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★ ─ succomber aux péchés w/ @Dorian Li |
De nouvelles émotions se dévoilent ce soir, nues devant des regards ébahis, nues devant des regards impassibles, nues devant des regards curieux. Pendant que Maze semble se délecter d’un homme à l’attitude parfaitement charmante, ma curiosité est piquée au vif. La mémoire de cet homme, abattue par le décès soudain de ses recherches, m’inquiète. L’alcool se délie lentement dans ses pensées, je sens que le nectar lui monte délicieusement à la tête, que cette horreur traduit ses pensées dans des paroles qu’il ne retient plus réellement. Alors devient-il fou maintenant ? Une légère moue sur les lèvres, je me reproche d’avoir donné un cocktail aussi puissant, une fois, deux fois, trois fois… Tentatrice, qu’as-tu fait de cet homme ?
- Les gens fous sont des gens bien, mais arrêtez ça, dis-je en tirant son verre près de moi.
Nous parlons de désir, qu’il soit réel, laid, attirant… Peu m’importe. Mon regard se pose dans le sien, non plus réellement dans une attitude qui se veut aguicheuse, mais dans l’espoir que mon regard observe le moindre de ses faits et gestes. Mon inquiétude ne fait pas ressentir ; je dois prendre conscience que cet homme ne doit plus toucher une seule goutte d’alcool. Celui se joue de lui, sa langue essaie de discuter, mais il devient plus franc : ses pensées s’assument, je le sens bien.
Le plaisir est délicieux, le plaisir est cette addiction : nous en voulant toujours un peu plus. Nous sommes Adam, nous voulons croquer le fruit interdit. Ce plaisir qui nous embrase, qui nous fait perdre la tête pour une nuit sensuelle.
Je hausse donc les épaules lorsqu’il me parle d’une laideur sublime, à quoi bon ? Je n’ai pas plus d’idées sur ce sujet, je suis celle qui profite de ses ailes, qui ne brûle que celles des autres. Je ne désire pas tomber, voilà qui serait une bien folle situation.
La femme ne s’assume-t-elle pas ? Je hausse un sourcil et glisse ma langue sur le coin de mes lèvres. Comme agit-il avec une femme qui attire autant son attention ? Une femme s’assume telle qu’elle est, une femme a du caractère, non ? Son regard affirme une certaine façon de penser, son corps traduit une certaine façon de se comporter. La femme est une œuvre vivante, une œuvre qui croque la vie à pleines dents.
- Nous avons notre caractère, nos ambitions, nos convictions clamées haut et fort, nous assumons ce que nous sommes, mais nous vivons. Une œuvre d’art est figée dans le temps, nous, nous sommes en communion avec lui, il est ce pilier qui fait ce que nous sommes.
La colocataire est idéale : il s’agit de moi. Une femme avec un fort caractère, tout de même assez mignonne si j’en comprends son regard. Serait-il la prochaine personne à savoir que je suis la jolie barmaid de ce lieu de dépravation ?
- Cette gentille fille, c’est moi. Je pense bien vous connaître, trésor, dis-je avant d’être dérangée de nouveau par ce client un peu trop alcoolisé.
Je mord ma lèvre inférieure, mon poing se serrant légèrement. Je ne suis pas une gentille fille qui se laisse abattre par un homme prenant trop sa place de haut. Mes lèvres s’entrouvrent que je réponde à ces insultes, une fois de plus. Mais il est trop tard.
La soirée dérape, je pose ma main sur ma bouche, un sourire amusé s’étant dessiné sur mes lèvres. Cet homme a autant de caractère que je ne l’aurais imaginé.
Voilà que je te connais mieux, inconnu de la nuit.
Je lève un sourcil lorsqu’il se prend un coup, ce coup d’homme viril qui a, à tout prix, besoin de reconsidérer comme tel. Homme humilié a besoin de prouver qu’il est un homme avec une force qu’une femme ne pourrait pas avoir, quel tabou.
Je contourne le comptoir, lançant un faux sourire à cet homme abattu par la propre défaite de son égo. Pauvre de lui, que dira-t-il à ses futures conquêtes ?
Je demande à une de mes collègues d’aller me chercher une compresse, alors que j’apporte à un verre d’eau. Je m’assois à côté du bel homme de la nuit, dont le regard me crie que ceci est un désir laid. Nous nous comprenons donc aussi bien ?
Je tourne le visage abîmé vers moi, juste la lèvre. Les hommes ont toujours cette tendance à se blesser les lèvres, quel dommage lorsqu’une fille les désire. J’espère donc pour cet homme qu’aucune demoiselle n’aura l’envie de posséder ses lèvres.
Je mouille la compresse et retire le sang qui coule, en appuyant légèrement sur la plaie. Mon regard l’observe attentivement.
- Vous êtes ivre, je vous ramène chez moi, et vous allez y habiter, que vous le vouliez ou non, dis-je en reposant mon regard dans le sien.
- Les gens fous sont des gens bien, mais arrêtez ça, dis-je en tirant son verre près de moi.
Nous parlons de désir, qu’il soit réel, laid, attirant… Peu m’importe. Mon regard se pose dans le sien, non plus réellement dans une attitude qui se veut aguicheuse, mais dans l’espoir que mon regard observe le moindre de ses faits et gestes. Mon inquiétude ne fait pas ressentir ; je dois prendre conscience que cet homme ne doit plus toucher une seule goutte d’alcool. Celui se joue de lui, sa langue essaie de discuter, mais il devient plus franc : ses pensées s’assument, je le sens bien.
Le plaisir est délicieux, le plaisir est cette addiction : nous en voulant toujours un peu plus. Nous sommes Adam, nous voulons croquer le fruit interdit. Ce plaisir qui nous embrase, qui nous fait perdre la tête pour une nuit sensuelle.
Je hausse donc les épaules lorsqu’il me parle d’une laideur sublime, à quoi bon ? Je n’ai pas plus d’idées sur ce sujet, je suis celle qui profite de ses ailes, qui ne brûle que celles des autres. Je ne désire pas tomber, voilà qui serait une bien folle situation.
La femme ne s’assume-t-elle pas ? Je hausse un sourcil et glisse ma langue sur le coin de mes lèvres. Comme agit-il avec une femme qui attire autant son attention ? Une femme s’assume telle qu’elle est, une femme a du caractère, non ? Son regard affirme une certaine façon de penser, son corps traduit une certaine façon de se comporter. La femme est une œuvre vivante, une œuvre qui croque la vie à pleines dents.
- Nous avons notre caractère, nos ambitions, nos convictions clamées haut et fort, nous assumons ce que nous sommes, mais nous vivons. Une œuvre d’art est figée dans le temps, nous, nous sommes en communion avec lui, il est ce pilier qui fait ce que nous sommes.
La colocataire est idéale : il s’agit de moi. Une femme avec un fort caractère, tout de même assez mignonne si j’en comprends son regard. Serait-il la prochaine personne à savoir que je suis la jolie barmaid de ce lieu de dépravation ?
- Cette gentille fille, c’est moi. Je pense bien vous connaître, trésor, dis-je avant d’être dérangée de nouveau par ce client un peu trop alcoolisé.
Je mord ma lèvre inférieure, mon poing se serrant légèrement. Je ne suis pas une gentille fille qui se laisse abattre par un homme prenant trop sa place de haut. Mes lèvres s’entrouvrent que je réponde à ces insultes, une fois de plus. Mais il est trop tard.
La soirée dérape, je pose ma main sur ma bouche, un sourire amusé s’étant dessiné sur mes lèvres. Cet homme a autant de caractère que je ne l’aurais imaginé.
Voilà que je te connais mieux, inconnu de la nuit.
Je lève un sourcil lorsqu’il se prend un coup, ce coup d’homme viril qui a, à tout prix, besoin de reconsidérer comme tel. Homme humilié a besoin de prouver qu’il est un homme avec une force qu’une femme ne pourrait pas avoir, quel tabou.
Je contourne le comptoir, lançant un faux sourire à cet homme abattu par la propre défaite de son égo. Pauvre de lui, que dira-t-il à ses futures conquêtes ?
Je demande à une de mes collègues d’aller me chercher une compresse, alors que j’apporte à un verre d’eau. Je m’assois à côté du bel homme de la nuit, dont le regard me crie que ceci est un désir laid. Nous nous comprenons donc aussi bien ?
Je tourne le visage abîmé vers moi, juste la lèvre. Les hommes ont toujours cette tendance à se blesser les lèvres, quel dommage lorsqu’une fille les désire. J’espère donc pour cet homme qu’aucune demoiselle n’aura l’envie de posséder ses lèvres.
Je mouille la compresse et retire le sang qui coule, en appuyant légèrement sur la plaie. Mon regard l’observe attentivement.
- Vous êtes ivre, je vous ramène chez moi, et vous allez y habiter, que vous le vouliez ou non, dis-je en reposant mon regard dans le sien.
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