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Elle promet. Même si je semble vouloir la rejeté de tout mon être, elle promet de ne jamais me laisser faire. Et putain c’est un réel soulagement. Elle énumère pourquoi elle m’aime et en vrai je ne comprends toujours pas. Ça a pas de logique pour moi, mais sans doute que ça en aura jamais. Toujours l’un dans l’autre, je lui fais un suçon sans qu’elle n’ait son mot à dire ou le temps de protesté. Mais elle proteste quand elle réalise ! « Yep » je réponds avec un sourire espiègle, un de mes sourires qui me rend si craquant. C’est pas moi qui le dit. C’est de notoriété publique. Je vais pas m’en cacher, je veux montrer qu’elle est toujours mienne. Elle semble aimer l’idée et vouloir me la voler. Sauf que moi j’peux pas vraiment mettre d’écharpe. Bon à la différence de Gemma, j’ai aucune honte avec le sexe, mais je sens d’avance que les filles vont me chambré si j’me ramène avec un gros suçon au Drink. Est-ce que j’en ai quelque chose à foutre ? Dans un sens pas vraiment. J’hésite.
« Et si tu le faisais là ? » je lui dis en posant ma main sur mon cœur. Encore un peu étourdis, je sens quand même qu’il est grand temps que j’me retire. J’me recule légèrement et je la tourne pour que son dos soit coller à mon torse et la serré contre moi, mes mains croiser sur son ventre. Mes lèvres se rapprochent de son oreille que je mordille légèrement avec envie. Si ça m’a plu, je ne semble pas totalement rassasié d’elle. « Trois raison qui font que je t’aime alors hein ? » Je n’avais pas encore répondu. « La première parce que je me sens libre quand je suis avec toi. Tu m’interdis rien, ce qui du coup enlève tout intérêt à faire n’importe quoi. Si j’le voulais j’pourrais aller voir les filles en club de strip, tu dis rien, tu te mettrais pas en colère. N’importe quelles autres filles auraient envie de m’arracher les yeux et j’irai juste pour la mettre en rogne. Mon côté sado maso. A force de dispute on finirait par rompre... » Par ce faire du mal…
Je sais que c’est complètement con et j’attend pas d’elle qu’elle me comprenne. Je sais qu’elle ne fait pas de psychologie inversé et qu’elle agit juste selon son instinct. N’empêche qu’elle fait exactement ce qu’il faut. C’est comme ce truc de me laisser voir ailleurs pour pas me perdre. Maintenant que je sais qu’elle serait partante… j’ai pas envie. Ça perd son intérêt en quelque sorte. Elle seule me suffit et je l’ai compris. « La deuxième parce que tu es sincère. Tu ne joue aucune de tes émotions. T’a pas peur de paraitre idiote ou naïve, tu regarde le monde avec les yeux… d’un enfant. J’ai jamais connu quelqu’un d’aussi sincère que toi. Là encore, les autres, elles sont désabusé, soit elles acceptent d’ouvrir les cuisses à tout va, soit elles se sont forgé une carapace pour ne pas souffrir. Toi… tu n’es pas brisé. Personne ne t’a abimé, malgré ce que tu crois. »
Vraiment, elle n’est pas comme les autres. Tant pis si c’est un attitude de connard de lui rappeler que j’ai tronché plein de nana avant elle, pour moi j’y vois une façon de lui faire comprendre que j’ai une grande liste de comparaison pour démontré pourquoi je suis sûr que c’est elle qui est parfaite pour moi. « La dernière. Ta folie. J’veux dire, sincèrement, il faut être complètement taré pour rester avec moi. » Je me met à rire. « Cette façon que t’a de braver la logique, tout et tout le monde parce que tu crois en nous. Cette patience que t’a vis vis de moi. Voilà, je crois que c’est ça en gros. » Je souris. Je me sens vidé dans tout les sens du terme. Physiquement et aussi de lui avoir dit ce que j’avais sur le cœur.
Elle nous coller deux étiquettes, celles qu’on nous donner facilement quand on se connaissait pas, mais on était tellement plus que ça. Tellement plus que ce qu’on laisse paraitre. C’était un secret qu’on partageait, qu’on chérissait presque. J’aime être le seul à savoir ce qu’elle vaut au lit, comment elle peut être. J’adore ça. Tout comme elle peux être fier d’être la seule à avoir droit à un Liam romantique et sensible. « Tu es loin d’être insignifiante. Tu es… des tas de choses mais surtout pas ça. » Je lui caresse doucement le ventre avec tendresse, du bout des doigts, tellement heureux de la retrouvé. Tellement heureux qu’on se retrouve. AU fond de moi, j’ai une évidence. Même si dans le futur, sait-on jamais on se perd de nouveau, on finira pas se retrouver. En vrai, on semble destiné à toujours se retrouver. Je m’accroche à cette idée et j’y crois dur comme fer. Avec elle dans mes bras, je n’en doute pas une seconde. Et c’est marrant parce qu’alors que je pense ça, elle me demande si on sera toujours comme ça dans dix ans. « Serais-tu en train de lire dans mes pensées ? » je demande avec Malice avant de poser ses mains sur ses hanches pour la faire bougeait de mes genoux. « J’en suis sûr. » Je me relève et je lui tends la main pour qu’elle se lève à son tour. « Alors douche ? »
Douche qu’elle m’affirme avant de partir à la salle de bain, me laissant là comme un con à la regardait marcher jusqu’à la pièce. C’est moi où elle roulait légèrement des hanches ? Sourire niais sur le visage, c’était pas vraiment de la douche dont j’avais envie, mais ça devrait pouvoir faire l’affaire. De toute façon, je me sentais prêt à lui refaire l’amour dans chacune des pièces de notre appartement. Ça faisait 24 jour putain ! Presque un mois ! Autant dire presque la mort pour moi. Captiver par ce que je voyais, un sourire espiègle plein de désir sur le visage, il me faut pas longtemps avec de la rejoindre. « Tu croyais pouvoir la prendre sans moi ? » je demande sur un ton teinté d’humour. J’ouvre le porte vitré de la douche et commence à faire couler l’eau.