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★ ─ take it easy with me w/ @Seo Jun Han |
L’homme au bar est un homme qui aime autant la beauté des femmes, qu’autant la sensualité d’un homme. Je hausse les épaules d’un air compatissant. Pauvre garçon, il ne mérite pas d’être dragué de la sortes, malgré le fait que les femmes doivent abuser de sa trop bonne gentillesse. Je suis d’ailleurs curieuse des cocktails sans alcool que nous faisons au bar : je suis l’experte des mélanges d’alcool de notre bar de la dépravation. Peut-être même la meilleure barmaid de cet établissement du fantasme. Cependant, je préfère ne pas répondre à ces affirmations : je suis l’experte des nectars qui enveloppent mes clients d’un feu à éteindre.
Curieusement, ce nouveau baiser m’embrase. Il me consume, il me plaît, j’en ai envie. Je réponds à ce baiser avec la même sensualité. Immédiatement, je ne désire que ses lèvres, je ne désire que lui. Je sens mon cœur qui tangue : dois-je ressentir si rapidement ces sentiments d’addiction ? Dois-je le faire attendre encore un peu ? Dois-je me faire violence et réfléchir à ce que je suis actuellement de faire ?
Je grimace légèrement en entendant le mot « paternel ». Des souvenirs me reviennent, un par un. Mon père s’étant disputé avec celui du garçon qui possède mes lèvres. Une petite fille aux longs cheveux bruns qui s’était fâché contre un petit garçon qui la prenait bien trop de haut, qui pensait être supérieur à elle. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je lui tourne toujours le dos.
- Je déteste ton père, je me souviens qu’il m’avait tellement disputée quand je t’ai dit qu’un petit bourgeois comme toi n’avait rien à me dire, que tu étais plus minable que moi. Nous avions à peine dix ans, dis-je, très peu nostalgique.
En me retournant vers lui, mes yeux deviennent ronds et un regard de surprise l’observe attentivement. Je m’approche de lui et essuie une larme qui perle sur sa joue. Je penche légèrement la tête, puis mordille ma lèvre inférieure.
- Ne pleure pas, nous n’avions que dix ans. J’avais déjà un horrible caractère mais tu l’avais cherché !
Je pose mes mains sur ses joues puis appuie sur celles-ci pour lui donner un visage plus enfantin. Je souffle sur une mèche qui glisse devant mon visage, tout en l’observant. Je l’observe de mon œil de photographe, comme-ci je jauge la qualité de mon modèle.
Je relâche doucement ses joues puis réfléchis au fait qu’il dorme ici, dans mon appartement, avec moi. Je grimace légèrement : et on passait encore une nuit ensemble et que je préférais m’enfuir à l’aube ?
- Tu prendras ma chambre, je dormirai sur le canapé. Je préfère au cas où on aurait l’idée de coucher ensembles.
Je lui souris, et cette fois, c’est à mon téléphone de sonner. Un message de mon père m’indiquant le lieu de son mariage. Je souris comme une enfant lorsque je vois la photo d’une jolie robe rose pastel, celle que je portais lorsqu’il s’est marié avec ma mère. J’ai l’air rêveuse, mais cette vision de moi enfant, avec ma mère souriante, me réchauffe le cœur. Je pose le téléphone contre ma poitrine, un sourire chaleureux sur les lèvres. Maman serait fière de toi, papa, je peux l’assurer.
- Excuse-moi, mon père va se remarier et il a retrouvé un beau souvenir, je vais te donner ma chambre, donc.
Curieusement, ce nouveau baiser m’embrase. Il me consume, il me plaît, j’en ai envie. Je réponds à ce baiser avec la même sensualité. Immédiatement, je ne désire que ses lèvres, je ne désire que lui. Je sens mon cœur qui tangue : dois-je ressentir si rapidement ces sentiments d’addiction ? Dois-je le faire attendre encore un peu ? Dois-je me faire violence et réfléchir à ce que je suis actuellement de faire ?
Je grimace légèrement en entendant le mot « paternel ». Des souvenirs me reviennent, un par un. Mon père s’étant disputé avec celui du garçon qui possède mes lèvres. Une petite fille aux longs cheveux bruns qui s’était fâché contre un petit garçon qui la prenait bien trop de haut, qui pensait être supérieur à elle. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je lui tourne toujours le dos.
- Je déteste ton père, je me souviens qu’il m’avait tellement disputée quand je t’ai dit qu’un petit bourgeois comme toi n’avait rien à me dire, que tu étais plus minable que moi. Nous avions à peine dix ans, dis-je, très peu nostalgique.
En me retournant vers lui, mes yeux deviennent ronds et un regard de surprise l’observe attentivement. Je m’approche de lui et essuie une larme qui perle sur sa joue. Je penche légèrement la tête, puis mordille ma lèvre inférieure.
- Ne pleure pas, nous n’avions que dix ans. J’avais déjà un horrible caractère mais tu l’avais cherché !
Je pose mes mains sur ses joues puis appuie sur celles-ci pour lui donner un visage plus enfantin. Je souffle sur une mèche qui glisse devant mon visage, tout en l’observant. Je l’observe de mon œil de photographe, comme-ci je jauge la qualité de mon modèle.
Je relâche doucement ses joues puis réfléchis au fait qu’il dorme ici, dans mon appartement, avec moi. Je grimace légèrement : et on passait encore une nuit ensemble et que je préférais m’enfuir à l’aube ?
- Tu prendras ma chambre, je dormirai sur le canapé. Je préfère au cas où on aurait l’idée de coucher ensembles.
Je lui souris, et cette fois, c’est à mon téléphone de sonner. Un message de mon père m’indiquant le lieu de son mariage. Je souris comme une enfant lorsque je vois la photo d’une jolie robe rose pastel, celle que je portais lorsqu’il s’est marié avec ma mère. J’ai l’air rêveuse, mais cette vision de moi enfant, avec ma mère souriante, me réchauffe le cœur. Je pose le téléphone contre ma poitrine, un sourire chaleureux sur les lèvres. Maman serait fière de toi, papa, je peux l’assurer.
- Excuse-moi, mon père va se remarier et il a retrouvé un beau souvenir, je vais te donner ma chambre, donc.
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