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EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us

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Les combats intérieurs agitent mon âme et mon esprit depuis que mes pas ont traversés pour la première fois le plancher de la salle du bal. Las d’entendre ces mots à mes oreilles comme des bombes qui viennent exploser encore et toujours comme un tourbillon d’Hiroshima. Ces paroles qui mitraillent mon cœur à chaque mot prononcé par @Edgar Windsor . Il prend la relève des mes exs croisés quelques minutes plus tôt, maudite ! Sans s’en rendre compte il vient faire trembler les derniers débris de mon cœur encore fort, encore solide qui tiennent sans trop savoir comment. Il les fait détoner, en milles morceaux dans un fracas silencieux mais si intense en moi. Les oreilles saignent, les yeux voudraient larmoyer et le cœur suffoque, mais en silence, la tête haute et les yeux soutenant les siens, je tiens le cap, je m’efforce à rester digne, à jouer à la perfection Rosalia Borgia que rien n’atteint. Pour combien de temps encore ? Quelques secondes ? Plusieurs minutes ? Des heures? Flancher ou résister ? Abdiquer ou contre attaquer ? Lâcher prise ou combattre ? Un ring se déroule dans ma tête alors qu’il finit de m’accuser, de crier ces mots durs et saisissants, ses promesses qu’il me tiendra à vie responsable de mes fautes commises par le passé. Soit, mérité ! Amplement mérité ! Je reste aphone alors que nos corps sont proches, trop proches. Sa chaleur provoque en moi une sensation de bien être qui m’envahit, mais au-delà des mots ce sont ses gestes qui trahissent la bipolarité qui l’envahit. Son sourire qui se dessine sur ses lèvres, son visage détendu malgré la haine qu’il peut ressentir, presque esclave de ses émotions. A travers ces traits tendres je le reconnaissais, lui qui avait été durant des mois un soutien sans failles, un amant irréprochable, tendre, affectueux, généreux même. En bref mon Eddie ! Celui qui avait su transpercer mon cœur alors qu’il était cramponné et amouraché à un autre. Tel une ancre de bateau qui lié fortement à son ancrage ne peut s’extirper du rocher qui a su la capturer, je m’étais laissé allée, rendant les armes. Il y a un an la lutte aurait été impossible, le combat perdu d’avance. Une bataille qui se rejouait aujourd’hui, le cœur plus léger, sans peur de fauter de nouveau, l’esprit presque libre. Sa peau, son corps me faisaient frissonner à chaque parcelle de son corps en contact avec le mien, impossible à contenir nos lèvres s’étaient jouaient l’une d’elles dans un baiser qui s’était voulu presque passionnel, ses doigts avaient caressés ma cuise découverte dans un plaisir charnelle intense. Dans ce jeu qui perdra le premier, existera t il un gagnant à la fin ? Ou alors deux perdants ? Ou deux victorieux ? « Si je m’excuse devant toi Eddie c’est que tu es l’un des rares qui pourraient me forcer à me rendre faible … Je déteste cette idée ! Cette idée d’être soumise à toi, je déteste l’idée de rompre, de me rendre vulnérable mais face à toi …  » Non pas pour tout de suite, trop de monde encore autour pour nous regarder, nous juger, nous fixer. S’excuser, flancher face à quiconque était déjà trop douloureux pour moi, trop aventureux pour que cette mise à nue, cette soumission se passe devant une grande assemblée. Oui Mini Borgia était de ce monde, celle qui écrasait les gens, qui les faisait sombrer pour mieux briller, étinceler, se porter en héroïne ou en reine. Piétiner pour écraser. Ecraser pour régner. Régner pour briller. Briller pour exceller. Bien plus qu’une devise, un leitmotiv, une promesse faite à ma mère de la rendre fière en étant la meilleure encore et toujours dans tous les domaines de ma vie. Cette vie toute tracée, avec une ambition sans failles, des idéaux d’extrêmes richesses et des envies d’accomplissement. A défaut de pouvoir jouir du potentiel de ma famille, j’avais fini par me forger, me créer une carapace pour réaliser mes rêves, devant la Mini Borgia que j’étais aujourd’hui, où seule la réussite comptait, guidait mes pas jour après jour. Mais désireuse de son corps, de ses lèvres comme d’une drogue dont je ne pouvais plus me passer de nouveau, je prenais sa main pour l’embarquer dans l’orée des buissons. Une sensation de chaud m’envahit lorsque sa main cramponne la mienne, une sensation enivrante, transcendante, incandescente. Lâchant sa main pour me relaxer, prête à capituler, concéder la défaite, j’ancre mon regard dans ses yeux captivants, hypnotisants, je m’éclaircis la voix, mais quelques mots plus tard c’est mon corps entier qui s’effondre. Inerte. Faible. Embuée. Discernant quelques murmures autour de moi, indistincts, sourds, vagues, mon esprit est ailleurs, loin, divaguant, naviguant à travers les phrases qui se répètent encore et encore dans ma tête.  Ces phrases les mots durs de Zeus, mêlées à celles d’Edgar. Un frisson, un souffle d’air sur mon visage, me reconnecte à l’instant présent, incapable d’ouvrir les yeux, de réagir, je sens des baisers parcourir mon visage, des baisers d’une douceur exquise, puis le parfum d’Eddie, mon Eddie qui virevolte pour se faire humer de façon divine. Rassurée. Rassurée d’être là, inerte, les yeux à moitié ouvert, l’esprit encore un peu ailleurs. Il me tient, me borde, me dévore des yeux, alors que ce sont ses lèvres que je voudrais dévorer d’un élan et d’un entrain plus qu’incontrôlable. Une pulsion presque pour le remercier d’être là, de mettre sa haine et colère de côté. Clignant plusieurs fois des yeux pour me reconnecter à la réalité, m’affirmant que sa présence n’est pas un mirage. Une moquerie sort de ses lèvres que je ne cesse de contempler, j’esquisse un sourire timide en réponse à son sourire, avant que mon bras encore mou ne tente de venir caresser tendrement la joue du Windsor dans un geste plein de tendresse, d’affection. « Tu crois que tu peux me ramener chez moi ? » murmurais-je d’une voix hésitante, presque inaudible. L’alcool mêlé à la fatigue, à l’anxiété, à la nervosité de mon retour à Harvard, aux émotions de la soirée. Incapable de bouger mais reprenant des couleurs, je me laisse dans une taquinerie à mon tour. « Et j’ai rarement vu un ennemi si tendre et désireux d’embrasser toutes les parties de mon visage … D’ailleurs je crois que tu as oublié … » Ne finissant pas ma phrase, dans un élan de force et d’envie, je me redresse pour m’asseoir à moitié à côté de lui, venant déposer de nouveau mes lèvres sur les siennes, portant ma main à sa joue pour capturer cet instant. Un baiser tendre et savoureux, un baiser de remerciement, un baiser sincère, un baiser d’une envie soudaine mais si présente. Et je l’espérais peut être un baiser d’un avenir plus clément, parsemé de moins de nuages, de moins de colère et de rancœur … mais pour aujourd’hui sa seule présence allait me convenir, me contenter, me réchauffer le cœur.
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w/ @Rosalia C. Borgia
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Rosalia t'avait entraîné à l'écart du gymnase et des guirlandes lumineuses, guidant tes pas vers le sombres des arbres, vous cachant presque derrière des bosquets. Elle était prête à capituler, tu le voyais dans ses yeux, mais pour cela elle avait besoin d'être à l'abri du regard. Tu pouvais le comprendre, tu connaissais son caractère. Un orgueil à tout épreuve, qui était mis à mal ce soir par tes exigences. S'excuser, elle semblait l'accepter, mais à l'écart de la foule. Tu t'en moquais. Il n'y avait que toi qui avait besoin d'entendre ses mots, son mea culpa. Ca lui coûtait, tu le savais, et tu étais même surpris qu'elle accepte le deal de présenter des excuses en échange d'une nuit à tes côtés. A dire vrai, tu n'y croyais presque pas. Et pourtant dans ses yeux, une lueur, farouche, de franchise et de détermination. Alors qu'elle commençait sa tirade, mettant de belles formes autour de son pardon, elle tombait à tes pieds. Evanouie. Instinctivement, tu t'agenouillais à ses côtés et serrait doucement son visage contre toi. La mémoire de votre amour revenait à ton corps, et tes gestes, comme dans un vieux rituel, se faisait doux à son contact. Tu embrassais chaque partie de son visage en murmurant de douces paroles, souhaitant la faire revenir à elle. Et à toi. Elle n'était jamais si fragile, mais tu comprenais que ce soir, les assauts répétés de ses différents ennemis -dont tu faisais partie- avaient eu raison de sa force. Tu étais terriblement fâché après elle, tu n'en étais pas pour autant cruel. Et tu ne pouvais rester de marbre face à son corps fébrile, inconscient, devant toi. C'est ainsi que tu changeais d'humeur en un instant, laissant la revanche et la colère de côté, pour lui prodiguer la tendresse dont elle avait besoin, par de tendres baisers, comme un cataplasme de douceur. Et ca fonctionne. Elle revient à elle, doucement, levant son bras pour venir frôler ta joue, te demandant une dernière faveur. « Bien sûr. Je vais t'aider à rentrer. ». Sa voix est faible, et tu ne l'entends que parce que vous êtes totalement seuls, éloignés du gymnase et du bruit de la fête, le bal battant encore son plein. Se redressant difficilement, elle minaude et plaisante à nouveau, te volant à nouveau un baiser, et tu es sur à ce moment là qu'elle se sent déjà mieux, pour agir de la sorte. Tu n'as pas le cœur à la blesser à nouveau, alors tu ne réponds pas, te contentant de passer tes bras sous les siens pour l'aider à se relever. Mais elle a tort. Oui tu as été tendre, mais tu l'aurais été avec n'importe qui. Bien sur que tu ne peux être indifférent face à elle, mais cela n'enlève rien à ta colère. Bien au contraire. Sentir qu'elle te fait encore autant d'effet, après la douleur qu'elle t'a apporté... Ca ne fait que nourrir ta rancœur. « Disons simplement que nous faisons une trêve pour cette fin de soirée. Mais je n'oublie rien. » . Elle se relève avec toi, et vacille à tes côtés, toujours affaiblie par sa chute. Tu places ses mains autour de ta nuque, et, veillant à ne pas abîmer sa robe, tu la soulève dans tes bras. Tu la portes jusqu'à ta voiture, et tu la vois sourire contre toi, surement heureuse d'avoir gagner cette manche. Réjouis toi Borgia, la partie n'est pas terminée... Vous reprendrez votre combat de plus belle, plus tard, quand elle sera moins amochée, et toi, moins fatigué. Tu déposes Rosalia à côté de ta voiture, ouvrant la portière pour l'aider à s'installer. Tu t'assieds à ton tour, côté conducteur, mettant le chauffage en route pour l'aider à se remettre d'aplomb. Vous restez silencieux pendant le trajet, dans un moment un peu hors du temps. L'ambiance feutrée de l'habitacle, le souffle de la ventilation qui vous réchauffe doucement et lui redonne des couleurs, un tube en fond sonore, à la radio... Les quelques kilomètres qui vous séparent de son hôtel s'effacent peu à peu, et vous voilà arriver à destination. « Et voilà Rose. Nous sommes chez toi. » Tu sors de la voiture et en fait le tour, ouvrant la portière passager, tendant ton bras à la brune pour qu'elle s'y accroche. Son oeil est vif et ses joues ont repris une teinte ambrée. Le trajet en voiture lui a fait du bien. Mais elle semble las et fatiguée, et tu es dans le même état. Tu as hâte de retrouver ton lit, et ton petit chien, et de le cajoler fort en oubliant la fête, avant de tomber de sommeil, après cette soirée alcoolisée et riche en émotions. En attendant tu dois raccompagner Rosalia à sa chambre, et elle te guide vers sa suite, sa main dans la tienne. Tu sens à son contact qu'elle en veut plus encore mais tu n'es pas prêt à lui donner ce qu'elle souhaite. Elle ouvre sa suite et t’entraîne avec elle, poussant la porte de son pied pour la refermer. « Mets toi au lit Rose, tu es épuisée.» Tu l'assied sur le lit, et alors qu'elle te dévore du regard, tu fais glisser les bretelles de sa robe pour la déshabiller. Malgré la fatigue, tes doigts sont électriques sur sa peau, et il te faut tout le courage du monde pour y résister. « Il ne se passera rien entre nous ce soir, tu le sais. Tu es épuisée, moi aussi, et la colère est encore trop présente pour moi, d'autant que je n'ai pas eu mes excuses. » Tu t'agenouilles devant elle, faisant glisser sa robe tout le long de ses hanches puis de ses jambes, avant la chute du tissu sur le parquet de la chambre. Tu retires doucement ses chaussures, frôlant ses chevilles de tes doigts, dans une caresse exquise, avant de continuer « Je ne veux plus de tes excuses cette nuit. Le fête a été longue pour nous deux, et il est temps de rendre les armes pour ce soir. ». Tu te relèves et elle te regarde, allongée sur son lit, presque nue, sublime avec sa peau hâlée et son regard fiévreux, mais tu résistes et elle ne tente rien. Tu sais que la soirée est finie. Tu te penches vers elle, l'embrasse sur la tempe, avant de partir sans un mot. En fermant la porte de sa chambre, tu te dis que rien n'aurait pu prédire cela. C'était étrange, c'était intense, c'était tendre et violent. C'était vous deux finalement. Rosalia et Edgar. Eddie et Rose.


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