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★ ─ open your heart to me w/ @Yeon-Min Lee |
Nae byeol, mon étoile dans ces nuits longues et terrifiantes, où les cauchemars s’agrippent à mes rêves. J’enregistre le contact de mon ami sous ce nom, ce nom dont parfois il râlait en public lorsque je criais après lui à l’autre bout de la rue, lorsque ses amis me voyait lui courir dans les bras. Ce nom qu’enviaient les garçons qui m’avouaient leurs sentiments, ce nom que je lui donnais avec tant de fierté. Mes iris l’observent : il est toujours bel et bien mon étoile, mon cœur retrouve cette flamme qui brillait pour notre amitié, dans notre naïveté d’antan, d’enfant.
Ce sentiment d’une douleur indescriptible s’intensifie : le souvenir qui hante le métro invite la peur à s’immiscer dans l’espoir des passagers. La douleur est de voir cette peur s’immiscer dans notre échange, et d’un sourire, j’espère lui dire que tout ira bien. Je ne suis pas blessée, car je me sens en sécurité auprès de ce garçon. Qu’il n’ait aucune crainte, car je le protège moi aussi.
Nos photos sont d’une beauté qui me pique le cœur : regarde donc ces étoiles dans les yeux, ces grimaces d’enfants, ces sourires qui se figent dans le temps. Je murmure que j’aimerai tant les exposer, sans me rendre compte que mes pensées sont parfois criantes, et non pas muettes.
Mon père, cet homme si humain et attentionné, considéré le jeune homme comme un apprenti qu’il portait dans son cœur. Combien de fois les ai-je retrouvés endormis sur un bouquin, une bière à côté d’eux ? Combien de fois riaient-ils avant mon départ pour l’étranger ? Depuis le retour du jeune homme du Botswana, mon père l’avait couvé, pris sous son aile sans désirer qu’il s’en aille comme sa jolie fille allait le faire.
Je souris donc : mon père tout craché. Toujours si fou de cette photo, il a toujours été cet homme enthousiaste et rayonnant. Même si je ne suis pas de son sang, nous nous ressemblons beaucoup. Nous avons presque les mêmes traits physiques bien que je sois le portrait craché de ma défunte mère.
- En parlant de mon père, il va se marier dans quelques temps. Tu es invité et puis, tu pourrais peut-être être mon cavalier ? Il se marie pendant l’été, revenir à Séoul nous rappellera de jolis souvenirs…
Je propose cette petite virée dans notre pays natal afin de profiter d’un moment heureux, d’un homme qui nous a protégé durant notre enfance et notre adolescence. Il n’est pas obligé d’accepter, mais je lui propose cette éventualité de reprendre nos racines : dans notre pays, mais aussi dans notre relation.
Un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’il sera mon modèle aujourd’hui, je règle mon appareil photo pour prendre quelques clichés du vent caressant les fleurs. Mes joues sont légèrement roses lorsqu’il place cette fleur dans mes cheveux, et je me cache en prenant des photos de lui lorsqu’il rit aux éclats.
- Tu es vraiment beau quand tu ris, dis-je dans un murmure alors que je prends mon modèle en photo.
Mon regard se pose sur quelques magasins, et un vieux couple qui se tiennent la main sur un banc, qui sont heureux d’être amoureux. Un nouveau cliché, je les remercie d’être aussi beaux. Je dépose mon attention sur le jeune homme qui m’accompagne puis montre quelques magasins.
- Nous pouvons nous promener si tu veux, j’ignore où tu voulais descendre mais il y a quelques magasins mignons, ici.
Cet endroit ? Il m’est réellement familier : ma prochaine exposition de photo chez moi se fera de nouveau sur ce merveilleux endroit, sur le temps que je rattrape avec mon ami. Comme je l’aime tant, ce petit garçon ayant si bien grandi. Comme il m’est cher lorsque mon regard l’observe attentivement.
Ce sentiment d’une douleur indescriptible s’intensifie : le souvenir qui hante le métro invite la peur à s’immiscer dans l’espoir des passagers. La douleur est de voir cette peur s’immiscer dans notre échange, et d’un sourire, j’espère lui dire que tout ira bien. Je ne suis pas blessée, car je me sens en sécurité auprès de ce garçon. Qu’il n’ait aucune crainte, car je le protège moi aussi.
Nos photos sont d’une beauté qui me pique le cœur : regarde donc ces étoiles dans les yeux, ces grimaces d’enfants, ces sourires qui se figent dans le temps. Je murmure que j’aimerai tant les exposer, sans me rendre compte que mes pensées sont parfois criantes, et non pas muettes.
Mon père, cet homme si humain et attentionné, considéré le jeune homme comme un apprenti qu’il portait dans son cœur. Combien de fois les ai-je retrouvés endormis sur un bouquin, une bière à côté d’eux ? Combien de fois riaient-ils avant mon départ pour l’étranger ? Depuis le retour du jeune homme du Botswana, mon père l’avait couvé, pris sous son aile sans désirer qu’il s’en aille comme sa jolie fille allait le faire.
Je souris donc : mon père tout craché. Toujours si fou de cette photo, il a toujours été cet homme enthousiaste et rayonnant. Même si je ne suis pas de son sang, nous nous ressemblons beaucoup. Nous avons presque les mêmes traits physiques bien que je sois le portrait craché de ma défunte mère.
- En parlant de mon père, il va se marier dans quelques temps. Tu es invité et puis, tu pourrais peut-être être mon cavalier ? Il se marie pendant l’été, revenir à Séoul nous rappellera de jolis souvenirs…
Je propose cette petite virée dans notre pays natal afin de profiter d’un moment heureux, d’un homme qui nous a protégé durant notre enfance et notre adolescence. Il n’est pas obligé d’accepter, mais je lui propose cette éventualité de reprendre nos racines : dans notre pays, mais aussi dans notre relation.
Un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’il sera mon modèle aujourd’hui, je règle mon appareil photo pour prendre quelques clichés du vent caressant les fleurs. Mes joues sont légèrement roses lorsqu’il place cette fleur dans mes cheveux, et je me cache en prenant des photos de lui lorsqu’il rit aux éclats.
- Tu es vraiment beau quand tu ris, dis-je dans un murmure alors que je prends mon modèle en photo.
Mon regard se pose sur quelques magasins, et un vieux couple qui se tiennent la main sur un banc, qui sont heureux d’être amoureux. Un nouveau cliché, je les remercie d’être aussi beaux. Je dépose mon attention sur le jeune homme qui m’accompagne puis montre quelques magasins.
- Nous pouvons nous promener si tu veux, j’ignore où tu voulais descendre mais il y a quelques magasins mignons, ici.
Cet endroit ? Il m’est réellement familier : ma prochaine exposition de photo chez moi se fera de nouveau sur ce merveilleux endroit, sur le temps que je rattrape avec mon ami. Comme je l’aime tant, ce petit garçon ayant si bien grandi. Comme il m’est cher lorsque mon regard l’observe attentivement.
credits img/gif: pinterest
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