(( ainswock )) all the clouds in me are raining

★ ─ all the clouds in me are raining
w/ @mickey ainsworth

T'en a presque pas dormi de la nuit. Savoir que Mickey était à New-York et que tu devrais lui faire face dès le lendemain... t'avais juste été incapable de fermer l'oeil. Et le pire dans tout ça, c'est que tu n'avais aucune envie de le voir. Vous ne vous comprenez juste pas.. plus du moins. Parce qu'il y en a eut des jours meilleurs, faut pas croire. Mais depuis l'accident de métro... ce n'est plus pareil et ton agression n'a rien arrangée. Entre ses mensonges et ses comportements... tu ne supportes plus. Le pire dans tout ça, c'est que tu as l'impression que tes problèmes lui passent au dessus. Tu le sais qu'il ne s'en fout pas, mais il ne réalise juste pas l'importance de tout ça. Tu l'acceptes comme il est, mais ça ne te corresponds juste plus. C'est quand les premiers problèmes arrivent que l'on sait si son couple est fait pour durer. La pauvre est que non. Tu ne sais pas encore quoi faire. Mais ce qui s'est passé dernièrement, tu le vis mal. La confiance s'est envolée et pour toi, il y a eut un gros manque de respect. Alors ouais, le voir aujourd'hui, t'en a aucune envie et pourtant, il va le falloir. Pour mettre les choses au clair, lui dire ce que tu as sur le coeur et rien de ce qu'il pourra faire ou dire ne changera la situation. T'arrives pas à croire à ce qui vous arrive, mais c'est la vie ? Et t'as pas la force pour te battre. Pas après avoir été autant déçue. Tu t'habilles en vitesse, jean troué, sweat large à capuche puis des vans. Rien de bien fou. Tu fais pas trop d'effort vestimentaires ces temps ci et puis, tu t'es pas mise non plus en tête de lui plaire. Après lui avoir donné rendez-vous dans un bar du bronx, pas loin de chez grands-parents, parce que moins tu sors, moins tu marches, mieux c'est, tu te descends les escaliers lentement, pas pressée du tout de te trouver en face de lui... Puis, marchant le long des immeubles, tu le vois adossé au mur du bar à quelques mètres. Pas qui ralenti, coeur qui s'emballe, douleur dans la poitrine qui surgit... t'as mal de le voir. T'as juste envie de faire demi tour avant qu'il ne t'aperçoive. T'es pas prête, t'as pas envie, pas envie de lui parler, de le regarder... mais il tourne la tête et vos regards se croisent. Tu soupires longuement, visage fermé puis t'avances vers lui en traînant des pieds, mains dans les poches de ton sweat - Salut. - tu soutiens pas son regard... tu regardes la porte du café et d'un signe de tête tu désignes la table sur la terrasse. Terrasse totalement vide - On va s'asseoir ce sera mieux. - le ton que tu emploies est assez ferme mais surtout indifférent.

15/03/2013

all the clouds in me are raining ★ ─
w/ @Gaïa Murdock

J’avais mal, je me rendais compte du débile que je pouvais être et ce voyage en bus m’avait fait prendre les choses avec plus de perspective. Enfin, peut-être pas à la bonne tu me diras. C’était une situation compliquée où, quoi que je fasse, je semblais être dans le faux. Alors j’avais la nuit pour réfléchir à quoi dire, quoi faire. Mais quelque part, je sentais que ça ne servirait à rien. Dans tous les cas, ta décision était prise et tu ne voulais plus t’embarrasser d’un mec comme moi, incapable de subvenir à tes besoins. Arrivé dans le Bronx, je cherchais pendant trente minutes mon Airbnb avant de finalement le trouver. Je n’avais pris qu’une nuit, dans le but de retourner à Boston demain soir. Oui, je sais, c’était assez con mais je savais à quoi m’attendre dans ce face à face. J’avais forcé, je le sais. Tu voulais pas me voir mais je préférais que tu rompes comme ça, plutôt que par message. Et je sais que c’était pas cool, parce que tu vivais une situation compliquée, pendant que j’étais comme un con à Boston à tenter d’attendre que tu me reviennes sans savoir vraiment quoi faire. Alors ouais, j’étais le cadet de tes soucis, ou le plus gros quand on prend en compte tout ce que tu sais sur moi, que j’ai fait durant les deux semaines en ton absence. Dure nuit, pas beaucoup de sommeil et je devais avoir des cernes de trois kilomètres. Je prenais soin d’avaler les cachetons pour mes différents traitements, le cœur, la tête, avant de me préparer pour te voir. Un jean, un pull et une casquette à l’envers. Rien de bien glam, mais on s’en fichait hein, c’est pas comme si nous allions avoir un rendez-vous galant toi et moi. Une fois le bar trouvé, je restais devant, adossé au mur, le nez sur le téléphone. Je m’occupais comme je pouvais, tout en jetant un œil autour de moi pour voir si tu arrivais. Et c’était le cas, regards qui se croisent, décharge électrique le long de ma colonne vertébrale. La tristesse sur ton visage, l’envie d’être n’importe où sauf ici. J’ai mal, mal de te rendre comme ça, de te faire subir ça mais je sais que mes mots ne changeront rien. Alors y’a plus qu’à espérer que tu n’allais pas me jeter, me laissant une seconde chance. Tu arrivais près de moi, le regard indifférent, comme si je n’apportais plus rien à ta vie, comme si j’étais ce boulet que tu devais te trainer. Et ça fait mal, mais je le mérite, je suppose. « Yep » Un soupir, téléphone qui finit dans ma poche, alors que je te suis vers la table que tu as choisie. M’installant face à toi, mains glissées entre mes cuisses, incapable de te regarder dans les yeux, je ne prenais la parole qu’une fois le serveur arrivé à notre table. « Whisky sec s’il vous plait » Parce que j’allais avoir besoin de ça pour survivre à cette conversation. « Prends ce que tu veux, je t’invite » Qu’importe l’issue de cet échange, je prenais ça, j’avais provoqué cette situation en quelque sorte.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

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w/ @mickey ainsworth

Dans cette histoire, dans la crise que traverse votre couple, vous avez chacun vos propres responsabilités. Il n'est pas totalement la cause de ce qui vous arrive. Peut-être que t'aurais plus t'ouvrir à lui après ton agression, le laisser prendre soin de toi, le laisser t'aider ? Mais, ce n'est pas toi non plus qui a décidé d'agir autrement. T'as eu envie de le laisser te toucher parfois, après l'agression, mais c'était plus fort que toi. A chaque caresse, t'avais l'impression d'avoir les mains d'un autre sur toi, malgré le fait que tu ne te souviennes de rien. Tu vis l'enfer depuis des semaines et franchement t'aurais préféré ne pas aller à ce Spring Break. Et tu as peur, que si aucun souvenir de cette soirée ne te revient en mémoire, tu ne restes comme ça pour toujours ? Renfermée, l'envie de rien, ne pouvant même plus te regarder. Les bleus parlent d'eux même. T'as été agressée, mais est ce que ça a été plus loin ? T'es dans l'ignorance complète. Tu ne sauras donc probablement jamais ? Et peut-être que si Hope a des souvenirs de ça et que toi, tu n'en a aucun... peut-être que toi tu y a échappé ? T'espères, mais le doute plane. Sans cesse. T'es brisée. Et le pire dans tout ça, c'est que tu ne regrettes même pas être partie pour le coup. Le fait de savoir comment a agit Mickey après ton départ te confortes encore plus dans le fait que t'as bien fait de le garder loin de tout ça. Pour toi, pour le coup... il n'en vaut plus la peine. Il n'est pas celui que tu imaginais... En plus de te mentir, mais ça t'aurais pu passer outre, il n'hésite pas à discuter comme ci tout allait bien avec d'autres meufs, proposant à l'une un massage et acceptant l'invitation d'une autre à un bal. Alors ouais, peut-être que pour lui, il n'y a aucun mal dans tout ça... mais pour toi si. C'est à partir de ce moment là, que tu sais que c'est mort pour la suite. Assis tous les deux à la terrasse du bar, tu croises tes jambes nonchalamment, mains fourrées dans les poches de ton pull à capuche, regard braqué sur la table. T'es silencieuse. C'est lui qui a voulu venir, de base. Toi, tu te serais bien passée de le voir pour l'instant. Mais il est clair, qu'il ne sera pas venu pour rien. Ce serait mal te connaître de croire que cette conversation ne va servir à rien. Il commande un whisky, ce qui a le don de te faire lever les yeux au ciel. Bref... Puis il te dit de commander ce que tu veux, qu'il t'invite. Tu fais juste un signe de la tête, refusant. T'as juste pas envie de boire un coup. Tu t'en sortirais sans alcool et puis, ce sera court. Quelques secondes s'écoulent. Silence qui règne. Tu regardes ton téléphone qui vient de vibrer, c'est ta grand-mère te demandant où est ce que tu étais... tu réponds rapidement, puis le repose, écran face à la table, puis soupire longuement. Et enfin, tu daignes tourner la tête en sa direction, regard... vide - Du coup... tu t'imagines ce que je vais te dire... ? Mais, je pense qu'au fond, je te libérerais. Faut se rendre à l'évidence... Tu m'aimes, je t'aime... mais pas de la même manière. Ça nous l'a prouvé. Depuis des mois, ya des petits trucs qui nous prouvent que toi et moi, on est plus sur la même longueur d'onde. Il a fallu cette soirée au Spring Break.. et ça n'a fait que le confirmer. - tu déglutis. Difficilement. Tremblotes par moments... c'est dur, mais en ce moment, tout est dur. T'as du mal à gérer tes émotions. T'as du mal à t'exprimer. T'es perdue. Et le pire, c'est que t'as l'impression que tu n'arriveras plus jamais à retrouver celle que tu étais avant.

15/03/2013

all the clouds in me are raining ★ ─
w/ @Gaïa Murdock

J’avais eu le temps de passer en revue tout ce que j’avais pu faire depuis ton départ et je me sentais con, vraiment con. Le pire étant avec Hope, je sais. Je m’étais laissé aller, sans trop chercher et ça me retombait dessus. Preuve étant que je n’avais plus aucun mot de la jeune femme depuis un moment. Sûrement qu’elle a eu vent du fait que tu m’avais mis au courant de tout ce que tu savais. Mais qu’importe, il fallait que j’arrange les choses, d’une façon quelle qu’elle soit. J’avais besoin de toi, de ta présence, de ton sourire et de ton regard. Certes, ça faisait longtemps maintenant que les choses s’étaient dégradées entre nous. Depuis l’accident de métro, depuis le Spring Break. Depuis ton départ. J’avais cette peur irrationnelle de te perdre parce que je me voyais finir loin avec toi. C’était pas des mots en l’air, tout ce que j’te disais sur whatsapp les dernières semaines. La demande en mariage, les enfants. Putain, je rêverai que tu portes mes gamins, si tu savais. Mais je sais que dans l’histoire, c’était moi le plus enfantin. Incapable de grandir, incapable de prendre les bonnes décisions. Possible que je ne sois pas celui qu’il te faut, mais je me réconforte dans l’idée que j’étais possiblement celui qu’il te fallait à un certain moment. Peut-être plus tard encore ? Tu étais là, proche de moi et pourtant à des années lumières. C’était difficile d’accepter ce qu’on était devenu, quand nous étions comme les deux doigts de la main. Toi et moi, deux êtres si similaires et pourtant si différents. Et visiblement, t’aimer dans le pire était compliqué. On s’installait alors en terrasse, et je commandais un verre, sûrement pour m’aider à faire passer la pilule. Mais toi tu voulais rien, tu n’étais pas là pour profiter du beau temps ou de ma présence. Preuve que ça serait expéditif. Un soupir discret, avant de regarder le serveur s’en aller. Le silence règne, et ne se fait pas interrompre. C’était toi, qui finissait par le rompre, le regard vers moi, sans vraiment me regarder. Le cœur qui bat plus fort, la main qui serre le genou, tant tes mots font mal. Tête qui se baisse et mâchoire qui se resserre. Je ne voulais pas de cette fin. Je ne voulais pas que ça se termine comme ça, surtout quand on sait l’amour qu’on se porte. « J’ai imaginé ouais… mais j’arrive pas à l’accepter. » Mon visage se relève vers toi avant de se baisser sur la table, mes mains rejoignant celle-ci pour éviter de torturer mes membres. « Tu l’as dit toi-même. Je t’aime, tu m’aimes… Certes, pas de la même manière mais j’veux me rattraper, être en accord avec toi » soufflais-je alors, comme une supplique. « Je sais que j’ai merdé, je m’en rends compte et j’me sens minable. J’me rendais pas compte mais j’veux grandir, je veux arrêter de faire de la merde. J’veux être digne de toi » Je risquais le regard sur toi, même si je sentais que tu l’éviterais. « J’suis désolé pour les mensonges, j’suis désolé pour les messages… et pour le bal aussi, c’était pas fin je sais » Je me stoppais le temps que le serveur pose mon verre et je lui tends le billet avant de prendre le conteneur pour prendre une gorgée. Le reposant sur la table, je soupirais avant de reprendre. « J’suis totalement perdu et je sais que je peux pas te demander à toi de m’aider parce que tu l’es encore plus que moi. Alors je vais faire ce que je sais faire le mieux. Être amoureux de toi, te considérer comme ma meuf et plus faire le moindre écart. Te soutenir à distance, par messages, par appels aussi… Essayer d’impliquer plus Maddie à tout ça, si jamais ça peut t’aider aussi… J’suis prêt à tout pour que tu ailles mieux »

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w/ @mickey ainsworth

Ça te fait tellement de mal ce qui vous arrive. Mais de base, ni lui ni personne n'arrivera à te faire aller mieux. De base oui. Et plus le temps passe, plus t'en apprends de belles sur lui... Des choses que tu n'aurais jamais su si tu ne serais pas tombée sur les messages de Hope provenant de Mickey. Est ce qu'il s'imagine le mal que ça t'as fais quand tu as lu ça ? Qu'il s'estime chanceux que tu sois restée aussi calme. De base, t'aurais clairement pété un câble qu'on te prenne pour une conne. Mais là, dans la situation dans laquelle tu te trouves en plus de ça, t'as même pas envie. T'es déçue, dégoûter et rien de ce qu'il ne pourra dire ou faire ne te feras changer d'avis. T'as beau l'aimer, t'aimes pas qu'on prenne pour une conne, qu'on te manques de respect de la sorte. Putain, t'aurais parié sur tout le monde, mais pas sur lui. Surtout pas dans un moment comme celui ci. Tu lèves les yeux au ciel, bon nombre de fois. Tu ne peux pas nier que tu ne penses pas qu'il y ait une part d'honnêteté dans ce qu'il dit mais... putain, il se rend pas compte de ce qu'il a fait. Heureusement pour lui il n'a pas été plus loin. Que ce soit lui ou Hope, tu leur aurais sans aucun doute craché dessus « mais... le bal... on c'est rien à côté du reste. des mensonges, des messages... putain, rien que d'y penser encore. ce moment où je les aient découverts. et le pire dans tout ça, c'est que je me dis que si je n'avais pas vu ça... » tu te stoppes, souffle un coup en fermant les yeux, mâchoire crispée histoire de te détendre, parce que t'es à deux doigt de lui coller une gifle « ... j'aurais jamais su. » le serveur arrive, lui donne son verre puis repart et quand il termine sa dernière phrase, tu réponds sans attendre, d'un ton sec « DONC, si tu veux que j'aille mieux, tiens toi loin de moi. » Bien entendu, tu penses à Maddie.. Tu t'étais attachée à elle, mais elle s'en remettra. Elle a retrouvée sa mère et c'est ce qui compte pour toi. Tu sais qu'elle s'en remettra « J'peux pas pardonner ça Mickey. Je suis déçue et j'te dis... rien de ce que tu pourras faire ne me fera changer d'avis, je suis désolée... » tu prends une grande inspiration puis poursuis, la gorge nouée, les larmes à deux doigts de couler. Larmes que tu retiens plus que tout, parce que merde, t'as déjà trop pleuré « Putain, j'pensais pas que tu serais celui qui me ferais le plus souffrir. J'te jure. J'aurais préféré que tu couches avec une meuf sans interet, que t'as rencontré comme ça... Plutôt que d'envoyer des messages chauds à ma meilleure pote. Celle avec qui j'ai vécu cet enfer... Celle avec qui t'as passé pas mal de soirées durant mon absence... A PEINE QUELQUES PUTAINS DE PETITS JOURS après que je sois partie... » tes poings se resserrent dans ton pull « Et l'pire c'est que tu me dis que ça n'aurais jamais été plus loin.. Mais putain, ouais, heureusement pour vous deux, j'te le dis. » inspires, expires. doucement. fermant les yeux quelques secondes, puis les réouvrent, sans même le regarder.

15/03/2013

all the clouds in me are raining ★ ─
w/ @Gaïa Murdock

Je me rendais compte de la déception que je pouvais être pour toi. Mais la mission du jour, c’était d’éviter que tu rompes avec moi. Je sais que c’était quasi mort, que le couperet allait tomber avec de fortes chances. Mais j’allais tout faire pour éviter ça. Putain tu t’rends possiblement pas compte d’à quel point j’suis amoureux de toi. J’suis prêt à déplacer des montagnes. Mais là, j’étais comme un con, parce que t’étais froide, t’étais distante et tu avais abordé la rupture et ça me pétrifiait. J’avais peur putain, peur d’une vie sans toi, alors qu’on avait réussi à construire quelque chose de beau, quelque chose de fort et de solide. La perte de ta confiance faisait mal aussi, parce que tu penses que tu l’aurais jamais su. Tu penses que je te l’aurais jamais dit. Possible, ouais, parce que pour moi, il n’y avait rien de fou dans ce qui s’est passé, mais je ne disais pas grand chose de plus. Une gorgée dans le nez et je partais dans une tirade supposément adulte. Mais quand je vois comment tu réagis, je me dis qu’Eunji avait alors tort, j’avais aucun moyen de te reconquérir, de faire en sorte de te retrouver d’une quelconque façon. Tu étais ferme dans ta décision, impossible de te faire changer d’avis. « Rien ? Vraiment rien ? » que je commençais alors à demander, peut-être un peu trop sensible pour le coup, touché dans mon cœur, dans ma fierté aussi possiblement. Le regard posé sur toi, je venais le détourner, regardant ailleurs alors pour éviter de laisser les émotions me gagner. Mais trop tard, je sentais que ça me prenait la gorge, ça montait aux yeux aussi. J’savais même pas quoi te dire dans le fond, parce que je savais que j’avais merdé. Mais je savais aussi que ça n’aurait jamais été plus loin. Jamais. « C’est quoi que tu me reproches ? Les messages ou de m’être lié d’amitié avec elle ? » que je demandais, presque distraitement. J’me sentais mal, j’me sentais malade même. « J’refuse de baiser qui que ce soit parce que j’veux pas te manquer de respect, j’veux pas… j’veux pas te faire ça. Alors ouais, j’ai divagué une seule soirée, un peu trop, mais j’me suis repris. Bien sûr que j’aurais jamais couché avec elle putain… c’est ta meilleure amie !! » Je finissais par me remettre dans le fond de mon siège. « J’sais que j’ai merdé, parce que c’était pas respectueux, parce que c’était pas malin, ça aurait du être une meuf lambda. Mais j’suis pas ce connard… Tu m’connais Gaïa, tu m’crois vraiment capable de faire ça ? » Je buvais mon verre cul sec, non sans grimacer avant de le reposer, serrant mes mains sur mes genoux, tant j’étais inconfortable dans cette situation, dans cette conversation.

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w/ @mickey ainsworth

Tu l'écoutes, vraiment tu l'écoutes parce que t'espères qu'il pourra te faire changer d'avis... Mais pour le coup t'arrives pas à penser à autre chose, alors quand il te demande si vraiment rien ne pourrait te faire changer d'avis au sujet de l'avenir de votre couple tu hausses les épaules d'un air las. T'es même pas sure de toi. Tu ne sais pas si il serait capable de te faire changer d'avis. Quand on aime une personne, biensur qu'on est capable de pardonner... Mais là... Dans cette situation générale, t'es pas sure. Il te demande ce que tu lui reproches... les messages ou s'être lié d'amitié avec elle... Et là, tu marques une pause, le regarde puis pouffe l'air agacée « T'es sérieux de m'demander ça ? J'en ai rien à foutre que tu te sois lié d'amitié avec elle. Quoi que pour le coup, pour un mec qui pouvait quasi pas se l'encadrer ya des mois, vous avez franchit les étapes assez rapidement... J'me demande ce que ça doit être avec mes potes que t'apprécies déjà depuis un moment... » tu lèves les yeux au ciel, soupire, désespérée. et là, tu te dis qu'il a vraiment des questions connes parfois. Puis dans un soupire, tête baissée en coinçant ton menton dans le col de ton pull, tu marmonnes « Non j'te connais pas. » Puis tu le regardes en t'installant plus confortablement dans ta chaise « Je te connais pas... Parce que j'aurais jamais imaginé que tu me fasses des coups comme ça. Aussi minimes soient-ils comme tu dois le penser. Alors ouais, peut-être que je prends les choses trop à coeur, mais c'est comme ça, que ça plaises ou non. » Oui, il a surement pas tous les tords dans ces histoires. Peut-être que toi aussi t'as changé et que les derniers événements n'ont rien arrangés. Mais c'est TA réaction, t'as bien réfléchi avant de faire tout ça. Tu tapotes sur la table, secoues la jambe sous la table sans pouvoir t'arrêter. Puis tu lâches un long soupire « Je sais pas si j'irais mieux un jour, mais en tout cas, c'que je sais, c'est que ce n'est pas en agissant comme ça tous les deux que j'irais mieux. Alors... » tu le regardes, plus profondément « Vaut mieux qu'on se sépare. » c'est mieux pour lui, c'est mieux pour toi..; c'est ce qui faut se dire.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

La gorge qui se serre et cette incapacité d’espérer un renouveau entre nous, une façon d’aller mieux. Non, comment pouvait-on aller mieux quand toi tu étais au plus mal, avec une certaine rancœur envers moi ? On ne pouvait décemment pas espérer se retrouver tant que tu étais dans cet état. Mais c’était pas une raison pour rompre, parce que je voulais être ton soutien malgré tout. Je voulais être celui qui pouvait t’épauler envers et contre tout. Mais mes conneries m’ont rattrapé, t’en as eu vent et maintenant, je me retrouvais à battre le fer pour tenter de réparer les choses : en vain. « J’ai fait des efforts, quand vous êtes rentrés du Spring Break, quand je comprenais pas encore pourquoi t’étais comme ça… Puis j’ai appris un peu à la connaître, c’est tout. Le délire passait bien et… voilà » Voilà j’ai dérapé, voilà tu m’as pris sur le fait. Voilà je suis en train de te perdre. Verre ingurgité, voilà que tu me répondais que tu me connaissais pas. C’était le moment de solitude pour moi. Ce moment où plus rien n’a de sens, ce moment où on sent son cœur s’écraser sous l’assaut de la tristesse et de la déception. Secouant doucement la tête, cherchant à virer tous ces sentiments, ce désespoir qui m’envahit, les larmes qui montent petit à petit sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit. C’était dur, dur de te faire face et t’écouter. Mais le pire était à venir. Parce que tu continuais de parler, tu cherchais alors peut-être à faire passer la pilule, j’en sais rien. Dans tous les cas, elle passait pas. Parce que le mot “sépare”, il veut pas du tout faire son chemin dans mon cerveau. Je refuse, je refuse putain. J’ai accepté ce break, y mettant mes propres règles, bien qu’elles ne t’aient pas plu. Mais rompre ? Ne plus être ton copain… J’avais envie de crier, de te secouer, te dire que c’était pas la solution. J’étais fou de toi, j’étais prêt à tout pour toi. Et me repousser comme ça, c’était pas la solution merde. « Tu… » La voix qui se brise, le visage qui se ferme et qui se baisse. Les larmes aux yeux qui arrivent bien trop en abondance. J’m’en fous de ce que je peux laisser paraitre. J’ai un putain de cœur brisé à gérer là, le reste je m’en fous. « J’avais aucune chance, c’est ça ? » soufflais-je, captant alors ton regard, ce qui me brisait encore plus. Ta décision était prise dès que tu es sortie de chez tes grands-parents. Quoi que je dise, quoi que je fasse, j’aurais jamais réussi à te faire changer d’avis.

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w/ @mickey ainsworth

T'es entrain de lui briser le coeur. Tu le vois bien.. tu le sais qu'il t'aime mais... c'est trop tard. Il s'est posé aucune question quand il a échangé ces putains de messages avec Hope. Lui disant qu'il était en manque, proposant un massage du dos. Rien que d'y penser, tu te demandes encore ce que tu fous à côté de lui, assise à l'écouter geindre. Il se doutait bien que t'étais brisée, ne sachant ce qui t'étais arrivé... ça ne l'a pas empêcher de se faire des soirées alcools et bouffes avec Hope. Ouais, non là, rien de ce qu'il pourra dire ne pourra faire passer la pilule « Le délire passait bien... » Tu lâches un soupire, l'air agacé. Donc clairement il a bien déliré avec elle pendant que toi t'étais en pls ? T'as même pas envie de rentrer là dedans. Il enchaîne bourdes sur bourdes. C'est trop. Puis, le silence s'installe et même sans le regarder, tu sais qu'il pleure. Mais, merde... toi aussi t'étais dans un état lamentable et pourtant t'arrivais à prendre sur toi. Surement la colère et la déception qui t'empêchais d'éclater en larmes « T'avais aucune chance de base, non. Et là, encore moins. Et le pire dans tout ça c'est que je suis désolée... » tu ris jaune, puis te lèves d'un coup en te mettant face à lui, remettant tes mains dans les poches de ton pull « Je... Je vais y aller. Je voulais que tout soit clair entre nous. A... A partir de maintenant, tu fais ce que tu veux. » Tu renifles mais gardes la tête haute. T'essayes de te montrer sure de toi, mais... tu l'es clairement pas. T'es plus sure de toi pour rien de toute manière.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

Putain je devrais fermer ma gueule un peu aussi. J’tentais de faire les choses bien avec tes potes et au final, ça me retombe dessus parce que je choisis les mauvais mots. Tu répétais mes mots, comme un mauvais écho, comme une mauvaise chose. Putain que j’avais envie de tout péter, si tu savais. Pourquoi tu faisais ça ? Pourquoi tu me repoussais ? Cette histoire allait beaucoup trop loin et j’étais en train de glisser sur une pente bien trop glissante. Comment tu voulais que je me rattrape quand tu ne me laissais aucune accroche ? Je tentais de réfréner mes émotions, cherchant alors à tout cacher mais c’était compliqué. Le trop plein cumulé à la fatigue, ça ne faisait pas bon ménage. Mais je me risquais à te poser une simple question, celle qui m’aiderait à savoir si les dés étaient pipés ou non. Et tu confirmais. Ouais, je n’avais aucune chance, et j’avais empiré les choses. A vouloir être adulte, visiblement ça ne me réussissait pas. Alors j’suis condamné à être ton ex maintenant ? À être le nouveau sur la liste de tes déceptions amoureuse ? Putain mais c’était pas prévu ça, on devait être heureux, se prendre une maison sur la plage, un chien et un chat et élever nos gosses bordel. C’était pas… deux chemins qui prenaient des directions différentes. « Attends » que je disais en me levant, avant que tu ne t’en ailles, avant que tu ne deviennes qu’un souvenir. « Tiens… » Je sortais de ma poche un écrin, que je te tendais alors. Oui, c’était une bague dedans, parce que l’idée de t’épouser restait dans ma tête, pas comme seule solution, mais comme une promesse que tu es la bonne. « C’est pour quand tu iras mieux… Comme une promesse. Soit tu la garderas, soit tu me la rendras. » Si tu me la rends, je comprendrai que c’est totalement terminé entre nous. Mais je garde l’espoir que ce soit l’autre option.« T’es la meilleure chose qui m’soit arrivée dans la vie… J’suis désolé que tu puisses pas en dire autant de moi » Je hausse les épaules , défaitiste, prêt à te voir partir, rentrer chez toi, et m’oublier.

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