A favor, please. - Galileo & Aria

Je me doute clairement que j’ai ravivé un souvenir plutôt douloureux de son passé. Le désespoir fait souvent faire des choses horribles aux personnes les plus faibles. En ce moment, bien que je ne me rende pas compte du désarroi que je fais vivre à Galileo, je suis devenue faible. Ce qui est paradoxal quand on sait que ce n’est pas moi mais Galileo Rhee la victime de cette situation. Je me demande comment va-t-il réagir à tout cela ? Va-t-il accepter ? Va-t-il se défendre pour affronter son passé ? Tellement de possibilité peuvent se présenter… J’ai un doute pendant une petite seconde alors qu’il s’éloigne de moi… va-t-il fuir ?

Et finalement… « Marché conclu ». Ces deux mots résonnent en moi à la fois comme une victoire mais avec le poids qui s’accompagne. Lorsque j’avais posé chaque mot, c’était un poids sur la conscience qui se rajoutait et que je cherchais à redonner à Galileo. Est-ce qu’il est capable de supporter ce poids ? Je n’en sais rien mais pour l’instant, l’image d’un retour d’une bande populaire est encore plus forte que celui du bonheur de Galileo Rhee.

La conversation semble se terminer. « Attends, deux secondes… » Je prends une page vierge de mon cahier et y note mon numéro de téléphone. « Envoie-moi un message dès que tu peux, je voudrais qu’on voit ensemble pour la suite. » Je glisse le papier contre lui, lui offrant un de mes sourires radieux… mais hypocrites. « A bientôt, … Léo. » Puis je décide de lui tourner le dos pour prendre la direction du parking où j’ai laissé ma voiture. Va-t-il m’envoyer un message ou vais-je devoir lui courir après pour obtenir ce que je veux ?

Maintenant que j’ai Léo sous la main, je n’ai clairement pas envie de le lâcher. Le fantasme du retour de ce passé glorieux me hante tant. Ça me manque tant. Être la reine.