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A favor, please. - Galileo & Aria

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Qui l’aurait cru ?

Depuis que j’ai su qu’il était il y a peu de temps, mes pensées ont souvent déviés vers lui. Galileo Rhee, le neveu d’un tueur, le complice du tueur.

Ce n’était qu’un enfant ! Certes.

Je n’arrive pas à y croire qu’il soit là à Harvard. En général, ce genre de personne finit par rejoindre le côté sombre de la vie : drogue, banditisme. Voir même, il aurait pu refaire ce que son oncle faisait ? Mais attendez, ça se trouve, il est un sérial killer aussi ?!

Cette idée me terrifie. Surtout quand j’ai pu observer à quel point il était sociable avec les autres. Lors des groupes de travail, quelques personnes le connaissent et ne disent que du bien de lui.

J’hésite.
L’enfant du passé frémit à cette idée.

L’adulte se rappelle qu’il n’était qu’un enfant sous l’influence d’un adulte.


Après tout, depuis le temps qu’il est là, il y aurait déjà eu des disparitions, non ?
Je respire un bon coup et décide au bout de quelques jours, d’aller directement vers lui. Car après tout, il a quelque chose que j’ai toujours voulu. Il a remonté la pente et est devenu une personne populaire. Tout cela alors qu’il a vécu tout ça.

Il va bien.

Je l’envie.

Je le déteste.



Il peut bien m’aider un peu non ?


Retrouver ma popularité, des amis… La vie d’avant était tellement mieux, j’étais heureuse. Lui qui avait tout perdu, a retrouvé ce bonheur que j’envie. C’est la meilleure solution que j’ai pour l’instant. Il peut m’aider…

Je doute de cette possibilité. Qu’est-ce qu’il y gagnerait ? Et puis, il ne me connait pas… et en sachant que je suis la fille du super intendant de la police qui a arrêté son oncle et que je connais son histoire, il va plus me rejeter qu’autre chose !

J’essaie ! On ne sait jamais…

J’arbore mon plus beau sourire, un sourire de façade qui a toujours caché le côté sombre de ma personnalité : avidité, vulnérabilité. Je dois toujours sourire, transmettre de la positivité. Je prends ce courage lorsque je le revois enfin, il est là, accessible. Nous pourrons parler sans être gêné, je l’espère.

Je serre mon cahier de note contre ma poitrine, me rapproche de Galileo Rhee. Il est de dos, mais je suis déjà stressée. Ça ne se voit pas, évidemment. Je me penche sur l'un de ses côtés pour attirer son attention. Je ne sais pas vraiment si c’est le bon moment pour l’accoster. Ce n’est pas grave, j’improvise !

« Bonjour, tu es bien Galileo Rhee ? »dis-je d’une voix chaleureuse.

Après tout, je ne vais pas montrer les crocs tout de suite. Tout le monde dit que c’est un mec sympa, il sera peut-être gentil avec moi… Alors, je préfère lui sourire.

Non, faut pas rêver. Ils m’ont tous rejeté, pourquoi lui, il ne le ferait pas aussi ?

De toute manière, j'ai déjà des arguments à lui soumettre pour le convaincre. Ce n'est pas dit qu'il les apprécie, cependant...


@Galileo Rhee
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les mots tant attendus quittent enfin les lippes du professeur et l’air retenu dans les poumons s’expie enfin ; soupire de soulagement général, la peur aux viscères que le bavard se lance dans une nouvelle tirade interminable. sunwoo disparait, s’échappe dès les premières secondes ; une histoire de fille, une énième. leo lui referme ses cahiers en discutant avec d’autres élèves – habituelles plaisanteries mêlées aux banalités rassurantes (( qu’est-ce qu’on mange ? qu’est-ce que tu fais ce week-end ? t’as entendu parler de la fête de x ? )) brouhaha qui l’accompagne constamment, de la salle de classe jusqu’au parc devant, alors que le gamin se contente de sourires accompagnés de courtes réponses, des promesses de présence à des événements qu’il oubliera possiblement, mais on lui pardonnera quand il fondra en excuses, promettant de se reprendre la prochaine fois. gamin à la popularité fleurissante alors que tout n’est que mensonge – attitude forgée à travers les années sous le joug d’un oncle qui a perdu la raison. bonjour, tu es bien galileo rhee ? les pas s’arrêtent, et il promet de les rattraper d’un signe de la main. prénom embarrassant qu’il n’aime pas utilisé, qu’il n’aime pas entendre résonné ; rappelle les souvenirs douloureux d’un joyeux galileo, tu veux faire une promenade ? phrase magique ouvrant les portes de son enfer personnel. mais c’est le sourire accroché aux lippes qu’il se retourne vers l’inconnue. « c’est moi… leo rhee. » il la reprend avec naturel, avec l’aisance des gamins qui sont passés maître dans l’art des relations interpersonnelles – ferme, mais sympathique, le sourire dans la voix. les prunelles la détaillent, mais elle ne lui dit rien. lointain souvenir d’une sextape ayant été le talk du campus longtemps oublié – lui qui ne s’intéressait pas à ces histoires, se contentait d’ignorer les balivernes.



@Aria Chamberlain
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Il se retourne. Bon OK, il est pas mal. Mais il y a cette barrière que je n’arrive pas à détruire qui ne me permet pas d’avoir envie de le « charmer » comme j’ai toujours charmé les garçons qui m’entourent. Serait-ce son passé qui influe ma réaction ? Certainement. Ou le fait qu’il arbore un joli sourire comme s’il vivait dans le meilleur des mondes ?

Tss ; hypocrite.

Je finis par feindre la gêne quand il rectifie la manière de l’appeler. Je vois … Pourquoi ce changement ? Pourquoi ce désir de ne plus répondre à sa réelle identité ? Pour l’instant, je me contente de jouer cette jolie fille docile, en espérant que je suis encore une inconnue totale à ces yeux.

Non, tu étais une reine, il doit te connaitre…

J’ignore son regard qui me détaille. Je ne suis pas du genre à me laisser perturber. Au contraire, j’espère qu’il admire ce corps que j’essaie de préserver.

Toujours souriante, je lui réponds :
« Oh… Léo, d’accord. Je suis Aria, … Aria Chamberlain. Enchantée ».

Je place une mèche derrière mon oreille, feignant innocence, gentillesse et bienveillance à son égard. Passons d’abord par un chemin facile même si les doutes m’assaillent au fur et à mesure que les secondes passent.

Je me rapproche d’un pas, histoire de m’assurer que personne ne puisse entendre ce que j’ai à lui dire. Je toussote pour éclaircir ma voix. C’est compliqué de trouver les mots pour ne pas donner d’ordre. A une époque, je n’avais pas besoin de prendre des pincettes avec les gens.


« Je voudrais discuter avec toi, je pense… que tu es la bonne personne pour ça. »


Est-ce le bon moment pour réclamer son aide ? Dois-je lui dire ouvertement qu’il doit m’aider ? Et comment avancer mes arguments ?

Que va-t-il gagner ?
Clairement, je n’ai rien à lui proposer en retour.

Pourtant, je le connais bien.
Ah oui…
J'ai de quoi l'appâter.


Avec toute l'audace qu'il me reste, je me lance :

« J'ai besoin que tu m'aides... Léo.  »


@Galileo Rhee
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aria chamberlain. le nom glisse sur les lippes rosées, s’immisce au creux de l’oreille jusqu’à l’esprit. la mémoire se fait capricieuse, refuse de retrouver l’information alors que le nom lui chatouille les viscères. il l’a déjà entendu, il y a longtemps, bien avant qu’il ne pose les pieds à harvard et que le nom se répande comme une trainée brûlante sur les lèvres. sergent chamberlain oublié, relégué à un mauvais souvenir. il se souvient de ses mains tremblantes alors qu’il pénètre dans le poste de police, se rappelle des mots arrachant la trachée, mais rien de l’interlocuteur, rien de cet homme d’âge mur qui l’avait écouté, avait tenté de le mettre en confiance. s’il avait su, peut-être aurait-il fuit, tourné le dos à la gamine pour prétendre un rendez-vous, une rencontre, mais les pieds demeurent ancrés au gazon. « enchanté. » politesse rendue par habitude, curiosité au fond des prunelles et l’impatience commençant à s’enflammer dans les entrailles. elle approche, son parfum enveloppe le jeune homme, effluves florales contrastant avec les parfums plus doux de ses amies. les mots sont glissés à l’oreille, ne font qu’attiser un peu plus la curiosité. leo, il peut faire beaucoup de choses : aider avec les cours, inviter à des soirées, recommander les meilleurs coins, mais peu de demandes (( voire aucunes )) ne doivent généralement être murmurées à l’oreille, les prunelles dardant à gauche et à droite. gamin dont les seules vices étaient ancrés à même l’histoire, que la folie des soirées à lui reprocher depuis. « et comment je peux t’aider aria ? » y’a le scepticisme dans la voix et la curiosité au fond des prunelles chocolat. gamin qui ne sait pas que son monde va s’effondrer, que la terre se déchira sous ses pieds pour le plonger en enfer. gamin au sourire sympathique dont les démons n’attendent que la perte ; prunelles luisantes de la chute de celui qui s’était voulu ange.



@Aria Chamberlain
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Se souvient-il de mon père ? De son implication dans sa vie ? Après tout, c’est bien grâce à lui qu’il a retrouvé une vie normale.

Je ne saurais pas dire s’il a fait le rapprochement, je ne connais pas assez ce Galileo pour deviner ces pensées. Alors, je reste prudente et ne filtre pas la moindre émotion à ma présentation. Simplement, je laisse un sourire s’étirer sur mes lèvres pour réagir à sa réponse.

Pas d’animosité de sa part, ça me rassure quant à la suite de la situation. Après tout, peut-être qu’il acceptera ?

Le doute sommeille encore, mais il est encore loin.

Je garde espoir. Après tout, ma demande est certes originale et très… compliquée ? Je n’irais pas jusqu’à abusive mais il est clair que l’on n’est pas sensé demander à n’importe qui. Sauf que je n’ai personne. Qu’il est populaire… et que je possède quelques arguments de force. Chose que je garde dans un coin de ma tête alors que notre échange prend petit à petit forme.

Il veut écouter ma requête.
Galileo Rhee, te tiendrais-je déjà ?


N’ai-je pas fait face à plus difficile que lui ? Si. J’ai obtenu bien plus et bien pire qu’une requête comme celle que je veux lui faire. Redorer mon blason. Bien que le travail pour y parvenir sera largement plus laborieux que de réviser pour réussir un examen. J’essaie de trouver les mots, ferme les yeux quelques microsecondes, prenant un air presque innocent pour attendrir mon interlocuteur…

Je me lance :

« Tu es quelqu’un de très populaire, Léo. Tous ceux qui te connaissent, t’apprécient. Et je sais que tu sais ce qu’il s’est passé l’année dernière. Même si tout le monde est passé à autre chose, c’est compliqué pour moi de retrouver ma réputation d’avant. Je me disais qu’en étant à tes côtés, je pourrais … en quelque sorte… montrer que… on fait tous des erreurs mais ça ne fait pas nous une personne mauvaise. »

Je prends une pause pour reprendre mon souffle, et larguer cette « petite » bombe :

« Et puis… après tout ce que tu as vécu quand tu étais petit, tu sais comment m’aider à remonter la pente. Ce que j’ai vécu à côté de toi, c’est du gâteau. »

Je me pince la lèvre pour me retenir d’en dire davantage. Clairement, je viens de dévoiler une partie de mes cartes. Je connais son passé. Mais je n’ai pas encore utilisé contre lui. Pas encore. Je préfère obtenir les choses en usant des sentiments des gens. C’est plus facile.

Et ça se retourne moins contre nous, normalement…
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poupée occidentale, grand yeux chocolat et mèches au brushing parfait, l’épiderme couvert de soies et d’or ; un sourire angélique qui ne sait cacher complètement la malice au fond du regard. et il ne sait pas ce qu’elle lui veut exactement… pourquoi venir le voir lui quand les chemins ne se sont jamais croisés (( douce innocence qui ne saurait attendre d’être ternie par la vérité )). simple curiosité, de savoir ce qu’elle fait là, devant lui plutôt que devant un autre. il ne sait pas encore s’il l’aidera, ne sait même pas s’il peut faire quoi que ce soit pour elle – douce ironie lui collant à la peau, alors qu’il est réellement le seul pour remplir la mission (( seul enfant à bouger comme une marionnette, à se faire poupée désarticulée sous ses doigts manucurés )). alors il demande, aussi simplement que ça, ne s’arrête pas pour penser trop loin, pour fouiller les souvenirs. c’est que le temps l’a sans doute rendu négligent, gamin qui se croit en sécurité dans son monde illusoire – imagine les mensonges et les non-dits lui coller à la peau comme une armure, sans savoir qu’elle connait la laideur pullulant dans les veines. elle commence à s’expliquer, les mots glissent sur la langue, mielleux. elle se fait innocence pour toucher à son myocarde, sans savoir qu’il ne s’attendrit pas aisément, que le garçon se perd dans une douce indifférence – bienveillance souvent feinte. la confusion demeure sur l’esprit, mais elle reprend la parole alors qu’il ait le temps de formuler ses questionnements. les mots meurent sur les lippes, et le temps semble se suspendre un instant. il s’imagine le pire pendant quelques secondes avant de rationaliser ses peurs – personne ne sait, la police s’est engagé à garder son anonymat pour éviter de ruiner sa vie. une expiration lui échappe, coin des lippes relevés en un sourire amusé. « grandir pauvre ? sans mère ? ou avec un père absent ? franchement, ça n’a rien de si terrible. » déni ancré dans l’ichor, gamin qui lui renvoie au visage les commentaires accumulés à travers les années par ces gamins aux finances opulentes (( de ceux qui se croyaient supérieur à n’avoir jamais manqué de rien )). sous ses prunelles se trouvait qu’une gamine riche rencontrant un premier mur dans sa vie sans obstacle, démunie face aux difficultés de la vie. « je ne vois pas comment je peux t’aider aria. je suis d’accord avec toi que faire des erreurs ne font pas de nous des mauvaises personnes, mais ce ne serait pas mieux pour toi de trouver des gens qui partagent tes centres d’intérêts… plutôt qu’un inconnu qui semble populaire. » il refuse leo, refuse de croire qu’elle sait – s’accroche aux promesses mensongères de cet homme qu’il a oublié (( le père d’aria )).



@Aria Chamberlain
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Je suis incapable de deviner ce qu’il se passe dans sa tête. Tout ce que je sais, c’est que ce n’est sûrement pas dans le bon état d’esprit. A-t-il compris ce que je sais ? Et encore plus, a-t-il compris mes intentions ? Mon besoin ? Tant de questions et impossible d’avoir la moindre réponse, ni même la possibilité de les poser.

Je m’attends surtout à ce qu’il s’avoue vaincu, après, j’espère l’avoir dans ma main mais il semblerait que Galileo soit bien plus résistant que je ne le pensais.

Il nie.
Evidemment.

Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire nerveux, amusée par la liste tragique de sa vie. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de personnes qui peuvent rivaliser avec lui sur une « vie de merde ». Une partie de moi le plaint, évidemment.

L’autre partie a besoin de lui.

« Hein, hein, pas seulement. » je glisse dans la conversation, toujours amusée par notre échange.

Dois-je vraiment en arriver là ? Mon but n’est pas de détruire les autres autour de moi, mon but est d’être aimée de nouveau, d’ouvrir les yeux. Mais il semblerait que Galileo Rhee ne soit pas d’accord avec ça.

Et ne semble pas l’importance qu’il possède à mes yeux. Justement, nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts, il possède donc les clefs d’une popularité différente que celle que je possédais avant. Ce n’est pas qu’une question de ça. Il fait partie des « mignon, gentil », un peu comme dans ces séries asiatiques. Il est parfait pour le rôle.

Je lâche un soupir, me rapprochant d’un nouveau pas. Plus pour lui que pour moi, histoire de ne pas dévoiler davantage ce qu’il redoute depuis toujours.

Je sais qu’il le redoute.
Ou alors, il ne serait pas « normal ».

« Je ne parlais pas de ton enfance… T’es loin d’être le seul d’être pauvre… sans mère, sans père, ou les deux… Bref… »

Je ne suis pas un monstre, je fais en sorte que seul lui entende. Je me penche, à son oreille.

« Je parle du fait que tu as aidé ton oncle à tuer des pauvres filles innocentes. Je parle… que tu as du sang sur les mains, Léo. Tu es le mieux placé pour ce qui est de remonter la pente. Non ? »

Je fais un pas en arrière. Il sait. Maintenant.
Mais je fais preuve d’une bonne foi.

« Prends pas la mouche, je dirais rien. Mais aide-moi s’il te plait. Être à tes côtés me permettrait d’avoir une meilleure image que si je trainais avec les cheerleader, tu vois ? Tu fais partie des gens populaires que tout le monde aime. Pas seulement populaire mais apprécié. »

Être à ses côtés … ? Une idée germe, mais reste encore en suspens…
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le déni s’est installé, tout naturellement. brouillard sur les pensées, sur les prunelles pour lui éviter de faire face à la réalité, à ce destin cruel qui se jouait de lui et de ses malheurs. comme s’il n’avait pas vécu assez ; une dose de souffrance en supplément qu’on lui envoie dans les veines, un peu plus de poison pour lui pourrir le système. il refuse de voir où elle veut en venir la Chamberlain, Leo s’accroche à l’innocence factice, à cette façade de gamin qui a souffert d’absentéisme et de pauvreté, sans plus, sans moins – une histoire relativement banale, sans histoire, sans coup de surprise à en faire retenir le souffle, une histoire qu’il aurait tout donné pour vivre tout en simplicité. mais le déni n’est pas suffisant, n’offre pas une armure assez puissante pour repousser la démone. et elle s’insinue plus près, se rapproche encore du corps alors que le souffle se perd contre l’épiderme de l’oreille. les mots coupent la respiration, fracasse le monde illusoire qui vole en éclat. Leo il voit tout lui échapper, il voit sa vie se désagréger, et il n’entend plus rien de ce qu’elle raconte la poupée. son monde a perdu sa couleur et il n’y a que le noir poisseux du sang séché, que les battements affolés de son cœur dans les oreilles, que la peur qui lui tord les entrailles alors que tout semble se fissurer en un million de pièces (( un mensonge si parfait qu’il en était venu à la croire – en partie )). son corps lui semble soudainement lourd, sa peau devenue fraiche comme la glace, et le sourire se maintient avec la force de l’habitude seulement, coin des lippes tremblantes. tout avouer ou s’abaisser, devenir le pantin de la gamine déchue. il aurait aimé faire le choix noble Leo, aurait aimé avoir le courage d’affronter la vérité et de redevenir sa propre personne et pas cette deuxième peau plus familière que la réelle. « qu’est-ce que tu veux que je fasse exactement aria? » la voix a perdu de sa chaleur, de sa bienveillance, elle a la mollesse de ceux qui ont abandonné, l’indifférence feinte de ceux qui ont succombés.



@Aria Chamberlain
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A vrai dire, je le ne connais pas assez pour savoir ce qu’il se passe dans sa tête. Mais je viens de dévoiler une partie de sa vie que personne ne sait, en dehors de quelques personnes, dont moi… Ce doit être la panique, car combien même je ne sais pas ce qu’il pense, n’importe qui paniquerait à l’idée que tout le monde connaisse ce « genre » de passé.

Rien que d’y repenser, j’en ai un frisson. Une petite voix essaie encore de me dire de me méfier vis-à-vis de lui, l’idée qu’il fasse pareil que son oncle est toujours resté dans un coin. La raison l’emporte face à cette peur : il n’y a pas de meurtres de ce type à Harvard. Alors je continue à démontrer une contenance forte, toujours avec le sourire « innocent » .

Je suis surprise de la réponse de Galileo. J’ai l’impression que je lui demande de tuer quelqu’un. Le ton de sa voix a changé. Trouverais-je le vrai Galileo Rhee ? Alors qu’en y réfléchissant bien depuis quelques minutes, j’ai bien une idée de la façon qu’il pourrait m’aider. Après tout, il faut taper fort, non ?

« Rien de bien difficile. Je pense que la meilleure solution pour retrouver une meilleure image, c’est d’être mise en avant… avec toi. »

Dois-je vraiment faire durer le suspense ?
Ce n’est pas comme si ça l’enchantait que je mette son secret sur la table.

« En d’autres termes, je veux qu’officiellement, tu sois mon petit-ami. En se montrant ensemble comme un petit couple alors que tu es le « gentil populaire », il est évident qu’on aura une opinion différente de moi. »

La stratégie est toute trouvée. Mais un point  est à éclaircir.

« Cependant, je tiens à souligner qu’en dehors de nos apparitions ou publications sur internet, nous restons que des connaissances. Et si tu as des relations avec des filles, sois-juste discret pour que ça ne sache pas. J’en ferais autant. »

Je toussote, regardant autour de nous, un peu gênée quand même.

« Même si ma demande est clairement abusive à tes yeux, saches que je ne m’amuserais pas à dévoiler ton secret. Même à mon entourage le plus proche, personne ne le saura. Par contre, je t’interdis de me nuire pendant ou après cette histoire. »

Le sentiment « d’avoir assez souffert » me ronge, même si je n’ai pas souffert autant que lui. Je suis simplement désespérée. Le sentiment de solitude me prends si souvent que j’en oublie ce qui est bien ou mal pour ma propre satisfaction personnelle.

« Marché conclu ? » dis-je calmement, affrontant son regard avec détermination.

@Galileo Rhee
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son âme entière lui hurle de se retourner, de partir et de ne jamais revenir – de disparaître pour toujours. mais où aller, il n’a jamais connu que boston. ailleurs, n’importe où semble trop loin, inaccessible. et il ne saurait vivre loin des hwang – fantômes du passé, ancre du présent, et sans doute sa perte. mais si c’est pour eux, il n’aurait aucun regret à sombrer. alors il reste, les pieds enfoncés dans le gazon, les prunelles fixées sur cette gamine et ses demandes. et si le monde est le même, si le ciel est toujours aussi azur et que le parc fleurit en beauté, tout lui semble soudainement plus terne – reflet des émotions ouragan faisant rage au fond de son myocarde. silence mutin, c’est qu’il n’a rien à dire. gamin devenu simple marionnette, se contente d’écouter celle qui détient les fils, courbe l’échine à ses demandes parce qu’il ne peut rien faire d’autres, sa vie et son futur résidant entre ses doigts parfaitement manucurés. couple. ce n’était pas la première fois que l’étiquette s’attachait à lui, mais c’était bien la première fois qu’il sonnait comme une sentence ; menottes passées aux poignets, corde au cou. et ça le fait presque rire quand elle mentionne d’autres filles. le ridicule de la situation l’étouffe, et il n’attend que la fin des explications pour s’éloigner, pour cesser d’inspirer le parfum maudit de la démone. « marché conclu. » les prunelles rencontrent les siennes, alors qu’il signe son âme au diable, s’auto-proclame esclave aux lubies égoïste d’une inconnue. « c’est tout ? je peux y aller maintenant ? » ou souhaite-t-elle prolonger l’agonie ? mettre immédiatement son plan en marche et établir sa dominance. foutu destin qui a décidé de se moquer de lui encore, de l’enfoncer un peu plus alors qu’il peine déjà à se tenir sous le poids du passé.



@Aria Chamberlain
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