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Stars of the Past

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Alejandro profitait de la réouverture, de l'après covid, pour reprendre un semblant de vie normale. Il devait maintenant planifier son prochain voyage, d’ici probablement au Summer Camp. En attendant, le printemps avait enfin gagné le Massachussetts et le beau brun, toujours en année sabbatique, sortait régulièrement, autant pour faire de la voile, du sports, que pour aller voir des spectacles et sortir en ville. Ce soir, il devait justement aller au vernissage d’une galerie d’arts dans le centre-ville. Il connaissait la peintre, enfin, vaguement, il l’avait rencontré dans une autre exposition et avait même eu l’occasion d’échanger avec elle et il était heureux d’aller voir ce qu’elle fait. Une collection plus engagée parait-il, de l’art féministe, certains disent. On verra si ce n’est qu’une formule accrocheuse.

Chemise noire, veston de la même teinte, les boutons du haut nonchalamment détachés, Alejandro affichait ce qui était un peu son nouveau look, plus décontracté et moins rigide que ce qu’il pouvait afficher dans le passé. Cela allait bien avec sa nouvelle attitude vis-à-vis de la vie, moins préoccupé par ce qu’on dit, pense de lui, la réputation de sa famille et autres vanités. Aujourd’hui, il vivait davantage et laissait vivre. Il rejoint la galerie dans sa BMW, qu’il arrive à garer non loin de la réception, qu’il va rejoindre après. Fidèle à ses habitudes, Alejandro arrivait bien plus tard que le début annoncé de la soirée. Pas par snobisme ou parce qu’il se croit le soleil réincarné sur Terre, non non. C’est juste qu’être à l’heure n’est pas son fort, c’est tout. Le beau brun attrape une coupe de champagne, puis marche entre les tableaux exposés. Certains sont forts, très expressifs, c’est bien intéressant. Plus intéressant encore est cette silhouette à la crinière brune et, permettez le de le penser, assez jolie, au visage d’ange, qui avait le regard fixé sur un tableau. Julianne…  Le beau brun s’approche doucement et s’arrête à côté d’elle, à regarder le même tableau, avant de dire :

-C’est un beau tableau et puis, tu as toujours aimé les artistes engagés.

Ils se connaissaient assez pour dépasser le vouvoiement, du moins, il espère. C'est vrai que cela faisait longtemps. Alejandro se tournait ensuite vers elle, confiant qu’elle le reconnaitrait. Oh, il a bien vieilli le Alejandro. Toujours aussi grand et athlétique, mais avec un peu plus de barbe, merci à une vingtaine quand même bien avancé maintenant. Toujours le même charme, le même sourire, le regard éveillé. Ne voulant pas trop embêter a jeune femme par un regard qui pourrait la gêner ou des gestes trop chaleureux, il lui épargne l’accolade et la bise coutumière.

-Ça fait longtemps Julianne, comment vas-tu?

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★ ─ Je fixe mon reflet dans l’immense miroir sur pieds trônant au milieu de mon dressing. Mordant légèrement ma lèvre inférieure, je croise mes prunelles marron, puis jauge ma tenue, on ne peut plus simpliste, c’est vrai, seulement, elle me plaît et c’est ce qui compte pour moi, en cet instant. « Elle est tout de même assez jolie. » Je me souffle, dans un mince sourire, avant de m’emparer d’une paire de botte qui ira avec le tout, quand je perçois la sonnerie de mon iPhone. « Oui ? » Je prononce, ayant décroché. « Je suis prête. Tu viens me chercher, papa ? » Je demande, enfilant mes dites bottes pour me redresser et m’arrêter un instant. « Pardon ? Tu as un contre-temps ? » Je demande, légèrement stupéfaite, puisque c’est rarement le cas à ce dernier de se dérober à la dernière minute. « Non, ne t’en fais pas. Je comprends. J’irais seule, cela ne me dérange pas. » Puis cela me fera une sortie, puisque avec ses dernières semaines des plus difficiles, on peut enfin tous reprendre le courant de nos existences, ce qui s’avère avoir une sorte de goût de luxe, de mon point de vue, avec ce que nous avons tous dû traverser. « Ne t’en fais pas pour moi, je suis une grande fille à présent. » Je dis, souriant davantage, pour finalement rapprocher, après un « je t’aime » et un « au revoir ». Arborant un léger maquillage, pas le moindre bijou, je m’empare malgré tout d’une pochette de couleur argent, afin d’y loger mon smartphone ainsi qu’un paquet de mouchoir et mes clefs, avant de rejoindre mon véhicule : mon Aston Martin.

★ ─ En peu de temps, j’émerge déjà au beau milieu du centre-ville, ayant une bonne petite heure de retard, puisque je n’aime pas m’afficher afin de poser pour des photographes, désireux d’obtenir leur photo en une, sur des sites people. Sortant de mon véhicule, je marche durant moins de cinq minutes, pour rejoindre la galerie, ma pochette positionnée au niveau de mon visage, afin de cacher ce dernier, avançant à toute allure pour passer la porte. « Bonsoir. » Je dis une fois à l’intérieur, un doux sourire ornant mon visage d’ange aux prunelles marron, quand on me propose une coupe de champagne rosé, ce qui me ravit. « Oh ! Merci beaucoup. » Je m’exclame, sautillant sur place, la portant d’ores et déjà à mes lèvres tout en saluant dans des mouvements de tête les personnes que je croise, commençant déjà à arpenter la galerie, afin de jeter un premier coup d’œil à tous les tableaux présents, pour ensuite m’arrêter devant chacun d’eux, tout en prenant soin de les analyser, de me laisser aller à comprendre ce que la peintre désire nous faire comprendre, mettre en évidence en chacun d’eux. Croisant les jambes, ma tête légèrement penchée sur le côté droit, ma coupe de champagne tenue entre mes deux mains, je me perds dans celui qui a immédiatement attiré mon regard lors de mon premier passage, lorsque perce une voix que je reconnais immédiatement et qui fait éclore un magnifique sourire sur mon visage de poupon. « Il est magnifique, tu as raison. Tu sembles toujours aussi bien me connaître, Alejandro. » Je prononce, de ma voix fluette, avant de me tourner vers mon ami. Lorsque mon regard croise le sien, il s’emplit de scintillements intenses, avant que je ne recule d’un pas, pour pouvoir l’admirer. « Ça fait longtemps, oui. » À présent, mon regard se charge de larmes, par l’émotion qui me traverse et tous ses souvenirs que nous avons partagés, qui émergent dans mon esprit. « Je vais bien, je te remercie. Et toi, comment vas-tu ? » Je le questionne, plus émue encore, pour m’avancer maladroitement et lui ouvrir les bras, afin qu’il me prenne dans les siens.
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Revoir Julianne, après tout ce temps, ces années, fit son effet bien sûr. De loin, il put la regarder, plus ou moins discrètement, qui observait le tableau. Les années semblent avoir été douces à son amie, qui a toujours été belle à ses yeux, d'aussi loin qu'il se rappelle. Il l'observait de loin, qui, jambes croisés, regard perdu dans l'univers du peintre, il la reconnaissait bien. Dans un monde où l'abondance prévôt et l'impertinence est fréquente, ils ont tous les deux toujours eu un amour de l'art, une sensibilité et une recherche aussi, avide peut-être, de l'indéfinissable et de ce que Platon appelle "le Vrai". Parce qu'ils savent que ce qui les entoure peut être si... faux.

Le beau brun espérait, secrètement, que son amie, que sa sensibilité, soit encore intacte, que sa gentillesse naturelle, du moins, cette sympathie qu'ils avaient un pour l'autre soit toujours présente. Elle a sans doute, appris comme lui, qu'une personne de leur stature doit aussi parfois se faire les griffes, être crainte. C'est ainsi qu'Alejandro rejoint son amie et l'aborde le plus naturellement du monde. Heureusement pour Alejandro, Julianne le reconnait tout de suite. Il faut dire qu'il a des traits... singuliers, non? Le sourire naturel qu'il affiche s'agrandit.

-Je n'oserais présumer...

Quand on le connait, avec ce petit air, son regard qui scintille, on sait qu'à sa façon, Alejandro blague, ne se prenant guère au sérieux. Quand il est sérieux, il a un tout autre air. Là, il fait plutôt semblant d'être un gentleman accompli et de se donner de la grandeur. Il redevient plus vrai, plus sincère quand il avoue à son amie que cela faisait longtemps et sans qu'il ne s'y attende, il sent bien que le regard de Julianne vacille. Il ne s'attendait pas à cette réaction et son sourire s'estompe un brin, touché qu'il était à son tour.

-Je vais bien.

Glisse-t-il avant de la prendre dans ses bras et de la y serrer un instant. Il vient aussi déposer un baiser sur le front de la jeune femme, un geste qui se voulait réconfortant. Cela fonctionne plutôt bien avec sa petite sœur d'habitude. L'étreinte défaite, Julianne libérée, il pouvait reprendre.

-Avant la pandémie, je n'étais pas souvent à Boston. J'ai beaucoup voyagé, fait toutes sortes de projet. Depuis, je me suis posé, ce n'est pas plus mal. J'aime bien Boston... sauf le climat, ah ça je te jure... et puis l'hiver, brrr...

Dit-il en rigolant doucement. Alejandro attrape une coupe à un serveur et prend une gorgée de vin, avant d'inviter son amie à le suivre d'un geste de la tête, histoire de se balader un peu tandis qu'ils discutent et de poursuivre ainsi leur exploration de l'exposition.

-Et toi? Qu'est-ce que la belle Julianne devient? Tu dois avoir fini tes études, non?
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★ ─ Mon regard s’est perdu dans la peinture, sans que je ne m’en rende compte. Les couleurs sont si présentes, si intenses qu’il s’y est accroché et seule cette voix que je reconnais sans le moindre mal, me permet de m’en défaire. Me trouvant émue, regardant Alejandro avec tendresse et bienveillance, je ne peux que l’être davantage en notant qu’il n’a pas changé. Certes, il aborde un style plus décontracté, mais le même scintillant se dégage de son regard, puis ses traits sont les mêmes, ils sont toujours animés par sa bonté, ainsi que sa gentillesse et cette attention qu’il porte envers autrui, celles qu’il m’a toujours porté. Les miennes redoublant de scintillements par cet état de fait, j’avance maladroitement vers lui, réduisant la distance qui nous sépare, tandis qu’il fait de même, ne pipant mot à ses dires, puisque je sais qu’il plaisante. Une fois tout contre son torse, sa poitrine, je me sens en sécurité, comme auparavant, chaque fois que je me trouvais à ses côtés. Fermant les yeux, profitant de cette proximité, de la chaleur émanant de son corps mais également de son odeur des plus délicieuses, j’affiche une petite moue lorsqu’il défait notre étreinte, bien que je le regarde de nouveau. « Je suis contente que tu ailles bien. » Je souffle à son intention, m’emparant délicatement de l’une de ses mains après qu’il eut déposé un baiser sur mon front, ce qui provoque en moi une réaction que je n’avais prévu, puisqu’un frisson parcourt mon échine. Portant ma coupe de champagne à mes lèvres, dans le but d’en avaler une gorgée, afin de me remettre de mes émotions, je bois à présent ses paroles, ne relâchant pas ma prise, tandis que j’acquiesce dans un mouvement de tête, avant de laisser s’échapper un rire cristallin d’entre mes lèvres entrouvertes. « Il est vrai que tu es un globe-trotteur assidu. » Je dis, dans un sourire, pour reprendre : « J’ai toujours admiré ta manière de te détacher de ceux qui t’entourent pour découvrir d’autres lieux, pays et cultures. » Je prononce, sincère, nous ne nous sommes jamais mentis, pas à ma connaissance du moins. « Autrement, concernant le climat de Boston... » Je retiens un rire, un magnifique sourire s’épanouissant sur mon visage à la place. « Il faut s’y accoutumer. J’aime me blottir dans un plaid l’hiver, avec une tasse chaude, fumante, pour y ronronner de plaisir. » Je murmure, comme sur le ton de la confidence, avant de suivre mon ami, marchant à ses côtés. À ses interrogations, je me mordille la lèvre inférieure et je joins à nouveau mes mains, tenant ainsi ma coupe de champagne avec ses dernières. « Je n’ai pas encore achevé mes études à vrai dire. » Je dis, pour me pincer les lèvres. « Disons qu’il y a eu quelques… embûches, sur mon chemin. » Je conclus, haussant les épaules comme pour minimiser mes propos. « On va dire que j’ai eu deux ans d'années sabbatiques, mais dans deux ans justement, à cette même date, je les aurais terminé. Enfin, croisons les doigts. » Je termine à ce propos, dans un franc sourire, tandis que je m’imagine ouvrir mon propre cabinet d’architecture et design d’intérieur, lorsque mon regard noisette se pose de nouveau sur mon ami. « Alejandro, je suis très heureuse de te voir. D’être tombé sur toi. » Je susurre, saisis une nouvelle fois par l’émotion, si bien que je m’empare de son bras afin de m’approcher et de déposer un baiser sur ce dernier. « Aucune autre rencontre n’aurait pu autant me ravir. » Je termine, dans un souffle.
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Alejandro va vraiment bien, ce n'est pas une façade. Comme tout enfant qui grandit dans un milieu très privilégié, mais aussi très compétitif et un brin public, il a appris à se forger une façade, mais cette façade a fini par contaminer qui il est, au fond de lui. Alors depuis un certain temps maintenant, il l'a abandonné. Être vulnérable, mais vrai aussi, ne lui fait plus peur. Julianne semble constater cela, qu'il va bien et s'en montre heureuse. Elle a toujours été sincère, attentionnée avec lui. C'est ce qui a forgé leur amitié. Pour toute réponse, l'Espagnol sourit de plus belle. Un petit baiser sur le front de la belle et le duo parcourt l'exposition, papotant, explorant.

-Cela n'a pas été facile, crois-moi. Certains auraient préféré que je dirige une boîte à New-York ou que je rentre en Espagne. Je ne regrette pas ma décision un instant.

Puis, Julianne revient sur le climat et à son rire s'ajoute celui du beau brun. Forcément, elle devait le narguer sur le sujet.

-Ronronner de plaisir? J'adorerais entendre ça.

C'est beau un ronronnement. Malheureusement, il a eu beau s'y efforcer, il n'arrive pas à aimer l'hiver, encore moins le froid. La neige est à peine mieux que la pluie. Le beau brun note comment son amie tient sa coupe à deux mains et écoutait ensuite où elle en était, dans ses études. Réussir à Harvard est une épreuve en soi, c'est certain. Le parcours d'Alejandro n'a pas été facile. Intéressé, il lâche un "ah oui?" quand elle parle d'embûches et écoute la suite plutôt mystérieuse, secrète même, de ce que Julianne dit. Elle qui d'habitude, peut être un livre ouvert, comme quand elle parlait de se blottir en hiver, la voila bien discrète.

-J'imagine que ces deux années n'étaient pas prévues au programme.

Alejandro a tellement d'amis maintenant qui ont eu des problèmes de drogue, d'alcool, des dépressions sévères, quand ce n'est pas un mix de tout ça. Parfois aussi, juste un ras-le-bol général qui mène au décrochage, quand ce n'est pas une peine d'amour qui vous anéanti pour un temps.

-Si c'est derrière toi et que tu vas de l'avant aujourd'hui, c'est ce qui compte. Tu as l'air radieuse en tout cas.

Ne peut-il s'empêcher de glisser, toujours porter sur les compliments et le charme. À son tour, Julianne susurre qu'elle était très heureuse qu'ils se soient croisés.

-Et moi donc. Je t'ai écrit l'an dernier, un email avec photos. Comme tu ne m'as pas répondu, j'ai cru... Bah, peut-être qu'il y a eu un problème avec la connexion. Quand on est à Bali...

Il avait pensé à elle, lui avait écrit et c'était resté sans réponse. Oh, il ne lui en voulait pas le moins du monde, il sait combien les gens sont occupés. Puis, avec un petit sourire, il dit ensuite:

-Quand tu dis qu'aucune autre rencontre n'aurait pu te faire plaisir, en es-tu bien certaine? Je veux dire, Ryan Gosling? Timothée Chalamet? Aucune, vraiment?

Il la taquinait bien sûr. C'est ce que si elle continue de lui dire des trucs pareils, il va s'accrocher au regard noisette de la belle et céder à la tentation.
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Mon regard pétille de joie tandis que j’observe Alejandro, menton en l’air, puisqu’il se trouve plus grand que moi. L’écoutant dans un joli sourire, tout en me remémorant ses traits qui sont restés les mêmes, intacts malgré les années passées, j’acquiesce dans un mouvement de tête lorsqu’il me parle de sa difficulté quant à ses choix, puisqu’on le prédestinait forcément à tout autre chose, comme diriger une boîte à New-York ou retourner en Espagne, afin de s’occuper de ce que sa fratrie possède. « Je comprends tout à fait. Je suis bien heureuse que tu aies suivi ce que t’as dicté ton cœur. » Je souffle, sincère, l’une de mes mains se posant sur ma poitrine, avant que je ne me moque gentiment de lui, en rapport avec le temps à Boston, puisqu’il est vrai qu’il n’y fait pas aussi beau qu’en Espagne justement, où le soleil règne en maitre durant la quasi-totalité de l’année. « Ce n’est pas si terrible, il faut s’y accoutumer, au froid. » Je réponds, pour affirmer dans plusieurs hochements de tête que je ronronne bel et bien, avant de légèrement m’empourprer à ses dires. « Ma mère me surnomme le chat, parfois, quand elle me voit lover dans un plaid à Paris. » Je prononce, me remémorant ce temps, où la pluie à frapper la capitale française tandis que je profitais de la vue donnant sur la Tour Eiffel, puisque ma délicieuse maman a un superbe Penthouse sur les Champs Élysées. « Je suis à l’image d’un véritable chaton. Je ronronne de satisfaction, je tremblote même, dans un sourire immense, qui va d’une oreille à l’autre, les prunelles closent. » Je termine à ce propos, m’imaginant emmitoufler dans un plaid, ce qui me ravit. Le cœur léger, je marche à ses côtés, tout en me disant que je pourrais me rendre n’importe où tant qu’il est près de moi, avant que je ne prenne ma coupe de champagne à deux mains, puisque mon ami m’interroge sur mes études, me demandant si je les ai achevé, ce qui n’est pas le cas. Affichant une petite moue contrite durant quelques secondes, je me reprends, pour me montrer assez évasive au sujet de ses fameuses deux années, où je n’ai pu poursuivre mes études, ayant été hospitalisé, ce que je ne lui souffle point. « Effectivement, c’est derrière moi à présent. » Je réponds rapidement, avec trop d’empressement sans doute, si bien que j’esquisse un sourire à ses doux mots, le visage baissé, alors qu’il me trouve radieuse, ce qui me touche, mais que je ne montre pas. Le fait est que je m’en veux rapidement et finalement, croisant son superbe regard bienveillant et pétillant, je m’approche afin de m’emparer avec douceur de l’un de ses bras, pour y déposer un baiser, sur sa veste, arguant que je n’aurais pas pu être plus heureuse qu’avec lui en cet instant, ce qui est le cas. Jamais personne d’autre ce soir n’aurait pu gonfler de cette façon mon cœur de joie et je tiens à ce qu’il le sache, comme toujours, puisque je suis sincère et démonstrative, autant dans mes propos que dans mes gestes. « Oh ! » Je souffle à ses mots, soudainement peinée, puisque je n’ai pas reçu le dit e-mail dont me parle mon grand brun ténébreux. « Je… Je suis désolée, sincèrement navrée. Je ne l’ai pas reçu. » Je prononce, affichant une moue peinée, tout comme mon regard, lorsque, comme toujours, il parvient en quelques secondes à faire naître un sourire sur mon visage qui pourtant révélait ma peine, se trouvant perpétuellement expressif. « Ryan Gosling, n’est personne face à toi. Timothée Chalamet, non plus. Ils ne sont pas Alejandro Ortega. Ils ne partagent pas nos souvenirs, nos rires, nos instants de complicité. Je me fiche d’eux, du plus bel homme du monde selon les magasines, aucun ne compte. Aucun ne fait le poids face à toi. » Je murmure, restant accrocher à son bras tout en gardant mes prunelles noisette encrées dans les siennes. « J’espère que cela ne te dérange pas, que je sois accrochée à ton bras. » Je susurre, mes joues prenant une légère teinte rosée, à l’image d’une rose justement, pourquoi pas une présente sur un Pierre de Ronsard, son poème : "Mignonne, allons voir si la rose...", étant mon préféré.


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Les retrouvailles provoquaient la conversation, naturellement, chacun prenant des nouvelles de l’autre. Alejandro n’est pas à plaindre. Il aime sa vie, est à l’aise avec ces nouveaux projets, dénué d’ambition, contrairement à ce qu’il a cherché à faire auparavant. Désormais, il sait apprécier les choses simples et voir le monde, découvrir le monde est l’essentiel de ce qui l’intéresse. Julianne le félicitait d’avoir suivi son cœur. Ils sont rares dans sa famille à lui donner la moindre félicitation à ce sujet.

-Merci, tu es gentille.

S’accoutumer au froid par contre, le beau brun ne le peut pas. Rien que d’y penser, il en frissonne. Ce n’est pas lui qu’on entendrait ronronner, mais s’il a de bons souvenirs de vacances dans les Alpes avec une de ses flammes quand il étudiait à Harvard justement. Il gardait un air sceptique, doux sourire aux lèvres. Il se doute bien que la belle brune le nargue. Impossible pour lui de ne pas rire quand son amie se compare à un chat.

-Paris… j’ai hate d’y retourner. Tu dois avoir hate aussi. Ta famille a toujours ce penthouse sur les Champs Élysées?

Être confiné vous fait réaliser ce genre d’endroits qui vous manque. Il aime bien son appartement de Boston, bien sûr, près de la marina, avec vu sur la mer, mais pour un voyageur comme lui, on se lasse vite d’un endroit qui devient trop quotidien. Alejandro, qui est habitué aux secrets, ne cherche pas à savoir ce qui a troublé la vie de son amie. Il devine que cela a pu l’affecter, mais Julianne est une femme plus forte qu’il n’y parait au premier regard. Puis, vu son honnêteté, si elle dit que c’est derrière elle, alors c’est le cas.

Peut-être était-ce au cours de cette période navrante qu’il lui a écrit. Ce ne serait pas impossible. Elle était désolée, forcément, mais un sourire et un geste de la main du beau brun montrait qu’il ne lui en voulait pas le moins du monde. Par contre, il avait du mal à croire qu’il était le plus bel homme du monde. N’en faut pas plus pour déclencher un joli monologue chez Julianne, dont l’intelligence est aussi spontanée que la beauté. Pour toute réponse, il vient déposer un baiser au coin des lèvres de son amie. Puis, mine de rien, il ajoute :

-J’en conclus que tu n’es pas trop fan des stars d’Hollywood.

Elle préfère un ami auquel elle est proche. Tant mieux, certainement. Son amie toujours accrochée à son bras, celui lui paraissait tellement naturel qu’il ne s’en était pas vraiment aperçu. Du reste, il est tactile lui aussi.

-Du tout!

Son doigt vient caresser un instant la joue rougie de la belle, puis, ils reprennent leur découverte de l’exposition. Mine de rien, le temps passe vite en bonne compagnie. Ils s’arrêtent devant un nouveau tableau et après quelques secondes, à le contempler dans un silence de respect et de découverte, Alejandro demande, tout doucement :

-Comment tu le trouves?
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Mes prunelles noisette scintillent puisque je me trouve heureuse de constater qu’Alejandro a suivi ce que lui dictait son cœur plutôt que les conseils de sa fratrie. Il aurait été plus facile pour lui de céder aux multiples requêtes de ses proches, seulement, il a pris son courage à deux mains, il a pris les armes et il s’est battu, afin de devenir celui qu’il est aujourd’hui. Alejandro est un homme heureux, il fait ce qu’il aime, il vogue en fonction de ce que lui dicte son esprit, son âme et il n’y a rien de plus beau en soi au monde que de faire ce que l’on désire, coûte que coûte, afin de goûter à la saveur de la béatitude, du bonheur à l’état pur, celui de parvenir à être qui on est réellement, sans la moindre once de culpabilité, pour être en paix avec soi-même, avec l’image que les autres ont de nous, le véritable reflet de qui l’on est intimement, au plus profond de notre cœur. « Je suis sincère. » Je réponds avec douceur à ses mots, dans un sourire, lorsque j’ose parler de Paris, puisque je m’y rends à de nombreuses reprises durant l’année, ma mère y vivant depuis quelques temps déjà, ma première année à Harvard pour être tout à fait exact. « J’adore Paris. J’aime y aller, j’aime y vivre durant plusieurs semaines. J’adore arpenter les rues, les quais, me rendre dans les musées. » Un sourire radieux fend mon visage tandis que je m’exprime, véritablement heureuse, puisque je me revois devant les pyramides du Louvre, ou encore sur le fameux pont des cadenas, bien que la ville ait décidé de les retirer, à cause du poids qu’ils ajoutent à ce dernier. « Oui, ma mère possède toujours son Penthouse, avec son nouvel époux, enfin mon beau-père. » Je dis, souriant toujours, puisque j’adore ce dernier, étant très proche de lui. Je le considère réellement comme un second père, bien que j’aime évidemment plus mon géniteur, celui qui a toujours veillé sur moi et qui le fera toujours, sans le moindre doute. « J’adore cet endroit. Il donne sur la Tour Eiffel, c’est magique en hiver. » Je souffle, des scintillements plein les mirettes, lorsque je me lance : « Tu devrais y venir un noël, je te promets qu’il y fera chaud et je partagerais même mon plaid avec toi. » J’affirme, toujours excessivement sincère, tandis que je m’imagine en Espagne soudainement, en plein été. Je pourrais après tout m’y rendre lorsque, Alejandro s’y trouvera lui aussi, afin que nous passion du temps ensemble, là-bas, puisqu’il pourrait me servir de guide, cela me ferait réellement plaisir. Le fait est que je n’énonce pas mon envie, par crainte d’un refus. Je suis toujours timide, puis Alejandro compte tant pour moi qu’un « non » me rendrait malheureuse. Alors, je reprends la parole quant à ses questionnements, pour souffler que tout est derrière moi, ses deux années plus que difficiles du moins, avant de m’excuser à de multiples reprises, puisque mon cher Alejandro m’a envoyé un e-mail, il a songé à moi alors qu’il se trouvait à Bali, ce qui me fait esquisser un sourire, puisque oui : il pensait à moi. Cette simple idée fait éclore un énième sourire sur mes lèvres charnues, lorsque je réponds à son interrogation, rapport à ces stars d’Hollywood, ses acteurs dont il me parle, puisque mon ami semble surprit que je le préfère à ses derniers, ce qui est pourtant le cas. Appréciant son baiser à la commissure de mes lèvres, ce dernier provoquant même un frisson qui parcourt mon échine, je réponds, dans un murmure : « Ce n’est pas cela, il y a beaucoup d’acteurs que je trouve beaux, voir craquants, mais ils ne sont pas toi. » Je réponds simplement, mes joues devenant plus roses encore, tandis que je reste accrocher à son bras, sans le relâcher, pour l’interroger, puisqu’il est vrai que je suis tactile, que j’aime l’être avec lui et que je le fais si naturellement que cela peut sembler désarmant. « Tant mieux. » Je réponds, me mordillant légèrement la lèvre tandis qu’il caresse ma joue, mon cœur s’emballant dans ma poitrine, avant que nous ne reprenions notre route, pour marcher côte à côte, tandis que j’avale plusieurs gorgées de champagne, ma main glissant de son bras à sa main, afin de la tenir, simplement. Lorsque nous nous arrêtons devant un nouveau tableau, je l’observe un instant, m’imprégnant de ce dernier, de ce qu’il signifie, pour tourner mon visage vers celui d’Alejandro, relevant par conséquent mon visage afin que nos prunelles s’accrochent. « Je le trouve puissant. Saisissant. » Je murmure, rapport aux couleurs, au message délivré au travers de ce dernier. « Toi, comment le trouves-tu ? » Je m’enquis, réellement intéresser, mes prunelles se trouvant toujours planter dans les siennes.


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Bien sûr que Julianne, qu'il appelle le plus souvent "Julia", est sincère. Il n'en doutait pas une seconde.

-Je sais.

Alejandro, en bon Européen qui se respecte, a été maintes fois à Paris, surtout durant son année à l'université de Barcelone, avant son arrivée à Harvard. Sa petite amie de l'époque étudiait en France, à Paris et il allait la voir la plupart des fins de semaine, quand elle ne descendait pas en Catalogne profiter de la plage et de son mec. Il a toujours associé cette ville à de bons souvenirs, malgré les temps troubles qui la traverse parfois.

-Rien de tel qu'un bon pique-nique sur les quais.

La famille de Julianne a eu toujours ce fameux appartement qu'il a eu le plaisir de visiter quelques fois, plus adolescent ou jeune adulte en tout cas. Voici que Julia l'invitait même à Noël. Une invitation tentante, certainement.

-Peut-être pas à Noël, noël, ma mère ne me pardonnerait pas de le manquer, mais aux alentours, certainement! Puis, tu pourrais venir passer le jour de l'an à la Corogne. C'est toujours une grande fête chez nous.


Une fête extrêmement prestigieuse et reine d'abondance. Son grand-père, aussi riche soit-il, ne fait pas tant l'étalage de sa fortune, sauf lors de cette soirée devenue une tradition. Il se voyait déjà dans un plaid, bien au chaud, avec son amie, chocolat chaud dans une main, de vrais gamins! En même temps, c'est important de garder son cœur d'enfant, non?

Aux yeux de la belle brune, le bel Espagnol vaut bien des acteurs et comme elle le connait, il était même mieux qu'eux, à ses yeux. Une déclaration flatteuse et comme tout le monde, Alejandro aime bien les compliments. Avec un léger rire, il conclut:

-Je me disais bien aussi.

Pendant son petit tour du monde, ou presque, Alejandro s'était efforcé de communiquer avec son cercle d'amis proches et sa sœur, entre autre. Cela n'avait pas toujours été évident. Et oui, il avait pensé à Julianne et la revoir permettait un peu de faire le point sur leur amitié. De le renouer plutôt. À nouveau devant un tableau, ils s'y attardent, comme il avait attiré son attention et celui de sa compagne pour la soirée.

-Rouge.

Les bêtises qu'il peut dire parfois. Après, il se fait un peu plus sérieux.

-Le visage de la femme est vraiment saisissant. Est-ce que c'est moi ou on dirait qu'il y a le symbole de paix dans le coin du tableau? Là et là?


Après avoir donné leurs impressions sur le tableau, comme les gens cultivés et éduqués qu'ils sont (bah quoi? C'est vrai!), ils reprirent leur balade et une idée traverse Alejandro, qui décide d'en faire part à Julia.

-Je ne sais pas si tu sais, mais j'ai mon voilier, ici, à la marina. Ne va pas t'imaginer un trois mâts han, c'est une petite Cal, mais n'empêche... Je pense la sortir bientôt, faire un petit tour en mer. Ça te dirait de te joindre à moi?
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Stars of the Past.
w/ @Alejandro Ortega

Lorsque je prends le temps d’y songer véritablement, j’aimerais parcourir le monde une fois que je serais diplômée de Harvard, pour m’imprégner du style de vie de chaque pays, afin de trouver l’inspiration et me démarquer en tant qu’architecte d’intérieur. Je souhaite être novatrice et quoi de mieux que d’aller un peu partout à travers le globe pour cela ? Mes prunelles noisette scintillent à cette perspective avant que je ne sourie, rapport aux dires de mon cher et tendre Alejandro. « Oui, un pique-nique sur les quais ou dans l’herbe, devant la tour Eiffel. » Je l’ai déjà fait à maintes reprises, puis je me suis déjà rendue devant cette dernière afin de fêter la nouvelle année et mes souvenirs restent incroyables, lorsque j’y pense. Osant inviter mon bel ami à me rejoindre à Paris, pourquoi pas à Noël, je me pince les lèvres lorsqu’il m’annonce qu’il ne le pourra pas, puisque sa mère ne lui pardonnerait pas cet affront, ce que je peux comprendre. Après tout, lorsque nous sommes en France pour les fêtes de fin d’année, mon père est présent, puisqu’il n’imagine pas passer celles-ci sans sa seule et unique fille : son cadeau, moi. « Pardon, tu as raison. Aux alentours, ce serait fantastique ! Nous profiterions des vitrines du Printemps ou encore des Galeries Lafayette. Tu me porterais sur tes épaules afin que je les aperçoive. » Je dis, en plaisantant, pour sourire largement à sa proposition. « J’aimerais énormément venir à la Corogne pour le nouvel an, afin d'être avec toi et les tiens. J’imagine que je m’en rappellerais toute ma vie. » Je souffle, mes mirettes scintillantes de mille feux, lorsque nous en revenons aux acteurs hollywoodiens qui ne lui arrivent évidemment pas à la cheville, du moins de mon point de vue. À vrai dire, il n’y a pas énormément d’hommes qui y parviennent, mais ça, je ne le lui soufflerais pas. « Tu es unique, mon cher Alejandro. » Je murmure à son intention, avant que nous continuions à marcher, pour nous arrêter devant une peinture saisissante et c’est peu dire. Ma main dans la sienne, que je tiens précieusement, je l’interroge, mon regard planté dans le sien avant de laisser s'échapper un léger rire, à sa réponse. « Rouge. » Je répète, pour faire mine d’examiner plus attentivement l’œuvre se trouvant sous nos yeux, quand il recouvre son sérieux. « Oui, le visage de cette femme est incroyable et oui, il y a deux symboles de paix. » Je confirme, pour ajouter : « On ne voit pas son regard, mais ses lèvres charnues ressortent et sa gorge est merveilleusement peinte. Il y a vraiment quelque chose de sensuel qui ressort. » Je termine, m’imaginant que l’artiste a désiré faire ressortir ces aspects ci, la sensualité dans chaque courbe féminine, dans chaque trait, pour sans doute ajouter son envie qu’il y est respect et paix entre les sexes, que l’on soit tous égaux, femmes et hommes confondus : une utopie, de nos jours. Gardant ma prise sur sa main bien plus large et grande que la mienne, tandis que nous marchons de nouveau, j’écoute attentivement mon ami ténébreux lorsqu’il me parle de son voilier, ce qui me fait d’ores et déjà rêver. « Un voilier. » Je murmure, tandis qu’il continue et que je le fixe, mon visage relevé afin de voir le sien, d’encrer ses traits, son superbe regard sur ma rétine, lorsque je comprends sa proposition. M’arrêtant, l’obligeant ainsi à faire de même, je souffle : « Tu plaisantes ? » Avant de sautiller sur place, faisant claquer mes talons sur le sol pour défaire nos mains et m’agripper à sa nuque, me jetant à celle-ci, joyeuse. « Évidemment que je désire me joindre à toi ! » Je lui dis, un sourire radieux gagnant mon visage. « J’ai déjà hâte. » J’ajoute, puisque je suis restée une enfant et que je trépigne déjà d’impatience. « Quand le sors-tu ? » Je l’interroge, pour me saisir à nouveau de sa main, après avoir défait notre étreinte. « Je t’aiderais à nous faire voguer sur les eaux. » J’ajoute, puisqu’il est hors de question que je le laisse tout faire, puis j’ai toujours cette envie d’apprendre, chaque jour que Dieu fait.


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