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Open your heart to me w/yeon-min lee

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Bonheur du jour de repos. Le samedi, mon jour béni. L’université ferme ses portes et laissent ses étudiants profiter d’un week-end de repos, et le bar ne m’embauche rarement le samedi soir. Maze peut donc s’endormir paisiblement, je reprends les reines.
Ce matin, mes iris ce sont éveillées avec les rayons du soleil tapant sur les rapts blancs de mon lit. Un peu grincheuse en cette matinée ensoleillée, j’avais décidé de perdre mon temps à rester clouée au lit. Cependant, mon téléphone m’a annoncé une journée printanière. Plus judicieux de sortir et que s’ennuyer, seule, au lit.
Après avoir décidé où aller après de longues minutes à réfléchir autour d’un muffin à la myrtille et d’un chocolat chaud refroidissant au fil des minutes, mon envie s’est portée sur l’envie de voyager un peu. J’ai beaucoup étudié cette semaine, en plus des heures supplémentaires effectuées en tant que Maze, au bar. Je m’accorde donc un peu de repos, un peu de répit, de voyage en métro.

C’est un beau jour, aujourd’hui. Le soleil nous accueille avec une chaleur supportable, qui nous permet les tenues légères. Les gens flânent dans les rues, les enfants mangent une glace, heureux en tenant la main de leurs parents. Les amoureux s’aiment dans les rues de Boston, s’embrassent sous les arbres qui fleurissent. Les vieilles personnes discutent sur les bancs, elles discutent de la belle météo, du temps qui s’écoulent et de leurs maris tout aussi têtus qu’à l’époque.
Ces scènes me font sourire, je suis bien heureuse d’avoir ressorti mon vieil appareil photo. Voilà bien des années que je n’ai plus photographié les scènes banales mais pourtant si belles de la vie.
A l’instant, j’ai figé, pour le temps d’une photographie, un enfant rieur, un couple qui s’aime jusqu’aux étoiles, et deux vieilles amies. J’observe mes trois clichés : toujours si beaux. Je n’ai rien perdu.

En marchant vers la station de métro, cette gare où s’est déroulé un terrible accident, j’aime admirer le style vestimentaire qui se déchire entre l’hiver qui nous manque déjà, et le printemps qui nous offre une chaleur chaleureuse. Mon style vestimentaire colle avec notre nouvelle saison.
L’entrée du métro est remplie de monde ; les gens s’autorisent un week-end à New-York, ils se baladent dans la ville de Boston. Il est plus simple de prendre le métro, à cette heure-ci. Je faufile dans la foule : la petite poupée sur mon sac à dos en cuir se balance au rythme de mes pas. Ne bousculer personne est un parcours du combattant, la foule se presse, et je m’y perd.
Je protège mon appareil photo contre moi : voilà bien des années qu’il n’avait pas parcouru le monde de Boston.

La bouche de métro est desservie, comme-ci l’accident n’avait jamais eu lieu. Je n’ai pas été victime de celui-ci, je n’y étais pas. Mais cet accident m’avait chamboulée.
Le métro est ici, devant moi, quelques pas, et j’y suis. Je vais aller dans un coin de Boston, là où le paradis de la photographie existe.

Encore quelques pas en arrière… En arrière ? Quelqu’un me retient, je sens mon bras être compressé. Le métro commence à s’en aller, je n’y suis pas… Je n’y suis pas ?



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Les rayons du soleil se faufilent entre les légères ouvertures des volets, sonnant le réveil après une longue nuit réparatrice. Les paupières lourdes, difficile de les laisser ouvertes. L'humeur paresseuse t'incite à rester assoupi encore un peu. Quelques minutes s'égrainent, tu t'étires largement pour éviter un réveil trop brutal. Le bras étendu pour attraper ton téléphone. Tu regardes l'heure, balaies les notifications, réponds aux quelques messages tombés pendant la nuit. Tu t'assoies au bord du lit avant de te lever. Tu pousses les volets et laisse la fenêtre ouverte afin de renouveler l'air de ta chambre.
Tu te fais couler un café, attends quelques minutes pour qu'il refroidisse. Tu jettes un coup d'oeil sur la table où un de tes livres traine encore. Tu le prends avant d'aller t'installer confortablement dans le canapé. Tu reprends là où le marque page te l'indique, buvant en même temps ton café. Ta tasse fini, tu refermes ton bouquin. Regardant autour de toi tu t'adaptes petit à petit à ce nouvel appartement. Cela fait déjà quelques semaines que tu vis ici pourtant tu as comme l'impression de ne pas être chez toi. Il manque quelque chose. L'idée te vient alors de décorer cet appartement qui te semble vide. Tu navigues sur téléphone pour trouver le magasin le plus près qui pourrait répondre à tes attentes. L'itinéraire en poche tu quittes ton habitat.

Un itinéraire qui t'impose de passer par la case métro. Fréquenter cette station où tu as failli perdre la vie. Tu prends ton temps pour rejoindre ce lieux qui te hante. Heureusement que c'est un jour ensoleillé et que la douceur printanière règne. Plus besoin de sortir avec un gros manteau. Tu profites de cet agréable moment avant d'arriver au lieu qui t'angoisse rien que d'y penser. Tu descends les premières marches. Ton visage se crispe. Les gens autour dévalent les escaliers comme si rien ne s'était passé. Loin d'être rassuré il te faudra plusieurs minutes avant d'arriver sur le quai du métro.
Tu observes autour de toi, les mains dans les poches. Tes yeux s'arrêtent quand ils croisent un porte clé en forme de petite poupée qui se balance dans cette foule. Objet qui fait défiler des souvenirs de ton enfance, d'une amitié. Au bruit qui résonne du sous-terrain, annonçant l'arrivée du métro, tu t'approches, d'un pas pressant, de la foule. Tu te faufiles parmi ces étrangers qui se bousculent pour remplir la rame. Tu attrapes le bras de la propriétaire du porte clé. Est-ce que c'est elle ? Tu dois en avoir le cœur net. Tu la retiens d'aller plus loin, l'entraînant quelques pas en arrière. La foule se dissipe, le métro part. Tu découvres le visage de la jeune femme. Pas le même que tes souvenirs. Tu te décomposes devant elle, persuadé que tu allais faire face à ton amie. "Désolé" marmonnes-tu. Le léger soupire qui s'échappe témoigne de ta déception. Pourtant tu continues à tenir le bras de cette dernière, fixant constamment cette poupée qui pend de son sac en cuir.



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Le métro file sous mes yeux emplis de surprise. Je m’interroge sur la raison pour laquelle je n’ai pas mis un seul pied dans ce métro. Mon regard glisse sur une main qui s’est accrochée à mon bras. Est-ce possible qu’une scène, aussi improbable soit-elle, s’est produite avec moi comme protagoniste principale ?

Je retire mon bras, d’un coup sec, de cette pression dont il faisait preuve celui-ci. J’observe la bouche de métro qui redevient sombre, ce bout de tunnel où le moyen de rejoindre le plus beau paysage de photographie s’est envolé. Le monde s’est évaporé, il ne reste plus beaucoup de monde ici. Quelques demoiselles qui se plaignent, quelques hommes qui attendent très certainement un autre train, et ce garçon qui s’excuse auprès de moi.
En pensant à ce garçon, je me retourne pour pouvoir le disputer de m’avoir fait raté la chance de reprendre, du bon pied, ma passion d’autrefois. Cependant, lorsque mon regard détaille les traits de son visage, et que mes iris se posent dans les siennes, mon cœur s’arrête, ma respiration se coupe.

Je lis la déception sur ton visage, mais vois-tu l’effet que tu provoques en moi ?
Je lis, sur son visage, la déception. Suis-je devenue si monstrueuse à regarder ? Je sais qui il est. Je sais qui tu es.
Voilà ce qu’il me manquait, cet ami qui me faisait toujours sourire, ce garçon qui était si aimable avec mon père, à porter les cartons de livres, celui qui riait toujours. Celui que j’ai quitté pour partir à l’étranger, comme lui l’avait fait avant moi.

Je m’approche de lui. Lui, avec ses traits du visage si reconnaissables. Il n’a pas vieilli, du moins, il garde ses traits d’enfance. Ma main tremblante, je lève ma main vers son visage, le regard brillant. Es-tu déçu car tu ne te souviens pas de moi ? Est-ce que j’ai tant changé que cela ? Ne suis-je vraiment plus la jeune enfant de tes souvenirs ? Est-ce que cette enfant a bien trop grandi pour toi ?
Un instant, ma colère envers toi s’envole. Le train qui m’a échappé n’est plus rien, mais toi, tu deviens la raison pour laquelle le temps s’est arrêté.

- Oui, c’est bien elle, dis-je en voyant que ton regard ne quitte pas la poupée qui se balance à mon sac, celle que tu m’as offerte lors du Chuseok, je devais quitter Séoul alors que tu m’as donné cette poupée en me faisant promettre de ne jamais t’oublier.

Mais nous étions des enfants, comme aurions pu nous promettre quelque chose avec tant d’honnêteté quand nous sommes partis tous les deux, quelques années plus tard ? Suis-je donc la seule à vouloir croiser ton regard ? Regarde-moi, Yeon-Min.
Mon regard désire capturer le tien, que cette petite poupée cesse de t’hypnotiser pour que tu remarques que je suis cette même jeune enfant qui te portait dans son cœur.

- Suis-je si monstrueuse maintenant pour que tu ne me regardes pas, dis-je avec un petit rire gêné, où est-ce que j’ai tant changé que ça, Yeon-Min ?



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Le quai du métro s'est considérablement vidé. La foule s'est amassée dans le métro que tu viens de laisser passer. Tu retardes l'échéance d'emprunter de nouveau ce transport. La raison ? Cet accessoire qui se balance sur le sac à dos de la personne que tu retiens par le bras. Elle accapare ton attention, te fait oublier tous les comportements extérieurs.
Pourtant quand l'intéressée se retourne, le visage que tu découvres n'est pas celui que tu as dans ces souvenirs qui défilent. Des souvenirs que tu voulais partager de nouveau avec elle. Elle te manque, elle qui t'a aidé après ton retour compliqué du Botswana. Elle sur qui tu pouvais compter pour apporter de la joie dans les moments moroses de ton quotidien. Tu pensais avoir battu la distance qui vous a séparé quand elle a décidé de partir à l'étranger.

Déçu tu évites ce regard que tu pressens assassin. Pourquoi tu as agis comme ça Yeon ? Pourquoi te mettre dans une situation gênante comme celle-ci ? Tu ne forces pas quand son bras se retire de ta main. Tu jettes un œil autour de toi, pour être sûr que les regards ne soient pas braqués sur toi. Tu as honte d'avoir agi sous l'impulsion. Tu as probablement gâché la journée de cette jeune femme. Un simple désolé ne suffira pas tu en es conscient.
Tu te sens observé. Tu la vois faire ces petits pas pour se rapprocher de toi. Tu aperçois une main qui se lève. Tu es prêt à recevoir ce coup, les yeux déjà fermé pour encaisser la violence. Mais étonnamment c'est un geste doux qui vient se poser sur ton visage. Qu'est-ce qui explique ce revirement de situation ? que tu ne cesses de te répéter dans ta tête. Tu l'écoutes, attentivement, lorsqu'elle parle de cette petite poupée. Tu n'en reviens pas tes oreilles. Elle te raconte l'exact histoire de ce porte-clé. Ton cœur s'accélère, tes yeux s'écarquillent.

"Jo-Hee ?" déglutis-tu. Tu passes ta main dans tes cheveux, à l'arrière de ta tête. Tu as envie de te cacher. Elle t'a reconnu mais pas toi. N'as-tu pas tenu ta promesse de ne jamais l'oublier en étant incapable de reconnaître son visage. Pour la première fois tu plonges ton regard brillant dans le sien. Un large sourire s'affiche sur ton visage.

"Arrête de dire que tu es monstrueuse, tout est de ma faute" réponds-tu. "tes traits se sont affinés, mais ton regard et ton sourire restent les mêmes, rayonnants."
Tu caresses le porté clé, objet symbolique de ton enfance. "J'arrive pas à croire que tu l'ais gardée et que tu continues à l'accrocher à tes affaires" dis-tu, la gorge nouée par l'émotion.



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Un nouveau train est annoncé. Le quai n’a jamais le temps de se languir de la foule. Pourtant, il reste calme, alors qu’un petit groupe d’étudiants crient leur joie de vivre et que tes joues rougissent lorsqu’il prononce ton nom.
Un sourire chaleureux se dessine sur mes lèvres. J’avais tant hésité à faire taire mon cœur lorsque la distance nous a séparés. J’étouffais ma douleur inavouée pour vivre mes plus belles années à l’étranger, tout en ressentant cette petite chose qui me manquait. Cette chose, c’était lui. Son sourire, sa manière de remettre ses cheveux en arrière, sa façon de vivre en communion avec les livres, sa manière de rire avec mon père.

Sa main s’approche de l’éternel souvenir qui réchauffait mon cœur lors des longues nuits d’hiver. C’est un souvenir incapable d’être délaissé, il est le fruit d’une relation fort oubliée. Le temps s’était écoulé, et j’avais perdu l’espoir de le rencontrer de nouveau.
Je recule cependant, pour qu’il ne touche plus ce souvenir que nous partageons. Une moue boudeuse se dessine sur mes lèvres.

- Je n’ai pas oublié notre promesse, dis-je avec cet air de petite fille boudeuse.

J’observe la foule autour de moi, les poings sur les hanches, l’air pensive. Je ne lui en veux pas, l’entourage de mon père affirme que la petite fille a bien grandi, qu’elle n’aurait certainement pas de mal à se trouver un mari et un travail. Des paroles qui ont tendance à me déplaire.
Une voix s’élève : le train arrive dans quelques minutes. Une idée me vient ; une idée qui relève presque du génie.

- Je veux que tu sois mon modèle, te prendre en photo pour revoir ton visage d’ange et le figer dans le temps, ce que nous n’avons jamais eu réellement le temps de faire autrefois.

Je lui adresse le plus mignon des sourires comme pour le supplier d’accepter. Cependant, je ne lui laisse pas le choix, il est certain qu’il se souvient de la tête de mule que je suis.
Le train est là, la foule est petite mais s’apprête à monter à bord. En prenant la main de mon ami, je l’entraîne avec moi à l’intérieur du train, direction deux places assises. J’ignore comment, ou pourquoi, mais je n’arrive pas à lâcher sa main, comme une profonde peur qu’il s’en aille.

- Tu m’as manqué, Yeon-Min, et la poupée est la seule manière pour que mon cœur arrête d’avoir mal de ne plus te voir, dis-je dans un murmure.

Lorsque je réussi à lâcher sa main, je lève mon appareil photo et tire une photographie naturelle de lui, une action naturelle, un visage naturel. Cette photographie est sans artifice, sans défaut. J’observe chaque parcelle du cliché : il n’y a pas de doute, mon ami reste le fidèle magnifique jeune homme de l’époque.



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Un nouveau métro en approche mais pour toi le temps semble figé depuis que tu as interpelé cette femme au porte clé regorgeant un tas de souvenir. Tu en oublies que tu te trouves dans un lieu théâtre de ta cicatrice présente à l'arrière de ta tête. Oui celle que tu sens quand tu passes ta main pour remettre tes cheveux, comme tu viens de le faire à l'instant, honteux de ne pas avoir reconnu ton amie.
Quand tu réalises que c'est bien elle tu n'en crois pas tes yeux. Ce sourire qui s'affiche sur son visage, le même que dans tes souvenirs. Celui qui transmet de la joie. La distance a voulu vous séparer mais elle n'aura pas gagné. Ne plus entretenir cette amitié ça a été douloureux. Mais comment lui en vouloir ? Elle a fait ça pour son avenir. Elle ne t'a pas abandonné lorsque toi aussi tu es parti à la découverte de ce monde. Tu lui es même redevable de t'avoir aidé à ton retour difficile.

Tes yeux sont constamment attirés par cet objet que tu lui as offert. Tu te remémores tous les moments passés à ses côtés et les mots échangés pour sceller cette promesse qu'elle te rappelle. Une promesse que tu as l'impression de ne pas avoir tenu en ne la reconnaissant pas. Tu continues à contempler cette poupée quand elle t'échappe des mains. Tu relèves la tête et découvre la moue boudeuse qui s'est dessinée sur son visage. Un rire s'échappe d'entre tes lèvres. "Moi non plus je ne l'ai pas oublié" répliques-tu en levant le petit doigt, comme vous l'aviez fait quelques années plus tôt.

Tu regardes autour de toi remarquant une foule qui se forme. Aussitôt tu retournes la tête de peur de perdre Jo-Hee de nouveau dans cette masse d'individu alors que tu viens à peine de la retrouver. Finalement c'est la voix de cette dernière qui te fait sursauter quand elle exige que tu sois son modèle. Tu pointes ton index vers ton visage, l'air interrogateur. Oui c'est bien à toi qu'elle parle. Tu fixes ton regard dans l'objectif pour qu'elle capture celui-ci.
Tu voulais faire de même mais te voilà entraîner dans le métro qui vient d'arriver. Ton sourire disparaît. La dernière fois que tu étais assis dans cet endroit tu as failli perdre la vie. Inconsciemment tu sers un peu plus la main de ton amie, comme pour canaliser ton inquiétude.

"L'idée de ne te plus jamais te revoir c'était inconcevable dans mon esprit. Pourtant petit à petit j'avais l'impression de perdre espoir alors quand j'ai vu cette poupée je pouvais pas te laisser partir loin de moi une énième fois" avoues-tu plongeant tes pupilles dans les siennes.

Pris encore par surprise elle dégaine son appareil photo pour prendre de nouveaux clichés. Tu te prêtes au jeu prenant la pose. Tu sors ton téléphone de ta poche, le déverrouille et lui donne. "Tiens si tu veux rentrer ton numéro au cas où tu voudrais qu'on se recroise ailleurs que dans le métro."
 
Tu relèves les yeux, notifiant que tu devrais descendre au prochain arrêt mais tu n'as pas envie de mettre fin à ces retrouvailles. Tu restes au près de ton amie, ne sachant pas jusqu'où cela va te mener. Un bruit crissant résonne, il ne t'en fallait pas plus pour que la peur envahisse ton corps. Ce bruit qui éveille ce traumatisme, le même que le jour de l'accident. Par réflex tu attrapes le bras ton amie la rapprochant de toi pour la protéger. Elle qui s'était éloignée en prenant les photos.



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Petits doigts enlacés, promesse nouvelle. Pour deux enfants, une promesse est importante et porte une valeur toute particulière. Pour deux jeunes adultes, une promesse est précieuse, et sa valeur est plus importante que les rires des enfants qu’ils étaient à l’époque. Nous n’étions des enfants qui se portaient une attention toute particulière, et cette promesse nous liait inévitablement. Même nous nous n’étions que des enfants, nous savions que cette promesse était réelle, que même les adultes ne pouvaient contredire nos sincères paroles. Nos rires d’enfant s’étaient gravés dans ma mémoire, mémoire qui répétait à mon cœur cette vive douleur que d’avoir perdu mon ami.
L’idée ne plus le revoir me donnait des sueurs froides, m’offraient des cauchemars la nuit, où je perdais tout souvenir de son précieux visage, de son rire délicat, ou de la manière dont j’aimais me blottir dans ses bras pour m’y sentir en sécurité. Mes pensées n’avaient jamais tenté de remplacer son image par une autre, même si je me doutais bien que le temps nous avait changé.

Capturer ton image est comme capturer l’instant de nos retrouvailles afin que ma mémoire s’apaise : le temps nous a changé, mais nos cœurs battent toujours l’un envers l’autre. Notre promesse, essoufflée au fil que le temps s’écoulait, s’apaise en retrouvant une flamme chaleureuse. Un doux sourire se dessine alors sur mon visage, mes clichés étant tous aussi beaux les uns comme les autres. Tous uniques, tous toi.
Ma main reste serrée dans la tienne, comme je sais que ce métro ravive de douloureux souvenirs. J’ai peur de revoir dans les journaux cet horrible accident, d’y voir que nous y étions tous les deux. Mais je t’assure, je te protège.

En posant mon appareil photo, je rentre mon numéro de téléphone dans son téléphone. Je marque en nom de contact « hunnie bunny », comme il aimait m’appeler lorsque nous étions plus jeunes.

- Nous allons nous revoir, et si ça ne te dérange pas, j’aimerai rester avec toi, aujourd’hui, dis-je en lui rendant son téléphone.

Je penche légèrement ma tête en observant les clichés prit de lui. Tantôt naturel, tantôt réel modèle, je ris légèrement en le voyant prendre la pose. Un crissement du métro me fait grimacer, cependant, ce qui est le plus surprenant est d’être attirée vers lui. Manquant de faire tomber mon appareil photo, je me tiens à mon ami, les sourcils haussés. Qu’as-tu vécu durant cet horrible accident ? Notre promesse aurait-elle été réellement rompue à cause de cet horrible accident de métro ?

Je pose doucement ma main sur ta joue, et vient déposer un léger baiser sur celle-ci.

- Je suis avec toi, Yeon-Min, et je ne partirai pas, je garde notre promesse et je ne veux pas te perdre nouveau, dis-je en posant ma joue contre la sienne.

Dans une étreinte, j’espère lui communiquer ma sincérité et lui offrir un côté rassurant. Le perdre et la douleur serait invivable, je n’ose pas imaginer une vie sans revoir son sourire, ni même sans entendre le brin de sa voix. Alors, durant quelques minutes, je lui offre cette étreinte dans l’espoir de lui offrir réconfort et apaisement.  



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Derrière ce signe de la promesse se cache une signification. La volonté de deux êtres qui s'accorde. Réitérer ce geste d'il y a quelques années a une forte valeur. A l'époque, les deux enfants insouciants que vous étiez ne connaissaient pas encore l'importance qui découle d'un serment. Avec une vision plus claire sur ce que regorge une promesse, cette nouvelle devient plus précieuse, plus sincère, plus importante. Deux sourires qui se dessinent, un échange de regard, les deux petits doigts liés. De quoi te rattraper après ne pas l'avoir reconnu au premier instant. Pourtant tu attendais ce jour où vos chemins allaient se recroiser avec un impatience. L'idée de perdre une amie aussi précieuse te peinait. Elle ne pouvait pas devenir qu'un simple souvenir de jeunesse juste parce que vous avez décidé de prendre des directions différentes pour votre avenir. Une absence dont tu as souffert, qui t'a fait sentir seul à certains moments.

La poupée qui se balance sur son sac à dos a contribué à ce que la distance ne ruine pas ce lien incassable entre vous deux. L'illustration de votre promesse d'antan. Un objet a travers lequel votre amitié a pu perdurer malgré l'éloignement. Les clichés que Jo-Hee vient de capturer accompagneront ce porte clé intemporel. Eux aussi auront une valeur particulière, marquant un renouveau.
Un moment qui te fait oublier l’appréhension que tu ressentais à l'idée de remettre les pieds dans un métro. Théâtre de l'horreur il y a encore peu de temps. Horreur dont tu as été victime. Vos mains serrées témoignent que cet accident restent dans toutes les têtes. Néanmoins sa présence rassure.

En reprenant ton téléphone tu vérifies ton répertoire. Un rire s'échappe en lisant son nom de contact, le surnom que tu lui avais donné. Pour toi il lui correspond toujours aussi bien. Sans plus attendre tu lui envoies sms, un pluie de petit soleil rayonnant comme la bonne humeur qu'elle répand."J'ai déjà raté ma station de métro" avoues-tu légèrement gêné. "Mes pas seront guidés par les tiens", tes yeux qui se tournent vers tes chaussures.

Ton regard qui se pose par la suite sur les clichés qu'elle fait défiler sur son appareil. Moment calme vite perturbé par un bruit qui fait saigner tes oreilles. Un son similaire à celui juste avant l'accident. Par réflex tu rapproches ton amie vers toi pour être capable de la protéger. L'étonnement se lit sur son visage après ce geste brusque. Inconsciemment tu effleures ta cicatrice à l'arrière de ta tête, séquelle de ce traumatisme. Tu sors de tes sombres pensées lorsqu'elle vient déposer un léger baiser sur ta joue. "Désolé de t'avoir surpris comme ça j'aurai pu te faire mal" lui réponds-tu troublé par la situation, tes yeux fixent les siens.

Son étreinte chaleureuse t'aide à te libérer de cette angoisse qui a surgit l'espace de quelques secondes. Ton rythme cardiaque se stabilise. "Merci" souffles-tu à celle-ci en passant la main sur ses cheveux. Tu reportes ton regard sur son appareil photo. "Tu veux pas qu'on prenne une photo ensemble pour qu'on se souvienne de nos retrouvailles ?" suggères-tu affichant un sourire enfantin à ton tour.



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Mon regard se fait inquiet : faire rater le quai de destination du jeune homme me donne une légère sensation de regret, mais un sourire me change les idées. Si mes pas peuvent lui faire découvrir cet endroit merveilleux pour la photographie, alors ainsi soit-il. L’air d’une enfant, je me sens heureuse de cette nouvelle aventure avec mon amie. Voilà des années que notre amitié s’était éteinte, voilà bien longtemps que cette flamme s’était essoufflée. Cependant, aujourd’hui, elle se réchauffe, elle revit d’une nouvelle manière.
Mon regard l’observe attentivement : cet air d’enfant m’avait tant manqué, cette jolie timidité qui me réchauffait le cœur est de nouveau présente.

Mon regard se fait d’autant plus inquiet lorsqu’il me tire vers lui, lorsque, d’une étreinte, il me protège du souvenir du danger qu’avait provoqué l’accident du métro, plus tôt dans l’année. Mon pouce caressant doucement sa joue, je tente de lui offrir du réconfort à travers un fébrile baiser sur sa joue. Que t’est-il arrivé, doux ange ? Qu’as-t vécu ? Qu’as-tu failli perdre dans cet accident ? Si la douleur de ne plus revoir mon ami me dérange, me fait du mal, l’idée de le perdre et de ne plus pouvoir le toucher, ne plus pouvoir ressentir son affection et son amour, me terrifie.
Non, il ne m’a pas fait mal, il m’a surprise, il m’a donné ce souffle coupé. J’ignore la douleur de ces gens autour de nous, la douleur d’avoir affronté l’accident de métro face à eux, d’avoir vu des images bouleversantes défiler devant leurs regards abîmés de peur. Les informations avaient soufflé un vent de panique dans mon appartement, de peur de voir une personne chère à mon cœur dans la liste des victimes décédées.
Mais heureusement, tu es là.

- Tu ne m’as pas fait mal, chaton, rassures-toi…

Sa main dans mes cheveux me fait frissonner : je ferme les yeux un court instant afin de profiter de cette marque de tendresse qui apaise mon inquiétude. Cependant une demande de sa part m’extirpe de ce nuage qui me fait tant de bien. Un large sourire, rayonnant devrai-je dire, égaie mon visage. Figer nos retrouvailles en quelques clichés ? Voilà une idée qui m’attire. Je m’approche un peu plus de mon ami, levant mon appareil photo. Sourires, grimaces enfantines, regards qui expriment notre affection entre nous, je capture notre amitié en quelques photographies. Nous sommes beaux, comme lorsque nous étions enfants.
Mon regard, attentif vers ces clichés, attire mon attention vers le pendentif qui orne mon cou. Ces photos qui défilent me rappelle ce cadeau que mon père m’a offert afin que ma mémoire ravive ce souvenir de notre enfance ensembles. Une photo que nous riant, celle que mon père a toujours adorée.

- Mon père m’a offert ce pendentif lorsque j’ai quitté Séoul, dis-je en le prenant du bout des doigts, il s’agit d’un souvenir de toi et moi, est-ce que tu veux le voir ?

Un moment de tendresse, d’une tendresse d’antan, accordée avant de descendre à cet endroit qui dessine le paradis de la photographie avec tant de grâce et de douceur. Mon regard est doux, comme cet endroit, et je chéris ce souvenir que je désire partager avec lui. Juste deux enfants qui s’adorent, deux enfants naïfs qui ne mesurent pas encore l’impact que deux cœurs ont sur la vie de l’un comme de l’autre.  



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Un sourire chaleureux se dessine sur son visage lorsqu'elle découvre le message que tu lui as envoyé à l'instant. Des soleils qui lui correspondent, il n'y a qu'à voir sa réaction, rayonnante. Elle a été, est et sera ton rayon de soleil. Elle était présente quand tu as vécu des jours plus sombres même si elle ne les a pas tous connu depuis que vous avez été séparés. Mais elle a apporté de la couleur à ta vie. Ces petits soleils symbolisent ce qu'elle représente pour toi.
Tu surveilles si elle enregistre ton numéro dans son répertoire. Le contraire t'étonnerait. Tu veux surtout savoir la façon dont elle va te nommer. Va-t-elle mettre le surnom qu'elle t'avait donné ? S'en souvient-elle au moins ?

Le métro poursuit son trajet. Tu laisses passer ta station. Rester avec Jo-Hee est bien plus important à l'heure actuelle que de trouver de la décoration pour ton appartement. Tu ne pouvais pas mettre fin à ces retrouvailles si tôt. La quitter te ferait trop de mal. Tu veux passer du temps avec ton amie malgré que tu sois contraint de rester dans cet endroit qui te hante. Les inconnus autour de vous ont-ils vécu le même traumatisme que toi ? Continuent-ils leurs vies comme si rien ne s'était passé ? Et ta précieuse amie a-t-elle souffert de cette catastrophe ? Ca n'a peut-être pas changer les habitudes des usagers autour de vous mais ce n'est pas le cas pour toi. Constamment sur tes gardes, au moindre bruit tu as peur. Peur de revivre cet accident, de ressentir les douleurs provoquées par tes blessures. Un réflex brutal qui témoigne de l'angoisse qui s'éveille en toi. Le regard tendre qu'elle te lance aide à te calmer. Oublier l'ambiance pesante qui commençait à s'installer.

"J'avais peur qu'il t'arrive quelque chose. Que tu te blesses" lui avoues, retirant délicatement sa main qu'elle avait déposé sur ton visage.

Un besoin criant de réconfort se fait sentir après ces quelques secondes de panique. Ta main caresse ses cheveux, une petite attention pour apaiser l'un et l'autre. Effacer ces pensées noires qui avaient décidées d'interrompre cet instant précieux.
Tu suggères te prendre des photos de vous deux, histoire d'avoir une trace de ce jour tant attendu de la part de chacun. Idée partagée par ton amie qui ressort son appareil photo. De nouveaux clichés qui s'enregistrent dans son appareil. Les postures sur les photos n'ont pas changé. Tantôt souriants, tantôt naturels, tantôt en tirant une grimace.

Tes yeux s'écarquillent quand elle souhaite te montrer un bijou cher à son coeur. "Avec plaisir" réponds-tu "Ton père m'avait parlé de ce pendentif. Il me demandait souvent si je l'avais déjà vu parce que cette photo est l'une de ses préférées".
Regard qui brille quand tu découvres le souvenir qui se cache dans ce pendentif. Une photo évoquant un autre de ces moments inoubliables gravé à jamais dans ta mémoire.

Le calvaire prend fin. Entraîné par Jo-Hee à l'extérieur de ce métro enfin tu vas retrouver la lumière qu'offre cette journée. Ta main glissée dans la sienne tu la laisses te guider là où elle le souhaite. Tu n'es pas surpris de découvrir un paysage fleuri. Un petit coin faisant oublier l'effervescence de la ville. "Je vais encore devoir faire le modèle ?" l'interroges-tu d'un air taquin.
Tu admires autour de toi. Tu ne peux pas t'empêcher d'aller cueillir une fleur rose. Tu te rapproches de ton amie pour placer la fleur dans les cheveux de ton amie. "Une fleur parmi les fleurs" dis-tu plongeant tes iris dans les siens "j'espère qu'on m'en voudra pas d'avoir arraché ce bout de fleur" te mets-tu à rire.
 



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