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(jaska) ces montagnes pour de petits riens.

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Deux mains sur le volant. Les yeux perdus vers l'horizon. Journée de merde. Alors pars, si t’as besoin de partir, pars. Pourquoi je ne t'ai pas écouté ? Pourquoi je n'ai pas sortie la valise illico presto ? Suffisait de mettre les affaires dans le coffre, la gamine à l'arrière et j'pouvais me faire oublier. Le rêve, hein. J'ai préféré jouer les adultes, tu te rends compte ? Moi, une adulte ! Responsable qui plus est. Qui dit les choses, qui garde la tête haute. Le masque parfait sur le visage pour dissimuler ou ne pas craquer. T'es le prochain sur la liste. T'es prêt pour le spectacle ? Parce que la voiture démarre là et elle se dirige droit vers toi. J'ai pas explosé encore, mais plus je m'approche et plus la pression monte. Je vais t’exploser à la gueule Jasper. J'ai dit qu'il fallait que je gère les situations toute seule, mais je n'ai jamais dit que je prendrais les bonnes décisions. Je suis butée là. Je suis cassée. L’engrenage, il tourne plus que je lui ai expliqué. La voiture se gare, je n'sors pas tout de suite. Les mains viennent camoufler le visage quelques secondes. Tu ne fuis pas Alaska. Tu fais seulement en sorte de te préserver. "PUTAIN !" Les mains qui cognent le volant. La portière qui claque. Les escaliers quatre à quatre. Les poings qui tambourinent à ton entrée. Crois-moi, tu vas m'ouvrir. Tu vas me laisser passer parce que t'as pas le choix, je m'impose comme un bulldozer. Je suis furax. Pas contre toi, enfin si, un peu. Mais, surtout contre moi. J'ai la rage. Je suis certaine que t'es seul, c'est le calme plat. Tout est ordonné. S'il était là mini-toi, ça serait le chaos. Alors c'est parfait, j'peux exploser sans peine. "J'TE DÉTESTE" que j'balance, le doigt accusateur qui te désigne. Les cent pas qui commencent et j'm'arrête à nouveau pour te regarder. Les yeux sont humides, parce qu'en vérité, il y en a lourd à évacuer. Encore. "Tu te fais ta place. Tu t'imposes. Tu me donnes l'impression que tout s'allège, mais la vérité, c'est que tu t'installes." Tu vois où je veux en venir ? "L'amitié qui fait du bien. Les messages qu'on attend. Tu m'offres les bons moments et un beau jour, tu seras plus là." Parce que c'est toujours comme ça que ça s'passe. Tu vas me rendre dépendante petit à petit. Peu importe ce que ça veut dire et il sera trop tard, il restera plus que les pots cassés. "C'EST TERRIFIANT JASPER" Je m’époumone. Elle est là, la terrible vérité. Comment je pourrais aller mieux un jour alors que même ce que l'on a nous deux, ça me fait peur. J'veux pas faire partie de votre trio. J'veux pas revivre les mêmes histoires. J'peux pas affronter encore ces situations. Une main sur les côtes, l'autre sur le front. Qu'est-ce que je suis en train de faire au juste ? Je ressemble à une hystérique. J'ose même pas te regarder. Il va se passer quoi ensuite ? Je me dirige vers la porte à nouveau, à la hâte et je la claque derrière moi pour disparaitre. La fuite.

@Jasper O. Ellington
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Jasper O. Ellington

Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études / Métier : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : GLEEK!
Icon : (jaska) ces montagnes pour de petits riens. 9b6b368b21641dd8170120f74e61c3248477cdf9
Faceclaim : Milo Ventimiglia
Crédits : fakementine avatar), lumos solem (gif profil)
Multicomptes : Billie & Horace
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

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Warnings : addiction médicamenteuse, mensonge, ambition démesurée, relations amoureuses indécises et toxiques
RPS : 77
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Jasper O. Ellington
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t8346-jasper-o-ellington-ian-hardingRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t133102-repertoire-de-jasper-co#5337312Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t57600-jasper-bang-bang-i-shot-you-down
Le soleil rouge dans les rideaux, et le calme qui habille l’appartement. J’déteste ces murs depuis qu’elle nous a mis partout, j’étouffe dans le béton. J’relis les messages, et j’comprends pas où ça a merdé, où mes nerfs se sont raidis et où ça a commencé à plus être marrant. Où j’ai arrêté de rire. Où on s’est barré de la comédie. J’sais pas où ça a foiré, mais quand tu débarques, j’me dis que c’est l’occasion de recoller à ce qu’on sait faire. Je dégainerais les boissons tête de mort, la vaisselle et les lampes. J’reculerai pas ; pas comme j’suis entrain de le faire. J’te regarderai pas comme j’suis entrain de le faire. On recommence, tu frappes et on mange assez de glace pour geler les souvenirs de Jude dans le plastique. J’entends pas "J'TE DÉTESTE", qui fait reculer d’un pas, puis deux. J’te donne l’espace que tu dévores. J’encaisse d’une mâchoire qui se serre et d’un menton qui s’redresse. J’regarde la louve qui se laisse bouffer par les nerfs agités, et j’comprends qu’on se sauvera pas d’une colombe abîmée. "Tu te fais ta place. Tu t'imposes. Tu me donnes l'impression que tout s'allège, mais la vérité, c'est que tu t'installes." Peut-être bien. Peut-être que j’fais ma place, que je pousse tout ce qu’il a autour, parce que j’ai trouvé ça confortable d’être à tes côtés. C’était simple et indolore. Mais, tu peux pas être la solution d’un problème que tu composes, Jasper. Elle fuit une histoire dont t’es l’un des acteurs principaux, et plus elle courre, plus tu la rattrapes. T’améliores l’histoire, tu caches derrière ton dos ce qui pourrait lui rappeler les décors précédents. Mais, le livre est le même, qu’importe combien t’arraches les pages, et tu déguises les personnages. Alors lève le menton ouais, parce que c’est pas fini. "L'amitié qui fait du bien. Les messages qu'on attend. Tu m'offres les bons moments et un beau jour, tu seras plus là." C’est ça le problème, hein ? Les épaules des gens sur lesquels on repose nos têtes fatiguées, et qui un jour se barrent. Les futurs qu’on nous dessine et qu’on nous retire quand on commence à connaitre les traits de crayons par cœur. "C'EST TERRIFIANT JASPER" J’le vois, là, dans ce corps qui défaille. J’vois plus que ça, et j’sais même plus à quoi ton rire ressemble. J’me refais le film, et à chaque fois je vois des pansements qu’on applique, des trous qu’on bouche avec les mains pour retenir le rouge. Faire de la médecine de guerre avec de la légèreté, on avait jamais vu ça avant vous. Homme stoïque, femme qui part. Mais puisque l’histoire est bien écrite, quand on désespère qu’il bouge, il rattrape la poignée de la porte, puis le poignet humain. Fort, trop fort. Alors, lâche. « Reste. » Décaler la fin, rajouter des lignes, trouver un truc qui fait que ça dure plus longtemps. Qu’importe combien c’est ridicule. « Un peu, cinq minutes, s’il te plait. » Pour toutes ces conneries qu’on a pas encore faites, que t’as même pas encore imaginé. Les doigts qui saisissent le poignet à nouveau, dans ces escaliers, qui supplient le chemin inverse. « J’serais toujours là demain. » J’suis bon pour les promesses à tenir, j’t’assure. J’suis tout aussi bon pour fermer les yeux avant le choc, pour ignorer les signaux et foncer tête baissée. Pour être ce type qui refait les mêmes erreurs, qui s’en fout tant qu’elles ont un gout sucré. « Même si tu me détestes. » Ce type pas prêt à te laisser partir. Pas tout de suite, y a des trucs à réparer encore, c’est toi qui l’as dit.
(Jasper O. Ellington)



deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa
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C'est la panique. L'angoisse absolue. Ce sont les minutes avant la fuite. Là où le cerveau implose à cause du trop plein de pensées qui le peuple. Le moment où le corps tremble, complètement perdu. Je le suis. Perdue. Je le suis depuis des semaines déjà. Incapable de mettre un pied devant l'autre, de savoir quoi faire. Je ne sais même plus de quoi j'ai envie. Puis toi, tu arrives et ça s'éclaircit. Ce n'est pas fair-play. Pas après ce qu'on a vécu Jasper. Même si les moments sont agréables, ils ont un drôle d'écho. C'est familier. Ça donne envie d'y rester au premier coup d’œil et puis après, il y a les souvenirs douloureux qui se bousculent. Le moment où tout se complique. Le moment où tout se déchire. Et puis, plus rien. Je me retrouve seule dans le décor, à pleurer comme une idiote. Alors, pas encore une fois. Je n'ai plus envie de me faire avoir. Parce que si ça continue, va falloir que ça cesse Jasper. Tu ne peux pas t'imposer et prendre la place. Parce que toi, tu fais partie du même cercle que Jude. Tu es retenu par le même aimant tandis que le mien est opposé. Tu n'as aucune réaction, tu es juste un spectateur devant l'hystérie que je t'offre. Tu comprends au moins ce que je veux te dire ? C'est le point final de notre amitié Jasper. On s'en tiendra aux banalités désormais. J'te laisse pas non plus le temps de réagir, j'pars. Tu entends comme je pars ? J'ai claqué la porte pour que tu comprennes. C'est comme ça qu'elles font les grandes personnes tempétueuses. Sauf que toi, t'es pas de ceux qu'on laisse de marbre bien longtemps, pas vrai ? La porte s'ouvre à nouveau et une résistance m'empêche d'arriver à bout de l'escalier. Les yeux humides se tournent vers toi quand tu lâches à nouveau ta proie. « Reste. » Les sourcils se froncent. Tu as écouté ce que j'ai dit ? Tu as entendu mes cris ? « Un peu, cinq minutes, s’il te plait. » - « Quoi ?! » Pour faire quoi ? Je comprends pas. On vient pas de vivre la même scène ? T'étais où pendant que je te disais de remballer tes rires ? Les pieds s'apprêtent à continuer la descente, mais ta main accroche une nouvelle fois. « J’serais toujours là demain. Même si tu me détestes. » Mes yeux qui cherchent des réponses ailleurs avant de tomber à nouveau sur toi. « Tu as entendu ce que j'ai dit ? » Est-ce que tu as compris au moins ? Dis-le moi. Et ne prends pas ce calme soudain pour une accalmie définitive, l'orage menace toujours. « On va foncer dans l'mur » Tu le sais aussi bien que moi. Il n'y a rien de bon là. On s'épaule pour mieux se quitter ensuite. On se répare pour aller ailleurs. Je sais que tu pourras rien pour moi. Je sais que j'vais finir seule, encore. On fonce droit dans le mur Jasper. On tire sur les cordes et ça va finir par céder.
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

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Le truc que t’as pas compris, c’est que tu peux pas demander à ce type, qui croit pouvoir porter le monde à bout de bras, installer les malheurs de chacun sur ses épaules et marcher quand même, tu peux pas lui demander de te laisser partir. De pas essayer de te réparer. De pas se rendre compte que ça le répare aussi. Tu peux pas demander à l’être égoïste de mettre fin à quelque chose qui habille ses silences, les revêt de rires et d’émotions plus dorées. Il pense à lui, quand il te rattrape. Il pense à toi, quand il se dit capable de continuer ta guérison, plaie après plaie, gommer et remplacer les souvenirs, les inonder sous des enfantillages. Il se noiera avec, qu’importe. Trop épuisé pour regarder au-delà de l’instant ; l’avenir, ça déçoit, tu le sais bien. Ils ont brûlé le nôtre, et j’ai plus envie de voir ce qu’il se passe le jour suivant. Gardons-nous des surprises, ne regardons pas la page au chiffre supérieur. T’arrêtes de lire parce que la fin de chapitre te plait pas ? Ouais, ça fait mal, ouais, dans nos doigts qui s’attrapent, il y a toujours le risque qu’ils s’attardent une seconde de trop. Sur notre fil on tangue, mais regarde comme on tient bien pour l’instant. On s’est fait une promesse sur ce terrain miteux, et je serais pas celui qui la rompt. Je serais celui qui te rattrapes, qui se rattrape par ce même mouvement. Pas encore solide pour évoluer seul, j’refuse de perdre encore quelqu’un. « Quoi ?! Tu as entendu ce que j'ai dit ? » J’ai écouté, j’ai filtré et j’ai entendu que de la peur, l’épuisement des déceptions qu’on cumule, de la fatigue, tout ce qui truc qui s’était fané dans la pièce noir aux ombres, qui ne demandait qu’à renaître quand j’avais le dos tourné. Ca a pas tardé, j’avais mal fermé la porte. « On va foncer dans l'mur » Les doigts s’imposent davantage sur la peau. « Et alors ? » Le courage du type qui a toujours essayé, toujours échoué, mais qui tente encore. Y a son sang sur des murs, là, derrière vous, sur une tombe d’une blonde, dans celui de Junon, sur le poignet de Leandra. Y a des morceaux de cœur un peu partout, et lui, veut voir jusqu’à où ça tiendra. Il a rien compris. Regardez-le l’idiot, avec ce sourire en coin, qui s’croit invincible alors que ça saigne encore de partout. « On est des experts maintenant, on l’esquivera. » On aura qu’à reculer au bon moment, écarter nos routes quand elles se marcheront trop dessus. Relâche la peau. Les lèvres se pincent, et il s’appuie contre le mur de l’escalier. « J’aime pas du tout ta manière de claquer ma porte de toute façon, j’suis pas sûr que j’peux être ami très longtemps avec une personne qui respecte si peu mon appartement. » Le bras se tend, le petit doigt en premier, prêt pour une énième promesse. « Ok, alors on fixe un mot de code, pour quand le mur s’approche trop près. » Un bouton rouge qui envoie tout valser, un truc qui fait qu’on oublie nos numéros, nos adresses. Un reset de Jaska. On garde que le meilleur, et on s’enfonce pas dans cette glue. « Un truc genre ornithorynque. » Ou pot de chambre, ou poulpe. Choisit n’importe quoi, j’serai pas difficile, tant que la fin c’est pas aujourd’hui. J’te ferais oublier le code.
(Jasper O. Ellington)



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J'y étais presque, mais il a fallu que tu t'accroches. Littéralement. Tes doigts agrippent ma peau et mes pieds sont dans l'incapacité d'aller plus loin. Je ne vais pas descendre ces escaliers, pas vrai ? Du moins, pas dans ces circonstances ? T'as pas l'air décidé en tout cas et quelque chose me dit que j'aurais beau dire tout ce que je veux, tu trouveras un moyen de semer la confusion dans ma tête. On va foncer dans le mur Jasper. On se dirige droit sur lui, à pleine vitesse et au lieu de regarder ce qu'il va se passe, on se marre à longueur de temps. Ces moments qui font du bien, qui développent un attachement certain. Paniquez pas, j'parle pas de sentiments. Mais justement, j'voudrais ne pas avoir à en arriver là. J'avais déjà assez donné et je ne suis plus certaine de pouvoir subir encore. J'vais pas avoir la force. On fonce Jasper. On fonce dans le mur. « Et alors ? » Les épaules s'affaissent, la bouche s'entrouvre. Et alors ? Mais... Et alors ? C'est vraiment ce que tu viens de dire ? Tu t'en fiches qu'on se foute en l'air ? « On est des experts maintenant, on l’esquivera. » Je te regarde hébétée, surprise. J'en reviens pas que tu dises ça. "Non..." que je dis faiblement, les sourcils qui se froncent. "Ça sera trop tard..." Et tu sais pourquoi Jasper ? Parce qu'on va continuer sur notre lancée et les moments seront tous plus délicieux les uns des autres. Puis, il y aura forcement un moment où ça sera trop tard. On... Je. Je me serais trop attachée à ce qui se construit, je m'y sentirais beaucoup trop bien pour vouloir en sortir. Alors, je pourrais pas esquiver. "C'est comme dire qu'on n'a pas le droit de s'attacher, ça ne fonctionne jamais. Ça fonctionne pas." Regarde, j'en suis à t'envoyer des messages presque tous les jours. À te demander ce que tu fais. À t'envoyer des conneries. À me confier. À attendre la réponse. On en est déjà à se prendre la tête. Mon poignet retombe et les yeux se baissent sur mes pieds tandis que mon corps imite la position du tien. « J’aime pas du tout ta manière de claquer ma porte de toute façon, j’suis pas sûr que j’peux être ami très longtemps avec une personne qui respecte si peu mon appartement. » Y a que toi pour faire naitre un sourire dans ce genre de moment. "J'l'aime pas. Il manque de vie." Il ne fait qu’abriter une âme en peine. Un fantôme. Mes yeux suivent ton mouvement, ce petit doigt qui vient dans ma direction. Pinky swear. « Ok, alors on fixe un mot de code, pour quand le mur s’approche trop près. » Les épaules se dressent pour te dire que j'ne sais pas trop. J'suis pas certaine de notre coup là. « Un truc genre ornithorynque. » J'arrive pas à réfléchir. J'arrive pas. Alors le corps agit. Mon petit doigt vient accrocher le tien. J'me fracasserais toute seule, maintenant je le sais, parce que tu viens de me le dire. Alors, il me reste plus qu'à freiner des deux pieds. "Quand tu n'auras plus besoin de la bonne copine, j'me prendrais le mur toute seule, je suis devenue une experte". C'est ça le deal, non ? J'me sens pas bien Jasp. Et des fois, les choses ne peuvent pas se régler à la légère, avec un sourire en coin et une boutade. Les yeux se ferment quelques secondes pour se ressaisir. On ravale tout et on se reprend. Les épaules se redresse et le sourire se crispe. "Je n'aurais jamais dû venir." J'relâche ton doigt et la panique revient doucement. J'me sens stupide. "Tu ne peux pas me promettre que tout ira bien et dans le fond, tu n'y aies pour rien. Tu..." La bouche qui cherche les mots, les bras qui s'agitent. "J'apprécie beaucoup ta présence et ça va s’amplifier et j'arriverais pas à éviter le mur... J'me connais par cœur. J'veux pas qu'on arrête de parler, mais quelque chose me dit que ça va faire mal et ça me fait peur" Encore un fois. Retour au départ. J'bataille là. Tu ne le vois peut-être pas, mais j'bataille avec tout ce que j'ai à l’intérieur. Finalement, les pieds se remettent en mouvement, que tu le veuilles ou non, j'agis seule, sans chercher à savoir comment tu vas réagir. Mes bras viennent t'entourer fermement et ma tête se poser contre ton torse. Mets moi dehors si tu veux, énerve-toi, vexe-toi. Moi j'suis terrifiée et perdue. Je ne sais plus ce que je fais.
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C’est comme s’expliquer sur un thème qu’on connait pas, faire de grandes dissertations sur un sujet dont on ne connait même pas le sujet. Inventer, agiter les bras, faire comme si. Jasper, il sait faire. Il te fera des conférences sans comprendre un mot, tu l’trouveras brillant, l’idiot qui présente bien. Il te persuadera d’un truc qu’il ne croit pas lui-même. Il dessinera un futur sans connaitre le passé, il te dira que la douleur ça fait pas mal, et que vos cœurs éclatés qui se réparent mutuellement dans votre dos, c’est pas un risque. De toute façon, vous avez peur de rien n’est-ce pas ? Même pas de la mort sous les plaids, dans les verres, vous avez pas peur de la fin si vous gardez les yeux fixés sur vos pieds, bien dans le présent. Les yeux fixés solidement dans ceux de l’autre. C’est stable, dans ces yeux là. J’peux en capter les nuances de bleus, quand tu verras que les miens s’obscurcissent selon le soleil et les humeurs. Regarde-moi et dit-moi qu’on va couler. J’te croirais pas. "Non... Ça sera trop tard..." Trop tard, c’est pas maintenant, c’est tout ce que je veux entendre. J’me suis pas levé en me disant que t’allais mettre fin à nos enfantillages. J’me suis levé avec un agacement qui devrait pas se pointer, et que j’ignore royalement. J’détourne le regard des signes d’incendie, j’me concentre sur ce qui va. J’ignore les panneaux lumineux, et l’histoire qui se répète. On changera un mot dans l’histoire, et ça marchera. On sera les premiers à réussir. "C'est comme dire qu'on n'a pas le droit de s'attacher, ça ne fonctionne jamais. Ça fonctionne pas." Ca t’es déjà arrivée, hein ? C’est comme croiser toujours les mêmes lèvres et dire qu’on accepte qu’elles en harponnent d’autre. L’esprit se détache, et le cœur s’attache. « Ca c’est parce que j’t’ai pas encore montré mes défauts. » J’les accentuerais, si tu veux. J’te montrerai le démon d’ambition, l’intransigeance, j’te montrerai combien j’suis pas drôle parfois. « Quand tu les auras vu tu te diras que c’est la promesse la plus facile à tenir. » Ca s’voit que j’crois quedal à ce que je dis ? Pourtant j’y mets de la volonté, un fin sourire, j’essaye d’apporter un peu de couleur, un peu de miel. C’est dégueulasse le miel, et ça prend pas. "J'l'aime pas. Il manque de vie." Il manque d’Elle, j’crois qu’en le prenant, j’attendais qu’elle s’installe partout. On connait la fin. On connait le vide. J’irai ailleurs, et je commencerai par inviter tes rires. Ca sera une jolie crémaillère. Puisque tu lies ton doigt au mien, et que dans cette promesse tacite, on poursuit notre aventure. J’y crois, moi, qu’on en est sorti de ces hésitations et de ces coups d’œil vers l’avenir. Entre l’arrière et l’avant, la nuque et le cœur prennent chers. Alors, j’y crois, j’pense qu’on peut tout régler d’un sourire en coin, c’est vrai, surtout quand c’est le mien. "Quand tu n'auras plus besoin de la bonne copine, j'me prendrais le mur toute seule, je suis devenue une experte" Arrête d’assaillir l’histoire de doutes, tu nous submerges et la légèreté ne peut plus déployer ses ailes. T’as mis du goudron sur nos plumes. "Je n'aurais jamais dû venir." La peau se barre. Tu tiens plus rien du tout Jasper. "Tu ne peux pas me promettre que tout ira bien et dans le fond, tu n'y aies pour rien. Tu..." J’ai les mains vides, j’ai plus de mots à imbriquer ensemble pour apaiser ce qui se passe dans ta chair. C’est entendre et ne pas vouloir comprendre. "J'apprécie beaucoup ta présence et ça va s’amplifier et j'arriverais pas à éviter le mur... J'me connais par cœur. J'veux pas qu'on arrête de parler, mais quelque chose me dit que ça va faire mal et ça me fait peur" Y a mes bras qui t’entourent, dans un automatisme qui devrait se faire oublier. Y a mes bras qui te serrent, dans un mouvement qui veut te retenir. « Un jour t’auras plus besoin de moi. » Et ce jour arrivera peut-être plus vite que prévu.  J’te dirais bien que j’serais ravi de ce jour, mais j’ai peur de trop mal mentir. « A partir du moment où.. on s’est envoyé des messages, où on s’est invité dans un certain quotidien, on savait que ça serait temporaire. » Mes oreilles détestent ce que ma bouche dit. Les organes sont pas franchement d’accord entre eux. Mais dans l’histoire, nous sommes de ces personnages qui ne doivent pas trop s’accrocher. J’vais te fabriquer des solutions, j’peux t’en faire des livres, tout un tas de lignes et de propositions pour rallonger le temps. « Ca va pas forcément s’amplifier.. ça peut, j’sais pas.. s’évanouir, s’atténuer, on peut redevenir ces gens qui se croisent par hasard. Où peut-être là, qu’il y a un type qui va passer et qui va t’prendre tout ton temps. » Relâche, un peu, pour que tu relèves le regard vers le mien. « C’est peut-être moi qui vais me prendre un mur, et toi tu te seras arrêtée quelques mètres plus tôt. » T’essayeras de pas trop te moquer des morceaux que je laisserai sur les briques. Une inspiration, et il lâche la silhouette, pour enfoncer les mains dans les poches arrière de son jean. « J’ai pas envie que ça s’arrête maintenant. » Confidence pour confidence, ma lâcheté exposée. Demain, si tu veux. Et demain, j’trouverais une bonne raison pour que tu reviennes. « Mais j’m’imposerais plus. » J’voyais pas le mal. Maintenant je ne vois plus que ça.

(Jasper O. Ellington)



deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa
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J'ai beau t'expliquer que ça n'ira pas, d'ici quelques semaines, tu t'en fiches, tu continues de t'accrocher fermement. « Ca c’est parce que j’t’ai pas encore montré mes défauts. » Mes sourcils se froncent doucement. « Quand tu les auras vu tu te diras que c’est la promesse la plus facile à tenir. » Ma tête se secoue de gauche à droite, "J'te crois pas une seule seconde". Puis, tu les as vu mes défauts à moi ? La Alaska qui s'angoisse, qui fuit. Celle qui préfère une soirée trop arrosée plutôt qu'un comportement trop adulte. La Alaska qui n'a pas envie de grandir parfois, au point de fermer les yeux quand il le faut et d'oublier de les clore dans des moments comme celui-ci. Il n'y a pas que les rires, il y a l'impulsivité aussi. La rage qui dort et qui ne demande qu'à exploser. Et malgré ce qu'il se passe, mon petit doigt s'accroche au tien. Tu immisces le doute dans ce que j'avance. Tu viens percuter les pensées, tu viens les secouer dans tous les sens histoire que je ne m'y retrouve plus. Mais mes défauts sont persistants, ma tête se fait têtue. Je n'ai pas envie de t'abandonner. Non, je n'ai aucune envie de refermer un livre qui ne demande qu'à se remplir. Mais quand on a déjà une idée de la fin, ça donne pas envie de faire défiler les pages. Mon doigt retombe et la bouche se remet a transpirer la peur. Tu finiras par t'agacer de tout ça quoi qu'il arrive. Tu finiras par en avoir marre des ascenseurs émotifs. Des larmes aux rires, des rires aux larmes. Mon corps qui vient se plaquer au tient pour tenir tête aux pensées. Je dois partir, mais ne me laisse pas partir. L'affaire est terrible, j'ai l'impression qu'on se tient sur une corde, au dessus du vide. On peut survivre si on repart chacun de notre côté ou prendre le risque de s'écraser à deux. Sentir tes bras, ça me réconforte déjà. Bordel, ouvre les yeux Jasper. On se prend la tête, on imagine des plans pour échapper à ce qui m'angoisse. Regarde comme toi aussi, tu essaies de me retenir, de m'aveugler. « Un jour t’auras plus besoin de moi. » Bizarrement, j'ai l'impression de recevoir un coup de massue sur le cœur tellement il se serre. « A partir du moment où.. on s’est envoyé des messages, où on s’est invité dans un certain quotidien, on savait que ça serait temporaire. » La panique dans le regard et mes mains qui accrochent ton vêtement dans ton dos. Profite une dernière seconde. « Ca va pas forcément s’amplifier.. ça peut, j’sais pas.. s’évanouir, s’atténuer, on peut redevenir ces gens qui se croisent par hasard. Où peut-être là, qu’il y a un type qui va passer et qui va t’prendre tout ton temps. » Et si je n'en ai pas envie Jasper ? Si justement, tout ça, ça me dit rien. Pire même, si je me rends compte que c'est bien trop fade comparé aux moments qu'on aura partagés ? Tes mains qui glissent et je me redresse, toujours dans ce même silence. J'arrive plus à parler. Je suis juste noyée dans la tristesse, mais je tente, tant bien que mal, de garder bonne figure. « C’est peut-être moi qui vais me prendre un mur, et toi tu te seras arrêtée quelques mètres plus tôt. » La bouche qui s'entrouvre légèrement. La surprise a échappé au masque que j'essaie de garder sur le visage. Nos corps se séparent et mon regard s'égare un instant. Je n'ai pas imaginé cette option, je l'avoue. Bizarrement, ça me rassure... de me dire que les rôles pourraient s'échanger. « J’ai pas envie que ça s’arrête maintenant. » Moi non plus, à vrai dire. J'ai juste répondu à mes impulsions, à ma peur. Je me suis laissée envahir. Ma tête bouge enfin, de haut en bas. D'accord Jasper. Tu gagnes la bataille d'aujourd'hui, mais je t'attendrais au tournant et je serais redoutable. « Mais j’m’imposerais plus. » - "Si" que je dis doucement. J'ai eu peur, j'me suis arrêtée et j'ai accepté ta main pour continuer à avancer, alors si. "Quitte à se prendre le mur, autant se le prendre en beauté. Faire ça bien. J'veux pas la moitié d'un Jasper, j'te veux tout entier dans l'histoire..." Sinon, qu'elle intérêt si c'est pour faire semblant à partir d'aujourd'hui ? Dis-toi simplement qu'à partir de maintenant, on a lu la notice et qu'on s'est rappelé des risques. "Tu as dis que tu m'emmènerais danser, tu peux pas déshonorer ta promesse en ne profitant pas de la soirée..." le regard intense, plongé dans le tien. C'est tout ou rien. Si ça continue, alors on prend tout.
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Jasper O. Ellington

Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier d'habitation / Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi (et avec Théa)
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études / Métier : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : GLEEK!
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.

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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t8346-jasper-o-ellington-ian-hardingRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t133102-repertoire-de-jasper-co#5337312Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t57600-jasper-bang-bang-i-shot-you-down
Préférer la quiétude de l’instant, au désastre prochain. Avancer en fermant les yeux. Evidemment que je vais m’habituer à ta présence, m’accrocher à tes moues boudeuses, et manquer de tes rires quand tu passeras la porte. Evidemment que dans l’échiquier, on est ces pièces qui ne doivent pas se croiser, puisque liées au roi et à la reine. Deux bouffons qui font du centre du plateau un nouveau jeu, se moquent des règles et ignorent les signaux. On trouvera les panneaux lumineux jolis, dans leur manière de clignoter. On changera les lettres du stop, pour bricoler un encore qui marche. Juste pour grignoter quelques minutes, et se moquer de ces gens qui se plantent, qui savent pas faire comme nous. Un jour, on relèvera la tête, et on se rendra compte qu’on a déjà dépassé le moment où ça commence à faire mal. Le moment où plus rien n’est drôle, et surtout pas nous. "J'te crois pas une seule seconde". Et t’y crois pas, parce qu’on se voit plus beau qu’on ne l’est vraiment. On voit pas les défaillances, on voit pas les ombres derrières, le passé qui a trop marqué, les états d’âmes incompatibles. On voit que ce qui nous arrange. Et aujourd’hui, ce qui m’arrange, c’est te garder près de moi. Tu sais repousser le silence comme personne. Tu sais ce truc qui fait trop penser quand il s’impose, ce qui empêche Morphée de m’embrasser le soir ; ben toi, tu le pousses, tu le bouscules le silence, il se recroqueville dans un coin et j’l’oublie. Faudra que tu fasses de cet art une habitude, jusqu’à ce que j’arrive à l’affronter. Tu l’vois, l’égoïsme qui nous liait elle et moi ? Ca aussi, faudra que tu le gommes. Et je t’accueillerais dans mon dos, sur mes épaules, tu pourras t’appuyer jusqu’à y dessiner tes contours. On se réparera jusqu’à se blesser. C’est l’jeu. T’as signé maintenant, de ton doigt accroché au mien. Dans mon monde on respecte les contrats. Puis peut-être que tu te plantes, et que ce mur sera confortable, ou qu’il sera tellement repoussé qu’il n’arrivera jamais. Peut-être que tu te lasseras, que je m’agacerais. Peut-être qu’on sera appelé ailleurs. Peut-être qu’on était qu’une parenthèse confortable, une pause temporaire qu’on regardera avec bienveillance plus tard. Je sabote pas le présent pour un futur incertain. C’est pas rationnel. C’est pas dunster. J’ai le sang doré, malgré l’sourire d’idiot qui se pointe. "Quitte à se prendre le mur, autant se le prendre en beauté. Faire ça bien. J'veux pas la moitié d'un Jasper, j'te veux tout entier dans l'histoire..." Quoi, j’te l’avais pas encore ce sourire là ? Il est digne de Flynn, j’t’assure. Flynn qui tourne tout en dérision, quand ça devient trop sérieux, et que ça pourrait faire flipper. « Tu sais que "j’te veux tout entier", ça porte vraiment à confusion. » Les lèvres se pincent, et il souffle, malin : « J’suis rassuré d’être dans un endroit public. » J’ai capté le message, même si je le relève mal, d’une autre manière. J’viendrais même quand tu voudras pas de moi, ou quand tu ne sauras pas toi-même que t’en as besoin. "Tu as dis que tu m'emmènerais danser, tu peux pas déshonorer ta promesse en ne profitant pas de la soirée..." Veut partir puis s’impose. Veut tout effacer puis prend un crayon pour dessiner encore. Demoiselle Laska, vous ne savez pas ce que vous voulez. « Et on a dit que tu aurais une robe, ce qui n’est malheureusement pas le cas présentement. » L’index qui te désigne, expert relookeur. « J’peux t’emmener au bowling avec cette tenue. » Lèvres moqueuses, et je te tire vers notre monde coloré. Laisse le gris derrière. Laisse-le pour lui. Les yeux qui s’ouvrent plus grands. « Oh, je sais. Le bal de la kermesse du quartier. » J’ai vu l’affiche, ça a l’air ringard à souhait. Y a pas de murs là-bas, que des vieux et des enfants.

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Tu as le sourire du vainqueur. Le sourire de la connerie. Le sourire colgate. T'es fier de ton coup ? Tu as réussi à merveille. Déjà parce que j'ai changé de plan, parce que tu t'es glissé dans ma tête, que tu as tout bousculé. Et en plus, je t'accorde une promesse. Mon petit doigt qui s'accroche au tien. On commence à les accumuler, ces petites réconfortantes. Entre le mariage dans l'ivresse et nos noms de familles que l'on s'amuse à s'inverser. Un mariage bénit par l'alcool, signé par les rires. Maintenant les doigts qui s'accrochent pour se retenir précisément au moment où mes pieds veulent te tourner le dos. Comment en si peu de temps, on a fait pour se créer autant de souvenir. Pour chacun d'eux, je pourrais y ajouter une breloque sur un bracelet. Un objet, un signe. On arrive à rattacher à ce qui nous entoure à un souvenir. T'imagines la merde que ça serait si on devait se quitter aujourd'hui ? Déjà maintenant, faudrait commencer à jeter par la fenêtre ce qui fait mal à voir. Un canapé, ça disparait pas comme ça Jasper. Alors, allons-y gaiement. Enfonçons toutes les portes, défonçons tous les murs. On a su le faire avec la porcelaine, ayons la folie des grandeurs poussin. Mais surtout, il y a ce sourire. Il n'est pas forcé. Il illumine. Il me dit qu'à cet instant, j'ai pris la meilleure des décisions en me laissant aller. On regrettera plus tard.
Et ce sourire alors, il annonce quoi ? Parce que généralement, j'ai le même sur les lèvres que je m'apprête à lâcher une grosse connerie. « Tu sais que "j’te veux tout entier", ça porte vraiment à confusion. » Oh, vraiment ? Tu veux jouer à ça Hamilton ? Parce que je suis plutôt douée quand je prends la perche qu'on me tend. « J’suis rassuré d’être dans un endroit public. » Garde ça dans un coin de la tête. Pour le moment Jasper, pour le moment. Le sourire en dit long. La tête qui se secoue, ne croyant pas à tes idioties. J'passe à autre chose, j'remets la sortie sur le tapis. Je ne l'oublie pas celle-là. « Et on a dit que tu aurais une robe, ce qui n’est malheureusement pas le cas présentement. » Je ris en voyant ta mine plus qu'en écoutant tes conneries. T'as l'air malin. T'as l'air heureux. Je ne sais pas. Ou peut-être que tu caches tout. T'es rassuré sans l'être ? « J’peux t’emmener au bowling avec cette tenue. » Grimace. "Elle est très bien ma tenue." Et tu vas pleurer une défaite si on va au bowling poussin. Ton cœur de Dunster ne supportera pas. Tes billes qui annoncent la suite, j'te regarde avec intérêt, suspendue à tes lèvres. « Oh, je sais. Le bal de la kermesse du quartier. » Je ris. Attends, avant ça, à mon tour de faire des conneries. Reprenons du début, tu veux bien. Mes mains qui ébouriffent mes cheveux un peu, puis tire sur le haut pour remettre le décolleté en place. Le regard bleu qui vient te percer, suggestif. Le sourire en coin. Je connais mes atouts jeune homme. Ma main vient se poser sur ton torse et je monte doucement les quelques marches de l'escalier en te faisant reculer vers ta porte entrouverte. La pousse en douceur et mon corps qui s'approche du tien, mes lèvres qui te soufflent : "Pourquoi s'embêter avec une tenue quand on peut l'enlever ?" Sourire espiègle. "Surtout en privé..." pousse la porte du pied et... explose de rire. "Je t'ai eu, je t'ai eu, je t'ai eu..." Sautille devant toi en riant, en te désignant des index. J'tourne les talons vers ton salon, ça te permet de te remettre de tes émotions. "Le bal va attendre cinq minutes, j'ai un canapé à démolir avant". Un autre à venger. La tempête a changé de direction, le calme revient, les rires avec.
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●

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Le poids délesté de ses épaules, l’ambitieux est plus serein, léger. C’est facile à partir du moment où tu lui enlèves ces mots, ces phrases que tu plaçais n’importe comment. J’te dirais bien que j’aime la vérité, mais pas quand tu la sors comme ça, sans la soupeser, sans l’emballer dans un tissu plus digeste. Il faut la déguiser la vérité, si tu veux que je l’accepte. Il faudra danser jusqu’au mur, pour se le prendre dans un mouvement chorégraphié, il faudra faire ça bien, tu sais. Qu’on puisse le raconter, que ça fasse une bonne histoire. On dira qu’aujourd’hui, dans ces escaliers, j’aurai dû te laisser partir. J’espère que ça nous fera toujours marrer. Parce qu’elle est là, mon unique stratégie. J’ai pas le temps pour les malheurs et l’inquiétude, j’ai eu ma dose pour un bon moment. Laissez-moi me baigner dans l’insouciance, j’ai le droit à ma grande bouffée d’air, après qu’on m’ai frappé dans les poumons durant des mois. Alors voilà, on a fait une incartade sur notre chemin, on a pas respecté notre ligne de conduite, le détour c’était pour établir les règles. Après débat dans l’escalier, il a été établi qu’il n’y en avait pas. On peut reprendre du coup ? J’veux dire, reprendre avant que tu débarques chez moi et que tu claques la porte. "Elle est très bien ma tenue." La grimace qui répond à la tienne.  Voilà, là on est bons, là on sait faire. Reprenons notre routine enfantine. Enfantine, j’ai dis. Parce que mes billes qui descendent trop bas pour suivre la couture du haut qui dévoile, et qui remontent encadrés de sourcils qui se haussent, ça l’est pas. Ni tes doigts sur mon torse, ni mes pas qui reculent, ni mon sourire accroché aux commissures, ni la porte qui se pousse, ni ton souffle. "Pourquoi s'embêter avec une tenue quand on peut l'enlever ?" Ni ça. "Surtout en privé..." Et ça non plus. L’inconscient capte l’embrouille, le conscient marche. Curieuse lutte des deux, qui laisse l’homme spectateur de la scène, hébété. "Je t'ai eu, je t'ai eu, je t'ai eu..." La joue se fait mordre, à l’intérieur, et les paupières se plissent quand il te regarde te pavaner. « Ok. » Ascenseur émotionnel du pauvre corps. « Ok ok, j’retiens ce qu’il vient de se passer. » Ca se payera, un jour ou l’autre. J’suis rancunier Ellington, tu sais pas ce qui t’attends. Quand il fera froid et qu’il faudra souffler le chaud, quand ça sera ta peau qu’il faudra aiguiser, j’m’en souviendrai. « Tu sais ce que t’es ? » Et toi tu te barres, pleine de menaces : "Le bal va attendre cinq minutes, j'ai un canapé à démolir avant" L’homme suit, plus inquiet de sa répartie que de son canapé. « T’es une allumeuse Alaska ! » Y a le rire aux lèvres, qui se fait refréner par ce sérieux qu’il tente de mettre. J’suis pas un primate, il me faut plus qu’un décolleté qui s’remets en place. « Alaska mon cul oui, chaudaska plutôt ! » La peau pas assez échauffée pour être déçue, l’esprit trop distant pour être perturbé. Ca viendra peut-être plus tard, quand le souvenir reviendra. Quand les temps seront moins à la décontraction. Quand le jeu ne sera plus drôle. Quand je déciderai de jouer, moi aussi. Les mains sur le dossier du canapé, il s’appuie pour se pencher vers elle qui s’approchait de la victime et ses bébés coussins. « J’étais pas intéressé, de toute façon. » Une mimique, de ces types drama. Recule en levant les mains en l’air.  « Vas-y, maintenant détruit mon canapé, je t’en prie. » Recule, encore un pas. Avant de changer d'avis, et sauter par-dessus le dossier pour s'affaler misérablement sur la banquette, prenant toute la place. « Non en fait, t'y touches pas, ce canapé est innocent dans cette guerre. » L'index qui s'lève vers toi, comme un rempart inébranlable.

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