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EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us

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@Edgar Windsor

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►Le retour à la réalité. Harvard et ses étudiants. La PFO était à l'honneur pour la soirée, la décoration classieuse à leur image, digne de leur rang, tout semblait être réglé à la perfection absolue. Et pourtant tout ne se passait pas comme prévu jusqu'à présent. Non mon retour ici était plus qu'une faillite personnelle. Dès mes premières secondes à frôler le parquet de la piste de danse, mon regard s'était posé sur Katalia, que j'avais par la suite bien pris le temps de fuir. Elle était belle, comme toujours et en un claquement de doigt à la voir, mon envie de l'éviter, de rester loin d'elles pour quelques heures supplémentaire m'était apparue comme la meilleure solution. Durant un an loin d'elle, auprès de ma mère, notre guerre intra-familiale avait finit par s'estomper, trop concentré à m'occuper et être là pour ma mère. Sauf que son corps se mouvant à la perfection il y a quelques heures auparavant, m'avait replongé dans cette jalousie plus que maladive que je lui vouais. Fuyant encore et toujours, j'avais fini par sortir pour prendre l'air, m'installant confortablement à une table joliment décorée de fleur et de poudre d'étoiles. Seule à ma table, un verre à la main, mon regard trainait autour de moi lorsque je vis un visage, un sourire, en réalité tout un corps qui m'était familier. EDGAR ! EDGAR était là la table juxtant la mienne. Il semblait seul, du moins pour l'instant, hésitante je posais mes mains sur mes cuisses prête à me lever pour le rejoindre, avant d'abdiquer et me reposer de nouveau au fond de ma chaise. Une fois, deux fois, même trois fois, avant de décoller mes fesses de ma chaise et prendre mon courage à deux mains, let's go Borgia ! Après tout une dispute ou une engueulade de plus pour ta soirée de retour, je n'était pas à cela prêt. Et puis clairement s'il avait envie de m'ignorer je crois que je l'avais bien mérité, mais il était si canon là devant moi en costard, attirant presque que je ne pouvais passer à côté de passer un instant en sa compagnie. Le courage me parcourant, je me levais pour le rejoindre, derrière lui, je déposais ma main dans sa nuque avant de déposer un bisous sur sa joue qui finissait finalement aux coins de ses lèvres. Toute souriante, pimpante, je venais m'asseoir à moitié sur la table qui se trouvait devant lui. Sir Windsor ! Vous êtes plus qu'à votre avantage ce soir !   Je le fixais du regard sans réussir à le lâcher alors que sa tête plus que surprise, presque incrédule me fisait face, j'accentuais mon sourire, fière de mon entreée qui avait presque fait mouche, ne jamais passer inaperçue voilà ce que j'aimais le plus.


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w/ @Rosalia C. Borgia
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Décidément, cette soirée était interminable, mais non moins digne d'intérêt. Entre les réglements de compte à ta table, la rencontre inopportune de Primrose au bar, et des retrouvailles improbables avec cette quasi inconnue, Reyna, on pouvait dire que tu avais eu ton lot de rebondissements. C'était pas pour te déplaire, parce que tu aimais les soirées divertissantes, mais là, tu avais eu ta dose, et tu espérais juste pouvoir rentrer bientôt. Aucune donzelle à l'horizon pour passer la nuit en plus. Toutes tes conquêtes étaient accompagnées à ce bal, et finalement, pour une fois, c'est toi qui te retrouvais seul au moment de rentrer chez toi. Tu savais que ton petit chien Joe allait te faire la fête, comme toujours à ton retour, et rien que cette pensée te dessinait un sourire sur ton visage. « Allez, une dernière clope et j'y vais », tu te parlais en finissant ta coupe de champagne. T'étais bien dehors, à prendre l'air, après l'agitation du dedans, et la cigarette au bec, tu regardais ton portable en envisageant de prendre un taxi pour rentrer. C'est alors que tu sentis une main sur ta nuque, et un baiser au coin de tes lèvres. Tu sursautais, surpris, persuadé de tomber sur un visage amical, mais c'est alors que tu reconnus Rosalia. Tu ne pus retenir tes mots en soupirant « Oh non Rosa, pas toi... » pendant qu'elle s'installait sur la table en te complimentant, tout sourire. « Je vais te remercier parce que je suis poli mais ça s'arête là. Qu'est ce que tu me veux ? » . Tu évites son regard, parce que tu sais trop bien qu'elle est belle, qu'elle te plait, et que c'est ce qu'elle recherche, te provoquer et t'amadouer. Le problème, c'est qu'elle t'a trop blessé, et surtout, elle t'a pris pour un idiot et ça, rien à faire, tu ne le digères pas. Mais alors, pas du tout. Tu amorces un mouvement pour te lever, en lui disant clairement : « Fais vite si tu as quelque chose à dire, parce que j'allais rentrer » . Ton objectif : terminer cette conversation le plus vite possible, et rentrer chez toi, en t'éloignant de cette belle garce.


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@Edgar Windsor

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►Cela faisait plus d'un an que notre rencontre avait eu lieu, lors d'une soirée harvadienne en compagnie de Kamille ma meilleure amie, mon binôme. Il était apparu tel un mirage dans mon champ de vision et cela avait été comme une évidence, alors lorsque la révélation arriva à mes oreilles que le jeune homme était un Windsor, pas de doute que j'avais tenté ma chance. Il était beau, il semblait fort, attirant, et prince surtout. La bague de fiançaille avait glissé de mon doigt pour finir dans la poche de mon sac de soirée, et le jeu avait commencé.  

Un an plus tard, plus d'alliances à la main et pour cause, le mariage, les fiançailles annulés comme une illusion qui s'estompait ou des pétales de rose qui s'envolaient. A moitié assise sur la table, les jambes à demi pliées laissant l'une de mes jambes dénudée (robe). Son regard me parcourant, j'esquissais un sourire en l'entendant prononcer mon doux surnom, à croire que bien malgré lui sa tête ne pouvait se résoudre à me détester. Contrarié, peut être même désabusé. Je levais les bras au ciel telle une enfant qui s'excuse de sa simple présence, pas de chance pour toi Windsor, mais je compte bien capturer un peu de temps en ta compagnie, et comme tout le monde sait quand je veux quelque chose il est rare que je l'obtienne pas ! D'ailleurs toi même auparavant t'était fait piquer par la dame de pique que j'étais. Manipulatrice certains pourraient dire, moi je dirais plutôt déterminée, sociable à la perfection, et savoir jouer les pions les uns après les autres pour arriver à contrer l'adversaire ou même tout simplement tromper l'ennemi/la proie. C'était cela d'être une reine des échecs depuis toute petite, maline, rusée, qui voulait me défier, n'avait quasi aucune chance de gagner.  " Tu pourrais au moins faire semblant d'avoir apprécié ce doux baiser ... Comme un hommage au passé ! " Provocation un jour , provocation toujours, c'était presque un mode de vie, une addiction, ma nature profonde. Alors qu'il ne pouvait soutenir mon regard, un sourire non dissimulable se dessinait sur mon visage, il n'osait pas de peur de retomber, se trahissant tout seul, mais moi je captais tout, j'étais observatriceet j'allais m'y engouffrer doucement mais surement, c'était une promesse de Borgia !Son ton, son empressement de rentrer chez lui, Edgar était il mal ? Plaisant ! Satisfaisant même ! " J'sais pas je me disais que déjà tu pourrais peut être me filer une clope ... " Je n'étais clairement pas une grande fumeuse, mais attrapant celle qui se trouvait dans les lèvres d'Edgar, je la portais ensuite à mes lèvres pour tirer une taffe ou deux. Besoin de me détendre après cette soirée plus que palpitante et surprenante, tout comme l'était la présence du jeune homme en face de moi. Etonnant de le retrouver là, semblable à celui qu'il était il y a un an, tout en lui à l'époque m'avait plu, et ce soir tout me plaisait divinement mais inutile de dire que les compliments j'avais l'habitude de les distiller avec parcimonie, préférant clairement les recevoir. " Quelle princesse t'accompagne pour la soirée ? Tu ne comptais pas rentrer seul tout de même ... J'veux dire quand on s'appelle Eddie Windsor, c'est étrange ! Le charme n'opére plus ? " Piquer les gens encore et toujours, les rendre fous, les rendre accrocs, souffler le chaud et le froid, experte en la matière, je formulais ces mots avant de déposer l'une de mes mains sur sa cuisse.

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w/ @Rosalia C. Borgia
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Elle jouait l'innocente, là devant toi, levant les mains au ciel comme une enfant qu'on accuse, alors que c'était elle la méchante de l'histoire, vous le saviez tous les deux. Elle parlait de ce baiser que tu aurais dû apprécier selon elle, ce qui n'était clairement pas le cas : « J'ai apprécié ce baiser c'est vrai... Avant de voir que tu en étais l'auteure.» . Tu aurais été ravi de voir débarquer une amie, qui t'aurait apporté un peu de tendresse en cette fin de soirée, mais tu n'avais pas eu de veine sur ce coup là. Tu avais hérité de la compagnie d'une des seules personnes sur terre que tu  ne souhaitais pas voir. Et pour cause. « Et puis notre passé commun n'a rien de glorieux, je n'ai aucune raison de vouloir lui rendre hommage.». Tu revoyais en fulgurance des scènes de cette période. Pour une fois, tu étais resté plus de quelques semaines avec une femme, c'était déjà un exploit en soi. Bien sur, quand tu étais bercé dans l'illusion d'être le seul et l'unique pour Rosa, c'était la belle vie. Vos corps s'attiraient irrémédiablement, et vous vous laissiez embraser à chaque entrevue. Elle avait un sale caractère, elle était provocante et ambitieuse, mais, puisque tu la pensais dans ton camp, tout cela lui rendait grâce. Tu la trouvais fascinante. Tu avais vite déchanté. Comment aurais tu pû éviter la colère, alors que tu avais appris n'être qu'un bonus dans sa vie ? Elle était déjà maquée, et même plus que cela, fiancée. Ça avait été la douche froide. A cette seule pensée, tes mains se mettaient à trembler de colère. Alors, quand elle te parlait d'hommage au passé, c'était d'une ironie sans nom à tes yeux... Elle te pique ta cigarette et la porte à ses lèvres, sensuelle, ce qui ne fait que t'énerver encore plus. Tu sors à nouveau ton paquet et en allume une autre, que tu glisses aussitôt entre tes lèvres :   « Tu peux la garder celle là, j'en veux plus.». Alors que tu t’apprête à te lever, elle pose sa main sur ta cuisse, te repoussant doucement au fond de ton siège, en te questionnant sur ta cavalière du soir. Tu hésites un moment quant à la bonne marche à suivre. Tu pouvais mentir et prétendre être attendu à l'intérieur, mais la brune était loin d'être idiote, tu ne le savais que trop bien. Évoquer une potentielle cavalière pour l'évincer, elle, c'était lui donner le pouvoir et lui montrer que tu craignais son attraction sur toi, ce que tu ne voulais surtout pas. Si elle découvrait le pot au rose, elle aurait compris tout de suite que ton mensonge était censé te protéger d'elle. Mais tu n'avais pas besoin de ça. La colère restait ta meilleure protection, alors autant jouer franc jeu :   « Je suis venu seul et je compte bien rentrer seul. J'ai la preuve sous les yeux qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné.». Tu ne pouvais cependant t'empêcher de la questionner en retour, priant intérieurement pour que son potentiel cavalier sorte à son tour pour la ramener auprès de lui.   « Et toi alors, Rosalia ? Qui est ton malheureux élu du soir ?.». A ce moment là, tu prenais sa main dans la tienne, pour la reposer en douceur sur sa propre cuisse. Tu sentais - et tu savais qu'elle aussi -l'électricité qui vous parcourait à chaque frôlement. Mais cela ne faisait qu'accentuer ta colère, finalement.   « Ecoute moi bien Rose. Je n'ai pas envie de te voir. Je n'ai pas envie de te parler. Rentre toi cette phrase dans le crâne parce que ce n'est pas prêt de changer. C'est fini, je ne suis plus la petite marionnette que tu utilises à ta guise. ». Cette fois ci, tu te levais brusquement, voulant t'éloigner d'elle le plus possible.


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@Edgar Windsor

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►Innocente, les bras au ciel mon regard plongé dans le sien, un sourire aux lèvres large et intense. J’écoutais le son de sa voix harmonieux bien que menaçant et désobligeant, mais il se trouvait toujours là malgré son envie irrémédiable et palpable de fuir le plus loin possible. Une première victoire, un premier exploit même, son esprit voulant fuir mais son corps incapable de répondre à ses envies. « Peu importe l’auteure Windsor, l’important c’est le frémissement que tu as ressenti lorsque tu l’as reçu … » Lui comme moi comme par le passé avait ressenti cette sensation agréable, presque dévorante de recommencer, nos corps s’embraser depuis notre première rencontre à chaque fois que le contact se faisait. Cela avait d’ailleurs causé ma perte, tout comme la sienne lors de notre brève relation, deux âmes et deux corps irrémédiablement attirés l’un par l’autre alors que leurs chemins n’auraient jamais du se croiser, s’entremêler si étroitement. Il levait les yeux au ciel suite à mes mots et je savais. Je savais qu’il aurait rendre l’âme incapable de nier l’évidence, mais Eddie avait un égo et une fierté des plus décuplés, l’avouer serait comme accepter une évidence qu’il ne voulait pas voir réelle. Ses phrases se voulaient plus blessantes les unes après les autres, un moyen de se convaincre lui-même, de s’auto-protéger, peu m’importait, j’allais encaisser, dure comme un roc cela ne pourrait presque pas m’atteindre. La naïveté avait été maître par le passé, lors de notre passé commun comme il venait de le dire. ‘’Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent’’ comme dirait un ancien homme influent et ‘’ les espoirs que ceux qui veulent rêver’’ comme dirait mini Borgia. « Ce n’était pas ce que tu disais allongé dans un parc, rêveur, câlin, presque sangsue lorsque tu te vantais de presque avoir d’y croire ! » Je sortais un brin de venin pour essayer de me défendre, j’enfonçais la première épine de mon corps pour te la planter comme un murmure dans l’oreille alors que ma bouche se trouvait qu’à quelques millimètres de ton oreille. Visage proche, l’air chaud de ma respiration venant réchauffer ta nuque laissant quelques poils s’iriser dans l’une de tes zones sensibles. Cette même zone que j’avais eu des centaines de fois l’occasion d’embrasser de mes lèvres sensuelles et douces, lorsque nos corps ne pouvaient se résoudre à rester éloignés l’un de l’autre trop longtemps. Une double vie s’était offerte à moi durant deux ou trois mois, nos retrouvailles s’étaient rapprochées comme un danger qui m’attirait, ce danger, c’était la faute que je commettais face à mon fiancé, mais aussi l’erreur de devenir addict à ton corps, à tes lèvres. Comme l’expliquer ? Ma dépendance à moi-même ! Lorsque mes travers revenaient, incapable de les contrer, je devenais un objet pour mon esprit, ce dernier me dictait, me manipulait, me faisait flancher face à tant de grâce, tant de réussite, tant d’argents, d’or et d’opportunité. J’étais faible ! Bien trop faible ! Du renouveau, l’envie de plaire encore et toujours, de jouer aussi, de gagner … mais à la fin c’était mon surmoi qui avait gagné, parce que mon cœur avait perdu, il s’était fendillé en deux, craquelé de tout son long, et aujourd’hui encore j’en portais les traces. Reposant à cette époque, mon corps se réchauffait progressivement, ou alors c’était la cigarette entre mes lèvres qui réussissaient à me détendre. Un corps chaud, détendu, alors que mon cœur lourd semblait s’accélérer car cet homme devant toi avait été ta plus grande tentation, qui avait causé ta perte. Le voyant rallumer une clope, ne souhaitant pas que je lui rende celle qui se trouvait entre mes lèvres, que grand bien lui fasse, je finissais par la jeter au sol, pour l’écraser de mon avant de chaussure dans que je prenais le soin de bien tourner, après tout Rosa Borgia n’était pas fumeuse. Non elle était chiante, ou plutôt attachante au fond, rusée, manipulatrice, déterminée, et nullement défaitiste. C’est pour cela que le voyant presque se lever, je déposais une main sur sa cuisse, premier contact physique presque électrisant, agréable et enivrant. « C’est d’une tristesse et d’un ennui Eddie ! Finir sa soirée seul lors du bal de fin d’année … Après je connais beaucoup de moments où il vaut mieux finir mal accompagné que seul ! » Une petite illusion bien placée, un peu retour en arrière. « Pour ma part, j’suis venue seule … Retrouver mon passé dans un retour sur Harvard des plus détonnant, rien que cela est pour moi une belle victoire ! » Oui retrouver Katalia même que de loin, et montrer à tout le monde que Borgia numéro deux était de retour, c’était le seul but de la soirée, et je crois que je pouvais valider la mission : Edgar en étant une preuve de plus, soit pas triste Windsor ton plus doux souvenirs et ta plus grande trahison était de retour pour mieux te hanter mon enfant ! Nos mains se frôlant alors qu’il reposait ma main sur ma cuisse, je plongeais mon regard presque automatiquement dans le sien pour m’assurer qu’il ressentait quelque chose, son regard fuyant me le confirmait, il se levait rapidement en déblatérant toute sa phrase. Il allait me planter là comme ça si tôt, ce n’était que le début, et clairement je n’avais pas dit mon dernier mot. Quand j’en avais décidé autrement, je sortais mon téléphone de mes mains, pour chercher notre musique favorite, j’appuyais sur PLAY et voilà que les douces notes commençaient à se faire entendre. Un sourire aux lèvres, comme si tous les mots qu’il avait pu me dire n’avait aucun impact sur moi. Après tout autant de ‘’haine’’ après tant de temps, c’était bien que tout n’était pas totalement accepté ou oublié et il était bien connu qu’on n’oubliait pas ce qui nous tenait à cœur. « On peut faire un deal … Tu m’accordes une danse sur NOTRE chanson, où je prends soin de ne pas te marcher sur les pieds comme à chaque fois par le passé, et après je te laisse partir. » Oui j’avais un malin plaisir à lui faire la misère par le passé, le taquiner encore et toujours dans un jeu sans fin qu’il me rendait bien. Posant le téléphone sur la table que j’avais laissé quelques secondes auparavant, ne lui laissant pas le choix, prête peut être à me prendre un râteau je prenais ses bras que je m’étais tout autour de ma taille, bras lâche comme un pantin qui ne comprenait pas ce qui se passait. Trop rapide pour lui, trop déterminée, je glissais mes bras autour de son cou, commençant à danser un peu, combien de temps cela allait il durer, allait il accepter notre deal … à son péril ! Un deal qui permettait juste d’échanger un peu plus longtemps avec lui, est ce que j’étais du genre à tenir ce genre de pacte rien n’était moins sûr, mais avait il vraiment le choix d’y croire et d’espérer que ce soit vrai.

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HJ : Oh j'suis désolée je me suis sentie poussée des ailes j'crois là EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us  1881463262 j'pensais pas que c'était si long EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us  1779901633 :bigkiss: mais Edgar et Rosa m'inspirent trop EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us  863241595
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w/ @Rosalia C. Borgia
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C'était insupportable, littéralement. Rosalia minaudait, manipulait, tournait autour de toi comme autour d'une proie, qu'elle semblait persuadée de pouvoir posséder à nouveau. Elle ne comprenait pas, elle ne voulait même pas essayer. Elle ne voyait pas que tu avais mûri pendant son absence et que son retour n'allait rien changer. C'était presque triste de voir sa façon de tenter de te ramener à elle, alors que tu avais simplement envie de lui cracher au visage. « Le corps a une mémoire que l'âme n'a plus. Mes lèvre ne t'ont peut être pas oublié, mais mon cœur si, et ce à tout jamais. ». Il ne restait plus une once d'affection pour cette femme, qui ne t'inspirait maintenant que de la haine, du dégoût, et du désir, tu devais bien l'avouer. Pendant plusieurs mois, et c'est ce qu'elle était en train de ta rappeler, tu avais été sensuel et sensible, te collant à son cou et te blottissant dans ses bras, t'abandonnant presque à une sensiblerie qui ne te ressemblait pas. Elle était tour à tour chatte sauvage que tu domptais et mère louve contre laquelle tu venais te lover. « Bien sur que j'y croyais. Comment aurais je pu soupçonner tes manigances ? Je suis ne suis pas aussi fourbe que toi. Ce qui me déçoit aujourd'hui c'est que tu es toujours aussi fière du mal que tu m'as fais.  » . C'était peut être ça, au fond, que tu n'arrivais pas à digérer. Plus d'un an avait passé depuis la découverte de la double vie de la brune, où tu avais compris alors n'avoir été qu'un passe temps bien agréable, mais rien de plus. Ca, tu avais eu le temps de l'accepter. Après tout, tu y avais trouvé ton compte aussi. Et surtout cette histoire s'était terminée avant que tu ne tombes amoureux, ce qui aurait rendu la trahison plus violente encore. Non, tu avais pu t'en remettre, et son départ d'Harvard avait aidé à redorer ta fierté et à classer cette vilaine histoire dans un coin de ta tête bouclée. Mais ce soir, c'était son retour, et tu devais te battre pour ne pas laisser les souvenirs souillés remonter à la surface. Et tu la regardais, mielleuse, piquante, fière de t'avoir blessé et de te le rappeler. C'était ça, l'insupportable de la situation. Son arrogance face à ta douleur passée. Tu ne ripostais pas quand elle commentait la tristesse de ta soirée, et le retour grandiose de son retour en solo. Elle voulait être au centre de l'attention, elle l'avait toujours voulu. Cette facette d'elle, grandiose, tu l'admirais autrefois. Mais, pour toi qui avait été déçu, elle avait bien trop chuté de son piédestal pour y remonter en une soirée. Tu finissais ta cigarette, la deuxième, et te retenais de la jeter sur sa robe. A la place, en même temps qu'elle, tu écrasais le mégot sous ton pied, brutal.Tu sentais que la colère qui restait tapie au fond de toi commençait à prendre de l'ampleur. Tu préférais ce soir l'ignorance à la violence, et c'est ainsi que tu te levais et t'éloignais pour laisser la peste seule. Une note se fit entendre à tes oreilles, suivie d'une mélodie toute entière. Tu te retournais automatiquement, suivant du regard Rosalia et le portable qu'elle venait de poser sur la table, diffusant cette chanson. Celle qui avait été "votre" chanson, à l'époque du mensonge et des faux semblants. Cette chanson que tu avais écouté en boucle depuis son départ, pour la dissocier complètement de son image à elle, et te la réapproprier. Tu avais réussi. Et au final elle se servait de cette arme pour te faire rester, dans une sorte de chantage affectif pitoyable. Elle te propose alors un deal qui te fait lever les yeux au ciel. C'est une ruse, tu le sais, tu la connais. Elle se sert de ce prétexte pour passer plus de temps avec toi, te torturer de son corps charmeur. Silhouette divine qu'elle approche de toi. Elle pose tes bras inertes sur ses hanches avant de venir caresser ton cou de ses paumes, qu'elle emprisonne finalement pour ne plus te laisser partir. A ce moment là, c'est le combat acharné du corps contre l'esprit. Celui que tu n'avais encore jamais eu besoin de mener contre elle, mais que tu dois remporter ce soir. Ton corps te presse de la serrer plus fort, de lui agripper la taille, de l'allonger sur la table et de la dévorer toute entière, tandis que ton cerveau te gronde de la repousser brutalement et de la planter sur place. Ta main, étrangère à tes ordres, descend jusqu'à sa jupe fendue, se pose sur sa cuisse et dessine de tes doigts un sillon brûlant du désir que tu as pour elle. ta bouche aussi, appelle son cou pour y poser un baiser. Et pourtant, c'est ton autre main, prise d'une pulsion, qui la repousse brusquement. Tu l'éloignes de toi, d'un coup, presque violent, et tu reprends enfin tes esprits. Tu la fusilles du regard avant de t'exclamer, fou de rage : « Lâche moi ! Tu n'as rien compris Rose ! Tu penses que tu peux jouer avec moi encore, mais tu te fous complètement de ce ce que j'ai pu ressentir. Et t'es même pas capable de t'excuser. Pas une fois je n'ai eu le droit à des explications claires ou des remords de ta part. Tu te crois peut être au dessus de tout le monde, mais si tu n'es pas même pas capable de présenter des excuses, tu peux bien aller te faire voir ma pauvre fille. ». Tu l'assied de force sur la table, te redressant devant elle de toute ta hauteur, d'un air mauvais. « Ton deal ne m'intéresse pas. Il est aussi minable que toi. Mais j'en ai un autre à te proposer, bien plus intéressant. Tu me supplies de te pardonner, tu t'excuses platement et sincèrement devant moi. En échange, je t'accorde plus qu'une danse. Je t'accorde la nuit entière. » . Tu te penches vers elle, posant tes deux mains sur la table, entourant son corps, et susurrant à quelques millimètres de sa bouche, sensuel : « Qu'en dis tu, Borgia ? »


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HJ : OUPS EDGAR & ROSA ► dark troubles ruin us  863241595 . Moi aussi j'ai abusé, mais on s'en fiche, ok ? :bigkiss:
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@Edgar Windsor

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►C’était étrange, perturbant, angoissant presque de me retrouver face à Edgar ou Eddie pour les intimes. Il était là et semblait si loin en parallèle. Un gouffre nous séparait à présent, un canyon que j’avais laissé se fendre pour déchirer et nous retrouver sur deux blocs différents, deux hémisphères, deux mondes. Lui plein de haine à mon égard, moi pleine d’envie de le retrouver. Lui le regard noir et saisissant, moi  le sourire sincère et peut être un peu joueur. Le bien et le mal s’entremêlaient dans mes envies, mes envies imprévisibles de le sentir proche de moi, de sentir le contact de sa peau contre mon épiderme, laissant l’alchimie et les réactions épidermiques exploser comme par le passé. Au damn que je n’aurais jamais pensé pouvoir le retrouver ici, encore moins si beau, presque désirable. Avec le temps et mon cœur vide de sentiments, de sensations, j’aurais espérer pouvoir le confronter sans que mon corps et mon esprit ne se livrent un duel sans nom. La réciproque semblait vraie lorsqu’il avoua que son corps et son âme se trouvaient être en rivalité. Un point de gagner, mais est ce que cela avait réellement un prix ce soir de compter les points … Non seule la sincérité de l’instant aurait du avoir de l’importance, il ne m’appartenait pas comme il aimait si bien à le crier, l’assener dans mes oreilles, presque le graver dans mon derme. A tout jamais. Cette fin de phrase me poignarda un instant, méritante de tant de haine je ne trouvais la force de répliquer. Non ! Non ça ne me ressemblait pas de baisser la garde et courber l’échine sans partir à la contre attaque, mais à quoi bon. Mini Borgia fléchissait peut être, mais il était sûr qu’elle ne romprait pas pour autant. Abdiquer sur une bataille ne voulait pas dire qu’on perdrait la guerre et clairement je ne comptais pas perdre ce soir, encore moins face à Edgar. « Si seulement cela avait été prémédité … Tu veux que je te dise Eddie ! Cela m’écorche de l’avouer ici, mais c’était plus fort que moi ! Plus fort que ma raison, que mes limites ! » Oui j’étais devenue une marionnette face à mes envies incommensurables de me retrouver dans ses bras, le jeu avait fini par me brûler les ailes. Prise à mon propre jeu, la vie rêvée, la vie parfaite avec Zeus aurait du me contenter et pourtant lorsque j’avais rencontré Edgar, les projets s’étaient noircis, embrumés. Dieu que j’avais fini par être amoureuse de Zeus par le passé, mais comme si Edgar avait été la tentation ultime, celui qui avait pu me faire sortir du droit chemin, par sa simple présence, son simple sourire, durant les trois mois à se fréquenter, Rosalia Borgia était devenue un pantin. « Et crois moi ou non, je n’ai jamais été fière du mal que je t’ai fait ! » Sentimentale j’en devenais face à lui, ne me reconnaissant pas le moins du monde, comme si malgré le temps, l’espace qui nous avait séparés, les rencontres, les plaisirs charnels avec d’autres, rien ne pouvait réellement renier ce que nous avions vécu. L’électricité toujours présente lorsque nos corps abîmés se frôlaient en était le témoin, le témoin qu’on pouvait taire tout ce qu’on voulait, les cellules humaines finissaient toujours par nous trahir.
La musique frissonnante de notre relation se faisait entendre lentement comme une mélodie du bonheur, ses bras de chiffons sur mes hanches, alors que mon regard essayait de se plonger dans ses yeux fuyants. Je sentais au rythme que les mouvements du slow se faisaient que nos corps se rapprochaient bien trop dangereusement, mes lèvres arrivant presque à frôler les siennes comme un appel. Le brasier intérieur qui tente de se refroidir, alors qu’il ne veut que s’embraser davantage et exploser de plaisir charnel au contact de ses lèvres attirantes, hypnotisantes. Mais ne souhaitant pas jouer d’avantage avec lui, préférant faire preuve de bonne foi, il avait souffert, il l’avait avoué me poussant à baisser les armes pour ce soir. Non je n’allais pas l’achever. C’était fou comme cet organe si vide habituellement, dénué de sentiments pouvait battre lorsque je me trouvais face à quelques hommes. Ils étaient peu nombreux, ceux qui réussissaient à me faire fondre, me faire craquer, ou même d’un coup de magie dompter la louve féroce, sauvage et ravageuse que je pouvais être. Eddie avait cette faculté, mais je saurais le taire pour protéger mes arrières. Louve féroce transformée en chatte inoffensive lorsque je sentis le contact de ses doigts sur ma cuisse dénudée, provoquant un frisson dans l’ensemble de mon corps qui s’amplifia lorsque ses lèvres finirent par venir caresser mon cou d’un baiser presque sensuel. Il jouait ! Il voulait se venger et mon corps criait au désir ! Mais quelques secondes plus tard, son corps me poussa presque brutalement, me faisant revenir à la réalité. Ici et maintenant ! Bien loin des plaisirs charnels du passé, bien loin des mots doux de l’an dernier et des éclats de rires fusionnels à en faire pâlir plus d’un. Son regard aux antipodes de l’instant que nous venions de partager, me fit penser à un mirage. Le retour à la réalité fut brutal ! Inhumain presque, sa rage et sa colère déblatérant une tirade sans fin, ou juste pour seule fin me piquer des épines que je distribuais moi-même habituellement. Ce soir c’était l’histoire d’une femme qui s’était faite prendre à son propre jeu, finissant par trouver un égal, un rival de haute taille, un homme dont l’égo et l’esprit savaient contrôler ses pulsions, ses envies. L’élève allait peut être dépasser le maître, rien n’était moins sûr. J’avais du en mener des guerres aujourd’hui, des retrouvailles qui s’étaient mal passées, des Zeus & Jayson dans une entrevue des plus tendue et renversante, mais la « guerre » qui était en train de se passer était au-delà de toutes mes attentes. Et dans celle-ci pas certain qu’un parti en sorte gagnant. Alors qu’il me forçait à m’assoir sur la table, je tirais sur sa cravate pour que son visage ne s’éloigne pas trop du mien, fixant son regard alors que la haine sortait de bouche, mon regard finit par se planter sur ses lèvres. Une fois sa réplique digne d’une pièce de théâtre dramatique fut terminée, je venais capturer ses lèvres d’un baiser presque passionnel. Le savoir énervé le rendait des plus attirants, l’alcool aidant aussi j’aurais pu le coucher sur la table ici devant tout le monde pour laisser parler mon désir qui n’avait cessait de monter en le laissant me tenir tête. Faible à mes désirs et mes envies, faible devant Eddie. Peut être pour cette nuit, juste le temps d’une nuit. Le repoussant par la suite, je caressais mes lèvres de mes doigts, avant de venir caresser les siennes pour retirer un peu du rouge à lèvre. « Et tu veux que je te dise moi ! T’es terriblement attirant quand tu t’énerves de la sorte Windsor ! » Je m’en foutiste toujours, même si ces reproches m’avaient bousculé l’esprit bien plus que je ne voudrais l’admettre. Ex fiancé pourrie, ex amante indigne, cousine bâtarde, la triste réalité de ma vie me revenait en pleine face. Dualité entre ange et démon, entre chaud et froid, désir et raison. « Auriez vous changé d’avis … Finir la soirée en mauvaise compagnie serait finalement plus tentant que rentrer chez soi seul ? » Une mini victoire ! La promesse d’une nuit entière … Dupe ? Naïve ? Non il ne pouvait jouer à ce point, si j’en étais capable, Edgar ne le pouvait pas, c’était bien toute la différence entre nous. « J’suis ta femme pour la nuit Windsor ! Suis moi que je te fasse oublier le temps d'un instant toute cette haine que tu peux ressentir !  » Je me levais de la table pour finir par lui prendre la main et l’entraîner un peu plus loin dans les espaces verts de la soirée, m’excuser oui peut être que j’allais pouvoir le faire, devant la foule entière surement pas. Les apparences, toujours les apparences. Le contact de sa main dans la mienne, comme lorsque nous avions pu courir sur le sable fin me faisait de nouveau rebasculer quelques mois en arrière, dans un souvenir immuable.


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C'était un duel. Un duel au sommet, et à ce moment de la partie, aucun de vous ne savait encore qui allait remporter la donne. Mais qu'y avait-il à remporter ? Un brin de fierté, un peu plus de colère ? Cette entrevue devait vous rapprocher ou creuser plus encore le fossé qui vous avait séparé. Le froid et le chaud soufflait si fort dans vos répliques, que tu étais incapable prédire l'issue de l'entrevue. Rosalia laissait entrevoir des remords, maintenant, presque suppliante devant toi, targuant que son désir pour toi avait été plus fort que tout « Tu te fous de moi Rosa ? Tu vas réussir à me dire que ce n'est pas de ta faute maintenant ? » Tu levais les yeux au ciel face à tant de mauvaise foi. Oh oui, bien sur que l'attraction était grande entre vous à l'époque -et même aujourd'hui- , et qu'il aurait été très difficile d'y résister. Vous étiez comme des aimants, pressés de se rejoindre et de se coller très forts. Mais Rosa était plus forte que quiconque, et si elle avait voulu, elle aurait pu passer son chemin. A ce moment là, elle avait déjà tout ce qu'elle désirait avec son fiancé. Tu n'en démordais pas. Elle était la seule responsable de la haine que tu ressentais aujourd'hui. Combien d'autres étaient tombés entre ses griffes pendant cette période ? Tu l'ignorais et ne voulais pas y penser. Tu la regardais étrangement quand elle exprimait des regrets. Des regrets ? Rose ? Ce n'était pas son genre, et tu ne savais pas si pour une fois dans sa vie elle faisait preuve de sincérité, ou si elle jouait une nouvelle ruse devant tes yeux, pour arriver à ses fins. Dans le doute, tu restais sur tes gardes. Tu serais méfiant avec elle pour l'éternité maintenant qu'elle t'avait trahi une fois. Tu n'étais pas naïf, mais tu donnais ta confiance facilement, en joyeux brigand que tu étais. Cependant, après déception, il était compliqué pour toi de revenir sur tes opinions. Sans avoir le temps de donner ton accord, tu te retrouvais contre elle sur votre mélodie, pantin entre ses bras, attendant la fin de la chanson pour la planter sur place. C'était sans compter sur ton corps brûlant d'être contre le sien qui te poussait à commettre l'irréparable, en t'approchant de son cou et en caressant sa jambe. Tu frissonnais, reprenais tes esprits et l'éloignait brusquement de toi. Des mots durs venant la bousculer, tu laissais libre cours à ta colère avant de lui proposer un nouveau marché. Mais elle te coupa dans ton élan en venant voler tes lèvres avec la passion qui la caractérisait. C'était l'électrochoc, le feu, l'orage, tout cela à l'intérieur de toi, alors que tu sentais ses lèvres bouger sur les tiennes, et que tu ne pouvais t'empêcher de réprimer un gémissement rauque. Elle s'écarte, féline, et plante son regard malicieux dans le tien. « Si j'avais su que m'énerver t'excitait autant à l'époque, j'aurais banni le calme de mon tempérament. ». Ce baiser t'a complètement déstabilisé, et c'est pour ça que tu plaisantes, maintenant. Il te faut reprendre une contenance et retrouver vite la colère, avant qu'elle ne s'échappe pour laisser toute place au désir. Pourtant, ton marché ne laisse entrevoir qu'une nuit d'ivresse et de corps nus, mais cela, c'est seulement si elle accepte sa part du marché. « Te voir t'excuser pitoyablement devant moi vaut largement le coup de rentrer mal accompagné. » Tu restes dur dans tes propos, mais tu te forces, il le faut, sinon elle aura gagné. Et tu sais à quel point il va être dur pour elle de s'excuser, puisque c'est contre-nature à ce qu'elle est, et à ce qu'elle souhaite montrer d'elle. Pourtant, elle minaude en t’entraînant plus loin, à l'abri des regards qui pourraient surprendre son mea culpa. « Calme toi Rose. Nous sommes encore bien loin d'être dans mon lit. Et tes excuses doivent être sincères et travaillées.». Qu'elle ne se contente pas d'un pauvre "pardon", qui ne fera aucunement l'affaire. Tu as l'impression de faire un pacte avec le diable ce soir, et en observant sa silhouette devant toi, tu te dis que le diable est regrettablement sexy.


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@Edgar Windsor

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►La soirée avait été rude en retrouvailles, en représailles même. Les combats d’égo et de fierté avaient éclatés aux quatre coins du jardin. Les hommes de ma vie s’étaient enchaînés les uns après les autres, mêlant amertume, rancœur, noms d’oiseaux et autres réjouissances. Le cœur lourd je retrouvais Edgar pour clore cette soirée interminable et minable. Comme une fin de soirée en fanfare, l’apothéose, le chef d’œuvre final. Le vrai prince face à la princesse sans couronne. L’amant face à l’ex fiancé. Le bon et la truande. Le Beau et la Bête. Son visage tendre malgré la rancœur qui pouvait se lire dans ses yeux, son innocence, sa pureté … un an qui malgré la colère qu’il ressentait envers moi n’avait pu durcir ses traits. Juste lui ! Juste beau ! Juste divinement attirant ! Levant les bras au ciel lorsque j’avouai que tout avait été plus fort que moi lors de notre relation, sa réponse fusa telle une comète. Brutale, intense, bien placée. Ma faute ? Non ce n’était pas de ma faute si mon chemin avait croisé le sien, que nos corps avaient été irrémédiablement attirés l’un vers l’autre, que son regard avait su faire chavirer ma raison. Non ce n’était pas ma faute ! Il avait été la tentation à laquelle j’avais été incapable de résister, le plaisir sucré de trop, celui qui fait chavirer vers la dépendance, vers la noirceur de la tromperie. Folle amoureuse de mon fiance à l’époque, il avait réussi à semer le doute dans ma vie, dans mon existence toute entière et pour cela je le détestais Windsor. Oui je le détestais autant qu’il m’attirait. Il avait brisé ma vie par son seul sourire, sa seule présence, sa douceur. Je te hais Windsor ! Tu entends ! Alors que le silence s’était installé entre nous, je finissais par répondre. « J’ai menti par omission … Mais j’ai toujours été sincère avec toi Edgar ! » Le mensonge si bien utilisé par bien des hommes mais dont j’étais une reine ultime. J’en avais des vices, des défauts et le mensonge, la trahison, la manipulation en étaient quelques uns. Des armes avec lesquels je prenais un malin et divin plaisir d’asséner mes adversaires, les maniant à la perfection, ils étaient devenus mon quotidien, bien trop présent dans ma vie, dans mes gestes dans mes relations. Ils me conditionnaient, soumises à mes vices, ils avaient fini par prendre le pas sur moi. Oui ils avaient fini par s’immiscer également dans mes plus belles relations, dans mes raisons de vivre, dans mon mariage, dans ma vie toute entière. Faible Borgia ! Alors qu’Edgar continuait de s’énerver, je sortais de mes pensées, l’écoutant de nouveau avant de prendre ses joues et déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser qui se voulait passionnel comme par le passé. Le temps ne semblant pas avoir d’impact sur l’effet que le jeune homme pouvait avoir sur moi. Savourant le baiser, je finissais par m’écarter remettant par la suite une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de lui caresser la lèvre pour effacer le surplus de rouge. Sa phrase me fit esquisser un sourire satisfait, touché Edgar ? « Je n’ose même pas imaginer ce que cela aurait pu donner … A dire vrai notre relation était parfaite !  » Parfaite ou presque Rosa ! Oui mini Borgia, comment peux tu qualifier cette relation parfaite alors qu’elle était basée sur un mensonge ? Egoïste encore et toujours ! Une promesse de soirée ensemble, d’un corps à corps endiablé, il ne m’en avait pas fallu plus pour accepter sa proposition alors qu’il se trouvait devant moi les bras sur la table de chaque côté de mon corps, nos corps bien trop proches, tout comme nos lèvres qui semblaient toujours s’aimanter et faire preuve d’une trop grande proximité. Mon regard dans le sien, je ne le quittais pas comme une promesse que je saurais être à la hauteur. A la hauteur d’une fin de soirée pas si mal accompagnée que cela. Ses propos étaient durs mais ses gestes trahissaient ses faux airs, lui aussi était beaucoup plus troublé qu’il ne voudrait l’avouer, sa caresse et son baiser dans le cou l’avaient hautement trahis ! A présent il cherchait juste à tenir le coup, garder une consistance pour ne pas perdre si facilement, encore une histoire d’égo, damn Windsor, on sait pertinemment que le lâcher prise est un art où entre nous que du bon en ressort. « Tu te donnes des airs de rival Windsor. Mais rien qu’en proposant de finir la soirée avec moi tu as perdu … ! »Oui il avait perdu toute crédibilité de l’homme écœuré par moi, même si tout ceci était pour mon plus grand bonheur ! Satisfait Borgia ! Première victoire ou presque ! Lui prenant la main, c’était plus loin dans le jardin que je nous emmenais, excentré, presque caché. « Qui a dit qu’un lit ferait l’affaire ! J’crois qu’on a fait beaucoup plus original bien des fois ! » dis je alors que je ne pouvais m’empêcher de lui lancer un clin d’œil, déposant ma main sur son torse que je venais caresser, une pulsion animale qu’il était l’un des rares à pouvoir me procurer. J’avançais d’un pas pour que nos visages se frôlent de nouveau, nos lèvres se touchant presque, je murmurais d’un souffle. «Toi …. Moi … Des buissons ! Ca me rappellent quelques soirées plus que sympathiques … Pas toi ? » Le regard fixé dans le sien, les lèvres se mouvant à quelques millimètres des siennes, l’attraction, deux corps incapables de s’éloigner lorsqu’ils se trouvaient dans un même cercle. Toujours la même trajectoire, la fusion. Puis je me décalais de nouveau pour reprendre l’air maitre de mes envies et désirs. Il désirait des excuses sincères et travaillées, une grande première moi qui ne m’excusais que très rarement. Faire du mal je savais faire, briser les gens aussi, les enfoncer sous terre une passion, mais m’excuser, me mettre à nu, me rendre vulnérable, très peu pour moi. Il me demandait la lune et il en avait parfaitement conscience, il avait un instant l’ascendant sur moi, je le détestais de nouveau pour cela. De tout mon être je le maudissais de pouvoir me faire petite, minable juste pour une promesse d’être dans ses bras, au contact de son corps. Je te hais Windsor (bis repetita). Je me caresse les mains, tente de reprendre mon souffle, je sues, j’ai peur, je suis fébrile. Je le regarde, je tente d’ouvrir la bouche, de commencer à formuler deux trois mots. « Dear Edgar Windsor, par ma présence ici là Rosalia Cléopatra Borgia ... » Je tangue, je sombre, je tombe à terre, frêle et fragile, fatiguée d’avoir mené tant de combat dans la journée et dans la soirée. La reine Borgia meurtri par toutes ces rancoeurs, ces coups de couteaux plantés en plein cœur depuis le début de la soirée s’effondre, la honte sera pour bientôt, mais là c’est quelques minutes plus tard que je reprends mes esprits allongée au sol, le regard d’Eddie sur moi, accroupi à mes côtés. J’ai perdu la notion de ce qui s’est passé, mais il est là devant moi, toujours là !


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w/ @Rosalia C. Borgia
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En plus de lever les yeux au ciel, tu soupirais maintenant franchement « Non mais t'es pas croyable ! Tu te rends compte que tu as réussi à associer le mot mensonge et sincère dans la même phrase ? Je ne pourrais jamais penser que ce n'est pas de ta faute. Pour moi tu es la seule responsable, mets toi ça dans le crâne. ». Tu étais dur mais c'était plus fort que toi. Elle t'avait blessé, menti, et était partie au loin, en piétinant ta fierté au passage. Ca faisait beaucoup pour un gamin qui avait tout ce qu'il voulait, d'habitude. La frustration, tu connaissais mal. Pourtant, tu l'avais bien expérimenté avec elle, parce que malgré ton nom, ton rang, ton argent et ta belle gueule, t'étais passé au deuxième plan. Peut être même au quinzième plan, à vrai dire. Si elle avait été capable de tromper son fiancé avec un autre homme, elle en avait été surement capable avec une dizaine. Plus la colère prenait place en toi, plus le désir se faisait son ami, et ces deux sentiments violents s'accordaient bien dans ton âme ce soir là. Pourtant, avant ça, tu avais ressenti tellement de douceur, en retrouvant Reyna au bal. Vous aviez crée une bulle hors du temps, dans laquelle tu étais encore plongé avant que Rosalia arrive pour tout faire voler en éclat, encore. A ses côtés, tu ressentais tout plus fort, mais tu étais surtout plus en colère que jamais. Et tu ne t'aimais pas comme ça. « A mes yeux aussi, tout était parfait. Jusqu'à ce que je me rende compte que notre relation n'était qu'un passe temps pour toi et un mensonge pour moi. Tu pourras dire ce que tu veux Rosa, je ne peux pas garder de bons souvenirs de l'époque avec toi. Pas après ce qu'il s'est passé. » Et ça te peinait, vraiment. Tu n'aimais pas la rancoeur, et le goût amer qu'elle pouvait laisser à tes souvenirs. Tu essayais de passer au dessus la plupart du temps. Mais là, c'était trop dur. Parfois, en passant dans un lieu que vous fréquentiez, en écoutant des musiques sur lesquelles vous chantiez ensemble, en sentant un parfum qui te rappelait sa peau, tu avais des flashs de ta Rose. Dès ce moment là pourtant, tu ressentais une pointe acide te transpercer la poitrine et tes poings se serrer de colère, avant de chasser le souvenir plus loin dans ta mémoire, encore. Penser à elle te faisait du mal. Etre à ses côtés te mettait en colère. Alors pourquoi être encore là, ce soir, à la frôler ? « Je n'ai rien perdu. C'est toi qui a perdu, si tu t'excuses, tu le sais, et ça te fait peur de t'écraser devant moi. » Tu murmurais, alors qu'elle effaçait de tes lèvres les dernières traces de son baiser. Tu la repoussais, elle revenait à l'assaut, tu cédais, l'éloignais à nouveau de toi, et ainsi de suite. C'était presque une danse sans fin entre vous, et tu commençais à être fatigué des émotions intenses ressenties ce soir. Elle t’entraînait au loin, vers le sombre des arbres entourant le gymnase, s'éloignant de la musique, du bruit, des autres. Elle joue, te rappelle des souvenirs de câlins passionnés dans les buissons, et même si cela t'exaspère, tu souris. Tu vois ses efforts pour te montrer le bon côté des choses, te ramener dans son camp et dans ses filets en même temps. Ses tentatives désespérées sont presque attachantes à tes yeux. Mais la fureur reste là, trop présente pour laisser la tendresse prendre le dessus. L'envie, elle, prend à nouveau possession de toi quand elle te frôle encore de ses doigts et de ses lèvres. C'en est trop. Une torture. Qu'elle s'excuse, qu'elle le fasse bien, et que vous alliez évacuer cette tension dans un corps à corps endiablé. Elle se tient droite soudain, en face de toi, et sur son visage, une mimique presque enfantine. De la peur ? Tu n'as jamais vu ça chez elle, mais elle semble terrorisée à l'idée des mots d'excuse qu'elle va prononcer. Ses mains se serrent, ses yeux fuient, elle ne sait pas comment procéder et toi, tu savoures. Tu jubiles, et, en même temps, ça te fait drôle de la voir si fragile tout à coup. Reprends toi Windsor. Rappelle toi que c'est une sorcière aux pouvoirs puissants qui se tient devant toi. Cette nouvelle attitude est peut être une simple ruse encore. Tu l'écoutes, attentif. Elle s'écroule devant toi. Tu piges que dalle, tu tombes à genoux à ses côtés, relevant doucement sa tête de tes mains « Rose ! Qu'est ce qui t'arrive, bordel !! . » Elle ne semble pas blessée, sa tête ne saigne pas, elle respire doucement mais régulièrement. Un simple malaise ? Tout à coup, tes cours de secourisme te paraissent bien loin derrière toi et tu es complètement perdu. Tu pourrais appeler quelqu'un, courir vers le gymnase et ramener la sécurité, un ami, n'importe qui capable de t'aider et de l'aider, elle. Mais tu la connais. Elle serait tellement meurtrie d'être vu en position de faiblesse, évanouie dans tes bras. Tu comprends que son coeur si dur en a vu de belles ce soir, et que tu n'es que la dernière de ses mauvaises rencontres du bal. C'est son âme qui a mal, et son corps qui a mis le holà. Alors tu poses sa tête sur tes genoux et caresses doucement son visage. « Ca va aller. Reprends pieds. Tu en es capable, tu le sais. Reviens. ». Tu regardes son visage, détendu, paisible. Un des rares moments où elle relâche sa garde. Tu avais le privilège de l'avoir déjà aperçu, ce visage. Quand elle s'endormait, tendrement, dans tes bras. Alors, si c'est de tendresse dont elle a besoin pour reprendre connaissance, tu lui en donnes. Tu penches ton visage vers le sien et embrasse doucement ses paupières, son front, son nez, plusieurs fois. Tu te relèves alors qu'elle ouvre enfin les yeux sur ta silhouette qui la surplombe. Tu lui souris. « J'ai rarement vu pire comme excuses. »


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