Tenenspoon - And its funny what you hear when you don't say a word

tenenspoon - mave & marla

On est défoncés c’est officiel, mais juste bien comme il faut. Je veux dire, Lalaland peut bien aller se rhabiller là on offre un meilleur remake. Enfin dans ma tête, la réalité est sans doute autre. J’amorce quelques pas, toi toujours accrochée à mon bras. Gaga serait fière. Dommage qu’on ne se parle plus autant elle et moi. Mais je veux pas me ternir l’ambiance alors je continue cette petite danse avec toi, dissertation sur les étoiles inclus. Un sourire aux lèvres. « Oui c’est vrai je suis grand. » Et grandement con aussi. Oui. J’ai les yeux qui brillent et c’est pas que la drogue, toi t’es… « Époustouflante. Je sais pas pourquoi tu t’attardes sur un mec comme moi. » Tu pourrais avoir des beaux gosses, les meilleurs de la planète, et t’as choisi Maverick Tenenbaum. Et ma phrase a d’ailleurs plus trop de lien avec la tienne mais peu importe. Je prends ta taille entre mes mains pour te hisser doucement vers le ciel, t’es si légère. « Regarde tu voles. » Et c’est beau. « Un soleil de la nuit. » La plus belle des étoiles oui. Je pense que mon cœur va se transformer en guimauve si ça continue et ce serait terrible parce que j’adore la guimauve et je me mangerai le cœur alors ? Yeux ronds à cette pensée quand je te regarde flotter au dessus de moi. « Je suis ton amoureux, tout guimauve, tout spatial. » Oh gosh….

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Les sensations sont étranges. Je me sens bizarre et les minutes qui s'écoulent, ne semblent rien changer à la situation, au contraire. Le corps est léger, les gestes semblent glisser avec une facilité déconcertante. Tu es merveilleux. Je veux dire, je n'en doutais pas un instant, mais là, tu semblais l'être encore plus. Comme si la drogue adoucissait tout ce qui composait le monde qui nous entourait. Même la danse... Je n'ai jamais dansé aussi bien. J'étais à deux doigts de gober que j'étais devenue une pro. Le rire s'échappe à la moindre occasion et les pensées... C'est quoi déjà ? Non. Le cerveau est silencieux, je ne me souvenais plus que c'était possible. On ne prend pas le temps de réfléchir et pourtant, de l'extérieur, on dirait deux incompétents qui s'essaient à la philosophie, le tout saupoudré des étoiles qui nous offre un spectacle majestueux et inspirant. « Oui c’est vrai je suis grand. » Les sourcils se froncent, avant que le rire ne résonne une nouvelle fois. J'ai perdu le fil. Pourquoi tu dis ça déjà ? On parlait pas des étoiles ? Tu sais, les petits points lumineux si loin. « Époustouflante. Je sais pas pourquoi tu t’attardes sur un mec comme moi. » - "Parce que tu me fais vivre..." regarde-nous. L'amour est mon moteur et en plus de ça, tu m'offres des extras. Je suis comblée à tes côtés. D'autant plus dans un cadre romantique comme celui-ci, envoutée par la fumée magique. Mes mains agrippent ma taille et mes pieds décollent.  « Regarde tu voles. » Je ris surtout. Incapable de m'arrêter. "Jee voooooooole" et les bras qui s'écartent quelques secondes pour faire l'avion. Mais pas trop longtemps de peur de tomber. « Un soleil de la nuit. » - "La lune ?" Parce que la scientifique doit trouver les réponses. "Ça va attirer les papillons..." et les inquiétudes ne sont jamais très loin. Mon corps redescend pour se percher à tes épaules. « Je suis ton amoureux, tout guimauve, tout spatial. » Le rire à nouveau. "Du moment que tu ne piétines pas la lune et..." Mes lèvres qui s'approchent des tiennes, qui les frôlent, les désirs comme si c'était la première fois. "... que tu me laisses te dévorer" que je souffle, mes pupilles défoncées observant les tiennes dans le même état. Le baiser qui suit est langoureux, enivrant. Il donne envie d'une suite, de s'échapper... Jusqu'à ce que je m'arrête. "J'ai faim." Te rendant la monnaie de ta pièce.

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Le bal je l’avais encore jamais vécu sur un nuage de guimauve étoilé et en vrai c’est plutôt cool, je dois avouer. Je suis en bonne compagnie qui plus est, la meilleure qui soit avec celle de mes potes. Je demande pas mieux. Et on se prête à une danse improvisée toi et moi. Dans notre tête, Johnny et Baby peuvent bien aller se rhabiller et c’est tout ce qui compte après tout, c’est notre moment à nous. Les aveux qui viennent s’échapper de mes lèvres trop éprises de l’herbe et de toi aussi faut croire. « Vivre c’est tout ce que tu mérites. Tu dois briller. » Une Marla Witherspoon, ne doit pas être trop consciencieusement rangée, elle mérite de vibrer, parce que de grandes aventures t’attendent j’en suis persuadé. Aimer c’est peut-être ça finalement ? Encourager l’autre à s’élever, à s’épanouir. Et d’ailleurs, je viens te soulever de terre frêle brindille, étoile rendue à ses sœurs. Je me marre lorsque tu viens crier ta joie de voler. « Ah non pas les papillons ! » Mes yeux qui deviennent ronds et ma bouche qui grimace. Les sales bestioles sont les seules qui ne seront pas invitées à la fête. Hors de question.  « Un soleil nocturne qui les brûle. » Tu seras ma plus fatale. Des femmes. Mais des armes aussi. Et malgré la nuit ambiante, le soleil vient luire entre mes lèvres, fée insidieuse qui ramène la chaleur dans le corps du Tenenbaum. « Avec plaisir. » que je rétorque, en laissant mes lèvres s’emparer des tiennes pour de bon. Mains qui s’évadent le long de la colonne vertébrale de la Douce. Pas dit que les choses ne dérapent pas avec moi. C’est même très probable. Mais la fée peut s’avérer farceuse. Silhouettes qui se séparent, répondant à un nouvel appel.  « Moi aussi. » Et je te prends la main pour redescendre vers cette salle et cette table surtout. Me promettant intérieurement de te dévorer quand le temps nous le permettra.