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T’aimes Ava autant que t’aimes ta sœur et ta mère. Autant que ces personnes qui sont les plus importantes dans ta vie. Pas de la même manière, pourtant. Mais tu l’aimes à en crever. Tu donnerais ta vie pour la sienne s’il le fallait, tu décrocherais la lune pour ses beaux yeux, tu tuerais pour qu’elle vive en paix. Relation complexe, amitié complexe, ambiguïté non assumée. Tes mains qui se plaquent sur ses joues se veulent rassurantes, ton baiser chaleureux d’autant plus. Et, à son tour, ses bras s’enroulent autour de ton buste pour plaquer son visage contre ton torse. Tes bras qui s’enroulent autour d’elle pour renforcer cette étreinte, pour lui signifier que tu seras là envers et contre tout. Remarque de sa part qui t’arrache un rire, comme d’habitude. C’est ta bouffée d’air frais, Ava. Si peu sérieuse et si fragile à la fois. L’envie de la protéger qui ne cesse jamais. «Ça me fera un souvenir de toi, je vais peut-être pas le laver du coup. » que t’avoues en la relâchant. Petit corps qui fait le tour du tien pour s’agripper à ton cou et enrouler ses jambes autour de ta taille. «Je suis toujours confortable. » Ca t’arrache un léger rire, un de plus. Et quand elle te dit qu’elle est pas loin d’avoir le cul à l’air, tes mains viennent automatiquement se plaquer sous ses fesses, tes doigts s’enroulant au bas de sa robe pour le maintenir en place. «C’est bon, personne verra rien. » Tu finis par reprendre ta marche jusqu’à ton 4x4 garé à trois rues de là. «Je te ramène chez moi, au moins je serai sûr que l’autre con viendra pas t’emmerder. » Manquerait plus que ça, qu’il la retrouve ou qu’elle lui ait filé son adressse sans même s’en rendre compte.
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