Take it easy with me w/seo jun han

★ ─ take it easy with me
w/ @Seo Jun Han

Nuit pluvieuse et orage qui gronde au loin, voilà ce temps mélancolique qui s’abat sur la ville de Boston alors que je cours dans la rue après voir fermé le Nirvana. Le dernier bus m’a déposé non loin de l’immeuble où j’habite, mais la pluie battante me mouille rapidement. J’essaie de me protéger avec mon sac, qui n’arbore aucune poupée me rappelant mon ami. Il s’agit d’un sac tout à fait différent, je ne peux apporter ce souvenir dans un endroit aussi dépravé. La cupidité et la luxure ne peuvent pas souiller un souvenir si doux, si tendre.
Alors mon sac est entièrement trempé, mes cheveux se lient avec l’eau et mes vêtements m’offrent des frissons tant je me sens gelée. La pluie fraîche est ce que j’aime le plus, sauf lorsque je rentre d’une soirée où Maze a encore fait preuve d’une assurance charmante et d’un feu aguicheur. Peut-être devrais-je envisager de démissionner ? Difficile lorsque ce travail me plaît quand même.

Mon appartement silencieux m’accueille de la seule lumière du lampadaire qui éclaire la petite place devant l’immeuble. Je retire mes chaussures et ma veste à l’entrée, et laisse mon sac au même endroit. La lumière à cette heure me ferait si mal aux yeux, alors je décide d’allumer quelques bougies : la lumière tamisée rend mon chez-moi plus vivant, comme-ci un feu de cheminée allait m’accueillir de nouveau.
La vie manque ici, l’adoption de mon chiot ne devrait plus tardé, pense-je en changeant de vêtements. J’opte pour un long tee-shirt blanc et un boxer noir. Un boxer d’homme. Ils sont bien plus confortables.
Pourquoi ne pas se préparer un bon thé ? Un Earl Grey ? Oui, c’est parfait. Je sèche mes cheveux avec une serviette en me faisait, moi-même, la conversation. Seule, il est difficile de ne pas discuter avec soi-même. J’observe mon reflet dans le miroir : de beaux cheveux ondulés tombent sur mes épaules, quelle jolie tignasse brune.
Je m’étire en allant vers la cuisine. L’eau est chaude, mon thé est prêt. Je m’en sers une tasse, agréablement chaude entre mes mains. Je pars vers la fenêtre de mon balcon pour observer la pluie s’écrouler dans les rues du Lincolnshire. Quel beau paysage.

Il est 1h00 du matin lorsque j’entends quelques claquements contre la porte d’entrée. Je hausse un sourcil, qui ça peut bien être à cette heure ? Lia aurait-elle un problème ? Cette idée me fait froid dans le dos ; je pose ma tasse et avance rapidement vers le hall d’entrée. Pitié que ça ne soit pas Lia, que rien ne lui est arrivé pour qu’elle arrive si tardivement chez moi.
Mais lorsque j’ouvre la porte, une toute autre personne se dévoile sous mon regard rond : il est trempé, ses cheveux gouttent d’eau, il a l’air essoufflé. La lumière tamisée me fait voir son beau visage : nul doute, je sais qui tu es, inconnu de la nuit.

- Mon dieu, dis-je en regardant l’heure, mais qu’est-ce que tu fais ici, et à cette heure ?

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Je viens à sursauter entend le tonnerre, non pas que j'ai peur, mais seulement que je me suis assoupis de ma journée. Je tourne ma tête vers la fenêtre puis vers l'horloge qui orne le mur, puis mes yeux se posent de nouveau sur la fenêtre. Je me souviendrais toujours de ce jour quand ma mère est partie, il pleuvait également et l'orage grondait aussi. Je décide de me lever et m'avance vers la fenêtre immense et regarde encore la pluie. Sans prétexte, je regarde l'heure sur ma montre et d'un coup, je pense à Jo Hee, je viens de me souvenir que je n'ai pas été la voir aujourd'hui à son travail.

Puis je pense à mon paternel qui dirais que Jo Hee ne serait pas la bienvenue dans la famille, je serre le poing en pensant à cela et je commence à parler à voix haute, car mes pensées vont directement vers Jo Hee. Cette femme est magique, magnifique. Elle m'a bousculé sans que j'y fasse attention. Étant un homme possédant de nombreuses conquêtes, quand j'ai rencontré Jo Hee, j'ai eu envie de me calmer, de ne vouloir plus d'autres femmes à mon tableau.

Je retourne sur mon lit et regarde le plafond et mon cœur commence à danser, puis je pense à ma mère. Ma mère qui même si elle venait d'une grande famille, elle, elle aurait accepté Jo Hee. Mais elle est partie et je garde de bons souvenirs et c'est cela qui fait celui que je suis aussi.

Je me redresse et prends mes baskets et les enfile et sors de ma chambre en prenant mon portable. Mais oubliant les clés de la chambre et la maison de la Adams house. La pluie est plus forte que je ne pensais pas, mais cela en vaut le coup.

Quittant l'Adams house, je cours rapidement vers l'appartement de Jo Hee. Je veux lui dire, je veux lui dire maintenant que je l'aime. Je sais qu'il est tard, mais pour une déclaration pour une femme merveilleuse, cela n'a pas de prix. J'arrive enfin essoufflé et frappe, j'attends puis enfin la porte s'ouvre.

Je souris en l'entends parler, puis sans réfléchir, je prends son visage dans mes mains et viens l'embrasser tendrement sans m'arrêter. Je viens après le baiser la regarder dans les yeux et retirer un cil qui se trouve sur sa joue et je lui dis en la prenant par la taille.

"Je t'aime Seo Jo Hee"

Puis je l'embrasse de nouveau en la rapprochant plus.

@Jo Hee Seo

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w/ @Seo Jun Han

1h02, dois-je rêver ? Qui peut bien, à cette heure si tardive, venir faire une déclaration enflammée à une jeune femme presque nue, trempé de la tête aux pieds, avec le souffle court ? Et ces lèvres douces, qui s’accaparent des siennes, dans une passion douce, mais à la fois excitante.
C’est autant agréable que ça me prend de court.
Ma respiration se coupe le souffle, et mon cœur s’affole. Ai-je réveillé un génie dans sa lampe ? Était-il dans le verre de vin que j’ai nettoyé ce soir ? Je n’ai pas demandé un homme pour minuit, ni même pour une heure du matin.
Ma déesse intérieure, Bridget ? J’ai désiré un Marc Darcy, est-ce lui ? Mon esprit se bouscule, je titube, et je tombe dans ce baiser que mes lèvres lui rendent sans attendre. Mon corps agit à l’instar de mon esprit qui cri : nom de dieu, mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Est-ce que notre coup d’un soir est-il devenu si important à ses yeux ? Voilà bientôt deux ans que j’ai donné mon corps à cet étudiant de la Adams House. Nous étions un peu éméchés, c’est vrai, mais nous étions conscients que cette nuit avait bel et bien existé pour nous deux.
Je recule brusquement de son emprise en touchant mes lèvres et en plongeant mes iris dans les siennes. Mon tee-shirt est un peu humide alors que lui est dans un état où il peut attraper la crève s’il reste dans le couloir.
Je l’attire dans mon appartement et lui apporte une serviette de bain tout en réfléchissant à ce que je viens d’apprendre.

- D’accord, trésor, déjà sèche toi, tu es trempé, dis-je sans le regarder, tu es bien mignon mais ça fait combien de temps que je t’ai vu ? Genre… Deux ans depuis qu’on a couché ensembles, dis-je en le questionnant et en riant nerveusement.

Après cette nuit, je suis celle qui a pris la fuite. Nous étions juste deux jeunes adultes qui avaient fait une folie ensembles, une folie qui nous avait fait nous sentir vivants. Je passe ma main dans mes cheveux tout en mordillant ma lèvre inférieure. J’ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes, c’est envoûtant… Non ! Mademoiselle Seo va-t-elle reprendre ses esprits, pour l’amour de Dieu !
Je lui prépare un bon café pour le réchauffer et me penche sur mon plan de travail en l’observant. S’il est sincère, que mon corps s’est ainsi amouraché de lui, je pense que quelque chose se cache en moi.

- Tu es venu jusqu’ici pour me dire que tu m’aimes, c’est vraiment impressionnant.

J’essaie de briser la glace entre nous, de rentrer dans son propre jeu. Jeu ? Non, mais mon esprit semble troublé. Je lui apporte une tasse de café et lui montre le canapé pour qu’il s’y assoit. Je rallume une bougie, ou deux, qui s’étaient éteintes et soupire longuement.

- Je n’ai pas de vêtements à te prêter, sauf si tu veux te balader en petite culotte, dis-je en souriant, amusée.

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Je la laisse me faire entrer dans son appartement, puis prenant la serviette, je me sèche les cheveux. Dois-je lui dire que je viens tous les soirs sur son lieu de travail ? Je dois faire quoi ? Dois-je lui dire que je viens tous les soirs sur son lieu de travail ? Que je suis tombé amoureux d'elle, en allant aussi souvent sur son lieu de travail. Je la regarde et regarde un moment la pluie qui frappe contre la fenêtre.

«Je viens chaque soir te voir sur ton lieu de travail, non pas comme un voyeur. Au début, j'étais avec des amis, mais je t'ai vu et je suis venu seul pour toi. À chaque fois que tu travailles, j'étais là. Sauf ce soir. Enfin, je suis là, mais pas à ton travail, mais ici chez toi.»

Je la suis et place la serviette sur un dossier de chaise, je sors mon portable le posant dans la cuisine et je vois qu'elle ne croit pas ma sincérité. Je tenterais bien un nouveau baiser, mais il y a forte risque que cela aille plus loin et j'avoue que pour une fois, je n'ai rien sur moi.

Je prends la tasse et bois doucement et souris, je reconnais bien ce café, le même que je buvais avant que ma mère parte. Je pose la tasse et regarde Jo Hee pour la prendre dans mes bras doucement.

«Si je n'étais pas sincère, je serais dans ma chambre »

Je me recule et la regarde dans les yeux, sans faire exprès mes yeux descende sur le tee-shirt et j'attrape la couverture qui se trouve derrière et la mets sur les épaules. Je souris et caresse sa joue, je viens l'embrasser de nouveau, un baiser passionner et durant le baiser, j'allonge Jo Hee, puis je la regarde.

« S'il faut que je te cours après je serais prêt à le faire. Je le fais depuis un moment alors, je peux le faire et personne ne pourra m'arrêter et m'empêcher. »

Je reviens l'embrasser, fermant mes yeux.Savourer les lèvres de cette femme est un délice, surtout quand elles sont humides à cause de moi. Et l'ambiance tamiser des deux bougies, c'est bien elle.

Si elle savait que je suis l'homme anonyme des fleurs fraîches que j'envoie chaque année sur la tombe de sa mère, elle me regarderait peut-être autrement, mais je ne veux rien dire. Comme il y a des choses, qui doivent être dit seulement si la personne en parle en premier.

@Jo Hee Seo

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w/ @Seo Jun Han

Esprit, cri, regard impassible, peau livide… Que vient-il de m’avouer ? Il n’y a qu’un seul lieu de travail qui compte, et qui est d’ailleurs l’unique, et vient-il vraiment de le mentionner ? Quand l’ai-je servi ?Quand ai-je flirter avec lui ? Grand Dieu, Jo Hee, remue ta mémoire, ouvre les tiroirs poussiéreux que tu enterres… Je n’ai aucun souvenir de l’avoir vu au bar. Ce collègue qui n’a rien d’un dieu grecque l’a très certainement servi. Lui, il t’observait au loin, c’est certain.
Je ris nerveusement en glissant ma langue à l’intérieur de ma joue, le regard agacé. Alors il n’est pas un voyeur mais il est là, chaque soir que le Nirvana offre ? Se moque-t-il de moi ? C’est loin d’être amusant, dans ce cas. Combien viennent seuls pour discuter avec la charmante Maze ?

- Tu dois te taire à propos de ça, tu n’es même pas censé connaître cette… Autre partie de moi, dis-je un peu sèchement.

Le soleil est caché par la lune, le soir. Ce soir, la lune elle-même est cachée par de nombreux nuages. Comment a-t-il pu venir sans cesse, chaque soir ? Je passe ma main, une fois de plus, dans ma chevelure. Démissionner ? Non, il s’agit de mon lieu de travail. Je ne l’affectionne pas, mais il s’agit de gagne-pain, de mon indépendance.
Je devine qu’il est sincère, et je ne suis pas aussi dégoûtée par l’amour pour refuser de croire en ce que son cœur me murmure. Cependant, je ne suis pas moi-même sûre après cette révélation d’être capable de recevoir ses sentiments.
Je recule de son étreinte et secoue faiblement la tête. Non, il ne peut pas m’avoir deux fois de suite par surprise. Je refuse de tomber sous son charme, qui sait, je suis peut-être une fille de plus sur sa liste de conquêtes féminines.

J’observe mon tee-shirt au moment où lui y dépose un regard curieux. Être dans cette tenue ne me dérange pas, mais je garde tout de même la couverture contre moi, en l’observant, en observant chaque détail qui font ce qu’il est.
Et la surprise est de nouveau de mise. Comment fait-il ça ? Il m’embrasse de nouveau, et que c’est bon. J’aime le goût de ses lèvres, et les miennes lui rendent ce nouveau baiser, alors que ma main se glisse sur sa mâchoire bien taillée et…
Non ! Non, et non ! Je pose mes mains sur ses lèvres et me tortille dans tous les sens comme pour me traiter d’idiote. Je pose mon regard dans le sien.

- Arrête de faire ça ! Arrête de m’embrasser ! Arrête de… D’être toi, bon dieu, Seo-Jun, m’exclame-je.

Je le repousse en posant mes mains sur son torse, même si ses vêtements sont humides. Je cogne ma tête contre la sienne en me redressant puis relaisse glisser au sol. Je pose ma main sur mon front puis cache mon visage.

- Mais c’est pas vrai, mais qui es-tu pour me rendre aussi maladroite qu’une gamine de 14 ans amoureuse !

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«Jo Hee, tu parles de quel endroit ? Je ne connais pas ce lieu »

Je souris de façon pour dire que je garde cela secret, que chacun à ses secrets. Car oui pourquoi le dire à tout le monde ? Pourquoi parler du secret de la femme que j'aime ? Cela n'a aucun sens pour moi. D'ailleurs elle ne sait pas que je suis un Prince, pour sa mère, pour la mienne. Il y a tant de choses que je reste clos.

«Tu es comme tu es, ne change pas reste comme ça. Tu es parfaite Jo Hee, je suis peut-être stupide de venir alors qu'il pleut, mais je devais le faire. »

J'ai envie de la serrer dans mes bras, mais elle refuse, je crois que le fait que je sois définis comme un coureur de jupons comme ont dit, lui fais peur et aussi on dirait bien, qu'elle souhaite un homme qui ne soit pas coureur de jupons. Je la regarde et souris doucement, en imaginant sa réaction quand je lui avouerais que je ne veux qu'une femme dans mon cœur et que c'est elle.

Étant sur le canapé, je la vois qui m'observe. Puis je ressens encore mon cœur qui danse comme dans la chambre à la Adams House. Alors que je l'embrasse, je sens sa main sur ma mâchoire, habituellement j'aurais posé la main sur la poitrine, mais là je n'en ai pas envie, non je veux profiter d'un moment chaleureux. Mais ses mains viennent faire bloc sur les miennes et j'ouvre mes yeux et la regarde surpris.

Je l'écoute parler et ses mots me font rire. Puis je deviens rapidement sérieux, j'ai encore ses mains sur ma bouche. Puis je la laisse faire et elle se cogne le front contre le mien. Rapidement je retire ses mains de son visage et examine son front que délicatement, je viens embrasser pour éviter une douleur.

«Jo Hee, je vais te dire une chose. Tu es la seule femme que je veux parmi toutes les autres, qui n'ont plus d'intérêt pour moi. Et si je dois te courir après, je le ferais pour te prouver mon amour. »

Je caresse doucement son front, mais oubliant que je m'étais blessé je ressens une douleur dans mon épaule. En ce moment c'est Jo Hee qui est prioritaire, pas mon épaule.

@Jo Hee Seo

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w/ @Seo Jun Han

Plissant les yeux, il est étonnement plus malin qu’il y a deux ans. Cette histoire d’un soir avait été bien charmante, même plus que charmante. Malgré l’alcool qui coulait dans nos veines, nous étions parfaitement conscients de nos corps qui se rencontraient dans un choc excitant. La fuite avait été pourtant la meilleure solution à mes yeux : nous deux, ce n’était pas possible. Les conquêtes féminines étaient son domaine de prédilection, et j’aimais passé la nuit avec un homme, peu m’importait d’avoir des sentiments envers le garçon qui partageait mon lit.

Mais ce soir, voilà qu’une nouvelle histoire se dessine. Mon esprit se balade dans un vaste champ où il observe qu’il est seul et égaré, mais toujours si heureux d’être un électron libre, mon corps est attiré par celui-ci de mon interlocuteur comme un papillon attiré par le feu, et mes pensées vagabondent dans ma tête. Au diable donc d’être vue comme une femme parfaite ! Ce n’est ça qui m’inquiète le plus. Comment peut-on m’assurer tant d’amour lorsque je n’ai pas réussi à développer ce même sentiment après lequel je cours désespérément ?
Oh, ça y est, je suis Bridget. Ma déesse intérieure me parle, je sais à présent que je suis une vraie fleur bleue, qui a pourtant tant de mal à s’accrocher à ce sentiment addictif.

Je lève les yeux au ciel lorsque l’on me dit être la seule femme d’une vie. Quel compliment ! J’observe une légère grimace sur ses lèvres, et observe son épaule se mettre à trembler. Je glisse sur le sol et l’aide à se relever, l’air un peu agacé.

- J’espère pour toi que tu n’es pas ivre, sinon demain tu peux être sûr que je serai un rêve lointain.

Je le force à s’asseoir sur un tabouret de la cuisine, et laisse glisser la couverture si gentiment posée sur mes épaules s’effondrer au sol. Je m’étire puis fais chauffer de l’eau, préparant un bout de tissu, en chantonnant une comptine en coréen que ma mère me chantait lorsque je n’arrivais pas à m’endormir. Être sur la scène du Nirvana est un rêve que je désire tant atteindre, offrir ma voix aux danseuses, mais ce rêve est si lointain. Je chante donc pour moi-même, et actuellement ce garçon que je vais soigner.
Une fois l’eau chaude, le bassine pleine et le tissu flottant l’eau fumante, je retire le tee-shirt du garçon qui tente de me crier ses sentiments, puis je lui pose le tissu bien chaud sur l’épaule.

- Pourquoi tu t’entêtes à être aussi idiot, dis-je un peu agacée de nouveau, en plus tu es blessé et tu t’amuses à me plaquer au sol.

Je l’observe dans les yeux et hausse un sourcil. J’ébouriffe ses cheveux, un léger sourire aux lèvres. Il a vraiment un beau visage, des yeux pétillants, des lèvres si merveilleuses. Mon regard est resté amoureux de la forme de ses lèvres, alors que j’appuie un peu le tissu bien chaud sur son épaule. Je détaille la forme, la couleur, la manière dont elles bougent… Pitié que quelque chose me fasse revenir sur Terre.

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"Aïe aïe, Jo Hee tu appuies trop fort. Non je ne suis pas idiot, je suis amoureux de toi et c'est vrai... Je me suis blessé pendant un entraînement de natation, je pensais que cela allait passer... Le médecin dit que je ne pourrais plus faire de championnat, mais je n'y crois pas. Je vais m'en remettre, ce n'est pas la première fois."

Je pose doucement ma main sur sa taille, ma main où mon épaule n'est pas blessée. Puis je la fixe et derrière je vois un portrait de sa mère et souris. Elle lui ressemble bien, comme moi je ressemble bien à ma mère. Je suis heureux d'avoir hérité du caractère de ma mère. Mais sans faire exprès mon regard se perd, car je pense à ma mère. Puis j'entends une sonnerie, une pendule, je reviens à la réalité.

"Je ne suis pas ivre, je ne bois jamais quand j'ai cours et entraînement. Par ailleurs je me renforce, donc boire de l'alcool se serait tué mes efforts."

Je la regarde encore, puis je pousse sa main qui me soigne et pousse doucement la bassine. Je viens doucement l'entourer de mon bras et viens l'embrasser tel un prince, ma main prend son menton et mes lèvres se mouve contre les siennes. Je la pousse doucement contre la table et continue de l'embrasser avec amour.Mon téléphone vibre, mais je préfère embrasser Jo Hee, j'avais dit que Jo Hee passais avant tout le monde quand elle était avec moi. Je me recule un peu et la regarde dans les yeux.

"Tu sais tu auras beau y travailler là-bas, cela ne change pas mes sentiments pour toi. Je n'ai pas honte de ce que tu fais, si j'avais honte je ne serais pas là et je n'aurais aucun sentiment."

Je lui prends la main et me remets assis sur le tabouret. Je la regarde avec mon regard doux et viens embrasser ses mains douces.

"Pardon je t'ai coupé dans ton travail, tu vas me dire que je suis idiot et que ma blessure c'est empiré. Alors, si tu veux bien jouer encore l'infirmière, je suis d'accord."

Un jour il faudra que je lui dise que ma mère est morte durant mon année lycée, mais je ne peux pas. Je suis encore blessé par sa disparition. Je regarde vers la fenêtre et la pluie a cessé et l'orage également. Je ris en me demandant si parfois c'est vrai, ce que ce prêtre m'a dit.

@Jo Hee Seo

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w/ @Seo Jun Han

La pression que j’effectue son épaule est moins forte lorsque j’entends sa plainte. Deuxième roulement des yeux : je comprends cette ambition, surtout que la natation doit être un moyen pour lui de décompresser, comme une passion qui enrichit la vie. Mais je ressens comme un instinct protecteur envers lui, ce doit être à force de ses baisers assez excitants et agréables. J’imbibe de nouveau le tissu d’eau bien chaude et mord ma lèvre inférieure, un peu douloureux une telle chaleur. Je respire profondément et reprend une légère pression sur son épaule.
Je suis d’ailleurs heureuse de savoir qu’il limite l’alcool. Mais qu’est-ce qu’on lui sert lorsqu’il vient au Nirvana ? La dépravation offre les nectars les plus doués pour faire tourner la tête et offrir toutes les tentations possibles.

- Je suis contente de savoir que tu rejettes l’alcool, dis-je en observant toujours ses lèvres.

Arrête ça, te dis-je. Arrête de presser ces lèvres délicieuses dans les miennes. Cesse de coller mon corps au tien. Tu es la tentation, et je n’ai pas envie d’y succomber, pas tout de suite. Je suis Adam, et tu es la pomme que j’ai tant envie de goûter. Quel délicieux homme tu fais…
Je glisse mes doigts dans tes cheveux et te rend ce baiser, comme c’est chaud de t’embrasser. Mon dieu, mon cœur s’affole, je ne risque de tenir bien plus longtemps.

- Tais-toi, arrête d’en parler, murmure-je contre tes lèvres.

Une vibration sous mes fesses me dérange, et ce n’est pas mon téléphone. C’est le tien. Je tourne ma tête pour essayer de retirer le téléphone de sous mes fesses. Quelle horreur, comment gâcher ce merveilleux moment ? Je hausse un sourcil ; c’est un signe ? Oui, sûrement. Je ne dois pas tomber sous le charme de cet homme. La tentation s’évapore, et je suis bien heureuse d’être revenue au point de départ. J’attache mes cheveux avec un crayon, puis me remet à le soigner avec l’eau chaude.

- Es-tu d’accord pour arrêter de posséder mes lèvres comme ça ?

Je n’arrive pas à me défaire de ses lèvres, et c’est terriblement usant qu’il joue ainsi avec moi. Je laisse le tissu bien chaud sur son épaule, et l’observe attentivement. Cette fois-ci, lorsque ma lèvre inférieure est enfermée par mes dents, mes iris sont plongées dans les siennes. Je glisse mes doigts sur sa mâchoire, puis sur sa pomme d’Adam.
Une sonnerie me fait sursauter, cette fois-ci, c’est encore son téléphone. Je me recule de lui et lui ramène son téléphone.

- Une de tes conquêtes qui désespère car tu ne couches pas avec elle ce soir, dis-je, un peu agacée, un peu curieuse.

Je lui tourne le dos et observe la pluie, qui s’était arrêtée, reprendre de plus bel. Je me remets à chanter en observant la pluie, mais une musique un peu plus entraînante, mais toujours dans ma langue maternelle. Chanter m’aide à oublier cet agacement que je ressens face à une potentielle conquête de celui qui dit tant m’aimer. Qu’est-ce qui m’arrive ? Lia devra m’aider, je ne comprends pourquoi ce garçon me plaît autant, occupe mes pensées même lorsque je lui tourne le dos, même lorsque je refuse de succomber à la tentation.

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«Il faut bien, l'alcool est mauvais et détruis le foie. Mais j'en bois quand même, bien que je sois un de ses gars qui bois peu, je sais m'amuser. Et si tu veux savoir à ton travail ils offrent des cocktails non alcooliser merveilleux. Mais le gars il est bizarre quand même, d'accord je soutiens la cause lgbt, mais il insiste lourdement pour que je sorte avec lui. J'ai dû lui dire pour qu'il arrête que j'ai déjà quelqu'un dans mon cœur, sans te mentionner. »

Je souris et la trouve mignonne de la voir réagir comme ça, je la serre doucement dans mes bras et lui embrasse sa joue. Il paraît que l'odeur corporelle d'un homme, peut-être imprégner sur la peau des autres personnes. Mais moi je veux rester avec elle ce soir, je veux la regarder dormir, caresser son visage, son nez. L'observer en détail, c'est d'ailleurs pour cela que je suis tombé amoureux. C'est pour son caractère, sa beauté, mais si je lui dis je sais que je verrais une tomate.

« Désoler pour le téléphone, ne t'en occupe pas, je préfère être avec toi »

Je la regarde, le crayon dans ses cheveux est encore plus magnifique. Puis quand elle me demande de ne plus posséder ses lèvres. Je la vois me caresser et me regarder. J'ai envie de m'amuser, mais je ne réponds pas et l'a ramène vers moi et viens l'embrasser encore, de façon sensuelle. Jamais je ne pourrais m'arrêter de l'embrasser, de la regarder avec admiration.

Mon portable coupe ce moment et elle se recule pour prendre mon téléphone et me le tendre et me sors une phrase que jamais je n'aurais pensé cela d'elle. Je me lève et prends l'appel que je vois en masquer et quand je dis un simple allô. Je sers mon poing et raccroche immédiatement.

« Ce n'était pas une nana, mais mon paternel. Et pardon, mais je peux dormir ici cette nuit ? J'ai oublié mes clés et je ne peux pas rentrer à la Adams House »

Je l'écoute chanter et souris et sans faire exprès je laisse l'émotion du passé m'envahir. Comme cette chanson ma mère me la chantait souvent. Et m'en souvenir, me fais avoir des larmes silencieuses. Des larmes que je ne sens pas, je continue de la regarder heureux et triste à la fois.

@Jo Hee Seo

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