esprit, avant d’écouter mon bel ami qui me parle d’un véhicule qui nous suit depuis un temps déjà, pour m’interroger et me demander s’il s’agit bien là de paparazzis. Songeuse, je me demande si nous allons faire la une dès le lendemain, avant d’avoir cette idée folle de l’intimer à semer le dit véhicule, afin de mettre mon « rêve » en action, dans le but qu’il devienne réalité et qu’ainsi, il devienne monsieur Bond, Alejandro Bond et moi sa James Bond Girl. Acquiesçant dans un signe de tête à son interrogation, me montrant affreusement sérieuse, je jette un énième coup d’œil dans mon dos lorsqu’un sourire immense fend mon visage à ses mots en espagnol. « ¡ Vamos, señor Bond ! » Puis, une fois qu’il appuie sur la pédale d’accélérateur, un courant électrique me saisit, avant qu’un frisson ne parcourt mon échine et que mon cœur ne s’emballe. *L’adrénaline.* Je me susurre dans mon esprit, pour afficher un sourire radieux, mes énormes billes étant emplies de scintillements plus intenses encore, avant que je ne jette un coup d’œil à mon acolyte : monsieur Alejandro Bond. *C’est sexy un homme qui dirige et conduit aussi vite et bien.* Je me souffle, me mordant une nouvelle fois la lèvre inférieure, avec force, dévorant du regard mon beau brun lorsque sa voix résonne dans l’habitacle. « Monsieur Bond, travail accompli. » Je dis, l’affublant d’un clin d’œil complice lorsque je sens mon Aston Martin ralentir ainsi que les battements de mon cœur. « Quelle soirée. » Je termine de souffler, sans y faire attention, lorsque je me dis que nous allons devoir rentrer, retrouver le chemin qui mène à la galerie, puisqu’Alexandro y a forcément sa voiture. Y réfléchissant, arborant à présent une petite moue contrite, j’émerge de cette pensée pour tourner mon regard vers le sien, ce dernier s’y plongeant. « Non, effectivement. » Je souffle dans un premier temps. « Je n’en ai pas, je suis célibataire. » Je conclus, esquissant un doux sourire, n’osant pas lui poser cette même interrogation, puisqu’au vu de sa beauté, de son charisme et de son charme naturel, il me semble peu probable qu’il soit célibataire. Le fait est qu’un « et toi ? » , s’extirpe d’entre mes lèvres par mégarde. À cet instant, mon sang afflux à mes joues, si bien qu’il doit à présent se questionner sur le pourquoi je pique un tel fard.
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On ne saurait rêver mieux comme retrouvailles. Après avoir discuté et continué leur exploration de l'exposition d’œuvres d'arts, ils décidaient de filer dans la nuit, dans la belle Aston Martin de Julianne. Alejandro, qui connait bien Boston, comme il y habite depuis des années, peut-être pas aussi bien que son amie ceci dit, prend un trajet qu'il fait souvent quand il veut simplement se balader en voiture, la musique bien à fond, en charmante compagnie ou non. Le bon, le downtown, puis l'autoroute qui passe dans ce qui était autrefois ces collines qui entouraient la ville. Une chose assez étrange arrive en cours de route. Alejandro réalise qu'ils sont suivis et n'en faut pas plus pour que Julia' veuille pousser encore un peu plus loin cette idée de James Bond. Alejandro, enthousiaste, ne pouvait qu'embarquer dans le jeu à son tour.

-Si, vanomos.

Inutile de dire que l'accélération de l'Aston Martin a de quoi défriser mémé et l'Espagnol en profite certainement pour utiliser la vitesse afin de passer entre les voitures, se la jouant effectivement James Bond. Un peu risqué, mais où est le plaisir s'il n'y pas de risque? Concentré sur la conduite, Alejandro ne remarque pas, une fois de plus, que son amie le regarde, mais il peut sentir le regard de la belle brune sur lui. Il ne cherchait pas à l'impressionner, mais quand elle le félicite, il la regarde et pouvoir voir, à ses yeux pétillants, qu'elle a aimé ces manœuvres.

-Tu devrais remercier cette belle bête.

Dit-il en tapotant le volant de la voiture. Ils prennent une sortie après avoir fait une espèce de boucle et reviennent en ville, direction la galerie d'art. Quelle soirée, en effet!

-Tu veux bien me dire pourquoi on te suivrait? Quelqu'un paie une petite fortune pour percer le mystère de Julianne Muirhead?

Effort vain! Même pour lui, qui la connait bien, elle demeure, d'une certaine façon, un mystère. Alejandro, qui a des secrets aussi, a appris que faire confiance, être amis, c'est aussi accepter sa part de secret chez l'autre. Tout n'a pas besoin d'être su. N'empêche, il se risque à la question. D'ailleurs, une autre question, peut-être plus indiscrète suit bientôt, mais en même temps, c'est pratiquement publique comme information de nos jours. Quoique Julia', comme lui, pense sans doute que les premiers pas d'un nouvel amour se font mieux et de manière plus romantique sans des regards indiscrets ou des annonces publiques. La réponse de son amie est directe, elle est seule, tout comme lui. Sourire en coin, il attendait la question boomerang, mais la belle brune reste sur la réserve, pendant un temps, mais finit par craquer, ce qui le fait d'autant plus sourire.

-Je me suis calmé niveau amourette. Ah bah si, je te jure! Ça fait plus d'un an que je suis célibataire. Avec la vie que j'ai, c'est sans doute plus simple.

Alejandro n'ira pas admettre bien sûr que cette solitude commence à peser. Même s'il a eu des aventures ici et là, ce n'est jamais comme l'amour et même le négatif d'être en relation commence à lui manquer, c'est dire. Pourtant, il s'est juré de ne plus se mettre en couple pour se mettre en couple, de prendre son temps et d'essayer, essayer oui, de garder la raison au-dessus du cœur. Plus facile à penser qu'à faire pour un homme sanguin et passionné comme lui. Tôt ou tard, il en pincera à nouveau pour une femme. Ils sont arrivés, il reconnait la rue et bientôt la galerie. La voiture ralentit jusqu'à se garer. Une fois le contact éteint, la ceinture détachée, il se tourne vers Julianne.

-Merci encore pour la balade. C'est vraiment une super voiture. La mienne est juste là.

Il pointe sa BMW blanche, comme dans un James Bond à bien y penser. Cette pensée le fait aussitôt sourire.

-On se dit à très bientôt?
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Notre virée en voiture pour admirer Boston se mue en une course-poursuite. Immédiatement, je souhaite que nous nous la jouions à la James Bond, ayant une Aston Martin et évidemment, je deviens une James Bond Girl qui regarde avec émerveillement l’homme qui conduit la dite Aston Martin. Il faut admettre que mon cher ami n’est pas désagréable à reluquer, puis il charme sans même le vouloir, si bien que je l’admire un instant, tandis qu’on file à toute allure, lorsqu’enfin, après avoir tous deux échangé en espagnol, je le congratule, puisque nous avons semé le ou la personne qui nous pourchassait. *Un crétin de paparazzi.* Je me dis, pinçant mes lèvres sans le vouloir, sans le contrôler, pour finalement acquiescer aux dires de mon Alejandro. « C’est vrai que je devrais également remercier mon superbe bolide. » Je dis, dans un sourire immense, allant d’une oreille à l’autre de mon visage tandis que je tapote avec douceur la boite à gants. Ravie de l’avoir, de pouvoir la conduire, je pousse un soupir de satisfaction, lorsque j’émerge de mes pensées, à l’aide de mon bel ami. « Heu… » Je ne sais quoi dire, en vérité, je m’interroge sérieusement. « J’imagine que j’intrigue. » Je commence, haussant les épaules. « Je ne sais pas trop. Je parais assez souvent dans les rubriques mode, par mon ‘style’ comme ils disent, puis je ne suis jamais accompagnée par un homme alors je suppose que ça intéresse ces crétins avec appareils photo. Ils doivent vouloir sortir CELLE qui me montrera avec un bel Adonis. » S’esquisse un sourire de gêne, puis souffle, afin de me détendre : « S’il y a une photo de nous deux demain, sur Internet ou ailleurs, ils ne seront pas déçus. Comme tu es… » Mon sang afflue à mon visage de poupon. « Comme tu es… Athlétique. Très beau. » Baissant le regard, me mordillant la lèvre, j’ose offrir un nouveau regard à mon bel Al’ qui m’interroge justement sur ma vie amoureuse. Effectivement, je suis célibataire et je n’ai pas d’homme dans ma vie depuis un moment. Je peine à m’ouvrir, à oser aborder qui que ce soit et depuis Quito, les véritables relations peinent à fleurir dans mon existence. Toutefois, la solitude ainsi que la liberté et l’indépendance sont des amies, des alliées, et cela me plaît, de vivre ainsi, bien que j’aimerais pouvoir me trouver dans les bras de l’être aimé, pour m’y sentir en sécurité ainsi que choyer. Je voudrais pouvoir fondre mon regard dans celui de l’homme que j’aime afin d’y lire ses sentiments à mon égard et je voudrais bien sûr échanger des baisers passionnés, mais cela n’arrive plus, depuis un temps certain. Y songer me mine un peu, j’en conviens, mais heureusement, une fois de plus, Alejandro me tire de mes pensées, puisqu’il répond à mon « et toi ? », que j’ai peiné à souffler. « Je vois. » Je murmure dans un premier temps, pour reprendre : « Je… Je veux dire par là que je te comprends. Cela fait un certain temps que je suis seule, mais je dois admettre que parfois, la solitude me pèse. » J’avoue, soufflant ce secret à mon doux ami, avant de conclure : « En tout cas, si tu trouves cela plus simple pour toi, ta vie de nomade, c’est sans doute mieux, comme tu le dis, que tu sois seul. » Haussant légèrement les épaules, je me dis que c’est bien dommage, non seulement pour lui, mais aussi pour la chanceuse dont il s’éprendra. *J’espère seulement qu’il ne m’oubliera pas. Qu’il ne me mettra pas de côté.* Je me souffle dans mon esprit, puisque cela me peinerait que l’on s’éloigne, que l’on se perde de vue, étant donné que sa présence m’a fait défaut, puis aussi que nous venons seulement de nous retrouver. « Merci à toi, pour ce moment. » Je prononce, usant de ma voix mélodieuse, puisque cet instant a été mémorable et que je ne l’oublierais jamais. J’aurais aimé que cette course ne prenne jamais fin, mais je le garde pour moi. « Wow. Elle est superbe. » Je souffle, fixant sa magnifique BMW blanche. « Heu… Oui. À bientôt. » Je dis, pour m’avancer, afin de me presser tout contre mon ami. Soudain, le temps semble cesser de s’écouler et une nouvelle fois, je désire que l’on reste ainsi pour toujours, seulement, cela n’arrive pas. Poussant un soupir une fois que je défais notre étreinte, je dépose un tendre baiser sur l’une de ses joues. « Allez, file mon monsieur Alejandro Bond. » Je souffle, le laissant me quitter avant de soupirer. Je reste un instant assise, côté passager, lui offrant un signe de main lorsqu’il s’en va et démarre, pour finalement prendre place côté conducteur après une bonne dizaine de minutes. Mettant le contact, ayant verrouillé ma ceinture, je pars en direction de mon domicile, dans le plus grand des silences, ne mettant pas de musique, pour simplement regarder devant et autour de moi, bien que Boston by Night ait perdu tout son charme étant donné qu’Alejandro n’est plus là, à mes côtés.

FIN.
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