Elle était incorrigible. Toujours à me titiller en sachant très bien qu'elle me rendait dingue quoi qu'il arrive. En fait elle n'avait même pas besoin de dire ou faire quoi que ce soit. Le simple fait de la voir me rendait heureux et me donnait envie de la prendre dans mes bras et de ne plus la lâcher.
Tu dis ça, mais me dit pas que t'étais pas en train de réfléchir à la meilleure manière de m'arracher mes vêtements y a 30 secondes. J'étais aussi tout fier de moi, après tout lui faire cet effet voulait dire que malgré nos un an de relation la passion ne s'essoufflait pas que ce soit de son côté ou du mien. Je la vis ensuite complètement désemparée face au cadeau somme toute simple que je venais de lui offrir. Simple oui, mais lourd de sens.
Tu sais si je te donne une clé, j'aurai du mal à t'enfermer. Au contraire, disons que c'est plutôt que j'ai envie que tu te sentes ici comme chez toi. Moi aussi je t'aime Je profitais de ce baiser à la fois tendre et langoureux. Je regardais rapidement autour de moi constatant le "bazar rangé" que j'avais soigneusement instauré sans même m'en rendre compte. A force de tout mettre dans un coin pour éviter qu'elle ne me prenne pour un mec crade et bordélique, j'avais fait pire que mieux.
Oui okay, je ferai un effort à partir de maintenant pour pas que tu tombes sur mes fringues sales par terre dans l'entrée. C'est vrai que ma garçonnière était vraiment faîte pour un mec célibataire. Rien dans le frigo en dehors de plats à emporter sûrement périmés, et quelques bières. Sans parler de la déco très impersonnelle car je n'avais simplement pas le temps de penser à accrocher des cadres ou autre. La seule chose qui dénotait était une photo d'Elliot et moi que j'avais prise lorsque nous étions en Australie, et évidemment un espèce de mur de photos que Juliette avait pris soin d'accrocher au fil du temps quand elle venait ici. Il y avait l'Australie, le bal de l'an dernier, sans parler d'une vieille photo de nous à l'époque de l'Irlande.
Tu sais tu te fichais de moi parce que je jouais les romantiques à vouloir aller au bal, mais tu crois vraiment que ça c'est mieux ? Je pointais le mur du doigt.
Avoue que c'est pour faire fuir les autres filles que je ramène ici... je la vis me faire des gros yeux immédiatement.
Je plaisantais tu sais... non les autres je vais plutôt chez elles. Je me mis à rire me moquant doucement d'elle qui faisait sa fameuse tête de jalouse mais en même temps qui s'en fou.
@Juliette Ravenwood