(( lunos )) → i wanna love you everywhere

l’sourire qui semble ne pas vouloir quitter ses lèvres du début à la fin. sensation étrange qui la parcourt quand sur les derniers kilomètres, elle garde ses yeux fixés sur toi, incapable de détacher ses opales. la vérité est qu’elle a du mal à comprendre. ce que tu lui trouves, pourquoi t’es là, ce qu’elle peut avoir de si spécial pour que tu la veuilles à tes côtés. début de week end aux allures de paradis que t’étais en train de lui offrir entre l’escapade dans un restaurant italien de new york avant de reprendre la route jusqu’au hamptons. et si en premier lieu elle avait plutôt pensé à un week end cosy avec toi dans son propre appartement, elle avait les yeux qui brillaient comme une gosse à qui l’on venait de promettre la lune. t’étais en train de révolutionner son monde d’une drôle de façon et si jusqu’à présent elle avait voulu ériger des barrières pour se protéger, tu les avaient sans conteste fait voler à des milliers de kilomètres. on arrive bientôt ? qu’elle souffle, se tortillant sur son siège comme une enfant trop longtemps enfermée. suffisait de le demander puisque quelques minutes plus tard, la bentley venait s’arrêter aux portes d’un hôtel majestueux, bouche bée devant la façade, encore plus quand elle découvre la suite réservée. les pas qui se pressent sur le balcon gigantesque, observe l’océan à perte de vue, la plage qui fait écho en bas et le paysage fabuleux qui se dévoile. c’est trop beau souffle émerveillée, bifurque finalement vers toi alors qu’elle rompt la distance presque timidement pour enrouler ses bras autour de ta nuque. pas autant que toi mais ça rivalise l’rire amusée quand elle s’hisse légèrement pour frôler tes lèvres.

Est ce que ce n'était pas trop ? Là dans l'immédiat, alors que leur relation avançait doucement et commençait à montrer des signes d'exclusivités, Eros se demandait sincèrement s'il n'en faisait pas trop. Il avait toujours été dans l'excès et il savait que Luna était plutôt calme et timide. Un week-end à Boston, à chiller dans le canapé ou sous la couette aurait put être tout aussi bien. Mais en ce moment, il faisait beau et plutôt bon. Si l'océan serait encore un peu frais, il s'en fichait, il avait envie de grand air, d'être loin de Boston et sa pollution. Les Hamptons étaient -selon Eros- l'endroit idéal pour un week-end au calme en amoureux. Parce que oui, voilà que Eros était de nouveau en couple quand lui pensait que les femmes c'en était fini pour lui. Luna avait tout remis en question. Peut être qu'au fond, elle valait le coup pour une dernière chance. Eros adorait la regarder, détailler son visage enfantin. Chaque fois qu'elle se trouvait à ses côtés, il mourrait d'envie de la prendre contre son torse et la serrer contre lui, sans jamais la lâcher. Chaque fois qu'elle se trouvait loin de lui, il voulait la ramener, aller la chercher. Il ne comprenait pas comment il avait réussi à être aussi accro à cette fille, aimant la découvrir un peu plus tous les jours, détestant quand elle doutait d'elle ou de lui. Sa main n'avait que peu quitter la cuisse de la jeune femme durant le trajet. Un petit crochet à New York pour manger au Lattanzi Ristorante et ils étaient repartis sur la route pour rejoindre enfin les Hamptons. Luna se montra impatiente à l'arrivée. Eros régla tout ce qu'il fallait pour la suite puis ils finirent par aller s'y installer. Luna courait déjà partout et Eros ne put s'empêcher de sourire. Ça contrastait tellement avec son côté timide et réservé. Il glissa ses bras autour d'elle quand elle vint se suspendre à sa nuque, l'embrassant sans se retenir. « Je suis content que ça te plaise. » Le jeune homme s'étira puis retira sa montre, la posant sur la table de nuit près du lit king size. « Tu préfères la plage ou te promener ? » Demanda le français en la tirant vers lui, glissant une main dans ses cheveux. « J'aime te voir sourire, ça te rend encore plus belle. » Et il déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

elle est plus à l’aise quand vous êtes à deux, c’est pas à prouver. plus libérée, peut être moins sur ses gardes. mais luna, elle a toujours eu du mal avec le monde. gamine solitaire la plupart du temps. c’était adhara la douée pour nouer des liens, pas elle. et peut être qu’elle s’était fermée beaucoup de portes en agissant comme ça mais qu’est-ce qu’elle y pouvait si elle n’était à l’aise que dans les petits comités ? disons que dans le fond, tout ce dont elle avait besoin était un temps d’adaptation. cerner les gens autour d’elle, comprendre comment elle pouvait agir ou non. peut être qu’en réalité, elle aimait juste un peu trop se fondre dans la masse. et si elle pouvait être une sacrée bouffée d’air frais avec son rire et son comportement parfois trop enfantin, elle avait tendance à brider le tout pour éviter qu’on ne porte le moindre jugement sur elle. et elle peut pas s’empêcher de sourire luna. pas quand elle est avec toi. t’as cet effet sur elle qu’elle ne comprends pas, qui est parfois un peu trop prenant. alors bien sûr, elle n’avait strictement aucune idée de la direction que prenait cette relation mais toutes les parts de son être avait envie de s’y plonger pour découvrir chaque parcelle de ce que tu avais à lui offrir. mhhh l’air réfléchit qui s’affiche sur son visage quelques instants alors qu’elle finit une nouvelle fois dans tes bras. j’dirais la plage juste pour courir dans le sable probablement encore chaud et ne rien faire d’autres que d’écouter le bruit des vagues s’échouant sur les rochers. mais j’veux prendre une douche avant ajoute dans un sourire, le compliment qui une nouvelle fois fait monter le rouge à ses joues. les lippes qui se retrouvent, baiser tendre auquel elle s’accroche, les doigts qui glissent un peu dans tes cheveux alors qu’elle souffle doucement. peut être même que tu peux venir avec moi le rire qui s’échappe, sourire espiègle face à la proposition indécente qu’elle venait de lâcher. oh, luna c’était pas juste la fille sage que l’on pouvait déceler.

Le français haussa les sourcils, étonné par la proposition de Luna. Il ne l'emmenait pas en week-end romantique pour enfin avoir la chance de faire l'amour avec elle. En vérité, avec d'autres oui, il l'aurait fait. Il n'aurait pas réservé si loin de Boston. Peut être même qu'il serait resté à Boston. Mais Luna était particulière et elle donnait du sens à sa vie, c'était son petit rayon de soleil. La voir sourire et heureuse rendait Eros tout aussi heureux. Ils ressemblaient à deux adolescents qui vivaient leur premier moment intime loin de la pression parentale. Luna semblait se sentir pousser des ailes, n'en déplaise à Eros qui lâcha un petit sourire en coin. Ses mains caressèrent doucement les hanches de la demoiselle. « Mh... Peut être hein ? » Eros ne comprenait pas le peut être. Il n'existait pas dans son langage. Pour lui, c'était clairement une invitation. Le jeune homme se pencha pour déposer quelques tendres baisers dans le cou de Luna, la serrant un peu plus contre lui. « Attention à ne pas regretter ta décision ! » Et Eros se recula et attrapa Luna sur son épaule, comme un sac à patates. Il maintenait ses jambes avec son bras, se dirigeant vers la salle de bain. La jeune homme entra dans la pièce en allumant la lumière. Il aurait pu la déposer sur le sol et la laisser là, mais ça n'aurait pas été drôle pour elle. Ni pour lui. Eros posa Luna dans la baignoire, attrapant le pommeau de douche. Il observa la jeune femme avec un léger sourire amusé, pointant le pommeau vers elle. Oh, il était bien conscient qu'elle ne voudrait mais lui, il s'en fichait. Eros alluma l'eau, la pointant directement sur Luna avant de rire. Il éteignit l'eau, fixant la jeune femme. « Alors, c'est toujours un peut être ? » Demanda Eros avec un air taquin.

et peut être que s’était ses hormones qui étaient en train de prendre le dessus mais jamais elle n’avait nié être foutrement attirée par toi. l’impression de vivre sur un petit nuage depuis quelques jours, le sourire qui semblait ne plus vouloir la quitter à chaque que son esprit venait t’imposer à son esprit. oh, sans conteste elle était complètement accro à toi. à chercher tes moindres sourires, ton attention. comme si elle s’illuminait en ta présence, l’envie de te faire rire, de te prouver qu’elle pourrait t’apporter des milliers de choses. peut être plus oui que peut être souffle doucement. en soit, l’invitation était faite pour que tu la prennes. l’envie de te découvrir d’une nouvelle façon, de te donner ce qu’elle avait voulu garder jusqu’à maintenant. d’être entièrement à toi et de passer ce cap là. le souffle qui s’accentue à tes lèvres dans son cou, s’accroche à toi comme si sa vie en dépendait avant que l’atmosphère ne change soudainement. non, non tu fais quoi ? le rire qui emplit la pièce alors qu’elle bat des pieds pour retrouver le sol. eroooos, repose moi qu’elle supplie alors que tu finis par t’exécuter en la posant dans la baignoire, le pommeau de douche en guise d’arme, pleine face sur son beau visage. bébé, non tente de l’amadouer, le visage enfantin qui se veut boudeur. et non, tentative qui échoue puisque la seconde d’après, c’était l’eau qui venait l’inonder, ses mains qu’elle place devant son visage pour se protéger, les longs cheveux blonds qui se collent à son visage alors que la torture s’arrête enfin. ssibal jure dans sa langue natale, réfléchis déjà à un moyen de vengeance. non. c’est un non maintenant, t’es plus invité passe ses doigts sur son visage pour essuyer l’eau. l'piteux état qu'elle arbore alors qu'elle pose ses yeux sur toi. j'vais même demander à faire chambre à part

Ils avaient une certaine liberté, ici, aux Hamptons. Ils n'étaient que les deux, deux adolescents profitant de la vie et l'un de l'autre. Eros sortait peu à peu de sa coquille, montrant un jeune homme porté sur l'amusement. Tout était parfait pour Eros et le sourire de Luna prouvait qu'il faisait bien les choses. S'il ne manquait pas de confiance en lui, la voir heureuse lui donnait simplement envie de soulever des montagnes. Aussi, Eros le romantique devint rapidement Eros le taquin, soulevant Luna avec une aisance déconcertante. Elle était vraiment légère ce petit bout de femme. Son rire traversa les oreilles du français, lui donnant encore plus envie de la taquiner. Posée dans la baignoire, le pommeau de douche face au visage, Luna lui donna un petit surnom mignon qui le fit hausser les sourcils avec amusement. « Bébé ? » Mais Eros ne put s'empêcher de venir l'arroser, trouvant la scène bien trop amusante. Eros éclata de rire, certain qu'elle venait de lâcher une grossièreté dans sa langue natale. Amusée, le jeune homme ne put s'empêcher de prendre un faux offusqué. « Ah ! Tu veux parler coréen hein ?! Je ne vais te parler que français maintenant ! » Il pouffa de rire alors qu'il entra à son tour dans la baignoire, poussant Luna pour qu'elle s'allonge. Il était collé à elle, la maintenant contre lui pour l'empêcher de s'échapper. « Il n'y a plus de chambre disponible, t'es condamnée à rester avec moi. » Lâcha le jeune homme dans son français natale, espérant qu'elle ne comprenne rien, pas comme d'autres. « Et maintenant, je ne vais parler que français, débrouille toi pour comprendre. » Il dégagea son visage et vint déposer ses lèvres contre celles de Luna, l'embrassant tendrement comme pour se faire un peu pardonner. Puis, l'homme se releva pour quitter la baignoire, retirant alors son pull et son t-shirt. Il aida Luna à se sortir de là, la fixant après avoir déboutonner son pantalon. « Bon, à la douche ?! » Lança le jeune homme avec un sourire en coin.

elle argumente, cherche les punitions qu’elle pourrait bien infliger pour l’affront que tu venais de lui faire. douce trahison que celle de chercher à la noyer sous un jet d’eau quand pour la première fois elle s’était risquée à une proposition indécente. ambiance bonne enfant puisque son rire enfantin avait résonné dans la suite pendant toute l’altercation. quoi ? non ? pourquoi ? penche la tête sur le côté, la bouche qui forme une moue digne d’un caprice, secoue la tête mécontente du dénouement. hééééé bébé rigole plus fort, gesticule quand ton corps vient écraser le sien, la coince contre la paroi froide de la baignoire. les mots français qui s’échappent de ta bouche, forme dans son esprit rien d’autre qu’un charabia incompréhensible. che ne parle pas le fwançais l’accent ridicule des quelques mots qu’elle connait, rit de plus belle quand il continue sur la lancée. oublie presque l’attaque fourbe dont elle venait d’être victime quand tes lippes viennent à sa rencontre, l’souffle léger des moments que tu partages avec elle. les mains qui agrippent les rebords, se redresse, la lèvre inférieure qu’elle coince entre ses dents, opales rivés sur ton corps que tu dévoiles et le palpitant qui s’affole dans sa cage thoracique. typiquement le genre d’instant ou l’asiatique venait à manquer d’air. douche ? qu’elle répète sans comprendre un seul instant ce qu’il était en train de raconter. la tête penchée sur le côté, attends le moment impossible ou une traduction apparaîtrait pour lui indiquer la marche à suivre. secoue finalement la tête, ses propres doigts qui déboutonnent un à un le chemisier collé à sa peau. si tu continues comme ça, j'te promet que je vais prendre ma douche toute seule chemisier qui tombe au sol, dévoile une lingerie noire alors qu'elle relève ses opales sur toi. son jean qui subit le même traitement, le sourire en coin qu'elle aborde.

Eros s'en amusait des protestations de Luna. Lui parler sa langue natale l'amusait mais encore plus cette moue d’incompréhension qui tordait le visage de la jeune femme. Il rigolait doucement, caressant les cheveux blonds de l'asiatique qui tenta quelque chose en français. Eros fronça les sourcils, la fixant étrangement. « C'est définitivement pas du français ça. » Finalement, il la libéra en lui demandant si elle voulait prendre sa douche. En français. Entre ses lèvres charnues, le français avait quelque chose d'exotique, de mignon. Eros était tout sourire même si elle lui râlait après. Il désigna le pommeau de la douche. « Douche. » Puis, son regard glissa le long de la peau laiteuse de Luna, décrivant doucement ses formes avec une profonde envie de venir l'effleurer du bout des doigts. Elle était belle, encore plus quand elle retirait ses vêtements. Tout était parfait chez elle, Eros n'en manquait pas une miette. Il arborait son sourire de prédateur. Car cette fois, c'était hors de question qu'il ne la touche pas. Il en avait trop envie. Le français fit une mouche un peu boudeuse, remontant son regard sur le visage de Luna. « Tu te priverais toi aussi... » À ses mots, son jean quitta son corps et il se défit de son boxer avant de se glisser dans la douche. « Mais si tu veux, je peux la prendre tout seul avant toi. » Il était taquin. Mais en vérité, il espérait bien qu'elle se glisse contre lui rapidement. Eros profita pour allumer l'eau et régler la température. Il observait Luna avec attention, se remettant à la détailler. Puis, il finit par tendre sa main vers elle, faisant une moue enfantine. « Aller bébé, tu viens ? » Il avait tellement envie de la prendre dans ses bras, de la câliner, de caresser sa peau. C'était facile de le faire plier au final mais il ne fallait pas trop jouer avec le feu non plus. Eros finit par attirer l'asiatique contre lui, glissant ses mains sur sa peau en plongeant son regard dans le sien. Il vint dégager une mèche de cheveux collée contre la joue de la jolie Luna. « T'es belle. Très belle. » Parfois peut être irréelle.

et peut être qu’elle provoque un peu. à sa manière de laisser ses vêtements glisser sur le sol, l’sourire qui se veut plus aguicheur. parce que si des limites avaient été posées jusqu’à présent, elle ne voyait désormais plus l’utilité de poser autant de barrière. probablement parce que les choses étaient soudainement devenus officielle. sûrement parce qu’avant même d’avoir pu la posséder de façon charnel, il avait tout de même souhaité construire ne serait-ce que les prémisses d’une relation à ses côtés. et si elle avait l’air sur la défensive la plupart du temps, elle avait sincèrement envie de croire en tout ça. croire qu’elle pouvait te faire confiance et espérer quelque chose de différent à tes côtés. au moins j’essaie répond avant de tirer la langue, gosse mutine qu’elle pouvait être. si luna tenait son prénom de la lune, il était pourtant évident de constater qu’elle n’était rien d’autre que solaire. les opales qui suivent tes gestes, regarde le pommeau avant de sourire. je sais donc dire douche en français et probablement que ça ne lui servirait jamais à grand chose mais l’ton léger de la situation suffisait à la ravir. mh, tu crois ? lèvre inférieure qu’elle coince entre ses dents alors qu’elle te dévisage du regard sans la moindre honte, totalement en hypnose face à ce que tu pouvais dégager. et si elle restait fixe à te regarder, c’était à ses joues légèrement rosit que l’on pouvait deviner ses réactions. mh fais mine de réfléchir, ses gestes qui prouvent qu’elle viendra de toute façon, les dernières pièces de tissus qui glissent au sol alors que ta ma vient vient l’agripper, la tire vers toi. myocarde qui s'accélère, les sens qui s'éveillent alors que son épiderme découvre le tient de la façon la plus intime qui soit. souffle doucement, ses doigts qui s'accrochent à tes épaules, s'hissent un peu pour venir frôler tes lèvres. et toi alors ? à couper le souffle, capable de la subjuguer en un instant.

Eros ne comptait pas s'arrêter là. Il allait apprendre le français à Luna. Avec le temps, si leur relation dure assez, elle pourrait bien devenir bilingue. Du moins, il espérait au moins que leur relation dure. Lui, il n'avait pas envie de la voir s'envoler. Elle était sa petite lune. « Je t'apprendrai d'autres mots. Des insultes si tu veux, tu pourras insulter mes frères. » Si jamais ils venaient à être pénibles avec elle, une petite insulte en français devrait les calmer. Mais pour le moment, Eros avait autre chose à penser qu'à ses frères. Il n'avait d'yeux et d'esprit que pour la jolie Luna, attendant patiemment qu'elle se décide enfin à le rejoindre. Le jeune homme aimait leurs petites taquineries, comme si tu devenait naturel entre eux. Le français n'était pas très pudique mais il comprenait que Luna éprouve un peu de réticence à vouloir jouer la nudité face à lui. Ils avaient passé de bons moments à deux, des soirées, ici et là, des câlins et des bisous mais rien de plus. Un moment que Eros attendait, parce que Luna l'électrisait si fort. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine alors qu'il pouvait enfin sentir sa peau contre la sienne. La chaleur que dégageait le corps de la petite asiatique lui donnait envie de ne plus jamais bouger de la douche. Il repoussa les mèches blondes rebelles qui venaient cacher le visage de Luna, plongeant ses iris dans les siennes. Il l'admirait, la dévorait du regard avec la sensation de s'y perdre. Il se brûlerait volontiers le bout des doigts contre la peau laiteuse de la demoiselle. Si son esprit lui avait hurlé de se détourner de ce challenge trop pénible, le cœur romantique du français l'avait supplier de donner une chance à la belle. Et Eros ne le regrettait pas. Le bout de ses doigts glissait sur l'épiderme de la demoiselle, dessinant parfois de petits cercles. Il surfa lentement le long de la courbe de ses reins, dessina la rondeur de son fessier. Un tendre baiser qui vint se déposer sur ses lèvres, les embrassant avec une passion dévorante. C'était fou ce qu'il aimait l'avoir contre lui, l'embrasser, la faire sienne. Eros glissa doucement ses mains sous les cuisses de Luna pour la faire grimper contre lui, la plaquant contre le mur, continuant alors de l'embrasser langoureusement.