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★ ─ open your heart to me w/ @Yeon-Min Lee |
Bonheur du jour de repos. Le samedi, mon jour béni. L’université ferme ses portes et laissent ses étudiants profiter d’un week-end de repos, et le bar ne m’embauche rarement le samedi soir. Maze peut donc s’endormir paisiblement, je reprends les reines.
Ce matin, mes iris ce sont éveillées avec les rayons du soleil tapant sur les rapts blancs de mon lit. Un peu grincheuse en cette matinée ensoleillée, j’avais décidé de perdre mon temps à rester clouée au lit. Cependant, mon téléphone m’a annoncé une journée printanière. Plus judicieux de sortir et que s’ennuyer, seule, au lit.
Après avoir décidé où aller après de longues minutes à réfléchir autour d’un muffin à la myrtille et d’un chocolat chaud refroidissant au fil des minutes, mon envie s’est portée sur l’envie de voyager un peu. J’ai beaucoup étudié cette semaine, en plus des heures supplémentaires effectuées en tant que Maze, au bar. Je m’accorde donc un peu de repos, un peu de répit, de voyage en métro.
C’est un beau jour, aujourd’hui. Le soleil nous accueille avec une chaleur supportable, qui nous permet les tenues légères. Les gens flânent dans les rues, les enfants mangent une glace, heureux en tenant la main de leurs parents. Les amoureux s’aiment dans les rues de Boston, s’embrassent sous les arbres qui fleurissent. Les vieilles personnes discutent sur les bancs, elles discutent de la belle météo, du temps qui s’écoulent et de leurs maris tout aussi têtus qu’à l’époque.
Ces scènes me font sourire, je suis bien heureuse d’avoir ressorti mon vieil appareil photo. Voilà bien des années que je n’ai plus photographié les scènes banales mais pourtant si belles de la vie.
A l’instant, j’ai figé, pour le temps d’une photographie, un enfant rieur, un couple qui s’aime jusqu’aux étoiles, et deux vieilles amies. J’observe mes trois clichés : toujours si beaux. Je n’ai rien perdu.
En marchant vers la station de métro, cette gare où s’est déroulé un terrible accident, j’aime admirer le style vestimentaire qui se déchire entre l’hiver qui nous manque déjà, et le printemps qui nous offre une chaleur chaleureuse. Mon style vestimentaire colle avec notre nouvelle saison.
L’entrée du métro est remplie de monde ; les gens s’autorisent un week-end à New-York, ils se baladent dans la ville de Boston. Il est plus simple de prendre le métro, à cette heure-ci. Je faufile dans la foule : la petite poupée sur mon sac à dos en cuir se balance au rythme de mes pas. Ne bousculer personne est un parcours du combattant, la foule se presse, et je m’y perd.
Je protège mon appareil photo contre moi : voilà bien des années qu’il n’avait pas parcouru le monde de Boston.
La bouche de métro est desservie, comme-ci l’accident n’avait jamais eu lieu. Je n’ai pas été victime de celui-ci, je n’y étais pas. Mais cet accident m’avait chamboulée.
Le métro est ici, devant moi, quelques pas, et j’y suis. Je vais aller dans un coin de Boston, là où le paradis de la photographie existe.
Encore quelques pas en arrière… En arrière ? Quelqu’un me retient, je sens mon bras être compressé. Le métro commence à s’en aller, je n’y suis pas… Je n’y suis pas ?
Ce matin, mes iris ce sont éveillées avec les rayons du soleil tapant sur les rapts blancs de mon lit. Un peu grincheuse en cette matinée ensoleillée, j’avais décidé de perdre mon temps à rester clouée au lit. Cependant, mon téléphone m’a annoncé une journée printanière. Plus judicieux de sortir et que s’ennuyer, seule, au lit.
Après avoir décidé où aller après de longues minutes à réfléchir autour d’un muffin à la myrtille et d’un chocolat chaud refroidissant au fil des minutes, mon envie s’est portée sur l’envie de voyager un peu. J’ai beaucoup étudié cette semaine, en plus des heures supplémentaires effectuées en tant que Maze, au bar. Je m’accorde donc un peu de repos, un peu de répit, de voyage en métro.
C’est un beau jour, aujourd’hui. Le soleil nous accueille avec une chaleur supportable, qui nous permet les tenues légères. Les gens flânent dans les rues, les enfants mangent une glace, heureux en tenant la main de leurs parents. Les amoureux s’aiment dans les rues de Boston, s’embrassent sous les arbres qui fleurissent. Les vieilles personnes discutent sur les bancs, elles discutent de la belle météo, du temps qui s’écoulent et de leurs maris tout aussi têtus qu’à l’époque.
Ces scènes me font sourire, je suis bien heureuse d’avoir ressorti mon vieil appareil photo. Voilà bien des années que je n’ai plus photographié les scènes banales mais pourtant si belles de la vie.
A l’instant, j’ai figé, pour le temps d’une photographie, un enfant rieur, un couple qui s’aime jusqu’aux étoiles, et deux vieilles amies. J’observe mes trois clichés : toujours si beaux. Je n’ai rien perdu.
En marchant vers la station de métro, cette gare où s’est déroulé un terrible accident, j’aime admirer le style vestimentaire qui se déchire entre l’hiver qui nous manque déjà, et le printemps qui nous offre une chaleur chaleureuse. Mon style vestimentaire colle avec notre nouvelle saison.
L’entrée du métro est remplie de monde ; les gens s’autorisent un week-end à New-York, ils se baladent dans la ville de Boston. Il est plus simple de prendre le métro, à cette heure-ci. Je faufile dans la foule : la petite poupée sur mon sac à dos en cuir se balance au rythme de mes pas. Ne bousculer personne est un parcours du combattant, la foule se presse, et je m’y perd.
Je protège mon appareil photo contre moi : voilà bien des années qu’il n’avait pas parcouru le monde de Boston.
La bouche de métro est desservie, comme-ci l’accident n’avait jamais eu lieu. Je n’ai pas été victime de celui-ci, je n’y étais pas. Mais cet accident m’avait chamboulée.
Le métro est ici, devant moi, quelques pas, et j’y suis. Je vais aller dans un coin de Boston, là où le paradis de la photographie existe.
Encore quelques pas en arrière… En arrière ? Quelqu’un me retient, je sens mon bras être compressé. Le métro commence à s’en aller, je n’y suis pas… Je n’y suis pas ?
credits img/gif: pinterest
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