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w/ @Alexis Callaghan
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Ébloui, comme un flash qui vient me fouetter en plein visage, je retombe à la réalité, laisse mes pensées parasites de côté. Ji-Sung attend ma réaction. Merde, j'ai pas écouté. Mais je me contente de rigoler pour ne pas me faire cramer que j'ai encore eu une absence. Cela m'arrive bien trop souvent. Je suis assez doué pour cacher mes émotions. Je suis pas quelqu'un qui a besoin de parler, de se confier quand il a le cœur déchiqueté. Je suis plutôt discret. On me la souvent reproché. A croire qu'une perte ne m’atteint pas. Faux. Mon coeur a tellement consumé ces derniers jours, que les cendres sont encore chaudes et inatteignables. Un simple coup de vent peut raviver le feu. Mais j'ai un mental d'acier. C'est ça les gars, d'avoir vécu dans la rue, d'avoir contrôlé ses émotions, d'avoir appris à camoufler la peur, le dégoût, la peine. Alors oui, quand on voit ce bon vieux Quito qui picole avec ses amis, on a pas l'impression qu'une fille a salit son image. Une tromperie. Une raison de plus qui me pousse à ne plus vouloir connaitre quoi que ce soit avec une fille. Ji-Sung me sert une autre bière et j'y trempe machinalement mes lèvres, comme un robot. Bois Quito, bois pour chasser tes pensées qui te hantent. Un visage, un seul nom : Alexis. Putain, cette fille a laissé son empreinte au fer chaud sur ma peau. Je suis marqué à vie. La cicatrice deviendra peut-être plus petite avec le temps, plus belle, mais elle restera. Mon meilleur pote me tire par le bras de toutes ses forces pour que je cède à rejoindre la piste de danse. Ce que je fais bien sûr. Je ne peux pas m'empêcher de me déhancher quand j'entends le timbre enflammé de Beyoncé. C'est mon pécher mignon. Et j'assume totalement. Je danse, je souris. Un bras accroché à l'épaule de Ji-Sung, l'autre bras qui tient ma bière. Deux gamins qui s'amusent. Je m'éclate. Réellement. Peut-être à cause des effets de l'alcool qui se baladent dans mon sang, ou la musique, ou le fait de se sentir vivant en suant malgré la mort que je ressens à l'intérieur.  J'entends plus mon cœur battre, juste les basses qui résonnent dans la boite de nuit. Quelqu'un me percute, ma bière s'écrase au sol. Pas le temps de regarder qui est l'auteur de se crime. Y'a trop de monde dans la foule en folie. Je tape une main sur l'épaule de mon pote et lui dit que je vais nous recommander à boire. Pas sûr qu'il m'ait compris, il hoche la tête en dansant de plus belle. Boh, il n'ira pas loin. Je me faufile entre les corps déchaînés jusqu'au comptoir du bar. « deux bières s'il vous plait. » sourire au barmaid tout en lui glissant un billet. Soudain, mes poils s'hérissent dans ma nuque. Ce parfum, cette odeur féminine et familière que je connais que trop bien. Non Quito, ne te retourne pas. Évite cet ouragan qui ravivera tes cendres.


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w/ @Quito Halgrove
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J’te regarde. Depuis l’autre bout de la pièce, j’te regarde. L’alcool s’est tassé dans le sang, et s’est mêlé avec délice à mes nerfs à vif. J’vois que des morceaux de toi, alors je devine le reste. J’te vois entre les corps qui dansent, j’te vois quand la lumière accepte de se poser sur l’endroit où tu t’épuises. J’penche la tête, je me hisse sur la pointe des pieds, montant sur les escaliers qui mènent à l’étage : j’essaye de combler le manque en te suivant du regard. Ca marche pas. Ca hurle toujours à l’intérieur et j’ai envie de chialer. Putain c’est ridicule. Ca part pas, c’est à vif, et ça tiraille à chaque fois que j’ouvre les yeux. Laissez-moi dormir, réveillez-moi quand ça fera moins mal. Je regrette tout, depuis cette rue où nos regards se sont accrochés. Fallait me prévenir que t’allais me faire ça. J’aurai reculé au bon moment. Maintenant, j’suis juste la fille qui s’est stoppée en pleine danse quand ses prunelles se sont posées sur ce type qui faisait de trop grands gestes. Dans la foule, je ne verrai que toi. Tu bouges, et je bouge en même temps. J’ai besoin de distance, mais l’ivresse exige le contraire ; le cœur qui lui souffle à l’oreille. S’approche et se glisse dans ton dos, pour venir se positionner à tes côtés, les mains sur le bar. « Une margarita. » Glissé au barman, habillée d’une normalité contradictoire avec ce qui se passe sous la peau. Je jouerai le hasard, alors qu’il n’est que provoqué. Tout ce qui nous arrive est de ta Faute Halgrove. Tu t’plantes toujours sur mon chemin accidenté, et comme si ça ne suffisait pas, tu creuses encore la route, tu me fous des pièges partout. La robe était courte, les cheveux lâchés, les lèvres rouges. Je voulais juste ne plus penser à toi. Et te voilà à mes côtés. Je voulais juste qu’on me rappelle que la liberté est dans mon sang. Et me voilà à supplier que tu raccroches des menottes à mes poignets. J’pourrai encore m’échapper. Tant que tes yeux ne se posent pas sur moi, j’peux me barrer. J’sais le faire, tu sais bien. Mais j’ai besoin d’entendre ta voix, même si elle est effacée par la musique et le bruit. J’ai besoin de voir que tes billes brillent toujours autant,  de voir si tu me regardes toujours de la même manière. Et, un deuxième verre se pose sur le bar. La mélancolie se fait étrangler par la jalousie. Les doigts serrent plus fort le rebord du bar. Le battant s’énerve, et assène un rythme plus lourd que les basses. Remplacée. Comme quoi, j’étais pas la seule à mentir. « Ca fait beaucoup pour une seule personne. » Les yeux courageux, orgueilleux, coléreux, qui remontent jusqu’à ton profil. Présente-la, la nouvelle, que j’y plante mes ongles. Regarde-moi.


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w/ @Alexis Callaghan
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La machine déraille, comme des ondes et des interférences. Du feu qui rencontre du gaz. Un feu d'artifice dangereux qui broie mes entrailles. Non, tu peux pas être là, juste au moment où j'ai décidé de t'oublier rien qu'une soirée. Ça a marché, pendant cinq minutes. Je garde le regard fixé sur mon verre, attendant le deuxième. Je l'ignore oui. Espérant qu'elle va céder et aller voir quelqu'un d'autre pour faire la causette. Car je vous jure, si j'ouvre ma bouche, je suis pas sûr de pouvoir contrôler mes paroles. Le serveur pourrait même appeler la sécurité pour me foutre dehors à cause du degré de grossièreté que je veux lâcher. Tu m'as trompé Alex, fous-moi la paix. Ne viens pas remuer le couteau dans la plaie, raviver les traces dans la chaire de mon dos. Prends ta margarita et va-t-en. Mais un vent de ma part ne lui fait pas peur, elle ose une nouvelle phrase et je sens ma mâchoire se contracter tellement fort que je peux en perdre mes dents. Elle me fixe, attend qu'on échange ce putain de regard qui va nous percer au plus profond de nous. Mais je résiste. Je devine qu'elle est bien habillée, bien coiffée, le contraire m'aurait étonné. Pourtant, je refuse de jeter un œil sur elle. Je préfère regarder la main qui poigne nerveusement dans un verre. Après tout, c'est ce qu'on dit non ? Que l'ignorance est la pire des souffrances ? Désolé Callaghan, mais je suis pas prêt à ouvrir le bec. Pas ce soir, pas quand je suis sensé passer une bonne soirée. Ji-Sung ne vient même pas me sauver. Bourré comme il est, s'il me voit en compagnie de mon ex, il va plutôt penser que c'est positif et qu'on va se rabibocher. imbécile de première que tu es. « mon ex m'a rendu cocu, je crois que j'ai le droit de m'enfiler tous les verres que je veux. » que je lance d'un air narquois. C'est plus fort que moi, je me sens obligé de lui envoyer des piques. Si c'est le moyen de la rejeter, alors je ne vais pas me gêner. Mais on parle d'Alexis, celle qui mord encore plus quand on veut la titiller. Le retour de flamme est toujours impressionnant. Lorsque le serveur lui donne son verre de margarita, il lui fait un clin d'oeil. Offert. Ce con vient d'offrir un verre à mon ex devant mon nez. Ah... j'ai compris. « c'est lui c'est ça ? tu lui a sucé la queue pour avoir tes margaritas gratuites ? » merde, mon corps m'a trahi, il a pivoté, mon regard a dévié et s'est planté dans celui de la brune. Jamais j'avais parlé comme ça à Alexis, jamais. Un Quito blessé et alcoolisé, c'est moche à voir. Le serveur riposte. L'amazone n'a pas eu le temps de répondre que je réussi à empoigner le barmaid par la nuque pour lui coller sa joue conte le comptoir. Menaçant, plus que jamais. C'est sorti comme une pulsion, la jalousie qui me brûle le bout des doigts.


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w/ @Quito Halgrove
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Parce que ca serait trop simple sans douleur. Ca serait trop simple, si on ne mettait pas nos cœurs sur l’autel, et la lame au-dessus. Il faut que ça saigne, il faut que ça transperce. Il faut que tu me regardes. Il faut que je vois tes traits, et même si c’est pour parer un coup, il faut que je te touche. Il faut que je vois ta colère, et que ça me hurle que tu m’aimais un peu. Que j’ai réussi, au moins quelques temps, à t’accrocher à mon dos, et toucher du bout des doigts un morceau de bonheur. C’était pas qu’une histoire qu’on se raconte, hein ? Dit-moi que c’était réel, ce qu’on avait. Qu’importe la fin provoquée, qu’importe combien la rage a gagné ton ventre, à toi aussi. Si tout est brisé au sol, et si on ne sait plus comment tout récoler. J’ai tout mélangé, et je pousse les pièces du puzzle du pied, quand tu t’approches trop de la solution. C’était tellement simple de nous fracasser contre un mur. Il suffisait d’aiguiser la jalousie, d’invoquer la trahison. Ca marche toujours. J’aurai voulu que tu doutes, que tu trouves mes mains bien trop à leur place sur ta peau pour imaginer que j’en cherche d’autres. Il n’y en avait pas d’autres. Il n’y avait même pas d’autres regards, d’autres envies. Tout était dirigé vers toi. Le silence a prit ta place, il est lourd, capture mon souffle et étrangle mon ventre. Je voudrais murmurer que tu me manques, mais ce doublement de verre me fait croire que cette confidence s’éteindrait, sans contrepartie. Alors je la garde précieusement sous la langue, que je mords quand j’me rends compte que je suis rentrée dans cette catégorie des exs qu’on dénigre. Mord fort Callaghan, parce que même toi, tu l’sais que tout est de ta faute. Le menton se lève légèrement, et la mâchoire se contracte. C’est difficile de centrer sa colère sur soi-même, croit-moi. La rage rêve de revanche, et jusqu’alors, je ne t’avais pas vu comme un adversaire. Regarde comme les choses changent, pour un barman intéressé. Ta bouche dégouline d’acide Quito, et ça la ferait presque marrer Lex, que tu tombes aussi bas. Allez, vient, tu verras on est bien dans les bas fonds. Couvre ta peau de boue. Les lèvres qui dégueulent de provocation, alors que les prunelles vont sur le pauvre volatile coincé dans leurs filets. « Quoi ? Je pouvais avoir des margaritas gratuites en plus ? » Le piaf qui se fait éclater la gueule contre le comptoir, avant même que sa réplique puisse enflammer davantage les egos. Fallait pas commencer. Les doigts qui agrippent le bras du passé, les ongles qui se plantent dans la peau. J’l’ai déjà fais plus tendrement. « Laisse-le. C’est pas lui. » Serre, encore. J’aurai pas la prétention d’avoir ta force Halgrove, mais la peau se tend sous l’attaque des couteaux manucurés. Et j’attendrais qu’il se noie sous ton sang pour lâcher ma prise. Approche, un peu, serpent qui siffle : « Tu ne crois quand même pas que je peux me satisfaire d’un barman ? » Il râle, l’idiot à la joue qui fusionne avec le bois. Et, demoiselle se mord la lèvre, appuyant sur la main qui tient son bras pour se hisser sur la pointe des pieds, et mettre le feu : « Ou d’un petit mécanicien. » L’habit de la louve me colle à la peau, et j’en oublie que c’est la peau de celui qu’il fallait préserver, que je mords. Fallait pas commencer. Fallait pas me donner, et tout reprendre. Fallait pas me briser.


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w/ @Alexis Callaghan
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Je crois que c'est la première fois que la jalousie me fait faire n'importe quoi. Que la jalousie prenne possession de mon âme. Je n'ai jamais réellement éprouvé ce sentiment auparavant, car comme je dis, tant que j'ai confiance en la personne, tout baigne. Mais plus maintenant, la confiance chez Alexis, c'est le néant, c'est vide, c'est rien. Et je l'aime, bien sûr que je l'aime. Alors ajouter de la souffrance en plus et ça vous donne un cocktail bien moche. Un Quito qui suit ses pulsions meurtrières en éclatant la tête du serveur sur le comptoir. J'entends rien, c'est flou dans ma tête, juste des bourdonnements qui me donnent des décharges électriques aux tympans. Je sens juste les griffes de mon ex me déchirer la chaire pour me faire arrêter.  Ne me touche pas, ça me donne encore plus envie de faire mal. Recule, prends la fuite avant qu'il n'y ait plus de non-retour. Les paroles de la vipère piquent, de plus en plus. Le petit mécanicien... il t'emmerde. Tu vois ? Ce regard que je te lance avec des lames tranchantes. Je lâche le gars, ou plutôt, on m'oblige à le faire. Un bras me coince le cou et un autre immobilise mon autre main dans le dos. Deux mecs de la sécu me prennent de force pour me foutre dehors. « c'est rien putain, juste un mal entendu ! » je grogne, levant mes mains innocemment. Mais une d'elle a des filets de sang. Les marques des ténèbres. Les griffes de Callaghan. Gravées dans ma peau. Les vigiles surveillent l'entrée pour s'assurer que je reste dehors. Fuck. Et Ji-Sung dans tout ça ? Je suis énervé, tellement énervé. Avoir revu Alexis m'a fait comprendre que je suis pas encore guéris. D'habitude, je me remets assez vite de mes ruptures. Mais sans doute que celle-ci est la plus douloureuse que j'ai jamais subie. Quelques pas sur le trottoir, je me surprends même à gratter une cigarette à quelqu'un, manquant de m'étouffer avec les premières taffes. Merde, j'avais dit à Aaliyah que j'avais cessé de fumer, de me pourrir le corps, et on avait rigolé sur le fait que c'est être en couple qui nous pousse à prendre soin de nous, pour plaire davantage à l'autre. T'as vu comme je prends soin de moi maintenant ? Dès que je vois un homme quitter la boite, je ne peux pas m'empêcher de me demander si c'est lui. Celui qui m'a volé ma femme. Je deviens parano, agressif, tordu. Et le pire, c'est qu'au lieu de me barrer, je reste devant la discothèque, prêt à attendre des heures jusqu'à la fermeture s'il le faut. Pourquoi ? Pour la revoir encore... Non, récupérer Ji-Sung.


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w/ @Quito Halgrove
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Respire. Quand ils t’éloignent, elle respire. Une inspiration qui brûle tout sur son passage, et qui délie le ventre. J’sais pas pourquoi il a fallut que je m’approche, que j’en prenne encore une bouffée, de ton odeur et de ton regard. J’savais que ça tordrait tout à l’intérieur, pourtant, y a mes yeux qui restent bloqués sur toi. Je te suis, et c’est la porte de la boite qui finit par nous séparer. Y a le type qui se redresse, et j’sais pas s’il se rend compte qu’il a de la chance de porter ta marque. Ca m’fait sourire, idiote aux doigts teintés de ton sang. J’en mettrais sur mes lèvres, si ça pouvait me rappeler tout ce qu’on est plus. Il peste, remercie celle qui semble être la sauveuse. Elle ne l’est pas, et envoie valser le verre qui se brise derrière le bar, dans un parfum de citron et de sel. Colérique grogne : « Tu fais plus jamais ça. » Interférer, le toucher, le regarder. Et, mon corps te suit, avec un temps de retard. Ca va contre ce qui siffle dans ma tête, ca va contre tout ce que je devrais faire. Lex, elle pas capable d’assumer ce qu’elle a pas fait, menteuse médiocre, de gérer ton dégoût, mais elle s’acharne, juste parce que le cœur lui arrache la carcasse. C’était un mal entendu, qu’il disait. Pourquoi tu vois pas que j’mens ? Pourquoi tu vois pas que j’le fais mal, et qu’il y a des petites lignes dans le récit, des trucs écrits tellement petits que j’arrive plus à le lire moi-même. J’sais pas ce que je fais. Ce que j’ai fais. Ce que t’es devenu. C’est pas toi, cette rage. Ca vient de ma chair, normalement ; toi t’es celui qui apaise, pas celui qui tend l’allumette. Le cerveau susurre que t’es peut-être pas celui que je pensais, que t’aurais pu encaisser. Rassurer, avancer quand même. Puis s’fait rattraper par la raison. La raison qui ne parvient pas à ralentir les pas jusqu’à la porte. Comme une évidence que tu serais là. S’arrête dans le mouvement, faudrait pas avoir l’air de te courir après. « T’attends quelqu’un ? » J’ai pas oublié que t’étais surement pas venu seul, c’est ma paranoïa qui me l’a soufflé. Vient, on l’attend ensemble. Vient, j’lui fais goûter le bitume pour qu’elle arrête de goûter ta peau. S’approche, le cœur qui s’emballe. Prends la clope des mains, et la porte à mes lèvres. C’est dégueulasse mais j’récupère un peu de toi sur ma bouche. « Et tu t’es remis à fumer. » Souffle, sur tes traits. « Les choses changent vite. » Tu m’as oublié en route, et compte sur moi pour squatter ta mémoire. Efface-moi, mais pas trop vite.

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w/ @Alexis Callaghan
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Je pensais attendre longtemps, dans ce froid, en attendant que la pluie me tombe dessus. Au loin, ça grogne, comme si un orage allait se préparer. Même pas peur. Que la foudre me tombe sur le crâne. Je sers à quoi dans cette putain de vie sans plaisir à vivre ? La douleur me consumera à petit feu mais si je peux avoir quelque chose de rapide et efficace, je vais pas faire le difficile. Mais tout compte fait, j'ai même pas eu le temps de terminer ma clope que la tornade humaine se ramène avant la pluie. Elle claque ses talons sur le sol et s'approche de moi. Elle va me foutre une raclée, me cracher dessus, au sens propre - enfin sale - du terme ou me jeter des paroles irritantes du bout de ses lèvres. Sa bouche retroussée, sévère. Comme ses traits. Qu'est-ce qu'on est devenu ? Pourquoi on subit tout ça ? Je comprends toujours pas. Je pensais qu'on était sur la même longueur d'ondes. Comme je l'ai dit à Ji-Sung l'autre soir, j'ai rien flairé. Ça nous est tombé dessus comme ça. Je regarde mes pieds, mes mains dans mes poches, et je me décide à lui répondre bêtement. « ouais. » c'est clair et pas si clair que ça comme réponse. J'attends qui ? Je sais pas. Toi surement. Mais si c'est pour te donner cette réponse et que tu m'rigoles au nez, ça n'en vaut pas la peine. La femme me vole ma cigarette du bec. Un geste qui ne me frustre pas pour autant. Elle se finit toute seule cette clope à mes lèvres. Je ne tire même plus dessus. Plus l'habitude. C'est sans doute pour me donner un genre. C'est ce que les gens font quand ils sont contrariés, une clope et un air songeur, en regardant l'horizon au loin. Je balaie le regard et je vois Ji-Sung qui sort. Mais accompagné. Une fille à son bras. Ah. Okay, le mauvais pote s'est même pas inquiété de plus trouver son ami. Sans doute pense-t-il qu'actuellement, je suis en train de sauter mon ex dans une voiture. « et toi, t'attends quelqu'un ? » que je lance sans trop vouloir la réponse. J'ai l'impression que ma bouche me trahit à chaque fois que je me retiens de dire des trucs. On s'attend mutuellement sans le savoir. La boite se vide au fur et à mesure et les gens se ruent sur les taxis disponibles. Nous, on reste planté là, à se regarder, comme deux étrangers. Ou comme je ne sais pas quoi. Mais ni le froid, ni les premières goûtes du nuage au-dessus de notre tête nous pousse à nous abriter.


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w/ @Quito Halgrove
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Ouais. Y a pas une lettre de cette réponse qui me convient. Tu penses sérieusement que j’vais me satisfaire de « ouais » ? Tu nous enfermes pas dans cet incendie pour ensuite nous laisser les poings liés là-dedans, et t’en sortir d’une réplique aussi courte. Et, mes lèvres sont pincées, le visage fermé, la mâchoire qui rêve de mordre. Contenir l’hystérie qui titille les nerfs, maîtriser la jalousie qui dévore les nerfs. Ouais. Qui ? Qui mérite que ta silhouette se tape le froid et la flotte, et que tu restes aussi statique ? C’était moi, y a pas encore si longtemps. Sauf qu’on se serait déjà enlevé, dans un appartement, dans une voiture, on se serait déjà barré pour fuir les autres, et ne voir que nous. J’aurai dû refuser le restaurant, relever le gosse moi-même, j’aurai dû changer l’histoire pour qu’elle soit plus clémente avec nous. Pour que ça soit moi que t’attende, ce soir. Alors, la gorge serrée et la langue acide, j’te ressors ton : « Ouais. » qui sonne aussi faux que le tien. La clope s’écrase dans un cendrier en métal. Prendre un peu de cancer pour avoir un peu de tes lèvres ; pitoyable. Rester plantés dans la météo qui s’agace, qui reflète la tempête se levant dans les corps ennemis. J’suis pas prête à te laisser partir, pas maintenant. Même si c’est moi qui te chasse à coups d’histoires inventées ; je frapperai en te retenant par la main, j’te hurlerai de partir en suppliant de rester. Dit-moi comment on s’en remets, de toi ? J’veux bien me noyer dans l’antidote, la tête la première. Et j’te regarde, j’vois que tu regardes ailleurs. L’asiat avec la meuf, là. C’est elle ? Y a un sourire qui s’affiche, dégueulant d’amertume. « J’crois qu’elle t’as pas attendu, c’est con. » Me demande pas de te souhaiter du bonheur, c’est des conneries. J’veux te manquer, j’veux que tu penses à moi quand c’est une autre que tu sautes, j’veux que ça te fasse aussi mal qu’à moi. « Maintenant que j’y pense, j’devrais surement attendre le barman pour me faire pardonner de ton comportement de merde. » Les prunelles s’abreuvent des tiennes, et elle souffle sur la colère, tout en reculant d'un pas vers la sortie du bar : « Non, tu crois pas ? »J’en ai rien à foutre de ce type, mais j’pourrai murmurer son prénom si ça peut te faire oublier toutes les autres. Marquer encore un peu de mes initiales ton battant. Puisque t’es partout, et que je sais pas comment faire pour t’effacer.


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w/ @Alexis Callaghan
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C'est quoi le délire ? De se narguer, de rester planté là et s'envoyer des flèches en plein cœur ? Celui qui vise le mieux au centre a gagné ? Je ne comprends pas trop ce qu'elle cherche. Premièrement, elle est venue m'aborder, deuxièmement elle vient me retrouver dehors. Son ombre me colle à la peau. Stop Alexis, t'as déjà assez piqué comme ça. Tu veux me consumer plus vite en fait ? C'est ça ton but ? Une autre remarque qui me fait presque rire en voyant mon pote au bras d'une gonzesse. Oui, elle cherche vraiment à me rendre fou. Je viens de blesser un homme innocent au bar, je ne veux plus commettre d'imprudence. Je ne réponds plus, je reste muet, sourd. Après tout, l'ignorance fait mal. C'est bien connu. Pourquoi donner de l'importance à une fille qui m'a sali et qui a pissé sur mon cœur ? Mais je sens que si je ne lâche pas prise, si je ne dis pas ce que j'ai sur le bout de la langue, elle va continuer de me narguer encore et encore, par tous les moyens. Je la déteste déjà, qu'est-ce qu'elle veut de plus ? Avant qu'elle n'ose retourner dans la boite, je lui saisis le bras et le ramène sèchement dans ma direction, pour me faire face. « qu'est-ce que tu veux hm ? tu viens faire ton numéro de jalouse hystérique pour me faire encore plus mal c'est ça ? t'en as pas encore assez de me réduire en poussière alors tu continues ? mais tu vas t'arrêter quand ? » je serre ma poigne dans sa chaire et je me retiens très fort de ne pas lui briser un os. Je veux qu'elle cesse, qu'elle comprenne que je veux plus rien avoir affaire avec elle. « tu veux que je me foute en boule et que je pleure c'est ça ? ça te calmera ? ou je dois quitter la ville pour que tu me foutes enfin la paix ? » c'est peut-être ça la solution Quito, quitter la ville pendant un moment. Prendre le premier billet, te casser et essayer de vivre sans elle. Car je ne veux plus subir une autre soirée de la sorte dès que l'envie me prend de sortir pour ne plus penser à Callaghan. Si m'enfuir et ne pas laisser d'adresse est la seule solution, alors je le ferais.


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w/ @Quito Halgrove
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L’égoisme prime, il dégueule, il couvre toute la peau de Callaghan. L’enferme dans ses travers. La colère a gagné, et est désormais à la recherche d’une nouvelle cible. Ca sera toi, Quito. Toi qui m’a fait ça. J’étais bien dans ma solitude, on était bien, moi et mon cœur aux cicatrices. On se consolait de l’homme parti. On s’disait qu’on était plus en sécurité seuls. Et toi, t’es venu, et t’as tout raflé. T’as tout déterré, les souvenirs et les sentiments, t’as fais tout remonter sans me demander mon avis. Tu m’as fais croire qu’on était invincible. On l’est pas. Regarde-nous, regarde comme on est friable. J’hurlerai à tous que j’l’ai fais pour toi, ce mensonge mal dessiné, mais j’crois que je pensais à moi, en premier lieu. A la peur que ça s’arrête, que ça vienne de ta main. Et maintenant devant notre tas de cendre, j’essaye de construire un château, je raconte une histoire avec cette suie sur les doigts. Je te demande de m’aimer sans le dire. De m’accrocher la peau, de l’abimer encore un peu. Y a pas tes marques. Vas-y impose-toi, dessine tes empreintes sur ma peau, serre. T’entends mon cœur qui s’affole ? Tu la sens la veine qui compulse le désespoir ? Suit le rythme, entends le sos que j’gueule. J’étais belle, avant que tu n’aiguises ma jalousie. Je ferais un bucher de celles qui rêvent, qui regardent, qui touchent, je danserais autour de ce feu composé des prétendantes. Le poignet prisonnier. Tu l’capturais sur une plage, autrefois. Il serre, et elle agrippe le haut adverse, pour faire pression contre sa gorge. Un instant, t’étais quelqu’un d’autre. Un instant, j’aspirais à la douleur. Elle souffle, le bras qui lance jusqu’à l’épaule. « Tu vas faire quoi Quito ? » Tu t’es déjà trop éloigné de ta route. « J’te conseille d’être certain de ce dans quoi tu t’embarques. » Puisqu’à ce jeu, je ne sais pas m’arrêter. Puisque à ce jeu, on a les cœurs trop liés pour ne pas se fracasser encore davantage. La noirceur te va bien, et elle enivre mes nerfs. Tes lèvres sont trop proches, et mon corps trop alerte. J’m’y perdrais, si tu ne parlais pas de départ. Alors elle lâche, écarte brusquement son bras pour te faire lâcher prise, et te pousse avec la force qu’ont ces gens désespérés. On quitte pas le jeu en pleine partie. La peur dégage la rage, elles s’embrouillent et font un mariage parfait. « C’est ça ton plan ? » La voie se hausse, et la pluie tombe. Les autres sont partis. Elle pousse encore ton torse, colérique. « Ca fait un peu mal alors tu te casses ? Tu prends la fuite ? » Rire fluo tellement il est jaune. « J’te croyais moins lâche. » J’voulais pas que ça en arrive là. J’aurai quitté la ville, si seulement Jude ne me retenait pas. C’est tellement plus simple d’imposer la distance de milliers de kilomètres. Recule, les mains qui passent sur le visage, qui s’accrochent aux cheveux qu’elle tire en arrière. Il faut reprendre son souffle. Il faut réfléchir vite. Il faut que tu restes. « J’t’approche plus. » Je t’accorde la paix, par mon absence. Lâche la crinière, croise les bras contre le ventre vide. « J’te laisse vivre. » Avancer, pendant que je recule. Y a mon cœur sur le macadam.


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