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don't worry, I'll be okay - naëlle

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Tout a commencé chez moi, ce matin. J'étais avec Naëlle, d'humeur câline et d'envie d'expériences. Alors on a joué, de différentes manières, jusqu'à la catastrophe. Le genre de truc qui coupe absolument tout. Après un fou rire, autant de son côté que du mien, une vive douleur m'a traversée. Je ne riais plus du tout. Ma cheville me faisait souffrir, au point où je n'arrivais pas à me relever seule sans crier de douleur. Naëlle aussi, a rapidement cessé de rire. Elle m'a portée jusqu'à ma chambre, où elle m'a assise sur le lit et constaté les dégâts. Elle a doublé de volume, est devenue bleue, et Naëlle ne m'a pas laissé le choix.
Je me suis habillée, et elle m'a emmenée à l'hôpital aussi rapidement que possible. Je me suis impatientée, parce que l'attente dans la salle avant de me faire examiner était assez long. Une fois assise sur un brancard, je soupire. « Tu crois qu'elle est cassée ? Parce que j'ai pas envie d'arrêter la danse. Et je voulais que tu viennes avec moi au bal, cette année. » dis-je en souriant timidement, bien qu'un peu attristée si cela ne pouvait pas se réaliser.

@Naëlle Hoover
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ce genre de matinée qui commence si bien et qui se termine si mal. le genre de journée qui, au départ, te donne envie qu'elles soient toutes les mêmes, aussi joyeuses, pleines de surprises agréables et de plaisirs divers. c'était le but, jusqu'à cette chute phénoménale d'helina. j'avoue qu'au départ, j'ai eu un fou rire, comme elle. puis son rire s'est effacé et a laissé place à des cris de douleur. là j'ai compris que c'était terminé, que je ne devais plus rire. je suis sortie de la douche, je l'ai aidée à se relever, pour finalement la porter jusqu'à son lit, où je n'ai pu que constater les dégâts. la cheville bleue et enflée, c'était au minimum une belle entorse. mais dans le doute, je l'ai invitée à s'habiller, pour l'emmener aux urgences.

un jogging, mes jordans, un t-shirt trop grand et me voilà prête à la soutenir jusqu'à ma voiture, puis du parking à la salle d'attente de l'hôpital. je trépignais d'impatience, jusqu'à ce qu'ils l'invitent à s'installer sur un brancard pour l'examiner. je ne l'ai pas lâchée d'une semelle, trop inquiète. je regardais autour de moi, fébrile, l'arrivée d'un soignant, alors que le son de ma voix me sorte de mes pensées. « à vrai dire, je sais pas. j'suis pas médecin, mais j'ai déjà vu des chevilles comme les tiennes, et on parlait d'entorse. j'te promets que tu vas pas arrêter de danser, il te reste encore de belles années devant toi. » puis quand elle évoquait le bal, j'avais un léger rire au coin des lèvres. « tu sais que j'ai pas foutu un pied au bal de fin d'année depuis trois, voire quatre ans ? » avouais-je en souriant. « mais si t'es de nouveau sur tes deux pieds, j'viendrais avec toi. » sur ces paroles, un infirmier arrive et lui dit qu'elle doit passer une radio, et l'invite à s'installer dans un fauteuil roulant et me convie à attendre ici. je soupire mais la laisse filer, et envoie quelques messages à lukas.
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Je voyais que Naëlle était stressée à la façon qu'elle a eu de s'habiller avant de m'emmener. Elle qui, d'habitude prend soin de sa façon de se vêtir, elle a simplement passé des vêtements larges. Son sourire avait disparu, elle semblait pensive et fébrile. Je ne savais pas si elle avait un problème avec le cadre hospitalier ou si elle avait simplement hâte qu'on sorte d'ici avec un diagnostic. je l'écoutais sagement, et je buvais ses paroles malgré tout. Un léger sourire vient illuminer mon visage quand elle me dit que j'allais certainement pouvoir continuer la danse une fois cette broutille passée. « J'espère que tu as raison, que c'est juste une entorse et pas une fracture. Et que je vais vraiment pouvoir continuer comme tu dis, pendant de belles années. » dis-je en esquissant un léger sourire, pour masquer l'inquiétude. Un léger rire s'éclipsait d'entre mes lèvres quand elle m'avoue qu'elle a fui le bal depuis toutes ces années. Mais un sourire attendri s'étire quand elle me confirme qu'elle viendra si je suis de nouveau sur pieds d'ici là. « Pourquoi tu n'y allais plus ? » demandais-je avant qu'on ne m'incite à aller faire une radio de ma cheville. Ca m'a semblé une éternité, dans ce couloir, seule. Je vois les gens qui défilent et je soupire, en me demandant quand viendra mon tour. Une heure, peut-être deux, le pied en l'air, à jouer avec les roues de ce fauteuil roulant.
Quand c'est enfin mon tour, je jubile. Je m'installe sur la table d'examen froide, en culotte et brassière, encadrée par le bruit de la machine qui devient assourdissant. Fin de l'examen, je me rhabille et retourne dans mon fauteuil, qu'un auxiliaire pousse jusqu'au box où Naëlle m'attend encore, dans une patience que je ne lui connaissais pas. « Je ne sais pas dans combien de temps ils vont nous filer les résultats. T'as fait quoi, ces deux dernières heures ? » dis-je en riant légèrement.
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j'espérais vraiment de tout mon coeur que ça allait bien se passer, que ce n'était rien de grave, qu'on allait sortir de là avec une bonne nouvelle, en riant encore plus de cette situation qui, pour l'heure, reste dramatique. j'espérais que j'allais pouvoir la regarder danser encore des heures, des années entières, avec ce même sourire que depuis que je la connais, avec la même grâce et la même passion qui l'animent à chaque pas qu'elle apprend. j'espérais que je n'allais pas être la cause de cette passion à laquelle on doit dire au revoir, pour un élan de fougue de deux amoureuses maladroites. j'essayais juste de la rassurer. « j'suis sûre que si tu suis bien une rééducation de ta cheville, même en cas de fracture, tu pourras danser à nouveau. faut pas que tu te stresses. tu resteras la meilleure. » souriais-je doucement, en posant mes prunelles dans les siennes avec tendresse. alors que j'allais répondre à sa question sur mon absence des derniers bals de fin d'années, on l'emmenait passer sa radiographie. sauvée par le gong, comme on dit. « je t'expliquerai plus tard. » soufflais-je en souriant, en la regardant s'éloigner.

une heure, puis deux. je tournais en rond, comme une lionne en cage. je regardais l'heure toutes les deux minutes, je jouais sur mon téléphone, et toujours rien, au point de m'inquiéter à son sujet. et s'ils l'opéraient ? si c'était aussi grave qu'elle le craignait ? la jambe tremblante des nerfs qui vont lâcher, je la vois finalement revenir dans ce même fauteuil. pas eu le temps de poser la moindre question qu'elle y répondait. « putain, heureusement que t'es pas en train de crever. tu serais morte quinze fois au moins. bah j'ai visité douze mille fois le box, j'ai parlé un peu avec lukas, qui nous remercie pour ce week-end, d'avoir été là. puis j'ai joué sur mon téléphone. et j'ai cru qu'ils étaient en train de te charcuter. » finis-je par dire en riant, heureuse que ce ne soit pas le cas. je venais déposer mes lèvres sur son front avant de l'aider à s'installer de nouveau sur le brancard. « allonge toi un peu, j'sais que c'est pas confortable ce truc. » lançais-je en poussant le fauteuil un peu plus loin.
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Pour beaucoup, la danse n'est qu'une passion. Pour moi, c'est bien plus que ça. C'est mon échappatoire, mon énergie, ma façon de vivre, de respirer. Je vis pour danser, et au fond de moi, je sais que je suis faite pour ça. Je vis la danse comme certains vivent la vie. A toute vitesse, sans prendre conscience de ce qui peut bien se passer autour. C'est ma bulle, mon univers, et je sais que Naëlle pourrait très bien le comprendre si je transformais le terme danse par le mot photographie. Que si je parle dans son langage elle comprendrait mieux ma peur de ne plus pouvoir pratiquer ce qui me fait sentir en vie. « T'es mignonne. Mais ça marche pas comme ça, tu sais. C'est comme si on t'enlevait la vue pour prendre tes photos. Même avec la meilleure kinésithérapie, je ne pourrais plus danser comme je l'ai fait hier, avec une fracture. » répondis-je, déçue et résignée.
A mon retour, j'écoutais ma belle tatouée râler sur le temps que j'ai passé à attendre ma radio, son impatience et son angoisse, qui me faisaient sourire. Je trouve ça terriblement craquant, qu'elle se soit autant souciée de moi, qu'elle soit restée là à m'attendre alors que Naëlle et la patience, c'est pas trop ça. Le contact de ses lèvres sur mon front m'apaise et je dois avouer que j'en avais pas mal besoin. « Merci, mon coeur. D'être là, d'être venue, d'être restée... D'être aussi attentionnée. » dis-je en riant, alors qu'elle m'aidait à retourner sur le lit de fortune, en attendant le médecin. Je m'allongeais et je posais mon regard sur elle, amoureusement. « Comment tu sais que c'est pas confortable ? Y'a pleins de choses que je sais pas sur toi, mademoiselle Hoover. » dis-je en souriant. Après tout, je sentais bien que j'avais le temps avant qu'on s'occupe de mon cas.
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elle n'est pas dupe, elle sait ce qu'elle avance, malheureusement pour l'effet de bonne figure que je tentais de garder du mieux que je pouvais. je n'avais plus d'arguments, j'étais désœuvrée et je me sentais coupable. si seulement je l'avais mieux retenue, mieux enlacée, mieux sécurisée, on ne serait pas ici, elle n'aurait pas ces pensées là, elle pourrait danser tant qu'elle voudrait et le sourire viendrait égayer ce visage que je vois se fermer trop durement à mon goût. « j'm'excuse. c'est à cause de moi, tout ça. » soupirais-je, tout aussi résignée qu'elle.

j'ai largement eu le temps de réfléchir, en son absence. assise sur le brancard, allongée, debout, en marchant, en restant stoïque, en soupirant, en passant la main sur mon visage, en passant une main dans mes cheveux, en regardant mon téléphone, en chantonnant dans ma tête. réfléchir sur ma culpabilité, sur l'étendue des dégâts de sa blessure, sur la façon dont ça s'est produit, et rien n'indique que ce soit si grave. rien, si ce n'est la douleur qu'elle ressent. l'attente est de plus en plus ingérable, et c'était comme si les médecins jouaient avec mes nerfs. tout était en mouvement autour de moi, sauf ce qui m'importait le plus.

un vaste sourire vient tirer mes traits quand elle me fait des éloges sur ma patience. si ça n'avait pas été elle, je serai déjà partie depuis longtemps. les hôpitaux ont tendance à me faire fuir et à réveiller de vieux souvenirs peu joyeux. « c'est parce que c'est toi, la blessée. même pour moi, j'serai pas restée si longtemps. » dis-je en riant légèrement. finalement, une question venait me tirer dessus en plein dans les tripes. une question qui semble anodine, mais qui ne l'est pas. mon visage se ferme un peu. « y'a quelques années, j'suis restée plantée là-dedans quelques semaines. j'avais dix-sept ans et puis j'me suis retrouvée dans une grosse embrouille. on m'a plantée plusieurs fois et j'ai failli ne jamais pouvoir t'parler. » dis-je sans relever les yeux vers elle. c'est bien le genre de truc dont j'ai pas spécialement envie de parler.
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Quand je l'entends dire que c'est de sa faute, j'attrape son visage entre mes mains et plonge mes iris dans les siens, avec tout le sérieux dont je suis capable. Je crois même que je lui offre un regard qu'elle n'avait encore jamais vu chez moi, et pourtant, elle a su le faire passer par tous les états avant qu'on soit vraiment ensemble. « Ecoute moi bien. La prochaine fois que tu dis que c'est de ta faute, tu seras pas là pour rien. C'est moi qui voulait tout ça et c'est moi qui ai glissé, okay ? Alors arrête de te culpabiliser alors que t'as rien fait pour ça. » chuchotais-je contre ses lèvres avant de les embrasser en douceur.
A mon retour, le visage dur que j'avais quitté quelques heures plus tôt, s'était adouci. Je ne sais pas si c'est mon retour qui avait provoqué ce changement, mais c'était bon de la voir plus détendue après les quelques mots que j'avais eu à son égard. « Si c'était pour toi, je resterai la nuit entière s'il le fallait, moi. » dis-je en souriant. Puis son visage perd de nouveau ce sourire radieux que je lui connais si bien. Les mots qu'elle utilise me choquent tous plus les uns que les autres. Mais le pire, c'est son regard qui n'ose pas se relever vers moi. « Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ça ? T'arrives à me dire que ton père c'est pas ton vrai père et pas qu'on a failli te tuer ? Putain, bébé, t'en as d'autres, des comme ça ? » dis-je en attrapant sa main, que je serrais au fil de la douleur qui grandit.
Le médecin arrive finalement avec les radios à la main. Le diagnostic tombe enfin, et il est moins pire que ce que j'osais imaginer. Naëlle avait eu raison, c'était une entorse et je serai sur pieds dans moins de deux semaines, si je suis les conseils qu'il m'indique, et le traitement adapté. Bien que rassurée, bien qu'impatiente de rentrer à la maison, je devais attendre qu'on me délivre mon ordonnance. Mes yeux se reposaient sur ma chérie, qui avait du mal à retrouver le sourire. « Du coup, pendant les dix jours qui suivent, tu dois me traiter comme une princesse. » riais-je doucement.
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elle a beau me dire que j'y suis pour rien, j'ai relativement du mal à y croire. même le médecin aura du mal à croire cette excuse tellement ça a l'air bidon. les phrases typiques des femmes battues pourraient même ressembler à ce qu'elle vient de me dire. mais pour lui faire plaisir, j'acquiesce sans broncher d'un poil. si ça lui fait plaisir, alors soit. j'y suis pour rien, elle a glissé toute seule. « si tu veux. » répondis-je simplement, en pensant tout le contraire, mais je profitais de ses lèvres sur les miennes sans demander mon reste.

il fallait que je me détende, en son absence. je me devais d'être plus calme. pour elle, pour moi, pour tout le monde dans ce putain d'endroit qui respire la mort et la tension palpable qui vient toquer à chaque ouverture des portes. c'est relativement compliqué de se détendre dans cette atmosphère anxiogène. mais j'ai appliqué les conseils de ce moine bouddhiste que j'ai rencontré en thaïlande l'été dernier. inspire, bloque, expire. pense à un environnement heureux et recommence à inspirer, bloquer et expirer jusqu'à te sentir mieux. me voilà apte à subir encore quelques heures dans cet endroit. « si j'peux faire quelques pauses dehors, j'tiens la nuit aussi, tu sais. » avouais-je en riant légèrement. sa dernière question me déconcerte au plus haut point. « parce que c'est pas le genre de truc dont j'ai envie de me vanter. et ouais, j'préfère te parler de mon mauvais géniteur que de ça. enfin bref, j'ai plus envie de parler de mon passé pour ce soir. » bloquée.

à l'arrivée du médecin, je suis silencieuse depuis bien longtemps déjà. la fracture est écartée, et c'est bien une entorse qui l'immobilisera dix jours si elle suit tout à la lettre. sa petite phrase me fait lever les yeux vers elle. un sourire amusé vient finalement s'étirer sur mes lèvres. « si tu voulais que j'te traite comme une princesse, t'avais qu'à demander, t'avais pas besoin de te péter la gueule, ça marchait aussi bien, et tu aurais moins mal. » me moquais-je doucement.
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Je sais que tout le monde a des secrets, mais je ne m'attendais pas à ce que la fille qui partage mes nuits soit aussi muette sur son passé. En vérité, je ne dois connaître qu'une infime partie de ce qu'elle est, alors que j'ai envie de tout savoir, tout comprendre d'elle, même si je dois m'adapter au fait qu'elle ai pu avoir un passé peu glorieux. Ses explications sont glaciales, et elle s'est bloquée, d'un coup. Je soupire, parce que je sens que je vais mettre des mois, voire des années à savoir le pourquoi du comment. « D'accord, d'accord... Je vais pas te forcer à parler de ce que tu ne veux pas. Mais faut que tu saches que j'ai besoin d'en savoir un peu plus sur toi, si tu veux qu'on avance ensemble. » répondis-je simplement, en la fixant avec un léger sourire.
Elle a préféré garder le silence, et l'attente me semble de nouveau infernale. Mais les nouvelles sont bonnes, alors je me sens plus détendue qu'à mon arrivée. Je pourrais de nouveau danser d'ici quelques semaines et mon visage fatigué retrouve un peu d'éclat. Et elle brise son silence en se moquant gentiment de moi. J'ai le coeur léger, d'un coup. « Je voulais soigner ma prestation, c'est le risque du métier. » ricanais-je doucement, avant de m'asseoir et de lui faire face, elle qui était restée debout. « Je t'aime, tu sais ? » dis-je en attrapant sa main pour l'approcher de moi et de passer mes bras autour de sa nuque en souriant, avant de mordiller ma lèvre inférieure, avec cette envie folle de l'embrasser.
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j'écoute ce qu'elle me dit, je sais qu'au fond je ne devrais pas me bloquer comme je le fais. mais certaines choses ne sont pas bonnes à avouer. d'autres sont bonnes à oublier. le tout n'est pas si bon à divulguer, je pense. à vrai dire, je ne me sens pas prête à dire toutes ces choses, les causes, les tenants et les aboutissants. je préfère garder le silence que de me souvenir de tout ça. bien entendu que j'ai envie d'avancer avec elle, que j'ai envie que ça dure. autrement, je ne me serais jamais engagée dans cette relation, je me serai protégée dès l'instant où l'attirance a commencé à muter vers des sentiments plus profonds. j'aurai simplement ajouté son nom à mon tableau de chasse et je serai passée à autre chose, comme j'ai agi ces dernières années. alors je refuse qu'elle doute de mon engagement dans notre histoire. mais je ne dis rien, j'essaie juste de lui montrer sur mon visage fermé que ses mots ont été entendus et réfutés pour la fin.

le regard bas, pensive. c'est 'arrivée du médecin et du résultat de l'examen qui m'ont tirée de là. je regardais ma chérie qui retrouvait le sourire et qui était moins stressée. elle avait retrouvé son éclat quand le docteur lui a dit qu'elle pourrait de nouveau danser, et moi j'étais calmée. un léger rire venait s'extirper quand elle parle de sa prestation. « j'aurai préféré qu'on passe pas notre journée ici, tu sais. » puis elle me fait face, et me tire vers elle. son regard dans le mien, je ne réponds plus de rien. toutes ces choses qui noircissaient mon esprit ont disparues. un sourire franc et heureux se dessinait sur mes lippes et mon regard montrait plus que jamais tout l'amour que je ressens à son égard. « moi aussi je t'aime, mon coeur. n'en doute jamais. » dis-je en lui volant un baiser doux.

je regardais l'heure sur mon téléphone. ça fait plus de douze heures qu'on est là, et mes jambes commencent à trembler à force de rester debout et presque immobile. et finalement, quand je commence à m'impatienter comme jamais, l'ordonnance arrive, avec les béquilles et l'atèle qu'elle va devoir porter durant ces prochains jours. il lui installent et moi, je vais payer le montant de ce qu'ils viennent de nous filer. puis je reviens chercher ma belle, qui galère avec ses cannes. « vas-y doucement, j'suis pas pressée. » dis-je en souriant.
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