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Super nanas & Bridget w/cecilia ricciarelli

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Baby, no lie. Mon cœur, pense-je en posant ma main sur la joue de ma chère et tendre. J’ai léger sourire triste se dessine sur mes lèvres. Comme je ne regrette pas la première fois que nous nous sommes rencontrées : ce coup de foudre immédiat, au premier regard. Dans une autre vie, n’étions pas deux amants étant tombés sous le charme de l’un et de l’autre rien qu’au premier regard ? Avions-nous vécus une vie si merveilleuse ensembles que le destin a décidé de nous offrir une nouvelle vie ensembles ? Nous sommes deux jeunes femmes au lien si fort, mais la vie a décidé que ce ne serait pas si simple. Nous jouons à la roulette russe avec elle : je tire souvent, mais je tire sur la vie. Une nouvelle détonation pour savoir si cette vilaine personne me retirera la personne qui comble mon cœur me sera retirée sans que je ne puisse m’en rendre compte.
Je pose mon front contre celui de ma meilleure amie : être séparées m’attribuera un coup de couteau dans le cœur, si douloureux. Ma vie aurait-elle du sens sans celle qui lui en donne ?
Moi aussi, Lia, je t’aimerai toute ma vie, et je veillerai à ce que ton souvenir survive dans ma mémoire : jamais elle ne s’éteindra, cette flamme qu’il y a entre nous.

- Tu as intérêt à dire à tous ceux qui sont là où tu iras que je suis ta femme, et que je viendrais un jour te chercher !

Baby, no lie. Si cette phrase est présente pour détendre l’atmosphère, mon secret dévoilé si brusquement m’attriste un peu plus. Comment va-t-elle réagir face à cette révélation ? Comment va-t-elle me voir ? Comme une mauvaise fille ? Je l’ignore, mais je ferme un œil, une légère grimace sur les lèvres. Peur d’un retour négatif ? Oui, la boule au ventre, je n’ose pas imaginer ce qu’il va pouvoir se passer.
Un soupire de soulagement passe la barrière de mes lèvres lorsqu’elle me demande une danse privée, je pose ma main sur mon cœur : tu peux te calmer, jeune homme. Une entrée gratuite dans le cœur du désir des hommes ? Je crains que les femmes ne soient acceptées pour que satisfaire les désirs inavoués de ces hommes qui viennent se vider la tête pour admirer les œuvres que sont les danseuses lorsque leurs corps se mouvent sur la musique.

- Je suis la principale barmaid, donc pour les cocktails, ça passe par moi, généralement. Alors il faut me demander, dis-je avec un clin d’œil.

Quel plaisir de voir cette femme ne pas changer son regard face à moi, de sentir que son amour ne peut décidément pas changer. Je me lève puis éteint le film, nous le connaissons si bien. Ce film laisse place à une musique entraînante, je prends ses mains et l’attire vers moi, un léger sourire aux lèvres.

- Un show privé, mademoiselle ? Dis-je, amusée.

Je pose ses mains sur ses hanches et passe mes bras autour de son cou, l’air malicieux, et je commence à danser en riant. Nous sommes ainsi : deux jeunes femmes avec un grain de folie, qui nous aimons au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Notre amitié dépasse tous les espoirs et nous nous aimons de cette manière : folles et engagées dans une relation qui dure, et persistera même lorsqu’elle sera impossible à toucher de nouveau.
 



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Pouvait il y avoir un destin plus cruel encore que celui où Cecilia finirait six pieds sous terre alors que Jo Hee continuerait de la fouler seule ? Impossible pour l'italienne de mourir sans revenir d'entre les morts pour hanter l'ombre de sa bien-aimée. La jeune femme souhaitait le meilleur pour sa coréenne qu'elle aimait tant. Soupirant doucement, son front contre celui que Jo Hee. Cecilia prenait conscience de sa chance. Son bébé était en bonne santé. « Ne viens pas avant d'avoir très bien vécu ta vie s'il te plaît. » Elle voulait voir une vieille grand-mère qui lui racontera toute sa vie. Qui lui dira qu'elle a été heureuse. Amoureuse. Qu'elle sera mariée et aura eu de enfants, des petits-enfants. Elle espérait vivre assez longtemps pour voir sa Jo Hee mariée et enceinte. Mais surtout heureuse. Cecilia n'abordait pas ce sujet avec n'importe qui. Ni avec tout le monde. En vérité, avec Jo Hee tout semblait bien plus facile. Cecilia savait que ça pouvait être douloureux mais elle trouvait toujours les bons mots, elle détournait toujours les choses dans l'humour pour alléger les craintes de Cecilia. Un léger rire franchit ses lèvres, heureuse de constater qu'avec sa femme, c'est toujours parfait. L'italienne fut néanmoins un peu surprise de ce qu'elle entendait. Si Cecilia l'avait pris à l'humour, elle se demandait bien pourquoi Jo Hee faisait ça. Elle ne manquait pas d'argent pourtant. Une dette à essuyer. La jeune femme remua un peu sur le canapé, observant Jo avec attention. Elle tentait de l'imaginer avec une perruque rousse mais ça ne collait pas réellement. Pourquoi ce travail ? « Tu n'as pas répondu à ma question. Pourquoi tu ne me l'as jamais dis ? Et aussi, pourquoi tu fais ça ? » Tant de questions qui se bousculaient au fond de l'esprit de la demoiselle. Tant de choses à élucider. « Je ne t'en veux pas tu sais mais... On dirait que tu ne me fais pas confiance. Que tu as peur que je te juge alors que tu sais que je ne le ferais jamais. Parce que je t'aime ma Jo Hee. Tu sais combien je t'aime hein ? T'as mon phare dans la nuit, mon ancre dans cette vie. Sans toi, j'aurai sûrement pas cette volonté de me battre et de m'accrocher. Je veux dire... » Elle fit une moue songeuse, replaçant une mèche derrière son oreille. « Tu n'imagines pas combien c'est important pour moi de t'avoir. Et aussi que y a personne qui peut te remplacer. Même avec un mec dans ma vie, même folle amoureuse, si je t'ai pas je serais pas complète. Alors... Explique moi. Pourquoi tout ce mystère. » Parce que Cecilia ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas ces cachotteries.
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Vivre sa vie ? Qu’est-ce donc quand l’amour de celle-ci disparaît ? Comment vivre avec le cœur arraché par la tristesse et la culpabilité de ne pas avoir pu être là plus longtemps ? Je ferme les yeux un court instant, refusant, un millième de seconde, d’imaginer ma vie sans celle qui a mon cœur et mon âme. J’ignore comment mon cœur pourrait se remettre de la disparation de ma bien-aimée, de la femme qui me complète. Mon front collé au sien, je pose délicatement mes doigts sur sa joue pour ressentir sa présence. Comme je t’aime, ma jolie Lia, suis-je en train de me dire, seule, dans mes pensées. Comment donc imaginer son départ ? Ô, ma douce, comme je l’aime cette femme, comme elle m’est chère, comme elle est la pièce de puzzle qui manquait à ma vie. Mon rayon de lune dans mes nuits sombres. Mon phare dans le brouillard de l’océan de désespoir que chacun doit traverser à un moment, même les rayons de soleil. Je murmure « attends-moi, mon amour », en rouvrant les yeux.

Affronter ses secrets les plus enfouis, c’est comme affronter les pires cauchemars que l’on tente d’enfouir en nous. Ce goût amer de regret prend place sur ma langue, alors que je sens mon cœur rompre toute conversation avec mon cerveau. Jo Hee, réponds-tu à l’appel que je lance à toi-même ? Pourquoi diable fais-tu ce travail ? Pourquoi as-tu toujours gardé ce secret bien enfoui jusqu’à te pousser à l’avouer ?
Mon regard se pose sur tes lèvres qui se mouve lorsque tu parles, et Lia, j’entends le son de ta voix. Mon regard se repose dans le sien, et je l’entends me parler, je comprends ce qu’elle me demande. Une larme roule sur ma joue, moi, le rayon de soleil qui autorise la pluie à se montrer. J’essaie de dire quelque chose mais je secoue simplement la tête. Mais que diable puis-je dire ?

- Mon amour, tu as ma confiance aveugle mais ce travail est quelque chose que je cache parce que c’est pas un bar comme un autre. C’est genre la maison du Diable, c’est… C’est pas moi, et moi-même je me demande comment je peux travailler là-bas, mais je ne quitte pas ce travail parce que j’ai besoin d’argent, je veux pouvoir publier une thèse, faire des recherches, devenir une grande doctorante…

Si je n’ai jamais eu un réel besoin d’y travailler, je n’ai jamais réussi à m’en détacher. Peut-être mon goût pour l’indépendance un peu trop prononcé. Je glisse ma main dans les cheveux de ma jolie demoiselle, l’observant avec un doux sourire sur les lèvres.

- Je t’aime, tellement. Tu es la pièce qui manquait à ma vie, et si tu savais comme j’ai peur du jour où tu me laisseras seule, ici. J’ai l’impression de ne plus savoir respirer quand j’y pense. Comment fait-on pour vivre sans l’amour de sa vie ?

En attrapant son petit doigt avec le mien, je pose mon pouce contre le sien. Comme le serment fait à Yeon-Min pour ne plus jamais l’oublier, pour ne plus jamais partir sans lui, je celle notre amour dans une promesse.

- Lia, tu es mon âme-sœur, je n’aurai jamais de cesse de t’aimer. Ce travail m’aide à réunir des fonds pour savoir vivre, voyager pour mes recherches… Je veux devenir ce que je désire être, une femme indépendante, forte, reconnue pour ses recherches, reconnue pour ce que je suis, et non pour la femme magnifique et charmante que je suis, je refuse que l’on me reconnaisse seulement parce que je suis une belle femme. Je veux qu’on reconnaisse le talent de ma voix, que l’on reconnaisse ma persévérance pour mes études. Je veux que l’on connaisse Jo Hee, et pas l’image de moi que les gens veulent avoir.

Convictions clamées, une deuxième larme roule sur ma joue alors que je pose ma tête contre le cou de ma bien-aimée. Comme il est bon de libérer son cœur, comme il est bon de sentir qu’elle m’écoute, et que je l’écoute en retour. Ma meilleure amie, la pièce de ma vie qui fait ce rayon de soleil que je suis.    



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Cecilia avait du mal à comprendre la raison qui poussait Jo Hee à travailler comme ça. Elle n'était pas la fille dans le besoin, elle ne comprenait pas. Les explications de sa dulcinée n'étaient pas très claires non plus et Cecilia la fixait avec incompréhension. Elle devait avoir une expression de merlan fris. « Si ce n'est pas toi, ne le fais pas... Tu n'y fais que du strip-tease ? » Elle ne pensait pas Jo Hee dans un tel besoin financier. Cecilia soupira doucement, faisant une moue un peu boudeuse. « Tu couches avec des clients aussi ? » L'italienne restait curieuse. Curieuse de savoir ce que son amour pouvait bien faire de son corps. Elle la voulait heureuse surtout, très heureuse. Mais elle ne savait pas si elle l'était là. Inspirant doucement, Cecilia observait sa Jo Hee avec un grand intérêt. Il n'y avait pas de lien plus fort que le leur. Et pourtant, la demoiselle avait la sensation que Jo Hee cherchait à toujours avec ce rôle de grande sœur surprotectrice qu'elle détestait. Jo Hee n'avait pas besoin de la couver, jamais. Au contraire, elle devait continuer de se comporter comme cette âme sœur qu'elle aimait tant. Cecilia fit une moue songeuse. « Bah... J'ai peur maintenant. Si je pars, tu vas finir sur le trottoir ? » Une grimace déforma son visage. La jeune femme sentait bien que Jo Hee avait besoin d'elle. Elle soupira doucement, laissant Jo Hee faire le signe de la promesse en liant leur main. Observant son amour avec des yeux brillants d'émotion, Cecilia ne put s'empêcher de sentir son cœur se serrer. Elle comprenait parfaitement sa position. Elle entendait son discours féministe qui lui réchauffait le cœur. Si Cecilia n'avait jamais réellement prêté attention à la condition féminine, depuis qu'elle connaissait sa femme, c'était complètement différent. L'italienne fit une moue songeuse, un peu boudeuse même. « J'entends tout ce que tu me dis Jo. Mais... Pourquoi tu ne m'en as parlé avant. Moi je peux t'aider à devenir ça. Parce que... Au fond, moi je ne serais jamais connue, pour rien. Je peux t'aider à l'être, financièrement parlant. » La main de Cecilia vint essuyer les joues de sa dulcinée, ne supportant pas de la voir pleurer. Elle afficha un léger sourire avant de la prendre dans ses bras, de la serrer contre elle. Elle la berçait contre son cœur, ses bras autour d'elle. Elle détestait savoir Jo Hee mal, surtout pas à cause d'elle. Cecilia soupira légèrement et embrassa la tempe de sa douce. « Mon bébé. Tu sais que je t'aime. Je ne pourrais jamais aimé quelqu'un d'autre autant que je t'aime toi. T'es toute ma vie et dieu sait qu'elle sera courte. Ne me cache plus rien s'il te plaît, même si ça doit me faire de la peine, même si tu as peur de me perdre, d'accord ? Fais m'en la promesse ! » Elle agita son petit doigt sous le nez de Jo Hee.
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Ce travail cause cette douleur pesante sur mon cœur. Chaque question sur celui-ci par celle avec qui je partage la plus grande partie de ma vie, avec qui je partage des moments qui me sont bien plus chers que vous ne pourriez l’imaginer, me pousse à me demander : pourquoi fais-tu ce travail ? J’ignore tant pourquoi je refuse que mon père m’aide dans cette vie que j’ai décidé de construire, loin de mon pays qui m’a bercé durant de nombreuses années. J’ignore pourquoi cette jeune coréenne a décidé de poser ses valises à Boston, et pourquoi en priorité au Nirvana. Ma poitrine se serre, lorsque cette question arrive. Mon corps ? Non, je ne l’offre pas aux clients. Mon corps m’appartient, mon corps n’a été honoré depuis que mon envie s’est échappée, loin de moi, loin de cette envie de se laisser aller au péché originel.

- Je ne suis pas une strip-teaseuse, je suis la barmaid du bar. Et je ne couche pas avec ces hommes, dis-je simplement.

Mes dents attrapent la lèvre inférieure, mes iris se posent dans celles de ma bien-aimée. Comme j’ai tant besoin d’elle, comme j’ai tant besoin de pleurer dans ses bras, comme j’ai tant besoin de crier que les moments de bonheur sont parfois assombris par de sombres nuages.
My love, my life… Comme je sais à quel point je protège cet être, ce phare dans mes nuits. Comme je sais à quel point je protège ce que nous avons, comme je sais à quel point je suis têtue. Je secoue faiblement la tête ; lorsque cette fille me quittera pour de bon, lorsque je n’aurais plus sa présence à mes côtés, lorsqu’elle ne se blottira plus dans mes bras, lorsque nous ne nous amuserons plus à planifier notre splendide mariage, je serai celle qui aura perdu la moitié de son cœur, sa meilleure amie, l’amour de sa vie. Nul besoin de rechercher l’amour plus loin lorsque celui-ci ne sera plus à mes côtés.

- Je vivrai avec ton souvenir, amour…

Mon regard la supplie de pas dire ce genre de choses : m’aider financièrement ? Je refuse. Mon indépendance est ce dont j’ai toujours eu envie, il est légitime de me débrouiller seule, comme je le peux. Être redevable d’une telle m’ennuierait au plus haut point.
Mais mon petit doigt se lie au sien, mes lèvres s’étirant en un léger sourire. Une promesse : jamais plus je ne cacherai un secret, pas à celle dont je suis folle. Pouvons-nous dire que je suis folle d’amour pour elle ? Oui, je le suis.

- Je te promets de ne plus jamais rien te cacher, mon amour. Je veux rendre ta vie tellement heureuse, mon cœur, si tu savais…

Dans une étreinte, je sens mon pendentif glisser sur ma peau et je le perd. Cette étreinte m’offre un moment de répit, là où mes larmes désirent m’offrir un apaisement en s’arrêtant. Lorsque je me redresse, je pose mes doigts sur mon cou, le regard surpris. Je me lève et marche sur quelque chose qui lance une légère douleur. Le voilà brisé, je me baisse et soupire tristement. Ma grand-mère m’en voudra certainement, elle qui me l’a offert au décès de ma mère.
Et mon téléphone sonne, le nom s’affiche : mon père. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je m’assois près de mon amie, excitée que ce soit mon père, elle qui l’aime tant aussi.

Mon sourire s’éteint, mon regard s’assombrit, ma main tremble. Qu’ai-je fait ? J’observe le pendentif, gisant au sol, sa vie l’ayant quitté. Je lâche mon téléphone, il rejoint ce souvenir sans vie. Une larme roule sur ma joue, le téléphone fait entendre les pleurs de mon père, cet homme si sensible, si humain.
En coréen, en cette langue qu’elle m’a enseigné comme une mère envers sa fille, et toutes les fois où elle m’a tapé sur les doigts car j’étais trop dissipée, je murmure.

- J’ai tué ma grand-mère, j’ai brisé le pendentif, j’ai tué ma grand-mère.

Mes sanglots éclatent, mon père raccroche, sûrement trop chagriné d’entendre sa fille adorée crier sa douleur, trop meurtri de la mort de sa mère, cette grande dame l’ayant bercé, ayant bercé sa fille qu’il considère de son sang.    



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Cecilia peinait sincèrement à comprendre les intentions de Jo Hee dans son travail mais soit, elle n'avait pas d'autre choix que d'accepter. De toute manière, elle n'avait pas son mot à dire. Il s'agissait de la vie de Jo Hee pas celle de Cecilia. L'italienne était bien consciente qu'elle n'avait pas le moindre pouvoir sur sa meilleure amie. Dans son esprit, elle se devait d'être l'amie parfaite, présente et qui soutiendrait son amour jusqu'à la mort. Parce que c'était ce qu'elle voulait pour elle. Beaucoup trop de larmes venaient d'être versées dans cette conversation et Cecilia était déterminée à faire passer tout ça. Elles avaient mis les choses au clair, discutant ensemble de choses sérieuses, comme les deux adultes qu'elles étaient. Cecilia s'en trouvait si heureuse de voir qu'elles étaient capable de tout affronter. De toute manière, la jeune femme n'avait plus le temps pour ce genre de connerie. « Je suis contente qu'on ait mis les choses à plat toutes les deux. » Elle lui adressa un léger sourire, lui rendant son étreinte. Elle aimait tant câliner sa Jo Hee, se sentant bien dans ses bras. C'était toujours comme avoir l'impression d'être dans un cocon de bien-être et que rien ne pouvait lui arriver. Jo Hee était sa force. Sa plus grande force avec sa famille. Si seulement son cœur pouvait s'accrocher. Alors que les deux filles étaient dans une profonde étreinte, Cecilia lovée au cœur des bras de Jo, le téléphone de cette dernière creva le silence de la pièce. Sur l'écran, le nom du père de Jo. Cecilia s'empressa de se redresser, le sourire aux lèvres à l'idée de parler à cet homme qu'elle affectionne autant qu'un second père. Mais la joie n'est que de courte durée. La jeune femme observa le visage de son amie. Ce visage qui se ferme aussitôt, donnant à Cecilia une moue inquiète. « Quoi... ? » Qu'elle murmure, ne comprenant pas ce revirement de situation. Jo lâcha son téléphone, Cecilia pouvait entendre son père l'appeler, la voix brisée de sanglots. Elle ne comprenait pas, la petite italienne, ce qu'il se passait. Le cœur de la jeune femme fit un bon dans sa poitrine alors que Jo annonçait la mauvaise nouvelle. Des larmes perlèrent aux coins de ses yeux, lui faisant pincer les lèvres de tristesse. C'était un mauvais rêve, un cauchemars même. La jeune femme attrapa Jo Hee contre elle, la serrant contre son cœur en pleurant avec elle. Elle n'en croyait pas ses oreilles et elle ne savait même pas quoi dire à son amie. Son bébé. En larmes contre elle. Quand est ce qu'elle l'avait vu aussi effondrée ? Jamais sûrement. Cecilia laissa Jo Hee pleurer durant un long moment, se calmant peu à peu. Elle caressait l'épaisse crinière de son amour, cherchant des mots réconfortants à lui dire. Mais rien ne vint. Aussi, bêtement, Cecilia se mit à chanter une comptine mignonne en coréen. Sa mère avait l'habitude de lui chanter ça pour l'apaiser quand elle n'allait pas bien ou qu'elle avait du mal à s'endormir. Aujourd'hui encore, elle aimait se caler contre sa mère et l'écouter chanter. Ça avait quelque chose d'apaisant.
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Secrets terrés dans le silence, vive douleur exprimée, larmes échouées sur nos joues, nos peines ont été exprimées. Manquions-nous de confiance ? Non, nullement. Ne cesse pas de regarder dans mes yeux, mon cœur, tu y trouveras toujours la vérité. Je n'arrive plus à assurer que mes secrets seront dévoilés, et si celui-ci arrêtait d'être une sorte de relation toxique avec le travail. S'il était temps pour moi de trouver autre chose ? De vivre autrement ? Les choses mises à plat avec ma bien-aimée, j'espère que mon esprit en fera tout autant. Lui et moi devons avoir une discussion, je dois comprendre que ce travail n'est très certainement pas pour moi. Il n'est plus pour moi.

Mais mon esprit est tourmenté. Mon cœur cri, assassiné par la nouvelle foudroyante de mon père. Le pendentif est brisé, qu'ai-je donc causé ? Est-ce l'effet papillon ? Le pendentif a été brisé et a causé ce malheur à l'autre bout de monde ? Mon père sanglote au téléphone, lui si loin de moi. Sa fille, sa petite princesse, son petit ange, lui qui pleure la mort de celle qu'elle a considéré comme sa mère. Celle qui l'a élevée après la mort de sa mère biologique. Ma main posée sur ma poitrine, je touche le pendentif que mon père m'a offert, tentant de protéger cette autre personne dans ma vie, tandis que je pleure la mort de ma deuxième mère.
Bien, je suis endommagée. Mes pleurs n'ont pas de cesse, même dans les bras de celle que j'aime tant. Comment une douleur peut-être si vive, une fois de plus ? Oh, maman, dis-moi comment pourrais-je m'en sortir…

Dans ses bras, dans les bras de Cecilia, je murmure ton nom. Maman, maman, que dois-je donc faire ? Vas-tu protéger papa ?
J'entends sa voix, elle me chante une comptine coréenne. Je la connais, maman me la chantait, plus jeune.
Je m'accroche à elle : serre-moi plus fort, plus proche, je suis perdue. Je suis immobile, mes pleurs sont silencieux. Je m'accroche à elle, je m'accroche à mon phare dans la nuit.
J'ai l'impression de tanguer dans un bateau, l'eau coule mon rafiot. Dedans, les gens que j'aime. Ils disparaissent, après les rires, après les pleurs, après notre compagnie qui ravive de douloureux souvenirs.

Je me lève, replace ma chevelure. Je ramasse le pendentif brisé, et d'une main tremblante, je prends mon téléphone et le pose sur la table basse, un geste lent, qui se surprend lui-même d'avoir si peur. Mes yeux sont sombres, je suis perdue. Seule dans le noir, j'ignore dans quelle direction aller.
Je repose le pendentif sur mon téléphone, le cœur serré. Je touche ma gorge : un nœud me dérange. J'ai besoin de crier, mais je n'y arrive pas. Je donne un léger coup sur ma poitrine, je n'arrive pas à crier ma peine. Un deuxième coup, je lance un regard de détresse à ma meilleure amie. Je suis terrifiée, j'ai si froid, j'ignore où je suis.

- Qu'est-ce que j'ai fait, Lia, qu'est-ce que je vais faire sans ma deuxième mère ?

Que dire face à une enfant blessée, à une enfant désorientée ? Je ne suis plus une enfant, je suis cette jeune femme qui se doit d'être forte. Forte, indépendante, qui devra aider son père en plus de son mariage. Oh, grand-mère, je sais que tu diras à papa de se marier dans ses rêves, tu l'as toujours voulu.
Je suis endommagée, je m'assois près de mon amie, et passe mes mains sur mon visage, cachant ma peine.

- Mon père doit être dévasté, et je suis loin de lui.



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Le cœur qui se serrait dans sa poitrine, lui infligeant une douleur qu'elle préféra taire. Elle observait Jo Hee, effondrée. Elle ne l'avait jamais vu comme ça, jamais. Depuis qu'elles se connaissaient toutes les deux, Jo Hee n'avait été qu'un rayon de soleil. Cecilia s'était souvent demandé si ce n'était pas un ange, incapable de ressentir la moindre émotion négative. Jo Hee était son rayon de soleil, son phare dans la nuit. Un coup de foudre amical qu'elle n'aurait jamais soupçonné connaître. Elles étaient des opposées et pourtant, elles s'accordaient à la perfection. Sa petite Jo. Un si petit nom pour une si grande personne. Celle qui avait des rêves fous, des rêves qu'elle réaliserait parce qu'elle en était capable. Elle était capable de tout, de tout surmonter, de trouver des failles dans les mauvais moments pour rejoindre le soleil. Le ciel gris ne durait jamais longtemps avec elle. Cecilia déglutit nerveusement, sentant cette boule qui restait coincée en travers de sa gorge. Rags émit un couinement, venant poser sa truffe sur les filles, cherchant à réconforter les humaines malheureuses. L'italienne glissa sa main sur le pelage de son chien, cherchant à le rassurer. Mais son regard se posa sur Jo Hee qui venait de se redresser. Elle pinça les lèvres en l'observant, détestant profondément de voir ce visage si triste. La demoiselle glissa une main sur la joue de son amie, ancrant son regard dans le sien. « J'ai pas de réponse mon amour... » Et il était vrai qu'elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire pour mieux la réconforter. Elle soupira doucement, sachant que sa brune finirait par sécher ses larmes. Le manque sera toujours présent mais elle se relèvera. Cecilia sera là pour l'aider. Elle soupira doucement. « Je sais. Tu devrais peut être le rappeler Jo... Lui parler. Même si ça vous fait pleurer. Vous avez besoin l'un de l'autre maintenant. » Attrapant doucement le pendentif en prenant soin de ne perdre aucun morceau, Cecilia l'observa. Puis, elle se leva pour aller dans la cuisine, attrapa un tube de colle forte et pris grand soin de le reconstituer à l'identique. Elle avait si souvent observé ce pendentif qu'elle le connaissait par cœur. Une fois remis bien, elle attrapa la chaîne et chercha le cadre où trônait la photo de la grand-mère de Jo Hee puis accrocha le pendentif dans un coin. « Voilà... Comme ça, elle sera toujours là, tout près de toi. » Cecilia revint près de Jo Hee, le prenant contre elle. « On devrait aller se coucher... Je crois que c'est le mieux pour le moment. »
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Je n’ai aucune réponse, pas moi-même. Lorsque mes larmes se calment, mon cœur ressent cette douleur destructrice. Cette deuxième douleur. J’ignore les paroles de ma grand-mère, j’ignore ses derniers mots. Que me dirait-elle, cette grande femme ? Que me dirait-elle sur sa mort ? Glissant mes mains sur mes cuisses, je respire profondément. Sèche donc tes larmes, petite fille triste, regarde devant toi. Même si je tombe, je sais que je ne suis pas seule, même aveugle, on me tendra la main pour m’aider à me relever.
Mon regard se pose sur mon téléphone muet, et je secoue faiblement la tête. Inutile d’attirer plus de peine pour ce pauvre homme pleurant la mort de sa tendre mère. Je retourne mon téléphone, et dans un murmure…

- Je vais certainement le rappeler demain, je pense qu’il a besoin de se retrouver entouré de sa famille.

Sa famille, son père, sa fiancée, sa deuxième fille ? Je soupire de nouveau et sèche pour de bon mes larmes, mais mon cœur est si lourd. Je retire le pendentif accroché à mon cou et l’ouvre, me blottissant presque contre la photo, qui, j’espère, saura guérir ne serait-ce qu’un peu ma peine.
Sa famille ? Je suis sa famille, mais comment puis-je être la fille modèle quand je suis loin de lui en ce moment plus qu’important ? Je soupire de nouveau, observant ma bien-aimée faire un aller-retour entre la cuisine et le salon. Une erreur réparée, un cœur en rejoignant un autre. Je remets mon pendentif autour de son cou, en prenant soin de le garder auprès de mon cœur pleurant le décès de ma deuxième mère. Je me tiens debout la photographie de ma grand-mère, tenant une enfant rayonnante sur ses genoux.

- Toujours près de moi ? Grand-mère, je suis si désolée de ne pas avoir été à la hauteur… Je t’aime, ne l’oublie pas, je reviens bientôt à la maison… Dis-je en déposant un léger baiser sur la photo.

Je ne suis pas à la hauteur, mais je reviens bientôt à la maison. Je reviens pour fêter l’heureux évènement de mon père, grand-mère, je sais à quel point tu étais heureuse que papa s’accorde le bonheur une nouvelle fois. Ma tête se pose contre celle de ma meilleure amie alors qu’une boule se forme dans ma gorge.

- Tu as raison, elle me disputerait à pleurer autant, elle me dirait qu’elle a bien vécu pour avoir eu une petite-fille aussi belle mais avec un si fort caractère, alors autant s’accorder quelques heures de repos.

Je jette un dernier regard à la photographie de cette grand-mère aimante avant d’éteindre les lumières du salon et d’inviter cette grande boule de poils dormir avec nous. Je passe ma main dans son pelage lorsqu’il vient vers nous, un léger sourire aux lèvres. Triste, certes, mais je suis réconfortée de savoir ce chien et ma bien-aimée à mes côtés. Je retire le pendentif de Yeon-Min et le pose sur mon bureau, dans sa boîte. Je l’aime tant, grand-mère, je crois tant l’aimer et j’aurai tant adoré que tu le vois de nouveau, ce petit garçon devenu un charmant jeune homme.
J’enfile un sweat emprunté à mon ami, Troy, avant de glisser sur la couverture avec ma meilleure amie à laquelle je me colle.

- Mon amour, merci d’être là pour moi, je t’aime… dis-je dans un dernier murmure avant que la fatigue de la tristesse ne m’emporte.



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