Love like you'll never be hurt (tallesca)

Première fois de ta vie que tu es en couple Tallev. Ce bal prend une toute autre dimension du coup. Rien à voir avec les années précédentes où tu t'es juste contenté de te bourrer la gueule. Là tu peux t'afficher fièrement avec une jolie fille à ton bras. Et pas n'importe quelle fille, une princesse d'espagne s'il vous plait. Bon ok, elle est venue au bal avec un autre mais c'était bien avant que vous vous mettiez en couple tous les deux. Et puis de toute façon, tu la surveilles de loin. T'as gardé un oeil sur elle tout ce début de soirée. C'est plus fort que toi. T'as confiance en elle, c'est aux autres que tu n'as pas confiance. T'es donc venu au bal tout seul. Sans compagnie mais c'est pas grave puisque de toute façon, tu ne vas pas rester loin d'elle trop longtemps. Tu poses ton verre et tu t'approches d'elle. Tu ignores complètement son cavalier, il est insignifiant pour toi. Tu arrives à sa hauteur et tu lui tends ta main, comme un gentleman. Francesca De Borbon, m'accorderez-vous cette danse ? lui demandes-tu avec un fin sourire sur tes lèvres. T'es attiré vers elle comme un aimant.

w/ @Francesca De M-Borbón

C’est le grand soir, celui du bal. Ma jambe me fait encore un peu mal, mais ça va beaucoup mieux. Mon attelle est beaucoup plus fine et petite que les premiers jours. Ma robe est assez longue, et me permet de cacher tout cela. Bon, je marche comme un canard boiteux, mais ça va tout de même. Les décorations de la salle de bal sont magnifiques, à en couper le souffle. À ma table, je discute avec mon frère, mon cavalier mais aussi aux autres. Les filles superbes dans leur robe. Je grignote, bois un peu jetant par moment un coup d’œil à Tallev. Il est tellement beau dans son costume. Bon, j’étais avec lui quand il l’a choisi, mais quand même. Il est canon. Je lui souris avant de reporter mon attention sur mes camarades de table. Quelques minutes plus tard, une voix que je connais trop bien prend la parole, et s’adresse à moi. Tallev me propose de danser avec lui. "Avec grand plaisir Monsieur Moseley !", dis-je en glissant ma main dans la sienne, tout en lui souriant. Je m’excuse auprès des autres, simplement par politesse. Je n’attendais que ça, pouvoir retrouver Tallev. Je boite encore un peu, donc je m’appuie sur le bras de mon homme, qui m’aide à avancer. "Tu es très élégant comme ça", dis-je en plaçant une main sur l’épaule de Tallev, laissant l’autre dans sa main. Nous commençons à danser au rythme de la musique, c’est calme, doux. Je me resserre tout contre lui, mon regard dans le sien, je ne vois plus que lui, plus que nous deux sur cette piste de danse.

w/ @Tallev Moseley

T'as déjà trop attendu Tallev, tu veux être avec elle et passer un bon moment. Étonnement, tu veux que les gens te voient avec elle, en sa compagnie. C'est complètement paradoxal quand on sait à quel point tu as mis du temps avant de t'ouvrir à Francesca. Mais maintenant que c'est fait, t'as envie de passer de bons moments avec ta copine. Tu ne veux en laisser passer aucun. Peut-être que t'es trop encombrant, t'en sais rien. Toujours est-il que tu la veux près de toi et si pour ça tu dois passer pour le lourd de service, tant pis. Tu t'approches d'elle et lui tend délicatement ta main. Tu lui demandes si elle veut bien t'accorder une danse, si ça lui dit de passer un petit moment avec toi. T'oublies pas votre discussion à propos des salles de cours vides. Tu affiches un large sourire alors qu'elle accepte de danser. Francesca se lève et s'agrippe à toi. Ça va ta jambe ? demandes-tu calmement. Tu ne veux pas lui faire mal, ni aggraver la situation. Vous arrivez sur la piste de danse et elle se colle à toi. T'es tellement pas habitué à danser, tu te sens ridicule, surtout dans ce costume, c'est tellement pas toi. Tu prends sa main de ta main droite et glisses la gauche sur sa hanche. Merci princesse, toi tu es magnifique, le bleu ciel te va à merveille... même si je préfère quand même le rouge sur toi, t'amuses-tu à dire en faisant référence à ses sous-vêtements rouges. Tu te mets à danser. Gauche droite. Gauche droite. T'essaies de ne pas lui marcher dessus avec tes grands pieds. Je suis surpris que les médias ne parlent pas encore de nous..., lances-tu en la regardant dans les yeux. Tu affiches un mince sourire. T'es vraiment bien avec elle, heureux de pouvoir enfin connaître les joies d'être un couple.

w/ @Francesca De M-Borbón

Tout le monde est beau ce soir. Les filles ont sorti leur plus belle robe, et les garçons ont choisi de vêtir le costume le plus élégant. Je prend un peu de temps avec Ella et Greg, son cavalier du soir, mais aussi majordome. Je salue mon ex fiancé par politesse et car cela va mieux entre nous, mais celui que je cherche c’est Tallev. J’ai envie d’être avec lui, mais je ne veux pas être sauvage en abandonnant d’abord tout le monde. Alors je reste un peu avec mes partenaires de table pour apprendre à les connaître. Hugo, mon demi-frère caché, voulait rentrer mon homme, mais il est parti je ne sais pas où. Puis, je ne sais même pas si Tallev aurait accepté. Tant pis, on va certainement éviter la scène du frère protecteur qui interroge le petit-ami. Très vite, Tallev vient me chercher. C’est lui qui flanche le premier et j’en suis soulagée qui le fasse. Tallev est un homme tendre, doux et affectueux, mais quand il se moque de quelque chose, il ne s’en cache pas. Là, il se fiche de savoir si cela va déranger mon cavalier ou mes voisins de table. Je ris intérieurement, mais accepte avec joie son invitation à danser. Marchant jusqu’à la piste de danse, je prend légèrement appuie sur son bras. "Oui ça va ne t’inquiète pas, ça tire juste un peu", je lui répond, tout en lui souriant tendrement. C’est bon d’être avec lui, de passer enfin un moment avec lui. Je le complimente, il est beau ce soir. Enfin, il est toujours beau, mais il est encore plus élégant ainsi. Loin de ce qu’il porte habituellement, je le sais. "Merci...Qui te dit que mes sous-vêtements ne sont pas rouge ce soir ?...", je lui demande, haussant un sourcil. Ma robe n’est pas d’un tissu fin, on ne peut donc clairement pas voir la couleur de mes sous-vêtements. Face à face, je colle mon corps contre le sien. Ma main dans la sienne, je pose ma main droite sur son épaule. Je sens alors sa main de libre glisser sur ma hanche. Nous commençons à danser, et j’aime qu’il fasse cet effort pour moi. En plus, il essaye d’éviter mon pied. "Je te l’ai dit, il y a bien plus interessant dans le monde que nous aux yeux des médias...", je lui répond en souriant, ma main quittant son épaule pour l’arrière de sa nuque que je caresse. "Tu te débouilles plutôt bien !", je le taquine alors que nous continuons de danser. "Ai-je le droit à un baiser ?". Ses lèvres me manquent, même si honnêtement, on s’embrasse tous les jours. Sauf que aujourd’hui, on ne sait pas vraiment vu à part en FaceTime et que jusqu’à présent, je ne peux sentir ses lèvres de cette manière.

w/ @Tallev Moseley

Tu t'inquiète de l'état de sa jambe. Tu ne veux surtout pas aggraver la situation. Surtout que tu n'es pas très délicat comme gars. Tu fais beaucoup d'efforts, c'est indéniable mais tu as deux mains gauches. Et deux pieds gauches aussi. Il ne faudrait pas grand chose pour que tu lui marches dessus sans faire exprès. Alors quand vous prenez la position pour danser, tu gaffes où tu mets tes pieds. Elle te complimente sur ton costume et tu fais de même avec sa robe. C'est vrai ça d'ailleurs, ils sont quelle couleur ? Te connaissant je suis sur que tu les as assorti à ta robe alors je dirais ... bleus ou blancs, nan ? t'amuses-tu à demander avec un intérêt non dissimulé. Tu poses ta main sur sa hanche et tu la rapproches de toi. Tu t'en fou d'être vu avec elle ce soir. Tu t'en tamponnes le coquillard qu'elle soit venu avec un autre cavalier que toi et que les gens fassent le rapprochement. Tu veux juste danser avec elle et partager un moment hors du temps. Même dans ton pays ? Ils s'en foutent aussi ? la questionnes-tu alors. Tu veux quand même savoir ce qu'il en est. Si tu dois faire gaffe à tes faits et gestes ou si tu peux encore te rouler un joint tranquillement. Tu souris alors qu'elle te dis que tu te débrouilles bien en danse. Tu lèves même les yeux au ciel. C'est toi qui me rends meilleur princesse. C'est niais à souhait ce que tu viens de dire là Tallev. Tu rigoles parce que tu te rends compte de la niaiserie de ta phrase. Puis tu baisses les yeux pour regarder ses fines lèvres. Tu penches ta tête vers l'avant pour venir les capturer. Tu l'embrasses tendrement. Ta main quitte la sienne et vient se loger dans sa nuque. Tu prolonges le baiser tout en continuant de danser. C'est plus fort que toi, tu peux pas t'en empêcher. Ils font chier les gens autour, tu les emmerdes tous un par un. Tu mets fin au baiser mais gardes quand même cette proximité. T'es la plus belle ce soir Francesca, je suis un putain de veinard... que tu dis en rigolant bêtement. Tu le penses, c'est ça le pire. Ta main quitte sa nuque et vient rejoindre son dos. T'as besoin qu'elle soit collée à toi, blottit dans tes bras. Encore une minute trente deux et on s'éclipse dans une salle ? En vrai t'es pas pressé de quitter la piste de danse, tu dis ça pour rire. T'es plutôt bien là Tallev.

w/ @Francesca De M-Borbón

Ma jambe va plutôt bien, du moins, je m’attendais à pire. J’ai prit un anti-douleur quelques heures avant le bal, pour que ça ne fasse pas un gros effet avec l’alcool. Bon, je n’ai pas trop bu, juste deux coupes de champagne, ça va non ?. Je profite donc que ma jambe aille bien pour danser avec Tallev. On complimente mutuellement notre tenue, mais bien sûr, ça va toujours un peu plus loin. "Hm je ne sais pas, j’ai complètement oublié.....Il va falloir que tu viennes vérifier par toi-même....", je lui répond avec un petit sourire malicieux au coin de mes lèvres. Il le rapproche un peu plus de lui, mon corps se retrouve contre le sien, sans aucun espace entre nous. Je suis bien comme ça, dans ses bras. On danse au milieu des autres étudiants, je me moque de ce qu’ils peuvent bien penser. Qu’ils parlent de nous, ça leur fera un sujet de discussion au moins. "En Espagne c’est différent, c’est pour ça que je n’y retourne pas vraiment ! Et si j’y retourne un jour avec toi, et bien que veux-tu qu’ils disent ? Que je suis heureuse ? Qu’ils parlent en mal de toi juste pour faire la une, alors qu’il n’y a rien à dire ? Tout ça parce que tu es un homme bien ? Je ne le laisserais pas arrivée, tu le sais !". Oh ça non, si il faut mettre le feu au magazine, je le ferais ! Mon but est de le protéger, pas de l’enfoncer. Pour l’instant, il n’y a rien de tout ça autour de nous. Le seul endroit où l’on parle de nous, c’est Veritas. Je préfère profiter du moment avec mon homme, qu’on soit bien ensemble au lieu de penser aux médias. Ils sont loins de nous. "Oh c’est vrai ? En quoi est-ce que je re rend meilleur ?", je lui demande en caressant l’arrière de sa nuque. Je ris en voyant sa tête, c’est niais, il aime sortir ce genre de phrase même si ça fait niais et moi j’aime ça. Il s’ouvre encore plus à moi ainsi. "Toi aussi tu me rends meilleure Tal", j’ajoute en le regardant droit dans les yeux. Je lui demande alors si j’ai le droit à un baiser, faisant la moue. Il finit par légèrement s’abaisser pour que je puisse atteindre ses lèvres. Un tendre baiser qui dure. Je profite de ses lèvres, de ce moment entre nous. Mon front contre le sien, mes bras s’enroulent autour de son cou. Si avec ça les gens n’ont pas comprit qu’on est ensemble, c’est qu’ils sont aveugles ou bêtes. "C’est toi qui me rend belle", je chuchote contre ses lèvres. Ça aussi c’est niais, mais je m’en moque, c’est la vérité. Je sais que je suis belle, mais je me sens vraiment belle a travers ses yeux, a sa façon de me regarder. Blottit dans ses bras, je pose ma tête contre son torse. "Une minute trente deux ? Tu sais combien du la chanson ?", je ris, redressant le visage pour le regarder. On continu de danser et j’aime se sentiment. J’ai des papillons dans le ventre. J’ai l’impression d’être une gamine sur un petit nuage. "D’accord ! Quel est le plan ? On se la joue discret en partant l’un après l’autre ou on s’en fout et on s’en va ensemble ?", je lui demande, haussant un sourcil. Il plaisante peut-être, peut-être pas, mais dans le fond, je sais qu’il en a envie. Nous continuons tout de même de danser, et de rester dans les bras l’un de l’autre.

w/ @Tallev Moseley

Vous prenez votre position pour la danse. Tu sais que c'est un peu galère pour Francesca avec sa jambe donc tu vas doucement. Autant quand vous faites des cochonneries, elle ne prend pas appui sur sa jambe ou alors très peu. Pour cette dance, tu prends tes précautions, tu ne veux pas aggraver la situation bêtement. C'est d'ailleurs aussi pour cette raison que tu la rapproches de toi et que tu te colles à elle. Si tu peux la soulager un tant soit peu, tu prends. Bon, c'est aussi parce que t'as besoin d'être près d'elle. Hm, c'est une proposition indécente ça mademoiselle De Borbon, va falloir que j'aille vérifier par moi-même alors, réponds-tu en rigolant. Tu plonges tes iris grises dans les siennes et affiches un mince sourire conquis. Elle te rassure en t'affirmant que tout le monde s'en fou que vous dansez ensemble ou même que vous vous affichiez ensemble. Tu hausses les épaules en l'entendant parler. J'en sais trop rien. J'ai regardé un reportage sur le prince Harry et Kat truc l'autre coup, elle a eu un mal de chien à se faire respecter et imposer dans la belle famille. Ça fait flipper ce genre de reportage. Genre tout le monde s'incline devant ta mère ? La royauté chez toi est aussi forte qu'en Angleterre ? demandes-tu avec curiosité. T'as des millions de questions qui te brûlent les lèvres Tallev mais t'as pas envie de gâcher la soirée avec ce genre de chose. Tu laisses plutôt faire l'alchimie entre vous. Cette complicité et visiblement cette niaiserie. Elle te rend meilleur, c'est indéniable. Tu ne te gênes pas pour lui dire. C'est la soirée des niaiseries ce soir. Pour pleins de choses princesse. Je m'améliore de jours en jours et c'est grâce à toi. Regardes, je suis même en train d'apprendre une nouvelle langue pour toi. Tu me sors de ma zone de confort et c'est la première fois que ça me fait ça. Me haces un hombre mejor ... bon ok, cette phrase là je l'ai googelé avant de venir au bal, j'essaie de la retenir depuis une heure, t'amuses-tu à dire en éclatant de rire. Vous continuez à danser. Elle t'avoue que tu la rends meilleure aussi, que tu fais d'elle une fille belle. Elle n'est pas belle, elle est magnifique. Tu la trouve sublime Tallev, rayonnante et si fraîche. Pure. Tu n'en rajoutes pas, elle va prendre la grosse tête après. Et puis, elle sait déjà ce que tu penses d'elle. Au lieu de surenchérir sur sa beauté, tu lui dis plutôt que dans une minute trente-deux vous allez vous éclipser de la piste de danser pour rejoindre l'une des salles vides. T'en as l'eau à la bouche. Tu essaies de ne pas trop y penser pour ne pas avoir d'érection devant tout le monde mais c'est un peu compliqué. On y va ensemble, on s'en fou ? On peut ... être trop bourré pour se tromper de sortie ? t'amuses-tu à dire en essayant d'être convaincant. Votre proximité te rend dingue Tallev. Complètement dingue. T'arrives pas à rester près d'elle sans avoir de pensées impures. Tu lui souris et viens capturer tendrement ses lèvres. Tu te contentes d'un petit baiser, tu ne veux pas non plus t'enflammer tout seul sur cette piste de danse. Tu recules doucement ton visage et poses ton front contre le sien. Avant qu'on s'en aille, tu veux peut-être savoir comment s'est passé mon rendez-vous cet après-midi ? que tu lâches avec un mince sourire sur tes lèvres. Après tout, c'est ça aussi être en couple, c'est partager les bons comme les mauvais moments. Tu te recules et lèves les yeux au ciel. L'homme est prêt à se lancer dans plusieurs articles avec moi, à condition que je signe mes articles de Tallev Graham, avec le nom de mon père... Ils se connaissent très bien tous les deux et il m'a fait comprendre que c'est une condition que mon père exige... Voilà voilà. T'es partagé Tallev. Extrêmement partagé. T'as besoin de son avis là.

@Francesca De M-Borbón

Je danse tout contre lui, mon corps serré contre le sien. Ma jambe me picote un petit peu, mais ça va, Tallev me soulage comme il le peut. On profite de se moment, juste lui et moi. Enfin, il y a aussi tous les autres étudiants, mais je m’en fou. Je suis dans ma petite bulle, seule avec mon chéri. "Tu verras que peut-être, je dis bien peut-être, je ne porte rien....sous-vêtements ou pas ? Telle est la question", je réplique en plongeant mon regard dans le sien. Je lui répond sur les médias, sur le monde qu’il y a autour de nous et que nous ne sommes pas assez intéressant pour être à la une des journaux. Au pire un petit article sera écrit, rien de plus. En Espagne, c’est autre chose, mais nous avons un peuple moderne contrairement à mes parents. "Tu regardes ce genre de reportage ?", je lui demande, surprise par ce que j’entend. "On va dire que le drama avec ma princesse n’a pas aidé, surtout avec les tromperies qu’il y a eu...mais regarde, le prince Harry a fait le choix de ne plus faire partie de la royauté en soit et vit je ne sais pas où avec Megan qui peut reprendre son métier d’actrice", je le trouve tellement courageux d’avoir fait ça. Bon il était déjà marié, donc ça aide, il était sûr de son histoire avec Megan. Mon histoire avec Tallev est belle et douce avec quelques passages mouvementés. Sauf que contrairement à Harry et Megan, je ne pourrais jamais être marié à Tallev. Il en a épousé une autre, sa meilleure amie. Elle est malade certes, mais elle suit un nouveau traitement, et si elle vit finalement ? Qu’est-ce qu’il se passera ? Il restera probablement marié à elle, alors que moi, j’ai tout fait pour annuler mon mariage, pour lui...Ella m’a fait la morale, mais que puis-je faire ? On verra en temps voulu. Pour le moment, je profite du bal et de mon chéri. Pour le moment, je l’écoute me dire que je le rend meilleure et ça me touche, même si j’ai peur de le perdre. "Tu apprends l’Espagnol pour draguer ma mère avoue !", je ris en passant ma main dans ses cheveux, les caressant tendrement. "Ça me touche que tu apprennes ma langue Tal", personne n’a jamais fait ça pour moi. Personne, à part lui. Je le regarde, alors que nous dansons. Il est beau, la couleur de son costume fait encore plus ressortir la couleur de ses yeux. Ils sont juste magnifiques. De quoi faire damner un saint. Il t’annonce alors que dans une minute et trente deux secondes, nous allons nous éclipser et ça me fait rire. "D’accord, va pour ça, de toute façon on s’en fout, non ?". Oui, pour ma part, je m’en fiche si on me voit partir je ne sais où avec Tallev, c’est mon mec, on fait ce qu’on veut. Ses lèvres retrouvent les miennes et je souris, mais il les retire trop vite à mon goût. Je fais la moue, mais me retrouve toute excitée quand Tal me parle de son rendez-vous. "Oh mon dieu oui ! Alors raconte !!!". Tallev m’a parlé de ce rendez-vous en début de semaine, je sais qu’il avait hâte d’y être. Je l’écoute attentivement, je suis bouche bée devant l’exigence de son père. "C’est une blague ? Il ne peut pas exiger ça, c’est ton travail pas le sien !", non mais il m’énerve celui là, c’est pas possible d’être aussi con. "Je vais finir par me rendre à New-York et balancer ton père par la fenêtre ! Vu sa tour, ça fera une belle chute !", je grogne. Je trouve ça injuste, Tallev se tue à la tâche dans son écriture, pourquoi est-ce que son père aurait des droits dessus ?. "Qu’est-ce que tu en penses toi ?", je le demande en plongeant mon regard dans le sien, caressant tendrement sa joue.

w/ @Tallev Moseley

Tu te goures de prénom entre Harry et William et leurs femmes respectives. Tu ne te sens pas trop concerné par le sujet mais tu tentes de faire des efforts, après tout, c'est le monde de ta petite copine Tallev. Tu te dois d'en savoir un peu plus. Surtout si son frère te fait passer un interrogatoire comme elle t'a dit. Non, je suis tombé dessus par hasard. Par hasard hein ? T'as cherché dans la télévision plutôt. Toi qui ne regardes jamais aucun programme, tu t'es surpassé cette fois. J'ai vu ça, en même temps avec tout le fric qu'ils ont brassés, ils ont de quoi vivre pépère jusqu'à la fin de leurs jours, t'amuses-tu à répondre en levant les yeux au ciel. Ils ne sont pas parti sans un sous, faut pas abuser non plus. T'as vu un peu l'envers du décor et tu as compris à quel point tout est que magouille dans ce genre de royauté. C'est aussi pour cette raison que tu veux en savoir plus sur la famille de Francesca. Connaître les bases mais aussi les failles. Tu sais déjà pour la tromperie de sa mère avec l'un des serviteurs. C'est un coup bas ça. Tu restes collé à elle et tu éclates de rire en entendant sa remarque. Comment t'as deviné que je fais ça juste pour draguer ta mère ? J'veux qu'elle m'apprécie alors si pour ça faut que je passe dans son lit, ok, dis-tu en rigolant pour la taquiner un peu, pour la faire chier. C'est normal, je veux apprendre à te connaître. Et puis, j'apprends pleins de choses, c'est passionnant. Tu lui souris tendrement avant de passer aux choses sérieuses. Tu lui racontes un peu comment s'est passé ton rendez-vous avec l'éditeur. Tu n'y vas pas par quatre chemins et lui explique comment cela s'est déroulé. Tu vois bien qu'elle n'est pas d'accord avec ce procédé, toi non plus d'ailleurs. Tu la laisses cracher son venin et quelque part, tu trouves ça touchant qu'elle s'investisse autant dans ta vie. Tu hausses les épaules. Il serait encore capable de s'en sortir. On ne t'a jamais dit que les crevures meurent en dernier ? réponds-tu sans la moindre émotion dans ta voix. Tu en veux à ton père, ça c'est clair. Tu lui en veux beaucoup mais il reste ton père. Ton géniteur. Sans lui tu ne serais pas là. Putain Tallev, réveilles-toi, il arrive encore à te mettre ce genre de pensées dans le crâne. J'en sais trop rien... Je pense que c'est au-delà d'un simple article. Je crois qu'il veut que je change réellement de nom pour prendre le sien. Est-ce qu'il s'est enfin acheté une paire de couilles et me reconnaître devant son entourage ? Je ne sais pas, il a essayé de m'appeler avant le bal mais j'ai pas répondu. Je ne sais pas quoi faire. Je suis mitigé, d'un côté je sais qu'il peut m'aider à lancer ma carrière et à me faire un nom dans l'édition mais d'un autre côté, j'ai pas envie de renier le nom de ma mère et tout ce qu'elle a fait pour moi... Tu replaces une mèche de cheveux derrière l'oreille de Francesca, puis tu hausses un sourcil. Je t'avoue que je ne sais pas du tout quoi faire... Il m'a donné le week-end pour réfléchir.

w/ @Francesca De M-Borbón

Je ris lorsque Tallev me raconte la vie des Windsor, mais qu’il m’affirme qu’il est tombé dessus par hasard. Je hausse un sourcil, mais je ne dis rien. Je l’imagine bien devant sa télévision, entrain de commenter le documentaire avec ses propres mots. "Oui, je t’avoue qu’ils n’ont pas à se plaindre !", moi aussi je vais finir par partir et aller au Canada si ça continue comme ça. Dans ce monde, ce n’est pas tout rose dans les familles. Ça peut partir loin, très loin même. La preuve, les parents « vendent » leurs enfants pour les affaires, pour la politique. Amour, gloire, trahison, digne d’une série télé. "Non mais ça va pas la tête !!", je répond en écarquillant les yeux, tout en riant. Beurk, non pas ça s’il vous plaît. "Qu’est-ce que tu trouves passionnant ?", je lui demande en penchant la tête sur le côté. Tallev me parle ensuite de son rendez-vous, mais je vois rouge lorsqu’il parle de son père et de son exigence. En vrai, j’aurais le pouvoir de me ruiner, de détruire son « empire » mais il reste quand même le père de Tallev. Puis tant qu’il ne me demande rien, je ne ferais rien. "Cette crevure là je peux l’éliminer...", je rétorque en hochant très lentement la tête. Bon ok, je le ferais rien mais ça m’énerve quand même. Je lui donne donc mon avis sur la situation, mon point de vu sans forcément être tendre avec son père. Je ne vois pas pourquoi il aurait un droit sur son fils, sur son travail. "Propose lui de signer de tes deux nom ? Moseley-Graham. Tu garderais le nom de ta mère, tout en acceptant son deal. Ou alors tu acceptes d’être Graham dans les affaires, mais tu exiges que ton père te reconnaisse avant !", je lui répond, souriant tendrement lorsqu’il replace une mèche derrière mon oreille. "Ou alors, tu pourrais ouvrir ton agence d’édition ? Je pourrais t’aider un peu. Et commence pas à dire non ! Sinon, j’ouvre mon agence d’édition sous un pseudo et je te signes !", on trouvera bien une solution de secours, si son père n’accepte pas le choix de Tallev. La chanson vient à se terminer, enchaînant avec une bien plus rythmée. "Ok, je ne suis pas sûr d’assumer celle-là", dis-je en regardant les autres étudiants bouger dans tous les sens.

w/ @Tallev Moseley