Nawen - From now on

Même si elle tente de le cacher, de garder la tête haute, les mots de Lukas l'ont quand même blessée... Il allait se battre pour lui, parce qu'il n'était pas elle... Elle avait fait la fière devant lui, en lui disant qu'elle serait étonné de le voir avoir plus de couilles ou une phrase proche, elle ne sait plus trop... Même si leur histoire date d'il y a presque dix ans, il avait été son premier amour, sa première fois et il lui avait fait tellement de mal et il continuait là encore. Il ne regrettait pas de l'avoir blessé à l'époque, il venait de le lui confirmer en lui disant ces mots et au lieu de danser avec Katalia comme cela aurait du être le cas, elle a quitter la piste de danse, laissnt entendre un laisse tomber comme si c'était la faute de la fille qui s'était interposée entre elle et la pfo. En réalité, cela l'avait arrangé, car ainsi elle partait la tête haute. Elle aurait pu retourner à la table, mais Nixon aurait vite comprit qu'il s'était passé quelque chose, pas forcément avec Lukas, mais elle était partie avec Neal et revenait sans lui, cela aurait été problématique. Et vu la tête qu'elle faisait maintenant, les conclusions auraient été des plus simples. Alors elle préférait esquiver la table et aller prendre un peu l'air, pour se calmer, pour relativiser. Parce qu'elle ne doit plus être mal à cause de lui, il n'a plus le droit de la blesser de la sorte, elle n'est pas faible, elle se refuse...

L'air frais de la soirée lui fouette le visage, même si l'été approche, il n'est pas encore là et les températures bien que clémente ne sont pas des plus chaudes, surtout en comparaison à la salle bondé qu'elle vient de quitter et après avoir danser un moment. Elle frisonne un peu, reniflant même un peu, elle aurai quand même du prendre sa veste pour ne pas avoir froid... Parce que là dans sa petite robe, si elle s'éternise un peu trop, elle risque réellement de choper la crève. Mais elle a besoin de prendre l'air, de se calmer, d'être seule ? Elle sait pas trop en fait, parce qu'elle pourrait évacuer de la mauvaise manière. Putain, elle s'attendait pas à ce qu'il puisse lui faire encore si mal... Se prendre cette possible vérité dans la face...

@Ewen Duncan

(Invité)

★ ─ from now on
w/ @Nadia A-Sherwood

Le temps de reprendre mon souffle grâce à ma cavalière amoureuse de danse, je suis allé au bar pour m’hydrater un peu. J’appréciais cette soirée, j’avais une cavalière vraiment merveilleuse qui me faisait sourire à chaque pas de danse, et des camarades qui n’étaient pas, ma foi, de vilaines bêtes capables de m’avaler tout cru. En sirotant mon verre, je repense donc à ces bonnes choses qui ne me faisaient pas regretter d’être venu.
Cependant, quelqu’un me dérange. Quelqu’un me rappelle ce moment où la haine et la violence m’avaient possédées. Je me suis redressé, prêt à bondir une nouvelle fois : que faisait-il à ma cavalière ?
Verre claqué sur le comptoir du bar, je m’avance dans la foule en observant, finalement, que quelqu’un s’est interposé entre eux deux. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, ma cavalière est partie avec fierté, mais je doute qu’elle ne souffre pas. Elle n’a pas l’air d’avoir une belle relation avec cet idiot de musicien, et j’abandonne le fait de vouloir lui casser la figure, encore une fois.

Elle s’est éclipsée, et j’observe notre table. Je ne reviendrai pas à cette table sans ma cavalière, ça pourrait éveiller les soupçons du frère de celle-ci ; je n’ai pas réellement envie qu’il se fasse des idées sur ce que je viens d’observer.
Je lui laisse quelques minutes de répit avant de vouloir la rejoindre à l’extérieur. Il doit certainement faire frisquet, je regrette déjà de ne pas avoir mis de veste à ma tenue de prince charmant venue des étoiles.
La nuit est belle, cependant, l’été n’a pas encore pointé le bout de son nez. Il fait frais, là-dehors, mais ayant le sang chaud, je n’ai pas froid. Je cherche ma cavalière du regard, et la trouve là-bas, son corps tremble comme une feuille fragile au vent. Je lève les yeux au ciel : n’a-t-elle pas pensé à prendre une veste ? Sûrement tête en l’air face à la colère qu’elle a ressenti face à ce foutu idiot.

Je m’approche d’elle et entoure mes bras autour de sa taille, posant mon torse contre son dos pour pouvoir lui tenir chaud, contre moi. Je pose mon menton sur le haut de sa tête : quelle joie d’être plus grand qu’elle.

- Ne me pose pas de question, dis-je presque sèchement, tu as l’air d’avoir froid, et je n’ai pas de veste, alors j’utilise la chaleur humaine.

Il s’agit là d’une première marque d’affection envers mon amie, mais j’ai besoin de lui faire sentir que je suis présent pour elle, qu’elle peut compter sur son prince charmant de la soirée. Je soupire légèrement puis la serre un peu plus contre moi.

- J'espère être le prince que je t'ai promis, il y a quelques temps.

Je n'ose pas aborder le sujet de cet idiot musicien, je doute que c'est le moment de raviver la flemme de la colère.

Elle sursaute, quand des bras viennent l'encerclé et elle tourne vivement la tête, manquant de justesse de donner un coup de tête à Ewen. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la rejoigne, ni même à ce qu'il la voit partir tout simplement en fait. Elle regarde ensuite à nouveau devant elle, rassurée que ça soit lui et non pas Nixon ou un illustre inconnu qui aurait tenté de profiter de sa faiblesse passagère. D'ailleurs, il s'excuse à sa façon d'agir de la sorte avec elle, sauf qu'elle ne trouve rien d'autre à dire qu'un "Merci." Faible qui franchit ses lèvres alors qu'elle vient saisir ses bras avec ses mains pour confirmer cette étreinte des plus inattendue.

Il prend alors la parole, la questionnant, mais pas sur le sujet qu'elle redoutait... Est-il un bon prince, un bon cavalier ? "Oui..." Souffle-t-elle doucement encore une fois. "Même si tu as pas de noble destrier et que tu n'as pas affronter le dragon." Dragon... Lukas, c'est lui le dragon dans l'histoire. Ewen ne lui a pas fait face et encore heureux, parce qu'elle n'aurait pas eu envie d'éclat en plus, parce que de toute façon, ça changerait rien à ce qu'il avait fait par le passé, il allait pas regretter maintenant, il ne l'avait jamais fait, cela ne pourrait plus changer... Mais là, plus que jamais, elle espérait que Neal choisisse son frère, même si l'homme était trop indécis et infidèle pour cela.Elle voulait qu'il laisse tomber Lukas, comme il l'avait laissé tomber elle après avoir cueilli sa fleur. Elle était trop jeune, trop innocente et lui, il lui avait tout prit. Pour cela que Nixon était intervenu, mais Lukas aurait du se battre pour elle, pour la garder près de lui et au lieu de cela... Il était partit et maintenant il acceptait d'affronter son frère, mais pas pour elle... Pour un mec... Là, en réalité, elle réalise que son égo à prit un sacré coup... Pourtant, elle peut pas en parler à Ewen, parce qu'il a jamais eu de première fois, il pourrait pas comprendre... "Je suis stupide n'est-ce pas ?" C'est tout ce qu'elle fini par laisser transparaître de ses pensées, de son état d'esprit, parce qu'il pourrait donner une réponse, même s'il ne comprend pas, même s'il n'a pas toutes les pièces du puzzle...

Nadia se retourne alors, pour lui faire face, mais surtout pour se blottir encore plus contre lui, pour avoir son affection, un peu de tendresse et de sa chaleur. Elle se dit que peut-être elle devrait lui en parler, mais elle est certaine que cela ne changerait rien du tout. Elle se sentirait juste encore plus stupide, parce qu'elle réaliserait encore plus qu'elle est encore trop atteinte par les actions de ce pauvre type...Alors elle se tait et enfui tout simplement son visage contre le torse d'Ewen.

(Invité)

★ ─ from now on
w/ @Nadia A-Sherwood

Surprenant la manière dont la demoiselle a failli me casser le nez à se retourner si brusquement. De justesse, ma tête s’est légèrement penchée en arrière afin de mieux l’observer. Bien pire aurait pu se produire, c’est vrai, ma cavalière aurait pu me gifler, me donner un coup de poing et partir en courant parce que j’aurai été trop mystérieux. Le mauvais scénario a été éviter de peu, mais mon cœur a flanché pour un moment de tendresse, d’affection particulière.
Comme il est curieux de se taquiner quelques minutes plus tôt et d’ensuite vivre un premier moment d’une marque d’affection donnée dans un moment un peu particulier. Mon regard est captivé par les lumières qui illuminent l’extérieur de la salle du bal, et les étoiles qui nous offrent leur présence. Que serait-ce une soirée sous les milles feux de l’univers sans lui-même qui nous honore de sa présence ?

Un léger sourire se dessine sur mes lèvres ; mon fidèle destrier sera très certainement ma voiture enfin sortie de son garage. Mais le dragon de l’histoire est cet idiot de musicien avec qui j’avais déjà eu quelques ennuis, et qui, ce soir, en avait fait à ma cavalière. J’ignore quel est leur passé commun, et je ne veux pas embêter mon amie avec cette histoire. Je ne suis pas certain que c’est le moment, et seule elle peut décider de m’en parler. Rien ne sert de vouloir forcer une personne à dévoiler certaines choses.
Je suis pourtant heureux d’être l’homme que j’avais promis d’être pour cette soirée spéciale. Une soirée qui ne me déçoit pas.

Je soupire en écoutant sa question ? Stupide ? Non, elle ne l’est pas. Je dépose un baiser dans ses cheveux comme pour le rassurer avant de murmurer :

- Tu ne l’es pas, et même si des fois tu es terrible à vivre, tu ne seras jamais stupide, je t’assure.

Je glisse ma main sur son dos lorsqu’elle se colle à mon torse, et pose ma main joue sur ses cheveux digne de la lune, ce soir. Ma main la serre un peu plus contre moi alors que j’observe les étoiles durant cette étreinte. C’est étrange de ressentir cette adoration, rien que pour elle. J’aime sentir que je peux lui offrir de la tendresse, et j’aime le fait qu’elle apaise les peines.
Je chantonne quelque chose, heureusement que ma voix est agréable à entendre, tout en bougeant dans de légers mouvements de slow. Je caresse son dos, tendrement.

- Danse avec moi, Nadia, une danse sous les étoiles, dis-je en remontant son visage vers moi, change-toi les idées en dansant avec moi, loin de la piste de danse.

Je me recule légèrement et lui tend ma main, comme un bon prince proposant une danse à la fille qui accapare son regard parmi toutes les autres. J’ai un sourire un peu timide, comme celui d’un idiot qui tente de faire rire un peu sa colocataire pour lui changer les idées. Tant bien que mal, je persiste à penser qu’un slow avec moi, loin du garçon qui la blesse, pourrait lui faire un peu de bien, ne serait-ce que l’aider à se changer les idées. Même avec un idiot comme moi. Son prince pour la soirée.

(Invité)

Elle est surprise par la réaction du jeune homme à sa question. Non, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui offre une marque en plus de tendresse. Un baiser sur sa chevelure. Elle ne bouge pas, le laisse faire, préférant aller se blottir contre lui ensuite, le visage contre son torse alors qu'il prend la parole. Pas facile à vivre... Elle le sait. Elle le sait même tellement bien en réalité. Parce qu'elle est trop franche, elle ouvre trop son bec même quand parfois il serait préférable de se taire. C'est une cherche misère et s'est toujours aux autres de ramasser les pots cassés, souvent son frère, par le passé, il y a eu Caesar pour l'aider également dans ses histoires stupides...

Elle ferme les yeux, collées contre lui, se calmant un peu, elle se laisse aller à apprécier le douceur qu'Ewen lui accorde. C'est bien loin des mots qu'ils échangent en temps normal, pas de surnoms stupides, de provocation à la con. Elle apprécie cela, qu'il accepte de la voir plus fragile que d'habitude, qu'il lui offre le réconfort dont elle a besoin. Nixon lui n'aurait pas trouvé les mots, il se serait probablement énervé à cause de Lukas et tout cela serait partie en vrille ensuite... Elle aurait plus cherché à le calmer qu'à passé au dessus de cette histoire... Heureusement que c'était Ewen... Heureusement qu'il était là pour elle à cet instant...

Il la surprend alors, lui proposant une folle idée. Une danse, dehors, alors que la musique s'entend à peine... Elle le regarde totalement surprise par cette demande inattendue et hésite à saisir sa main, tant cela semble irréel. Pourtant, elle finit par le faire, incertaine, s'attendant peut-être à une mauvaise plaisanterie de sa part, pourtant, ce n'est pas le cas... Du moins, il ne semble pas... "J'accepte..." Murmure-t-elle alors pour lui donner une confirmation orale malgré sa main déjà présente dans la sienne. Si on lui avait dit qu'elle passerait une partie du bal dehors à danser, elle n'y aurait pas cru, parce que normalement toutes les festivités se passent à l'intérieur. Dehors, il n'y a que ceux qui partent ou encore qui ne peuvent pas se passer de leurs drogues durant une soirée, que cela soit simplement la cigarette ou un pétard ou même une autre sort de drogue... Elle adresse alors un sourire. "Quelle est la musique?" Elle va se prêter au jeu, parce que la danseuse, c'est elle, pas lui à la base, alors forcément, elle va danser, parce que cela lui fait toujours du bien, sauf quand elle se retrouve en face de l'autre indésirable.

(Invité)

★ ─ from now on
w/ @Nadia A-Sherwood

Soirée délicieuse et moment surprenant. Comme il est bon de n’avoir ni provocation ni taquinerie pour un court instant. Comme-ci nous découvrions ce que nous étions d’un côté, comme-ci on se dévoilait enfin l’un à l’autre, sans pour autant se dire nos sentiments plus cachés. Ce soir, bien-même si j’ai ressenti l’envie de cogner de nouveau cet abruti de musicien, mon cœur a penché pour ma cavalière. Si l’on m’avait fait refaire le choix entre chercher des noises au musicien, et à donner à ma cavalière tout le réconfort qui m’est possible de donner, je n’aurais pas hésité une nouvelle fois, Nadia compte bien plus qu’un idiot de ce genre.
Je suis heureux qu’elle puisse me voir autrement qu’un pauvre type qui s’aime un peu trop sur les bords, qu’elle puisse voir, sans un mot, à quel point je l’affectionne. Je ne me sens pas fragile, je me sens fort pour elle.
Ce n’est pas une plaisanterie, ce soir. Une danse lui fera très certainement du bien, elle qui est très bonne danseuse, je ne vois que ce remède à son chagrin. Je serre doucement sa main dans la mienne, un sourire satisfait sur les lèvres. Elle semble quelque peu hésitante, mais comment ne pas l’être lorsque son cavalier passe le plus clair de son temps à jouer de taquinerie et de ruse pour piquer là où le jeu pourrait commencer au mieux ? Je comprends cet état d’esprit, mais j’espère que mon regard lui avoue qu’il ne s’agit pas d’une plaisanterie et que je suis bel et bien sérieux.
Je l’attire vers moi, lorsque sa main accepte immédiatement notre danse loin du centre de la fête. Un moment qui n’appartient qu’à nous deux, où elle peut oublier les tracas de tantôt. Je hausse les sourcils en ne sachant absolument quelle musique je devrais trouver.

- Eh bien, jouons là un peu vieux jeu, dis-je, pensif, je propose If I can dream d’Elvis Presley.

Vieux jeu mais toujours agréable pour une danse. De plus, j’ai l’honneur d’être le dj de notre musique, mes parents m’ayant toujours appris à garder une jolie voix pour entrer dans les chorales des églises. Un écossais sachant chanter ? Un don miraculeux, un don qu’il ne faut pas perdre ; un écossais se doit de savoir chanter, il doit chanter ses traditions. C’est ainsi que ma voix est restée la plus belle de notre famille.
Je commence donc à chanter la chanson d’Elvis Presley, pour moi l’une des meilleures de cet artiste. Je ne me suis pas vu chanter sur autre chose que cette musique, et je n’allais pas proposer une musique de Pink Floyd, impossible d’avoir un slow sur cette musique un peu trop calme.

J’entraîne donc ma cavalière dans une nouvelle danse avec moi : promesse tenue, je l’ai faite danser ce soir. Je glisse mes mains sur sa taille, pas plus loin que cela, un léger sourire aux lèvres. Je continue de chanter, tout en entraînant ma cavalière dans une danse où je ne suis pas réellement doué, mais je ne lui marche pas sur les pieds, et j’apprends vite avec son corps qui guide le mien.
Finalement, mon corps devrait se laisser porter par le sien, qui lui se mouve à chaque note que ma voix lui chante.

(Invité)

La danseuse doute un instant, ne sachant pas s'il s'agit là d'une nouvelle moquerie de la part d'Ewen ou pas. Après tout, il est ainsi, à lui lancer des piques quand cela lui chante et en temps normal, elle le lui rend bien. Sauf qu'en temps normal, elle vient pas de parler à Lukas, son ex, son premier amour... En temps normal, elle peut tout enduré, mais là, le masque tombe un peu, dévoilant une Nadia plus fragile, moins sûre d'elle et blessée également. Blessée par un passé qu'elle avait tenté d'ignoré, d'enfouir, et pourtant, elle se le mangeait en pleine face depuis l'arriver de Lukas ici à Boston. Curieux hasard, karma de merde surtout. Quelle était la probabilité qu'ils se retrouvent tout deux à étudier ici, à Harvard alors qu'il était à cheval sur deux pays. Il aurait pu rester en Russie pour de bon, mais non, il était là, à son plus grand malheur... Ravivant une plaie mal-cicatrisé par un manque de réponses à l'époque.

Et Ewen lui prouve que ce n'est pas une blague de sa part, parce qu'il lui répond lui annonce la chanson, mais surtout, il lui fait la surprise de chanter. Elle ne savait pas qu'il chantait. Elle ignorait ce détail de lui alors qu'il chante bien. Pourtant, alors que l'envie est là de le questionner sur la musique, sur l'apprentissage de celle-ci, elle ne dit rien, se lovant plutôt contre lui, la tête contre son torse pour profiter de cette danse improviser et de cette chanson chantée pour elle. Elvis, elle aimait la voix de cet homme, elle avait toujours apprécié les chansons de cette star, alors oui, il avait bien choisit. Cela lui faisait plaisir, vraiment.

Une danse simple, des balancements légers parce qu'elle se doute que chanter et danser en même temps, ce n'est pas des plus faciles, alors elle se contente de balancement simple, comme on voit souvent les couples de vieux faire. Mais la mélodie est douce et s'accorde plutôt bien à cela. Contre lui, elle ferme les yeux, se laissant bercer par sa voix tout en restant lovée. Elle est réellement bien à cet instant. Ewen semble réellement avoir réussi à chasser toutes les pensées noirs de sa belle, en un claquement de doigts. Peut-être est-là la preuve qu'il connait assez bien la jeune femme pour savoir comment la soulager ? Ou bien n'est-ce qu'un coup de chance ?

(Invité)

★ ─ from now on
w/ @Nadia A-Sherwood

Aussi étrange que ça ne puisse paraître, je ne désire pas que l’on mette fin à ce moment. Cette pause dans notre provocation quotidienne et nos taquineries bienvenues, en temps normal, me fait un bien fou. J’ai l’impression de pouvoir devenir un autre homme, alors que nous avons toujours été ce drôle de duo qui ne se connaissent pas si bien, qui a pourtant une relation assez fusionnelle. Deux jeunes adultes qui profitent de la liberté de s’exprimer et qui aiment aimer à leur propre manière.
Ma main ne peut s’empêcher de la serre un peu plus contre moi lorsque je sens ma cavalière se lever contre moi. Nous n’avons jamais été aussi proche que ça, il se peut qu’Elvis soit le miracle qui oblige notre affection à se dévoiler.

Nous sommes ce couple de la soirée un peu différent : nous voilà à la belle étoile, à danser comme deux vieilles personnes allant à la danse chaque après-midi. Cette idée me fait sourire alors que ma tête est posée contre la sienne. Ma voix s’accorde pourtant très bien avec le balancement de nos corps, et nos corps se laissent entraîner par le don de ma voix. Voilà le bel écossais qui danse avec la belle new-yorkaise.
J’ignore si cet élan de tendresse me fait voir que je commence à bien connaître mon amie, ou si simplement j’ai décidé de donner mon cœur pour ce soir, de lui offrir ce que je n’ai jamais réussi à offrir. Miracle ou non, me voilà bien heureux à tenir cette femme contre moi.

Ma voix est la seule qui s’exprime, je sens que la jeune femme profite de ce moment de répit. Cependant, mon juke box intérieur a bientôt fini de jouer la musique d’Elvis. Bien que je n’ai pas réellement envie que l’on mette fin à cet instant précieux, ma voix se tait un peu plus à chaque note chantée.
Je lâche légèrement les hanches de ma cavalière en me reculant légèrement, avec un léger sourire désolé sur les lèvres.

- Mademoiselle, il faut remettre une pièce pour que je puisse chanter une nouvelle chanson.

J’embrasse son front, mais je ne veux pas que ça s’arrête. Je dois bel et bien trouver quelque chose, une façon de lui faire changer ses idées pour de bon. Te souviens-tu de ces danses ? J’ignore si je me souviens parfaitement bien des écossais dansant dans les rues d’Inverness, j’étais si jeune. Un enfant avec des étoiles dans les yeux, qui rêvait des traditions de son pays tant adoré.
Cependant, les musiques d’Elvis, de Freddie Mercury, de Pink Floyd, je les ai tant écoutées, tant chantées.
J’observe attentivement la jeune femme et une idée me vient à l’esprit.

- Nous n’avons pas fini de danser, les étoiles nous observent encore, alors dansons encore pour elles.

Jailhouse Rock : les premières notes passent la barrière de mes lèvres. J’essaie de faire quelques pas de danse comme notre cher roi, Elvis. Je sens pourtant que je suis une réelle catastrophe, alors je chante avec un sourire amusé sur les lèvres. J’incite ma cavalière à se joindre à moi, à cet idiot qui tente quelques pas de danse maladroit. Tenter de rendre sa cavalière heureuse, ça n’a pas de prix.

(Invité)

La belle, elle est surprise par les actions de son cavalier. Si elle l'appréciait jusque là, elle n'aurait jamais imaginé ce talent un peu trop bien caché par celui-ci et surtout, elle ne se serait pas réellement attendu à ce qu'il fasse preuve d'autant de tendresse à son égard. Elle le savait taquin, provocateur, mais absolument pas doux et attentionné et étrangement, elle appréciait cela, cette facette de cette personnalité qu'elle lui découvrait ce soir... Malheureusement, elle n'avait pas totalement la tête à en profiter à cause de Lukas, de ce qu'il venait de lui dire... Ewen avait déjà eu des mots doux pour elle, par le passé, comme quoi être avec une fille comme elle, ça devrait être chouette... Elle n'y avait pas trop cru, parce qu'elle avait son passé, celui avec Lukas et celui avec Asher, deux histoires d'amour qui avait mal fini à chaque fois... Un qui ne s'était pas battu pour elle et l'autre qui ne lui avait jamais fait confiance... Elle n'était pas aussi bien que cela, pas aussi chouette que Ewen lui avait dit... Pourtant, elle avait envie de le croire un peu à cet instant, de croire qu'elle méritait une histoire plus belle, avec une fin heureuse et non pas un massacre sentimental qui la poussait à vouloir rester célibataire encore et encore... Presque deux ans maintenant qu'elle n'avait plus été en couple, qu'elle avait eu des histoires d'un soir, des flirtes, mais jamais plus. Parce qu'elle ne voulait plus qu'on l'approche, parce qu'elle avait peur... Parce qu'ils lui avaient fait bien trop de mal... Et là, elle se retrouvait, après une malheureuse confrontation avec Lukas dans les bras d'Ewen, profitant d'une douceur qu'elle avait presque oublié. Une tendresse qu'elle n'avait plus que par sa famille... Et étrangement, cela lui fait du bien... Même si elle reste encore mal, à cause des mots, parce qu'ils restent, ils blessent... Ewen se battrait-il pour elle s'il le fallait ? Non la question ne se posait même pas parce qu'ils n'étaient qu'amis, qu'ils n'y a rien entre eux...

Trop de réflexion dans une danse, trop de pensées diverses et parfois blessante pour la demoiselle qui pourtant cherchait à se faire bercer par son cavalier, à profiter de cet instant. Esprit divaguant. Elle est surprise par ses paroles, la musique terminée et la danse également. Elle le regarde. Une pièce pour le Jukebox ? Elle le fixe, surprise, parce qu'elle ne s'attendait pas à cela et cela la tire pour de bon de sa pensée. Un baiser sur son front. Elle ne le quitte plus des yeux, l'observant cherchant à savoir ce qu'il attend à cet instant. Veut-il réellement une pièce ? Elle y pense un instant, mais ses affaires sont à l'intérieur... Une autre idée... Vite.

Il danse. Pas raté. Mouvement dérailler. Le jukebox semble en partie deffectueux alors qu'il chante une nouvelle chanson que la jeune femme reconnait, ayant déjà dansé dessus l'un de ses cours de danse. Elle s'approche de lui, à son invitation et relève la tête vers lui avant de venir poser son index sur ses lèvres. "Je n'ai pas encore payé..." Souffle-t-elle doucement. "Le jukebox est un peu cassé du coup..." Continue-t-elle avant de retirer son doigt pour se glisser sur la pointe des pieds pour venir effleurer doucement les lèvres du jeune homme. Un geste timide et totalement osé en même temps... Elle ignore comment il va réagir, s'il va accepté ou bien la repousser...

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★ ─ from now on
w/ @Nadia A-Sherwood

Je t’observe, toi jolie blonde à la tête pensive. J’ignore ce que cette soirée a réveillé en toi, quelle plaie a été ouverte sans que je ne puisse déposer un pansement sur celle-ci. Que diable ce garçon a-t-il pu enflammer de si douloureux ? J’ignore de quelle manière te parler, oh chérie, que dois-je faire pour apaiser tes peines ?
Toutes ces paroles que je me répète lorsque mes yeux t’imaginent comme la prunelle de mes yeux, lorsque je ressens cette pointe de tristesse à t’observer si évasive quant à notre danse. Lorsque nos corps dansent ensembles, lorsque nos doigts se lient, j’aimerai réellement être celui qui te fait oublier tous les malheurs qui pèsent sur tes épaules.
Pensif je deviens, et je me parle d’un garçon capable d’apaiser les maux de sa cavalière.
Alors j’essaie d’incarner le grand Elvis juste le temps d’une chanson, mais mon pauvre corps n’arrive pas à suivre le rythme de ma voix, il est maladroit, indécis. C’est à la fois amusant et agaçant de ne pas savoir danser seul, d’avoir l’impression de n’être accordé qu’avec sa cavalière.

Le juke box est définitivement rouillé, n’est-ce pas ? Il est capable de suivre le rythme de ses propres chansons, il ne sait pas réellement ce que vaut la danse sur son corps. Il est simple pour ma voix de s’exprimer, il est compliqué pour mon corps d’en faire de même.
Ce n’était que l’humour quand je lui dis de vouloir une pièce, ce n’est pas sérieux. J’aime simplement utiliser ma voix, j’aime que quelqu’un puisse entendre ce brin de voix lorsque je le désire, et ce soir, c’est à elle que j’offre ma voix.

Son index se pose sur mes lèvres, mon corps cesse sa maladresse, et ma voix se tait. Je suis surpris, à mon tour. Que devrait-elle payer ? Oui, je me souviens, le juke box. Quelle sensation curieuse, nous n’étions pas de simples amis ? Ces lèvres qui effleurent les miennes, à quoi jouent-elles ? Quel effet me font-elles ? Ewen, tente de comprendre tes sentiments, laisse-toi ressentir ce que tu as toujours voulu te cacher.
Un frisson parcouru mon échine lorsqu’elle effleure ses lèvres aux miennes, mon regard montre ma surprise. Nous n’étions pas que des amis qui aiment se taquiner, se provoquer, se bousculer ?

Mes mains glissent le long de ses joues, mes doigts effleurent ses cheveux blonds. J’ignore si c’est de cette manière qu’il faut agir, mais j’écrase mes lèvres contre les siennes, dans un baiser que je donne la première fois depuis vingt-trois-ans. Mes lèvres se mouvent légèrement contre celles les ayant effleurées. J’ignore si c’est de cette manière qu’elle me voulait, j’ignore si elle désirait que je me donne à elle.
Je recule légèrement, les yeux clos. Mon corps et mon cœur se sont laissé porter par l’envie d’être à elle, ce soir. J’ignore si mon cœur l’a toujours voulu, s’il a toujours vu en elle ce que je désire depuis que je me sens capable d’être humain.
Mon souffle s’écrase sur ses lèvres, alors que j’ouvre les yeux, craintif de la manière dont elle peut réagir : va-t-elle me détester pour ce baiser ? Je l’ignore. J’ignore tant de choses.

(Invité)

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