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(tenenspoon) outnumbered

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Suffisait d'un petit rien pour que tout parte en vrille. C'était une déception de plus sur le dos, mais pas forcement envers les personnes concernées, davantage envers moi-même. J'me retrouvais à pleurer dans mon lit, sous ma couverture, à lutter pour ne pas bouger et succomber à la facilité. C'était toujours dans ces moments de crise que je me sentais la pire. S'il y avait eu une discussion, une vraie, avec un minimum de volonté de ta part, j'étais certaine qu'on aurait convenue que c'était un faux départ, avec une mise en garde de ma part. Juste faire comprendre que ça ne peut pas recommencer. À la place, je me suis pris un mur d'entrée de jeu, douloureusement. Depuis le début de la soirée, quelques bribes se répétaient en boucle dans ma tête. Des passages qui me donnaient la sensation d'être un problème ambulant, une chieuse. J'te déteste Mave. J'te déteste de me faire ressentir ça pendant que tu t'éclates avec Mickey. Toutes mes pensées se demandent ce que tu es en train de faire et si, encore une fois, étant en froid, t'es en train de profiter d'une soirée entre célibataires ? J'y pense, jusqu'à ce qu'un tordu se mette à brailler sous ma fenêtre. Une voix grave. Que je connais par cœur. "C'est pas vrai..." que je souffle alors que mon regard se tourne vers la fenêtre. Tu y mets du corps, tu brailles et tu réveilles le quartier. J'regarde discrètement et j'attends volontairement qu'un "ferme ta gueule" retentisse de la part d'un voisin pour ouvrir la fenêtre et te faire taire. "Je t'ouvre" que j'lache dans un soupir. Tu cries tellement fort qu'on comprenait rien à ce que tu racontais de toute façon. J'file ouvrir la porte d'entrée, t'attendant sur la pas de la porte pour te voir te pointer comme une fleur, les billes défoncées. Les miennes sont fatiguées, explosées par les larmes, en colère. J'ferme derrière toi et j'file en silence dans la chambre pour me glisser à nouveau sous la couverture et ne pas avoir froid. Parle Mave, vas-y. J'dirais rien moi, j'voudrais pas avoir à te prendre la tête.

@Maverick Tenenbaum :heaart:
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Je ne peux même pas dire que je n’avais pas prévu cet incident avec Izzy. Des semaines que je tentais une approche pour pouvoir mieux la détruire, révélant une part de moi bien plus obscure. Laissant parler mon seul besoin de revanche face à un homme. Izzy n’était censée être qu’un pion dans l’affaire et de façon surprenante, elle m’avait plu bien plus que je ne l’avais imaginé. Je m’étais perdu avec elle. Dans les excès, dans les relents de fêtes et d’alcool, une nuit éphémère mais que je n’avais pas oublié. J’ignorais pourtant, qu’elle était ta meilleure amie. Et lorsque je l’ai appris, le trouble était venu me gagner. Je ne suis pas doué pour reconnaître mes torts. Véritable tête de mule. Entêté de naissance. Impulsif pathologique. Quand la colère m’embrase, ce n’est même pas la froideur qui fait rage mais une impassible indifférence. Ce qui est pire. Pourtant l’entaille est là. Habituellement, je poursuis ma route, jusqu’au prochain accroc. Ma peau de se lézarde tu sais, mais le dos ne se retourne jamais. Alors j’ai rejoint Mickey, emplissant ma gorge d’alcool et d’herbe un peu trop forte. J’ai eu beau noyé, tenté de faire taire, tu revenais toujours dans mes pensées. Obsession insidieuse, relents et remords. Et la conscience s’évapore. La raison revient peut-être. Va savoir. Je ne sais plus vraiment ce que je fais. Le cerveau dort et le cœur parle, lorsque mes phalanges empoignent la guitare, que mes jambes tracent la route jusqu’à toi. Posté sous ta fenêtre, tel Roméo en quête de sa Juliette. Le remake est un peu plus pitoyable et ma voix grave résonne. Accueillant la chaleur de ton voisinage, j’en ai rien à foutre faut être honnête. Je guette que l’étoile Witherspoon là sur le rebord. Sourit comme un con lorsque la porte s’ouvre. Je suis tellement idiot que je ne vois pas ton visage défait, la colère qui te gagne. Trop heureux que tu viennes. Je te suis en silence jusqu’à ta chambre, t’observe te faufiler sous les draps. Je vois que ton corps meurtri, fatigué de mes excès. « J’suis nul Marla. » Première certitude avouée. Bravo Maverick. « J’suis désolé mais je savais pas pour Izzy… et ça a changé depuis… » Merde. Je suis vraiment pas doué pour ces trucs. Alors mes doigts grattent pour briser le silence et ma voix fredonne l’air que je hurlais en bas. Un peu mieux oui.

@Marla Witherspoon
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Je n'ai eu de cesse que de ressasser ce qui venait d'arriver pendant toute la soirée. C'était la deuxième fois Maverick. Deuxième fois qu'on se prenait la tête comme ça, depuis que notre relation a pris une tournure plus sérieuse j'entends. Deux fois que tu dis des choses qui blessent et que tu te barres en pointant ce qui est à tes yeux mes défauts. Deux fois. En peu de temps. La première, j'étais une gamine têtue, rabat-joie et coincée. Cette fois, ça va être quoi ? Marla, la chieuse, le boulet que tu te traines, celle qui remet un peu trop en questions tes agissements ? J'aurais aimé être parfaite à tes yeux, mais ce n'est pas le cas et je ne le serais jamais. Je ne serais jamais comme ces filles que tu fréquentes certainement habituellement. Je ne suis pas Izzy. Je n'ai pas sa liberté, sa beauté, sa nonchalance. J'pourrais même pas batailler contre elle, elle est une guerrière redoutable, bien plus forte que moi. Il y a cette petite voix qui continue de me dire que je ne suis pas assez bien pour toi, certainement pas ton genre. Tu finiras par te lasser. Tu vois à quel point me laisser avec moi-même ça peut devenir dangereux ? Il y a tout qui tourne à plein régime là-haut. Ça tourne, ça tourne et puis un jour, ça explose. Je te laisse entrer pour te faire taire, pour ne pas avoir de problèmes avec les voisins. Je reste silencieuse cependant, retournant me coucher dans mon lit après avoir fermé la porte derrière toi. J'sais même pas comment tu fais pour tenir debout. Tu empestes l'alcool et l'herbe. Y'a rien de la masse protectrice, t'as beau faire le clown avec ta guitare, t'es juste l'ombre de toi-même. « J’suis nul Marla. » - "Tu crois ?" que je réponds d'un ton monotone, le regard dans le vague. Les accords maladroits qui continuent de résonner. « J’suis désolé mais je savais pas pour Izzy… et ça a changé depuis… » La voix qui se pose sur les accords et mon agacement qui augmente. "Tu peux arrêter ?" que je demande un peu trop sur les nerfs en me redressant. "Qu'est-ce qui a changé ?" Parce que avec tes débuts de phrases, j'comprenais pas tout. "Nous ? Notre relation ?" C'est quoi ? C'est plus fort ? Ou bien, peut-être parles-tu d'Izzy ? Une révélation s'est faite la concernant ? Spoiler alert, elle est 1000 fois mieux que moi ?
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Je suis pas ce genre de mecs qui court après les filles. Je suis de ceux qui s’embrasent, s’enflamment le temps d’une nuit pour mieux oublier lorsqu’un nouveau jour vient à naître. Amnésique charnel. Je pense que ce serait le terme qui me caractérise. Je sème mes erreurs comme j’essaime les conquêtes. Y’a bien une fois ou deux où j’ai voulu déployer l’attache, la renforcer, sans résultat. Ou tout du moins un pire qu’escompté. Et des cœurs un peu trop brisés. Je suis pas de ceux qui sont doués pour aimer. Et je réalise que y’a rien de glorieux ni de flatteur à ce que tu saches que je suis revenue pour toi, que j’ai ravalé mon orgueil. Je mérite aucune médaille, à part celle peut-être du meilleur connard. Je suis lumineux, solaire, excentrique et coloré, mais lorsque le tord me gagne, y’a ce drôle de rempart qui se hérisse, une indifférence qui fait encore plus mal que la haine. Et tu as mal là Marla. Je t’avais prévenu mais… Je repose la guitare, me lève, ouvre la fenêtre, puis je la laisse même tomber par l’ouverture. Affaire réglée. Je referme la fenêtre pour me rasseoir sur le lit. « J’suis vraiment pas doué. » Ouais on le savait, mais serait temps que tu progresses Tenenbaum. Même Peter Pan il a dû se résoudre à quitter le pays de Jamais Jamais. « Bah oui, depuis on a décidé d’être vraiment en couple. » Je sais pas comment ça marche ces trucs là, j’en ai aucune idée à vraie dire, la seule fois que j’ai voulu essayé ça a foiré. « Je sais pas comment on fait en fait ! » Paumes ouvertes vers un plafond trop lustré, une fille trop pur sans doute, ou trop torturée. On saura jamais. Mais c’est bizarre de voir le grand type qui frôle les deux mètres admettre ça. Je suis qu’un gamin maladroit, mal-assuré, un peu trop brut pour la porcelaine que tu représentes.
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J'me redresse, énervée et je te demande de bien vouloir arrêter un instant de jouer et de chantonner comme si la situation était tout à fait normale. Tu oublies certainement qu'avant de venir t'ouvrir, je dormais. Mes yeux te suivent dans la pièce, la fenêtre s'ouvre en même temps que ma réflexion se fait à voix haute, "Qu'est-ce que tu-". La guitare qui s'envole, la fenêtre qui claque et mes azures qui s'écarquillent. "Mave, t'es pas bien..." Je suis étonnée alors qu'en vérité, c'est juste ta façon d'être naturelle. Tu exagères souvent quand il est question de ta folie, je le dis sans penser en mal. C'est ainsi que tu es, ainsi que je t'aime. « J’suis vraiment pas doué. » Mes pupilles se perdent en t'observant et la culpabilité me gagne. Tu vois, j'me sens nulle Mave. Et, tu m'agaces, parce que t'évapore la colère. Tu tournes la situation à ton avantage, et ce avant même que tu passes le pas de la porte. Maintenant que t'es à quelques mètres, j'ai l'estomac qui se tord dans tous les sens, de peur de ce que tu vas trouver à me dire. « Bah oui, depuis on a décidé d’être vraiment en couple. » Ouais, je sais. Durant le spring break, on n'y était pas officiellement, en couple. « Je sais pas comment on fait en fait ! » Le regard qui se baisse sur mes doigts qui triturent le tissu du drap. La mine triste et les larmes encore qui se mettent à couler sans même que je sois véritablement en train de pleurer. C'était simplement le moment, la tristesse et cette boule dans la gorge qui continuait de se serrer. "Moi non plus. Je ne sais pas non plus. Je suis nulle. Un boulet. J'me déteste. Et..." Mes mains viennent glisser sur mes joues pour essayer les traces de larmes. "Je suis désolée". Sincèrement désolée. "Et si... Si on ne sait pas tous les deux, on peut... Je ne sais pas... On peut fixer nos propres règles, nos propres limites. Avoir notre propre définition". J'essaie désespérément de trouver une solution, en restant calme, en évitant soigneusement ton regard parce que j'ai peur. Peur que tu réalises que malgré ta présence, peut-être que tu ne veux pas vraiment de moi ? J'en sais rien. J'ai le cerveau qui tourne à plein régime. J'me redresse finalement, me hissant à genoux pour te faire face alors que toi, tu es toujours debout. "On pourrait commencer par définir un terrain d'entente..." Les épaules qui se dressent, les joues qui se colorent. "Le lit, par exemple." C'est intime le lit, c'est aussi là où se trouve notre maison, notre cocon. Alors, le lit, ça pourra être notre endroit à nous. "On sait que si on se trouve sur le lit, alors on se trouve dans notre bulle. Si ça ne va pas, comme ce soir, alors on se pose et on parle, calmement. On prend sur nous, on écoute, on essaie de ne pas s'énerver". Ça sera une zone neutre pendant la guerre. C'était peut-être stupide. Certainement. Un soupir m'échappe et mes yeux se baissent à nouveau. "Je sais que tu ne savais pas pour Izzy. Je sais qu'on n'était en froid et pas officiellement ensemble et que je ne peux pas te reprocher d'avoir été attiré par elle." N'importe qui le serait. "J'étais juste... Je ne sais pas... T'as couché avec ma meilleure amie et je n'ai pas envie de partager ça avec elle" Parce que c'est ma meilleure amie justement.
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La guitare qui vient de nouveau embrasser le ciel, puisqu’elle te dérange, je trouve une solution rapide et efficace pour la faire taire. Revenant vers toi, je t’avoue ma faiblesse, ma maladresse, de mes paluches un peu trop grandes. Je suis capable de réels désastres mais je reste ce gamin. Pas vraiment de méchanceté dans mes veines, juste une immaturité qui s’entête et ces flammes qui me dévorent encore parfois. Pour toi c’est l’eau, le sel qui vient s’abattre entre tes paupières et mon malaise qui grandit à tes maux. « Pleure pas. » que je dis en recueillant une goutte là sur la bordure de ta joue. Chaude et humide, elle entoure effrontément mon index, on la croyait presque téméraire ta larme, elle ne fait que lutter en réalité peut-être, face au chaos qu’on provoque dans nos tumultes. Et mes épaules se baissent. « On est des boulets tous les deux alors. » Le sourire est timide, le regard un peu triste. J’aimerais juste qu’on ne se fasse pas de mal. « C’est normal que tu l’aies mal pris. » J’étais le premier à t’avoir fait des remarques sur Mikke de temps à autre alors je peux comprendre mais tu dois aussi admettre que rien à ce moment là m’indiquait qu’elle était ta meilleure amie, ou que nous finirions par nous rabibocher. La dispute avait été suffisamment violente. « Je suis désolé aussi. » Je viens prendre ta main entre les miennes. Je vois que tu évites mon regard et tu viens te hisser sur tes genoux, cherchant une solution à tout ce merdier. Je viens prendre ton visage entre mes paumes, t’obligeant à relever ton regard vers le mien, à le rencontrer. Un sourire aux lèvres. « On invoque le conseil de lit. » C’est un endroit propre à la réconciliation non ? Bon choix stratégique, je trouve également. Je me baisse légèrement pour venir t’embrasser, d’un baiser tendre, presque pudique. « Je comprends. » que je murmure doucement en venant t’embrasser à nouveau. « C’était une erreur dans le parcours, mais c’est différent depuis. J’ai choisi de rester près de toi et c’est pas pour tourner la tête dès qu’une belle femme pointe son nez. » Je hausse les épaules, m’asseyant finalement à tes côtés. « Tu restes la plus belle pour moi. » Celle que j’ai choisi, celle qui a des failles similaires et qui à la fois me complète, celle qui me donne envie de progresser, de grandir peut-être enfin vraiment.
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« Pleure pas. » Ça je n'y peux rien. C'est une malédiction chez moi, j'pleure tout le temps. Je suis trop sensible, alors quand ça me touche, ça monte vraiment rapidement. La boule dans la gorge qui pique les yeux, la tristesse qui me submerge en quelques secondes seulement. Mais, j'peux compter sur tes doigts qui viennent glisser sur mon visage pour me rassurer. J'me sentais si mal depuis la dispute. On était en rythme de croisière tous les deux, ça s'passait vraiment très bien. Puis, il suffisait d'un rien pour avoir quelques vagues. L'truc c'est que toi et moi, on tombait assez facilement à l'eau et tous les deux, on avait une tendance assez insupportable à apprécier se laisser couler. « On est des boulets tous les deux alors. » Mais peut-être pas si cons que ça, tu vois. Parce qu'on était là, l'un en face de l'autre et on bataillait pour rester à la surface. « C’est normal que tu l’aies mal pris. » Et ça me fait du bien que tu l'admettes sans peine. Au moins, on reconnaissait nos torts tous les deux et bien qu'on soit capable du pire, on arrivait, de nous-même, à faire la lumière sur la situation. « Je suis désolé aussi. » - "Merci" J'en avais besoin, de t'entendre. Histoire que je ne me sente pas comme un monstre encore trop longtemps. Ma main serre la tienne tandis que je change de position. J'ose pas trop te regarder, mais j'affronte quand même. Regarde comme je me dépatouille pour gérer la situation. J'trouve des solutions, je colmate les fissures. J'fais en sorte que ça devienne solide. Mes mains se posent sur les tiennes, elles-même encadre mon visage pour redresser mon regard. Les billes azurées ne quittent plus les tiennes. Tu fais renaitre le sourire facilement. « On invoque le conseil de lit. » Je secoue positivement la tête entre tes paumes, viens embrasser l'une d'elles. J'pense qu'on a trouvé là un bon compromis. Un repère qu'on saura utiliser facilement dans le futur. Je respire enfin à nouveau quand tes lèvres alcoolisées trouvent les miennes. Tu vois, il y a de l'espoir pour nous. Mes pouces caressent tes poignets et mon regard perce à nouveau le tien. « Je comprends. » Alors, on est okay ? J'te rends ton baiser, enroule mes bras autour de ton cou et t'attire vers le lit, que tu finis par rejoindre. « C’était une erreur dans le parcours, mais c’est différent depuis. J’ai choisi de rester près de toi et c’est pas pour tourner la tête dès qu’une belle femme pointe son nez. Tu restes la plus belle pour moi. » Tu parviens à taire les inquiétudes, tu souffles dessus avant que je ne les partage à voix haute. Tu lis trop facilement pour quelqu'un qui ne s'en sort pas. Les joues rougissent, c'est la marque de ton compliment. Touchant. Le sourire timide qui s'étire, mes lèvres qui marquent les tiennes chastement. "Même si on se fait la guerre, rappelle-toi à chaque fois que je n'ai aucune envie que ça s'arrête pour autant." Alors, à partir de ce soir, il n'y a pas d'excuse. Tu ne veux pas aller voir ailleurs, et je certifie qu'une embrouille n'est pas une rupture, aussi violente soit-elle. "Je vais faire de mon mieux, pour faire des efforts, pour être moins pénible, moins prise de tête..." Pour gommer les défauts que tu aimes tant lister quand tu t'énerves contre moi. Pour essayer d'être à la hauteur, d'être celle qui te faut. J'viens me glisser dans ton dos alors que tu es toujours assis, mon menton se pose sur ton épaule, "Qu'est-ce que tu chantais tout à l'heure ?" Parce que ça pique ma curiosité, juste savoir ce que tu as pu choisir sur le chemin. Quelle chanson a fait sens ? Puis, j'ai très envie que ta voix grave vienne me bercer, susurrer combien tu m'aimes.
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On est tous les deux gamins, malgré qu’un bon nombre d’années s’ajoutent à l’équation pour ma part. On est encore maladroits, ignorants de tout ça. Me voir reprocher cet épisode du spring break était trop inattendu pour moi. Je n’avais pas su gérer les choses comme il se doit et tu avais alors découvert le mur que je pouvais être dans ces moments-là. Habituellement, je poursuis ma route solitaire, sourd aux reproches, aveugle des conséquences mais pas cette fois. Les excès d’alcool et d’herbe ne m’avaient pas aidé à endormir tout ça, au contraire. Et sans doute que tu ne devais pas être flattée d’une chose qui paraissait normale mais c’était bien la première fois. Un peu trop éméché certes, désinhibé, les mains avaient joué un air, la voix prononcée des paroles mais ça ne t’avait énervé que davantage. Désormais au rebord de ton lit, je venais te livrer des excuses un peu tardives certes. L’honnêteté c’était la seule chose que je pouvais faire, le seul aveu que je pouvais formuler. Et mes épaules viennent se relâcher lorsque par ton remerciement timide tu les acceptes. Un pas fait pour nous deux finalement. Et parce que tu es une fille intelligente, tu envisages des options, que ce genre de malentendu ne se reproduise et inutile de dire que je conçois pas de recoucher avec qui que ce soit. Je viens prendre ton visage entre les mains pour que nos regards se rencontrent, une chaleur supplémentaire qui m’envahit lorsque tes mains viennent se poser sur les miennes. Un baiser timide qui vient sceller notre accord et ton parfum qui vient à nouveau se répandre autour de moi. Une odeur à laquelle je me suis habitué, à laquelle j’ai pris goût et j’en suis le premier surpris par moments, crois-moi. Je viens finalement m’allonger contre toi, dégageant mes chaussures d’un mouvement de pieds.  « Noté. » que je réponds en enfouissant ma bouche dans ton cou pour le picorer de quelques baisers. « Je vais faire de mon mieux aussi pour pas faire de conneries. » Enfin avec les autres filles parce que pour le reste, j’ai rien promis. La première option devrait être facile puisque tout simplement, je n’en ai pas envie. Et je soupire doucement, comme soulagé d’avoir réussi à rattraper une catastrophe pour une fois. C’est bien la première. Je souris alors que je passe mes mains dans ton dos, me faufilant sous la couette, pressant la cambrure de tes reins pour te coller en douceur contre moi. Je dois puer la mort mais tant pis. Je suis suffisamment éméché pour pas avoir conscience de ça.  « Une chanson de Dermot Kennedy. » que je me plais à fredonner à nouveau à voix basse, très basse.  « C’est naze ? » que je demande une fois fini. J’ai pas le niveau de Dermot mais le cœur y est comme on dit.
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Tu l'aurais cru toi ? La façon dont les choses évoluent. Regarde-toi Maverick, à venir te nicher contre moi, tes lèvres effleurant ma peau comme pour te rassurer que la situation est bien réelle, après la tempête que l'on vient de traverser. L'homme libre s'est épris. Toi qui m'annonçais m'aimer mais qui voulait, dans le même temps, qu'aucune promesse ne soit prononcée, incapable de les tenir. Regarde-nous. Nous y voilà. On s'abîme certes, mais pas bien longtemps. On répare, on colmate et on repart de plus belle. On comprend que les choses ne se feront pas comme ça, tu sais, simplement. Des règles entrent obligatoirement en jeu au fur et à mesure que l'on avance. Mais pour quelqu'un de libre, qui ne veut pas se cantonner à faire comme tout le monde, il me semble qu'avancer à notre façon, sans se soucier de ce que les autres ont à penser est la meilleure idée. En tout cas, ça semble de convenir à toi et doucement, l'entente revient entre nous. Je ferais des efforts pour toi, pour notre couple. Je vais essayer d'être une meilleure personne. « Noté. » Les chaussures tombent au sol et ton corps vient épouser le mien. Mes yeux se ferment dès que les premiers frissonnements se font ressentir. Se prendre la tête est une chose, se pardonner en est une autre. « Je vais faire de mon mieux aussi pour pas faire de conneries. » Et même si je ne te le souffle pas à l'instant pour ne pas plomber l'ambiance et parce que j'ai dit que j'allais être une meilleure personne ; il n'est pas question de faire de ton mieux Maverick, il était simplement hors de question que j'entende parler de tromperies. Il y avait bien des choses que je pouvais encaisser, mais je n'avais aucune envie de me réveiller un jour en sachant que je ne suis plus LA personne. Parce qu'à partir du moment où tu allais t'ouvrir à quelqu'un d'autre - même le temps d'une nuit - c'est qu'à mes yeux, je ne serais plus celle qu'il te faut. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à cela alors que nous étions justement en train de nous retrouver. Ça ira mieux d'ici quelque temps, j'en étais certaine. Et puis, je te faisais confiance Maverick. Je te savais assez amoureux pour revenir vers moi, même en étant complètement déchiré. Tu viens te glisser contre moi, sous la couverture. Mes yeux se ferment d'eux même, rattrapés par la fatigue. Tu sens l'ivresse et la déchéance, la transpiration aussi. Ce cocktail n'est pas le meilleur, mais le plus important dans tout cela, c'est que tu sois là et que je me sente à nouveau complète. « Une chanson de Dermot Kennedy. » Tu commences à fredonner l'air, faisant naitre un sourire sur mes lèvres. « C’est naze ? » Les épaules bougent dans un mouvement imperceptible. "J'sais pas, j'connais pas..." Je m'endors et je ne suis pas contre une veilleuse, "continue" pour m'endormir.
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Tu es la variable qui change l’équation. Placide, solide autant que ton apparence est frêle. Pourtant, toi aussi tu as tes démons Marla. C’est sans doute pour cette raison que tu comprends autant comme je peux me battre contre les miens à l’occasion.  Tu es celle qui a su voir les plus noires nuances derrière les rayons arc-en-ciel. Je suis cet adepte de l’extrême. Véritable gosse turbulent sur mon trampoline, je connais pas le milieu, si ce n’est tes phalanges qui me retiennent en douceur, empêchant mes assauts vers le ciel, refrénant mes chutes vers les profondeurs. Tu maintiens la ligne alors même que tu te débats contre la tienne. Peut-être qu’à deux, on flottera mieux tu sais. C’est cette compagne indifférente qui est venue me museler la première lorsque j’ai appris la nouvelle faute commise par mes excès. J’aurais pu mieux choisir que ta meilleure amie pour m’ébattre au spring break mais le sort en a voulu ainsi. Une fois de plus, j’étais cet inconscient, capable de semer des chaos sans même se retourner, détruisant tout et surtout les bases solides qu’on s’entête à construire. Mais regarde comme j’ai changé. L’impatience s’envole, les remords ne s’exposent pas qu’à moitié, j’ai cette partie de moi qui veut se persuader que je peux changer, me poser, y croire encore un peu. Quand dans mes luttes, les pensées s’obstinent parfois, me prouvant que je ne peux créer que chaos et désolation lorsqu’il s’agit d’un cœur à préserver. C’est lourd à porter. Mais, c’est entier que je me sens. L’alcool aide l’aveu mais profitons du simple fait qu’il s’exprime. C’est déjà un pas en avant, un progrès à ma façon. Me glissant sous tes draps, je viens me nicher entre tes draps, pris dans mes torpeurs, les yeux pris dans la ferveur de voir le sommeil glisser doucement jusqu’à toi. Il n’y a rien de plus simple et rien de plus agréable à la fois. Elle a peut-être raison Scarlett, t’es sorcière à ta façon. Et voici que je fredonne, les paroles d’une chanson qui m’avait fait immédiatement penser à toi. Je poursuis donc… « I could have showed you all the scars at the start » Mes doigts passant dans tes cheveux alors que je chante encore  « But that was always the most difficult part » Mes lèvres sur ton front viennent se poser « See, I'm in love with how your soul's a mix of chaos and art »  et doucement tes paupières viennent effleurer « And how you never try to keep them apart » Je soupire, conscient que ma voix est un peu trop grave, un peu trop maladroite. Et sans la guitare c’est moins bien mais je m’abstiens de tout commentaire, simplement conscient de ma chance dans mon ivresse de Maladroit de simplement pouvoir loger encore dans tes draps.
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