(( lunos )) → i wanna love you everywhere

oh, intéressant ponctue le tout d’un rire, les épaules qui se haussent légèrement. mais si la possibilité d’apprendre des insultes en français était attrayante, y avait un tout autre domaine qui l’intéressait actuellement ou le principal intéressé se trouvait face à elle. le myocarde qui fait des siennes dans sa poitrine alors que ses opales dérivent sur chaque centimètre de son épiderme, l’impression d’avoir le souffle coupé du début à la fin. et peut être que c’était stupide de sa part de se retrouver subjuguer de la sorte mais que pouvait-elle faire si elle était indéniablement attirée par toi ? y avait certaines choses difficile à expliquer comme l’attirance qu’elle pouvait ressentir et si elle avait tendance à se brider pour éviter de partir dans la mauvaise direction, elle avait réussit à se convaincre que tu serais différent des autres. et bien sûr que la peur viscérale de se voir une nouvelle fois tournée à la dérision était présente mais elle prenait le risque. luna l’aventurière qui souhaitait par dessus tout vivre chaque seconde des nouveautés que tu lui faisais découvrir. bien trop absorbée par la multitude de sensation que tu faisais naître chez sa personne en un temps record. moment qui s’intensifie, vos deux corps bien trop proche, l’eau qui se répand sur vos peaux et les souffles qui se mélangent, l’harmonie parfaite de deux humains complètement en train de se perdre pour l’autre. yeux dans les yeux, le temps qui s’arrêtent alors qu’elle se perd dans les prunelles azur, frisson qui remonte le long de son échine quand du bout des doigts, il laisse ses doigts parcourir sa nudité. respire finalement, souffle qui s’intensifie quand les lippes se retrouvent enfin, le baiser qui ravage l’âme, qui lui fait perdre tout ses repères. et c’est ses jambes qu’elle accroche autour de sa taille, douce luna qui suit les indications, se crispe un peu au contact du carrelage froid, sensation déplaisante bien vite remplacée par l’ardeur des baisers échangés. ses doigts qui s'accrochent à tes épaules, laisse ses lèvres dériver sur ta mâchoire, reprend doucement son souffle, avide d'en découvrir bien plus. murmure les mots doux au creux de ton oreille, les mots qui attisent, te laisse entendre à quel point elle a envie de toi.

Essoufflé, cherchant à reprendre une respiration normale, Eros n'avait aucune envie de se décoller de son petit astre. Il la tenait encore fermement contre lui, son visage niché dans son cou. Il en avait connu des femmes, des relations de passages, des coups d'un soir. Aucune n'avait eu le don de le faire autant trembler de plaisir. Pour le Dieu de l'amour à qui on ne disait pas souvent non, ça avait été une longue attente. Une attente qui en valait la peine. Peu à peu, Luna révélait le meilleur du français qui doutait, il y encore quelques heures, de la sincérité de cette relation. Désormais que leur union était terminée, qu'il avait goûté au plaisir de la chair de cette demoiselle, Eros comprenait qu'il n'avait plus envie de la voir disparaître. Il ne pouvait s'empêcher de toujours coller ses lèvres contre celles de la petite asiatique. Il en avait des vertiges, comprenant l'importance du plaisir qu'elle pouvait lui donner. Mais surtout, il y voyait un rayon de bonheur. Doucement, il recula son visage pour observer l'adorable minois au joues rosies par l'effort. D'un main, il vint attraper son menton avec tendresse, remontant vers sa joue pour la caresser. Elle était belle, exquise. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine alors qu'il plongea son regard dans le sien. Maintenant il le savait : il était foutu. Il n'arrivait plus à parler, à aligner deux mots. Il voulait tant lui en dire et pourtant, rien n'arrivait à franchir ses lèvres. Eros n'arrivait plus à décoller, n'ayant pas envie de bouger. Pourtant, il finit par doucement la reposer sur le sol, la conservant un court instant contre son torse. Ses doigts allaient et venaient sur la peau de son dos. Ses lèvres se posèrent sur le haut de son crâne. La douce petite lune qu'il tenait contre lui était son bien le plus précieux. Toute la fortune de sa famille ne valait pas le cœur de la petite demoiselle. Il en était fou. Elle le rendait fou. Après un moment câlin, il relâcha le jeune femme pour attraper le savon et lui tendre, la laissant se frotter tandis que lui, la dévorait du regard. Une fois la douche terminée et Eros habillé, il se posa sur le lit en observant son téléphone. « Alors, prête pour la plage bébé ? » Il releva la tête vers elle, posant son téléphone sans avoir l'intention d'y retoucher. Il attrapa Luna vers lui, glissant ses mains sur ses fesses. « T'es encore plus belle maintenant... »

compliqué que de reprendre ses esprits après un partage pareil. l’impression que jamais sont coeur ne reprendra un rythme normal. palpitant qui ne cesse de s’agiter dans sa cage thoracique quitte à lui donner le souffle lourd. ses doigts toujours fermement accrochées à toi, refuse de lâcher prise, le besoin ultime de sentir ta peau encore un peu. juste pour se conforter dans l’idée que ce n’était pas éphémère, que l’avalanche de sentiment était bel et bien réelle et qu’il n’était pas dans tes intentions de l’abandonner ici. et même une fois ses pieds en contact avec le sol de la douche italienne, elle continuait à chercher cette fusion avec ton épiderme, les mains qui glissent en douceur sur la peau nue, continue à découvrir chaque parcelle d’un intérêt non dissimulé. temps infini qu’elle pourrait passer dans tes bras sans s’en lasser, l’impression de créer un nouveau monde à deux où elle n’avait soudainement plus besoin de quoi que ce soit d’autres. douche qu’ils se doivent pourtant d’effectuer, les yeux qui se dévorent, complète absorption de l’autre, les sourires complices échangés et l’eau coupé mettant définitivement un terme. enroulé d’une serviette, à la recherche d’une tenue dans le sac préparé pour l’occasion, la brune mettait un temps infini à effectuer la moindre action, l’esprit divaguant sans cesse, bien vite rappelé à l’ordre par eros et les plans de la soirée. enfile un short et un top avant d’être prise en otage. presque qu’elle souffle, tes mains sur sa peau qui l’enivrent presque aussitôt. ah bon ? l’sourire qui étire les lippes qu’elle dépose doucement sur tes lèvres. si tu continues comme ça on va jamais sortir murmure alors qu'elle se défait de ton emprise, attrape une paire de chaussure légère qu'elle enfile avant de reporter son attention sur toi. allez dépêche toi, toujours le même qu'on attends taquine légèrement, les pas qui l'écartent jusqu'à la porte.

Petite lune beaucoup trop belle. Enfant qui s'amusait à se moquer de Eros alors qu'il l'attendait. Un léger rire franchit les lèvres du français qui adorait la voir comme ça. Heureuse. Souriante. Taquine. Lui il s'en foutait de pas sortir. Il était bien là, avec elle dans ses bras. Ne voulant rien d'autre que la fixer, l'admirer. Se dire qu'elle était sienne. Eros savait bien qu'il ne pouvait la garder en otage toute sa vie mais ça lui donnait des envies. Il soupira doucement, récupérant son portefeuille qu'il glissa dans la poche arrière de son jean avant de la suivre. Cette enfant qui marchait devant lui, ses cheveux flottant dans son dos. Ils quittèrent l'hôtel pour marcher sur un petit sentier le long des plaines. Ils pouvaient déjà entendre l'océan alors que le jour déclinait doucement. Il se demandait combien de temps son bonheur durerait. Il marchait paisiblement, la main sur la taille de sa jolie petite amie. Il évitait de trop la regarder, n'ayant pas envie de l'user. Une fois sur la plage, il retira ses chaussures et ses chaussettes pour être plus à l'aise. Il adorait sentir l'air marin emplir ses poumons, entendre le bruit des vagues et observer la houle agacée par la marée. Le sable était encore tout chaud de la journée. Eros s'approcha de l'eau, remontant le bas de son pantalon pour ne pas finir mouillé. Ici le sable était plus dur et le jeune homme marchait tranquillement, laissant parfois un mince filet d'eau venir caresser sa peau. Il chercha Luna du regard et s'approcha d'elle, dans son dos. Il l'attrapa par derrière, la tenant contre lui. « J'ai terriblement envie de te jeter dans l'eau... » Il attrapa doucement son épaule pour la mordiller gentiment, resserrant son étreinte autour d'elle.

gosse taquine qui semble ne rien vouloir faire d’autre que s’amuser. se plaît à rire de tout et n’importe quoi, profite de la légèreté offerte quand la vie en générale était parfois trop oppressante. et elle rit luna, passe son temps à partager des éclats de rire alors que leurs pas les mènent jusqu’à la plage, suit le mouvement en enlevant ses chaussures, courre presque jusqu’à la bordure de l’océan, le vent venant faire voler la crinière blonde. se penche en avant toutes les cinq secondes, ramasse les coquillages échoués, les admirent entre ses doigts avant d’être prise en otage par les bras fermes du français, l’rire léger qui se stoppe presque instantanément. c’est du coup le bon moment pour te dire que je ne sais pas nager confession qu’elle lâche pour lui éviter le désagrément de l’apprendre de la pire des façons. maaaais fait planer le suspens quelques secondes avant de reprendre si tu m’accompagnes et que je peux rester accrochée à toi, peut être bien qu’on pourrait y aller réfléchit intensément, secoue finalement la tête comme si elle venait de faire la proposition la plus stupide du moment. mh nah, elle doit être gelée en fait et eros était le seul à laisser l’eau salée venir lui ensevelir les pieds. on peut rester ici pour toujours ? souffle finalement, toujours coincée dans les bras de son petit ami. l'envie d'arrêter le temps, de ressentir ce sentiment de plénitude pour une éternité. d'oublier les difficultés de la vie et de ne se contenter de rien d'autre que du bonheur qu'il arrivait à lui faire vivre. parce que si le personnage n'avait pas eu sa validation immédiate, il était certain que tout son avis avait totalement changé. complètement sous l'emprise des yeux bleutés du français.

À vouloir trop chercher l'idéal, il faut s'attendre à se heurter à des murs. Pourtant, quand il observait cette petite demoiselle, ce petit bout de femme qu'il avait longuement tenu dans ses bras quelques minutes plus tôt, il se rendait compte qu'il avait été con. Con de penser qu'en tant que roi héritier, il devait alors se trouver une reine de son rang. Qu'elle devait posséder un grand pedigree qui satisferait toute sa famille. Ou n'est ce que pour lui ? Eros admirait Luna plus qu'il ne la détaillait simplement par curiosité. Elle était jolie, angélique, un air de naïveté imprimé dans le regard qui lui donnait envie de la serrer contre lui pour ne jamais la lâcher. Si la romance s'emparait de lui, il ne pouvait s'empêcher d'agir comme un adolescent accro à son nouveau crush. Il fit une moue songeuse, peu convaincu des paroles de sa nouvelle amoureuse. « C'est vrai ce mensonge ? Tu ne sais pas nager ? » Qui n'avait pas assez pris soin de ce petit bijou pour ne pas lui apprendre une chose aussi simple dont tous les enfants rêvent ? Il attrapa tendrement son menton pour lui faire lever les yeux vers lui, plongeant son regard dans le sien. La douceur qui se dégageait d'elle, enveloppait le cœur du français, le serrant dans son étreinte jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il mettrait du temps à ne plus aimer la regarder. Son pouce glissa sur les lèvres de la belle asiatique, leur offrant une caresse remplie de tendresse. Il déposa un baiser sur son nez en souriant. « On peut... J'ai les moyens. On achète une maison en bord de mer et on ne décolle plus jamais. On sera juste nous deux. Avec mes chats. » Après tout, Eros envisageait déjà de devenir propriétaire ici. Il cherchait sans relâche une villa, bien placée, bien quotée. Pour lui, l'argent n'était pas un problème. Mais il se demandait si Luna ne finirait pas par s'ennuyer parmi les vagues, loin de sa fratrie.